Relations entre la Serbie et l'Union européenne — Wikipédia

Relations entre la Serbie et l'Union européenne
Drapeau de la Serbie
Drapeau de l’Union européenne
Serbie et Union européenne
Serbie Union européenne

Les relations entre la Serbie et l'Union européenne remontent à la constitution de la république fédérale de Yougoslavie, État successeur de la république fédérative socialiste de Yougoslavie, qui changea de nom en 2003 pour devenir la Communauté d'États de Serbie-et-Monténégro. À la suite de l'indépendance du Monténégro, la Serbie a succédé à la Communauté.

Relations avant 2009[modifier | modifier le code]

La Communauté économique européenne ouvre en 1981 un bureau à Belgrade, alors capitale de la République socialiste fédérative de Yougoslavie et signe un accord de coopération[1].

L'Union européenne prend en compte l'élargissement dans les Balkans depuis, au moins, la fin des années 1990[2].

Les négociations[Lesquelles ?] devinrent sérieuses après que la Serbie a entamé un processus de réforme après la chute du régime de Slobodan Milošević en 2000. Alors que la Serbie faisait encore partie de la république fédérale de Yougoslavie[N 1], l'UE a officiellement déclaré en 2001 que les États balkaniques étaient des candidats potentiels à l'adhésion, ce qui fut confirmé en 2003 (la Serbie faisant alors partie de la Serbie-et-Monténégro, union dissoute pour sa part en 2006)[2].

En 2002, l'accord de Belgrade, qui régit organise la dissolution de la république fédérale de Yougoslavie et prépare les futures relations entre la Serbie et le Monténégro dans la future Communauté d'États de Serbie-et-Monténégro est signé en présence du Haut représentant pour la politique étrangère et de sécurité commune de l'Union européenne, qui a supervisé le processus[1]. L'Union européenne « offre perspective d’une adhésion et se pose comme l’arbitre des futurs différends liés aux questions économiques »[1].

Un accord de stabilisation et d'association a été négocié dès [2]. Ces négociations furent suspendues le car Ratko Mladić n'avait pas été encore arrêté et que l'Union considérait que la Serbie avait failli à remplir son engagement envers le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie[2]. Le , Radovan Karadžić fut arrêté. Le , Mladić fut finalement arrêté.

Le , le vice-Premier ministre serbe Božidar Đelić et la Commissaire à l'élargissement Olli Rehn paraphèrent à Bruxelles l'accord de stabilisation et d'association entre la Serbie et l'Union européenne[3]. Olli Rehn déclara que cette décision était le résultat de l'amélioration de la coopération avec le TPIY, comme l'a constaté la procureure générale, Carla Del Ponte.

L'UE planifiait d'accorder le statut de candidat à la Serbie début 2009, à la condition de sa pleine coopération avec le tribunal de La Haye. La Serbie obtint finalement le statut d’État candidat le .

L'accord de stabilisation et d'association (ASA) est entré en application le .

Demande d'adhésion[modifier | modifier le code]

Le , le président Boris Tadić a remis la demande d'adhésion serbe à la présidence suédoise du Conseil de l'Union[4].

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Cette union fut dissoute en 2003.

Sources[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Elise Bernard, « La politique de l'UE vis-à-vis de la Serbie et du Kosovo : 2001-2013 », Est Europa,‎ , p. 181-207 (lire en ligne, consulté le )
  2. a b c et d Serbie - Élargissement
  3. ASA - 7 novembre 2007
  4. Die Zeit - 22 décembre 2009

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Compléments[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]