Rebecca Ackroyd — Wikipédia

Rebecca Ackroyd
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Rebecca Ackroyd née en 1987 à Cheltenham est une artiste contemporaine britannique. Elle utilise la sculpture, la photographie et le dessin. Elle vit et travaille à Berlin.

Biographie[modifier | modifier le code]

Rebecca Ackroyd est diplômée de Central Saint Martins College of Art and Design en 2010 puis de la Royal Academy en 2015[1].

Ses sculptures explorent la relation entre le corps, l'espace domestique et l'architecture. Elle s'inspire d'objets du quotidien et de souvenirs qu'elle reconfigure pour en faire quelque chose de nouveau[2]. Ses sculptures représentent des personnages faits de bandage de plâtre blanc, parfois sans tête ni bras. Elles présentent un vide intérieur formé de barres horizontales au fond rouge[3]. Rebecca Ackroyd pose la question de l’héritage et des origines. Elle propose une exploration féministe du corps féminin et de sa représentation[4].

Elle s'inscrit dans la filiation de Louise Bourgeois, Isa Genkzen, Rachel Harrison, Mike Kelley, Niki de Saint Phalle, Rebecca Warren, Franz West[5].

En 2018, son travail est exposé en France. Rebecca Ackroyd participe à l'exposition collective, Mademoiselle, au Centre régional d’art contemporain à Sète[6],[7],[8]. Cette exposition présentait l'engagement féministe de trente-sept artistes contemporaines[9].

En 2023, le musée d'art contemporain de Lyon lui consacre sa première exposition monographique dans un musée français intitulée "Shutter Speed" (vitesse d'obturation) [10].

Expositions[modifier | modifier le code]

  • Shutter Speed, Musée d'art contemporain de Lyon, Lyon, France, 2023
  • Là où les eaux se mêlent, 16ème Biennale d'art contemporain de Lyon, Lyon, France, 2019[11]
  • The Mulch, Peres Projects, Berlin, Allemagne, 2018
  • Drain, Galleri Opdahl, Stavanger, Norvège, 2017
  • The Root, Zabludowicz Collection, Londres, 2017
  • House Fire, Outpost Gallery, Londres, 2017[12]
  • Taken Care, Hunter / Whitfield, Londres, 2015
  • Carburetto, Kinman Gallery, Londres, 2014
  • Gross Weight - Marsden Woo Gallery, Londres, 2013

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en-US) « Rebecca Ackroyd – Rupert », sur rupert.lt, (consulté le ).
  2. (en-US) Charlotte Dos Santos, « Rebecca Ackroyd », sur Contemporary Art Society, (consulté le ).
  3. Rachel Wetzler, « Preview : Rebecca Ackroyd in her New York Debut at Independent », sur independenthq.com, (consulté le ).
  4. (en-US) « Rebecca Ackroyd – Rupert » (consulté le ).
  5. (en) Matthew McLean, « Rebecca Ackroyd », sur frieze.com, (consulté le ).
  6. Julie Ackermann, « 5 expos gratuites à ne pas rater en novembre », sur Beaux Arts, (consulté le ).
  7. Clémentine Mercier, « «Mademoiselle», pare-feux de femmes », sur Libération.fr, .
  8. « Rebecca Ackroyd - Artistes Art Contemporain - CRAC OCCITANIE à Sète - Centre Régional d'Art Contemporain OCCITANIE / Pyrénées-Méditerranée »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur crac.laregion.fr (consulté le ).
  9. « L’influence féministe chez les artistes contemporaines : rebecca ackroyd ... », sur Paris Art, (consulté le ).
  10. « site internet du musée », (consulté le ).
  11. « interview », (consulté le ).
  12. (en) « Rebecca Ackroyd. House Fire - Exhibition at Outpost Gallery in Norwich », sur ArtRabbit (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]