René de Marmande — Wikipédia

René de Marmande
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Marie Constant Emmanuel Gilbert de Rorthays de Saint-HilaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
René de Marmande, CivisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Père
Emmanuel de Rorthays (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour

Marie Constant Emmanuel Gilbert, vicomte de Rorthays de Saint-Hilaire, plus connu sous son pseudonyme de René de Marmande, est un journaliste libertaire, né à Vannes (Morbihan) le et décédé le dans le hameau de Mérangle sur la commune de La Chapelle-Forainvilliers (Eure-et-Loir).

Biographie[modifier | modifier le code]

Gilbert de Rorthays est le fils d'Emmanuel de Rorthays, aide de camp du comte de Caserte lors du siège de Gaète, préfet du Morbihan (1873-1877), directeur du journal Le Petit breton et du Journal de Chartres, président du Comité conservateur de Vannes, et d'Inès de Girardin.

Il joue un rôle actif dans les mouvements syndicalistes et libertaires avant la Première Guerre mondiale et collabore à La Guerre sociale et aux Temps nouveaux.

Il participe au Congrès anarchiste international d'Amsterdam d’. C’est à cette occasion qu’Emma Goldman en brosse un portrait coloré : « R. de Marmande, révolutionnaire et véritable bohême, jovial, plein d’esprit, avec un sens aigu de l’humour. Il refusait de voir dans la Mère de la Liberté – La Révolution – une nonne en robe noire, errant en pénitence et se désespérant sur les pêchés de l’humanité. La Révolution, pour lui, est le grand libérateur, le porteur de joie »[1].

En 1917 il lancera un magazine pacifiste Les Nations.

Pendant la Seconde Guerre mondiale il écrira dans la presse collaborationniste de Paris : le quotidien France socialiste (René Château, René Saive), les hebdomadaires L’Atelier (proche du R.N.P. de Marcel Déat), Le Rouge et le Bleu de Charles Spinasse.

Œuvre[modifier | modifier le code]

  • Émile Rousset et l'enquête du lieutenant Pan-Lacroix, Schleicher frères, 1912.
  • Pigault-Lebrun. Pages oubliées, La Société nouvelle, 1914.
  • L'Intrigue florentine, Éditions de la Sirène, 1922.
  • Dans la fourmilière politique, préf. Joseph Caillaux, Flammarion, 1928.
  • Toi qui as le cœur gai, roman... Éditions du Monde moderne, 1933.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Emma Goldman - A Documentary History of the American Years – vol 2 : Making speech free (1902-1909).

Source[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]