Renée Saint-Cyr — Wikipédia

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Saint-Cyr.

Renée Saint-Cyr
Renée Saint-Cyr dans le magazine L'Image du .
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Marie Louise Eugénie VittoreVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Renée Saint-CyrVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Période d'activité
Enfant
Œuvres principales

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Renée Saint-Cyr est une actrice, chanteuse et écrivain française, née le à Beausoleil (Alpes-Maritimes) et morte le à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine).

Formée au chant à Marseille à la fin des années 1910, sa carrière démarre dans les années 1930 au cinéma. Elle est ensuite présente au cinéma et au théâtre pendant près de soixante ans : à partir des années 1960, elle apparaît principalement dans les films de son fils, le cinéaste Georges Lautner.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines[modifier | modifier le code]

Renée Saint-Cyr naît sous le nom d’état civil « Marie-Louise Eugénie Vittore[1] » le à Beausoleil[2],[3],[4] sur la Côte d’Azur, de Marguerite Vittore, une des chanteuses soprano de l'opéra de Marseille[5].

Carrière d'artiste[modifier | modifier le code]

Renée Saint-Cyr commence également sa carrière artistique par le chant. Elle obtient un premier prix au conservatoire de Marseille[4] et paraît pour la première fois sur scène dans Allo ! Chérie !, une revue pour enfants.

Elle renonce à sa carrière artistique à la suite de son mariage à l'âge de 16 ans avec le richissime joaillier Léopold Lautner, et la naissance de leur fils. Néanmoins, la grande crise commencée en 1929 ruine son mari et la conduit à reprendre sa carrière d'artiste[4].

Le cinéma lui offre son tout premier rôle en 1932, dans Les Deux Orphelines de Maurice Tourneur, dont elle est le personnage principal.

L'essentiel de sa carrière de premier plan se déroule entre 1932 et 1943. Après cette période, elle se voit peu à peu cantonnée dans des seconds rôles de dame mûrissante (jusqu'en 1955) ou âgée (après 1962), mais toujours élégante et distinguée, nonobstant quelques discrètes scènes interprétées dans le registre trivial.

Renée Saint-Cyr par le studio Harcourt en 1941.

Au théâtre, en 1937, elle tient le rôle de Polly Pitchum dans la comédie musicale de Bertolt Brecht et Kurt Weill, L'Opéra de quat'sous[6], au théâtre de l'Étoile. Elle paraît en 1945 dans La Vie est belle de Marcel Achard puis dans Pas de fumée sans feu[5].

Dans la première moitié des années 1950, elle participe également à la production de quatre films[5].

Au début des années 1960, son fils Georges Lautner lui permet de donner un nouveau souffle à sa carrière cinématographique : elle participe en effet à onze de ses films, entre 1964 et 1992.

À la télévision, elle apparaît dans chacun des épisodes de la série Palace de Jean-Michel Ribes, où elle incarne l'une des truculentes « gardiennes du bon goût ».

Écriture[modifier | modifier le code]

Renée Saint-Cyr est l'auteur de recueils de souvenirs, notamment Le Temps de vivre, publié en 1967 aux éditions Plon, qui regroupe les anecdotes de sa vie d'actrice, et En toute mauvaise foi paru en 1990 aux éditions du Rocher.

Vie privée[modifier | modifier le code]

Renée Saint-Cyr épouse à l'âge de 16 ans[4] Charles Léopold Lautner (1893-1938), richissime joaillier d'origine autrichienne qui avait fait la guerre 1914-1918 en tant qu'officier aviateur[7]. Cinq ans plus tard, elle donne naissance au futur réalisateur Georges Lautner (1926-2013). Son mari, pilote d’avion de tourisme, meurt dans un accident lors d’une sortie de loisir le sur l'aérodrome de Vichy[7], alors que leur fils a 12 ans.

Mort[modifier | modifier le code]

Renée Saint-Cyr meurt à Neuilly-sur-Seine le [2] d'une bronchite[3], quelques mois avant son centième anniversaire. Elle est inhumée au cimetière du Château, en bordure de Méditerranée à Nice. Georges Lautner, son fils mort en 2013, repose à ses côtés.

Filmographie[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Longs métrages[modifier | modifier le code]

Courts métrages[modifier | modifier le code]

Documentaires[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Production[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

  • Le Temps de vivre (biographie), Paris, Plon, 1967
  • Le Hérisson puni : journal de bord d'une tournée théâtrale ... et long voyage autour de moi-même (biographie), Paris, éditions France-Empire, 1976
  • En toute mauvaise foi : 50 ans de théâtre, de cinéma et de confidences (biographie), Monaco, éditions du Rocher, 1990

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ Renée Saint-Cyr, En toute mauvaise foi, éditions du Rocher, 1990, page 17.
  2. ↑ a et b Insee, « Marie Louise Eugénie Vittore, alias Renée Saint-Cyr, dans le fichier des personnes décédées », sur deces.matchid.io (consulté le )
  3. ↑ a et b LES GENS DU CINEMA, « Fiche de Renée Saint-Cyr », sur www.lesgensducinema.com (consulté le )
  4. ↑ a b c et d Philippe Pelletier, « Fiche de Renée Saint-Cyr », sur www.cineartistes.com (consulté le )
  5. ↑ a b c et d « Renée Saint-Cyr - Cinémathèque française », sur cinema.encyclopedie.personnalites.bifi.fr (consulté le )
  6. ↑ Olivier Barrot et Raymond Chirat, Noir et Blanc - 250 acteurs français du cinéma français 1930-1960, Paris, Flammarion, 2000, pp. 515-516
  7. ↑ a et b Paris-Midi du 8 mai 1940 sur Gallica : « Mme Renée Saint-Cyr demande 1.500.000 francs de dommages-intérêts… pour l'accident d'avion qui a coûté la vie à son mari… », Paris-Midi,‎ (lire en ligne) :

    « […] M. Lautner, mari de Mme Renée Saint-Cyr, trouva la mort le sur l'aérodrome de Vichy, ainsi qu'une jeune fille qui avait demandé à monter à son bord, pour recevoir le baptême de l'air.
    […] La queue de l'appareil s'était détachée
    M. Lautner, riche bijoutier, était un pilote remarquable, bien que simple amateur. Il avait fait la guerre 1914-1918 comme officier aviateur. […] Estimant que l'Aéro-Club de Vichy doit être déclaré responsable de l'accident, Mme Renée Saint-Cyr lui réclame un million pour elle et 500.000 francs pour l'enfant mineur né du mariage. »

Liens externes[modifier | modifier le code]

Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Renée_Saint-Cyr&oldid=213072662 ».