Ranunculus glacialis — Wikipédia
Règne | Plantae |
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Division | Magnoliophyta |
Classe | Magnoliopsida |
Ordre | Ranunculales |
Famille | Ranunculaceae |
Genre | Ranunculus |
Ordre | Ranunculales |
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Famille | Ranunculaceae |
Ranunculus glacialis, la renoncule des glaciers ou caraline, est une espèce de plantes herbacées de la famille des Renonculacées, poussant sous des climats montagnard et subarctique.
Répartition[modifier | modifier le code]
La renoncule des glaciers se rencontre dans les étages subalpin, alpin et nival des montagnes d'Europe (Alpes, Pyrénées, Carpates et Sierra Nevada), dans la péninsule Scandinave, aux îles Féroé, à Jan Mayen, en Islande, au Svalbard et au Groenland oriental. C'est une des plantes à fleurs européennes poussant à la plus haute altitude puisqu'elle se rencontre jusqu'à plus de 4 000 mètres (en Suisse)[1]. Au Groenland, on peut la trouver jusqu'à la latitude de 77,4° ; plus au nord, ne subsistent que des plantes inférieures (mousses, lichens, algues). Dans ces conditions extrêmes, elle côtoie les glaciers, d'où son nom.
Sous-espèce[modifier | modifier le code]
Une sous-espèce de la renoncule des glaciers, Ranunculus glacialis subsp. chamissonis pousse de part et d'autre du détroit de Béring.
Usage médicinal[modifier | modifier le code]
Selon une étude ethnobotanique publiée par Françoise et Grégoire Nicollier en 1984 sur les plantes dans la vie quotidienne à Bagnes, cette plante (dénommée karlïnna dans le patois de cette région) était autrefois en France considérée comme bonne pour la circulation du sang (qu'elle était supposée liquéfier)[2].
Statut et protection[modifier | modifier le code]
L'espèce est classée "en danger" sur la liste rouge de l'INPN en région Aquitaine[3],[4].
Références[modifier | modifier le code]
- Libero Persici et Béatrice Charpentier, Fleurs du Mercantour, Nice, éd. Dromadaire, Parc National du Mercantour, , 154 p. (ISBN 2-909518-02-7).
- Françoise Nicollier et Grégoire Nicollier, « Les plantes dans la vie quotidienne à Bagnes : noms patois et utilisations domestiques », Bulletin de la Murithienne, no 102, , p. 129-158 (ISSN 0374-6402, OCLC 716291575, lire en ligne).
- D. Aline, « Ces 4 fleurs classées sur la liste rouge de l’INPN ne doivent surtout pas être cueillies », Marie-France, (consulté le )
- INPN, « 117043 Renoncule des glaciers (Français) », INPN, (consulté le )
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- (fr + en) Référence ITIS : Ranunculus glacialis L.
- (en) Référence NCBI : Ranunculus glacialis (taxons inclus)
- (en) Référence GRIN : espèce Ranunculus glacialis L.
- (en) Référence Catalogue of Life : Ranunculus glacialis L. (consulté le )
- (en) Référence Flora of North America : Ranunculus glacialis
- (fr) Référence Belles fleurs de France 2 : Ranunculus glacialis
- (fr) Référence Tela Botanica (France métro) : Ranunculus glacialis L.
- (fr) Référence INPN : Ranunculus glacialis L., 1753 (TAXREF)
- Site canope.ac-besancon.fr
- Site FloreAlpes