Retour à Marseille — Wikipédia

Retour à Marseille

Réalisation René Allio
Scénario René Allio, Janine Peyre
Acteurs principaux
Sociétés de production Action Films
FR3
Janus Film
Pays de production Drapeau de la France France
Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Genre Drame
Durée 117 minutes
Sortie 1980

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Retour à Marseille est un film franco-allemand réalisé par René Allio et sorti en 1980.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Michel, la soixantaine, revient à Marseille pour assister aux obsèques de sa tante. Originaire d’Italie, c’est là-bas qu’il a réussi professionnellement et il est heureux de retrouver sa famille dont il force l’admiration. En sortant de l’église, on a volé la voiture de Michel et il apprend que c’est son jeune neveu, dit le « minot[1] », qui est l’auteur du délit. Sans avertir la police, Michel part à la recherche du minot et de sa voiture. Plus que sa voiture, il souhaite surtout récupérer le porte-documents qu’il y a laissé et qui contient bon nombre de fausses factures compromettantes…

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Production[modifier | modifier le code]

Tournage[modifier | modifier le code]

Extérieurs : Marseille.

Musique[modifier | modifier le code]

« Je n’ignorais pas l’existence de GMEN[2], ni ses recherches, ni le talent de ses membres, puisque j’avais entendu certaines de leurs productions.
Mais j’ai rencontré Lucien Bertolina, et réalisé que personne ne m’avait parlé comme lui du son, des sons vrais, de ce que c’est que les enregistrer, d’y travailler.
Tout est parti de là. Nous faisions ensemble un travail d’enquête dans un milieu qu’il connaît bien et deux autres rencontres se sont ensuivies ; l’une avec Georges Bœuf, l’autre avec André Jaume. Comme pour Lucien, ce sont des hommes pour qui la musique et les sons, d’abord, sont une pratique artistique et un engagement personnel.
La musique de Retour à Marseille est faite des apports de chacun d’eux, très intimement fondus, car je ne saurais séparer l’invention et les réussites de l’instrumentiste des inventions des compositeurs. Elle est aussi, l’ayant vu s’élaborer jour après jour, ce qui pouvait combler le mieux mon attente. Je ne saurais en imaginer une autre. »

— René Allio. Présentation de la musique du film[3].

L'album a reçu le prix Sacem 1980 (mention spéciale du jury)[4].

Accueil[modifier | modifier le code]

Guy Gauthier : « Retour à Marseille fut plutôt mal accueilli. Gaston Defferre gronda que sa ville allait encore renforcer sa réputation de foyer de violence et de délinquance ; la critique, fidèle à une antienne construite sur la base d'un brechtisme approximatif (« distanciation », que n'a-t-on pas écrit en ton nom), taxa une fois de plus Allio de froideur. Peut-être l'intrigue policière était-elle parfois déconnectée de la peinture d'une famille marseillaise frappée par le destin antique, mais retenue n'est pas froideur, ou alors Sophocle et Racine sont d'insensibles glaçons »[5],[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Peut également s'orthographier « mino », voir dictionnaire Larousse
  2. a et b Le GMEM (Groupe de musique expérimentale de Marseille)/Site officiel, l'un des Centres nationaux de création musicale. Liste sur Culturecommunication.gouv.fr
  3. Texte manuscrit (fac-similé) au verso de la pochette de l’album.
  4. Source : ESADMM (École Supérieure d’Art et de Design Marseille-Méditerranée)
  5. Extrait de l'ouvrage de Guy Gauthier et Guy Hennebelle (dir.) (ill. archives René Allio, photos noir et blanc), Les Chemins de René Allio : peintre, scénographe, cinéaste, Paris, Éditions du Cerf, coll. « 7e Art » (no 98), , 264 p., relié, 12 cm x 18 cm, 1re page de couverture en couleur (ISBN 2-204-04952-2, ISSN 0768-1496, BNF 35608874).
  6. Guy Hennebelle, directeur de la collection 7e Art, est le fondateur des revues CinemAction et Panoramiques.


Liens externes[modifier | modifier le code]