Richard Dell'Agnola — Wikipédia

Richard Dell'Agnola
Illustration.
Richard Dell'Agnola en 2013.
Fonctions
Maire de Thiais
En fonction depuis le
(41 ans, 1 mois et 6 jours)
Élection 13 mars 1983
Réélection 19 mars 1989
18 juin 1995
18 mars 2001
16 mars 2008
30 mars 2014
28 juin 2020
Prédécesseur Jean René Roger Gaudaire
Vice-président de l'établissement public territorial Grand-Orly Seine Bièvre
En fonction depuis le
(8 ans, 3 mois et 8 jours)
Élection
Réélection
Président Michel Leprêtre
Vice-président de la métropole
du Grand Paris
En fonction depuis le
(6 ans, 4 mois et 12 jours)
Élection
Réélection
Président Patrick Ollier
Député français

(10 ans)
Élection 16 juin 2002
Réélection 17 juin 2007
Circonscription 12e du Val-de-Marne
Législature XIIe et XIIIe (Cinquième République)
Groupe politique UMP
Prédécesseur Patrick Sève
Successeur Jean-Jacques Bridey

(4 ans et 19 jours)
Élection 28 mars 1993
Circonscription 12e du Val-de-Marne
Législature Xe (Cinquième République)
Groupe politique RPR
Prédécesseur Pierre Tabanou
Successeur Patrick Sève
Conseiller général puis départemental
du Val-de-Marne

(2 ans et 28 jours)
Élection 29 mars 2015
Circonscription Canton de Thiais
Prédécesseur Bruno Tran
Successeur Nicolas Tryzna

(8 ans et 1 mois)
Élection 17 mars 1985
Réélection 29 mars 1992
Circonscription Canton de Thiais
Prédécesseur Guy Pettenati
Successeur Bruno Tran
Conseiller régional d'Île-de-France

(4 ans, 3 mois et 11 jours)
Élection 15 mars 1998
Président Jean-Paul Huchon (1998-2015)
Biographie
Date de naissance (75 ans)
Lieu de naissance Rabat (Maroc)
Nationalité Française
Parti politique RPR
UMP
LR
Profession Attaché principal d'administration au ministère de la Justice

Richard Dell'Agnola
Maires de Thiais

Richard Dell'Agnola, né le à Rabat (Maroc), est un homme politique français.

Membre des Républicains, il est maire de Thiais depuis 1983. Il est également vice-président de l'EPT Grand-Orly Seine Bièvre depuis 2016, et vice-président de la métropole du Grand Paris depuis 2017.

Il a été député de la douzième circonscription du Val-de-Marne à deux reprises de 1993 à 1997, puis de 2002 à 2012. Il a aussi été conseiller départemental du Val-de-Marne de 1985 à 1993, puis de 2015 à 2017.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né au Maroc, Richard Dell’Agnola s’installe très tôt dans le Val-de-Marne ; il réside à Thiais depuis plus de trente ans. Après des études de droit, il commence une carrière au ministère de la justice.

Il a notamment été membre du cabinet du ministre de la justice de 1972 à 1978 où il a participé aux travaux de la commission « Informatique et liberté ».

Il est marié et père d’une fille.

Engagement politique[modifier | modifier le code]

Mandats locaux[modifier | modifier le code]

  • -  : conseiller général du Val-de-Marne
  • -  : conseiller général du Val-de-Marne
  • -  : député du Val-de-Marne
  • -  : conseiller régional d'Île-de-France
  • -  : député du Val-de-Marne
  • -  : député du Val-de-Marne
  • -  : conseiller départemental du Val-de-Marne
  • depuis le  : maire de Thiais (Val-de-Marne)
  • depuis le  : 3e vice-président de l'établissement public territorial T12, délégué à la stratégie économique
  • depuis le  : conseiller métropolitain délégué aux Actions de restructuration urbaine de la Métropole du Grand Paris
  • depuis le  : vice-président de la Métropole du Grand Paris délégué aux Zones d'activités et Grands équipements

Députation[modifier | modifier le code]

Député du au puis du au pour la XIIe circonscription du Val-de-Marne, il a fait partie du groupe RPR UMP.

Action parlementaire[modifier | modifier le code]

En 2002, Richard Dell'Agnola est l'auteur d'un rapport sur la conduite automobile sous l'influence de drogues illicites et psychotropes[1]. En décembre de la même année, il devient président du groupe d'études sur la sécurité routière à l'Assemblée nationale. À ce titre, il est l'auteur de la loi de 2003 contre la drogue au volant. Désormais, ce délit est sanctionné et les auteurs d'accidents encourent jusqu'à deux ans de prison et de fortes amendes. En , il est rapporteur du projet de loi[2] renforçant la lutte contre la violence routière. Il a été pendant de nombreuses années membre du Conseil national de la sécurité routière.

En 2004, Il dépose une proposition de loi[3] « relative à la lutte contre la toxicomanie, à la prévention et à la répression de l'usage illicite de plantes ou de produits classés comme stupéfiants ». Cette proposition de loi repose sur trois piliers :

  • promouvoir une politique de prévention totale et systématique de proximité ayant pour objectif de lutter contre la drogue et ses dommages sanitaires et sociaux par une information sur la nocivité des drogues, en particulier du cannabis à l'adresse des enfants, des parents, des enseignants et des médecins.
  • développer une politique de soins plus efficace pour l'accueil, le sevrage ou la cure, les post-cures, le traitement des effets des nouveaux produits, l'aide à la sortie de la toxicomanie et la préparation à la réinsertion.
  • instaurer une sanction éducative lorsque l'interdit est transgressé.

En 2004, Richard Dell'Agnola réalise une série de propositions : il dépose avec 46 autres députés, dont Olivier Dassault et Éric Raoult, une proposition de loi « tendant à rétablir la peine de mort pour les auteurs d’actes de terrorisme[4] ». Le , Christine Boutin, députée UMP des Yvelines et Richard Dell'Agnola ont invité les députés de la majorité à plaider pour qu’une référence explicite à « l’héritage chrétien » soit inscrite dans la constitution européenne.

Le , avec seize autres députés, Richard Dell'Agnola signe un amendement[5], rejeté, tendant à exclure « les auteurs de crimes de caractère militaire, d'une gravité extrême et commis en temps de guerre » de l'abolition constitutionnelle lors du débat à l'Assemblée nationale sur le projet de loi constitutionnelle relatif à l'interdiction de la peine de mort. Le , Richard Dell'Agnola vote contre[6] ce projet de loi.

En 2007, il cosigne une proposition de loi tendant à lutter contre les erreurs de prises de médicaments génériques. En , il cosigne une proposition de loi visant à faire figurer la mention « non fabriqué par des enfants ». En octobre de la même année, il cosigne une proposition de loi visant à créer un « chèque santé étudiant » et pose une question écrite relative à l'accès à la culture des personnes handicapées en abordant la mise aux normes des espaces présentant des spectacles pour les sourds et malentendants.

En , il pose une question écrite dans laquelle il aborde la politique à l’égard des personnes handicapées à travers les allocations et leurs ressources. Il pose également une question écrite relative à la sécurité des ascenseurs et au financement de leur mise aux normes. En mai de la même année, il pose une question écrite relative à l'extension à tous les étudiants de la gratuité dans les musées. Il sera entendu par le gouvernement qui mettra en place cette décision dès . En juillet, il cosigne une proposition de loi visant à diversifier l’offre de garde d’enfants et en , il est l’auteur d'un rapport législatif sur le projet de loi de finances 2009 relatif à la culture : « Création ; transmission des savoirs et démocratisation de la culture[7] ».

En , il est l'auteur du rapport d’information déposé par la commission des finances, de l’économie générale et du Plan en conclusion des travaux d’une mission d’évaluation et de contrôle sur le musée du Louvre. Il pose également une question écrite au sujet du logement dans laquelle il aborde les aides et les éco-prêts à taux zéro.

En juillet de la même année, Richard Dell'Agnola dépose une proposition de loi relative à la solidarité des communes dans le domaine de l'alimentation en eau et de l'assainissement des particuliers. À l'automne, dans le cadre du projet de loi sur le « Grand Paris », Richard Dell'Agnola dépose un amendement qui vise à préciser dans le contrat les bénéficiaires des droits de préemption institués dans les ZAC qui pourront être instituées. Dans le cadre des Opérations d’Intérêt National qui sont constituées sous forme d’Établissement public, cet amendement permettra que ces établissements publics puissent être désignés bénéficiaires des droits de préemption. En octobre, il est l’auteur d'un rapport législatif sur le projet de loi de finances 2010 relatif à la culture : « Création ; transmission des savoirs et démocratisation de la culture[8] ». En novembre, il cosigne une proposition de loi visant à créer un « chèque emploi-services jeune ».

En , Richard Dell’Agnola fait voter un amendement pour rétablir le périmètre de sécurité des marchés d'intérêt national (MIN). En octobre de la même année, il est l’auteur d'un rapport législatif sur le projet de loi de finances 2011 relatif à la culture : « Création ; transmission des savoirs et démocratisation de la culture[9] ». À l'hiver 2010, il est l'auteur d'une proposition de loi coprésentée avec le sénateur Christian Cambon, relative à la solidarité des communes dans le domaine de l’alimentation en eau et de l’assainissement des particuliers. Ce texte permet aux collectivités territoriales et aux entreprises gestionnaires des services d’eau de contribuer au paiement des factures d’eau des personnes démunies via le Fonds de Solidarité Logement (FSL). Le FSL pourra ainsi recevoir une subvention, limitée à 0,5 % du montant des redevances d’eau[10].

Au printemps 2011, il appelle l'attention du ministre de la Justice, sur le manque chronique de places dans les établissements pénitentiaires et le problème posé depuis longtemps par la surpopulation pénale, et rappelle qu'il existe des conventions judiciaires pour permettre le transfèrement des détenus étrangers afin qu'ils purgent leur peine dans leur pays d'origine[11].

Au début de 2012, il dépose une proposition de loi visant à créer un droit au logement décent et indépendant, garanti par l'État, pour les jeunes de moins de trente ans[11].

Domaine diplomatique[modifier | modifier le code]

Il a été membre du groupe d'études sur le problème du Tibet de Assemblée nationale[12].

Autres fonctions[modifier | modifier le code]

De 2010 à 2012, il porte la candidature Thiais-Orly Rugby du Val-de-Marne en vue d’accueillir le grand stade de la FFR. Le site finalement retenu est celui de la communauté d'agglomération Évry Centre Essonne.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Rapport fait au nom de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République sur la proposition (no 194) DE M. RICHARD DELL'AGNOLA et plusieurs de ses collègues, relative à la conduite automobile sous l'influence de drogues illicites et psychotropes, sur le site de l'Assemblée nationale
  2. Projet de loi « Lutte contre la violence routière ».
  3. Proposition de loi relative à la lutte contre la toxicomanie, à la prévention et à la répression de l'usage illicite de plantes ou de produits classés comme stupéfiants sur le site de l'Assemblée nationale.
  4. Proposition de loi tendant à rétablir la peine de mort pour les auteurs d'actes de terrorisme sur le site de l'Assemblée nationale
  5. Texte de l'amendement numéro 4 du projet de loi constitutionnelle relatif à l'interdiction de la peine de mort.
  6. Votes du parlement sur le projet de loi constitutionnelle relatif à l'interdiction de la peine de mort.
  7. Culture - Création - Transmission des savoirs et démocratisation de la culture sur le site de l'Assemblée nationale.
  8. Culture - Création - Transmission des savoirs et démocratisation de la culture sur le site de l'Assemblée nationale
  9. Culture - Création - Transmission des savoirs et démocratisation de la culture sur le site de l'Assemblée nationale.
  10. Un tarif social de l'eau sur le blog de Richard Dell'Agnola.
  11. a et b Site officiel de Richard Dell'Agnola.
  12. Groupe d'études sur le problème du Tibet.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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