Rassemblement des républicains — Wikipédia

Rassemblement des républicains
Image illustrative de l’article Rassemblement des républicains
Logotype officiel.
Présentation
Présidente Henriette Diabaté
Fondation
Scission de Parti démocratique de Côte d'Ivoire
Siège Rue Lepic, Cocody, Abidjan
Premier vice-président Amadou Gon Coulibaly
Secrétaire générale Kandia Camara
Positionnement Centre
Idéologie Libéralisme
Coalisé dans RHDP
Affiliation internationale Internationale libérale
Couleurs Orange, beige et vert

Le Rassemblement des républicains (RDR) est un parti libéral de Côte d'Ivoire, membre du Réseau libéral africain et de l'Internationale libérale. Fondé par Djéni Kobina en 1994, il est présidé par Alassane Ouattara de 1999 à 2017 puis par Henriette Diabaté depuis cette date. Ses organes de presse sont Le Patriote et la Matinale.

Historique[modifier | modifier le code]

Le Rassemblement des républicains, qui se réclame des idéaux de l'ancien Premier ministre Alassane Ouattara, est issu d'une scission du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), ancien parti unique. Sa création, le , fait directement suite au refus d'accorder la parole à Djéni Kobina lors d'un congrès extraordinaire du PDCI. L'année suivante, Alassane Ouattara, directeur général adjoint du FMI, renonce à se présenter à l'élection présidentielle qui voit l'élection d'Henri Konan Bédié.

Le , Alassane Ouattara signe son retour en politique en devenant le premier président du RDR, un an après la mort de Djéni Kobina, qui était secrétaire général du parti. Il se déclare candidat à l'élection présidentielle de 2000, mais sa candidature est rejetée par l'instauration du concept d'ivoirité.

En mai et juin 2007, le RDR se divise : Zémogo Fofana, député-maire de Boundiali, une ville du nord du pays, et ancien ministre, emmène une partie du RDR pour créer un nouveau parti, l'Alliance pour une Nouvelle Côte d'Ivoire (ANCI).

Lors de l'élection présidentielle ivoirienne de 2010, les quatre principaux partis de l’opposition (le RDR, le PDCI de Henri Konan Bédié, l'UDPCI dirigée par Albert Mabri Toikeusse et le MFA d'Innocent Kobenan Anaky) décident de former une coalition politique pour la course à la présidence, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP). Alassane Ouattara gagne les élections au second tour mais Laurent Gbagbo refuse d’accepter les résultats des urnes. S’ensuit une crise qui dure plusieurs mois, dite « crise post-électorale », à l'issue de laquelle Laurent Gbagbo est finalement arrêté en par les FRCI (forces armées pro-Ouattara), permettant à Alassane Ouattara d'assurer pleinement ses fonctions de chef de l’État.

En vue de l'élection présidentielle ivoirienne de 2015, les partis constituant le RHDP soutiennent une candidature unique d'Alassane Ouattara pour un second mandat.

Lors du troisième congrès du RDR du 9 au , il était prévu que Ouattara serait réélu président du RDR, mais celui-ci propose Henriette Diabaté, qui est élue par acclamation. Kandia Camara est désignée secrétaire générale et Amadou Gon Coulibaly premier vice-président.

En 2018, le RDR et l'UDPCI annoncent la transformation du RHDP en parti politique. Toutefois, les autres membres de la coalition, à commencer par le PDCI, rejettent cette proposition et quittent le RHDP.

Voir aussi[modifier | modifier le code]