Raphaël Glucksmann — Wikipédia

Raphaël Glucksmann
Illustration.
Raphaël Glucksmann en 2017.
Fonctions
Coprésident de Place publique
En fonction depuis le
(1 an, 4 mois et 1 jour)
Avec Aurore Lalucq
Prédécesseur Jo Spiegel et Émilie Agnoux
Vice-président de la sous-commission des droits de l'homme du Parlement européen
En fonction depuis le
(4 ans, 9 mois et 7 jours)
Avec Hannah Neumann
Élection
Président Marie Arena
Udo Bullmann
Législature 9e
Prédécesseur Barbara Lochbihler
Député européen
En fonction depuis le
(4 ans, 9 mois et 15 jours)
Élection 26 mai 2019
Circonscription France
Législature 9e
Groupe politique S&D
Président de la commission spéciale sur l’ingérence étrangère dans l’ensemble des processus démocratiques de l’Union européenne

(2 ans, 10 mois et 20 jours)
Élection
Législature 9e
Biographie
Date de naissance (44 ans)
Lieu de naissance Boulogne-Billancourt
Nationalité française
Parti politique AL (2006-2007)
PP (depuis 2018)
Père André Glucksmann
Conjoint Léa Salamé
Diplômé de Institut d'études politiques de Paris
Profession essayiste, réalisateur, personnalité politique

Raphaël Glucksmann, né le à Boulogne-Billancourt, est un essayiste et un homme politique français, ayant commencé du côté libéral pour se tourner ensuite vers la gauche.

Réalisateur de documentaires dans les années 2000, il est conseiller de Mikheil Saakachvili, président de la Géorgie, de 2009 à 2012. Il est ensuite essayiste, chroniqueur à France Inter et directeur du Nouveau Magazine Littéraire en 2017.

Après un passage à Alternative libérale en 2007, il s'oriente vers la gauche et lance en 2018 le mouvement politique Place publique (PP). À la tête d'une liste réunissant Place publique, le Parti socialiste et Nouvelle Donne, il est élu député aux élections européennes de 2019. Il est à nouveau tête de liste pour les élections européennes de 2024.

Biographie

Famille

Raphaël Glucksmann naît le [1],[2] à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). Il est issu d'une famille juive française[3]: son père est le philosophe André Glucksmann et sa mère est Françoise Glucksmann[4], née Villette[5].

Vie privée

En 2009, il épouse Eka Zgouladze, vice-ministre de l'Intérieur de Géorgie (2005-2012), puis vice-ministre de l'Intérieur de l'Ukraine (2014-2016)[6],[7]. Le couple a un fils nommé Alexandre, né en 2011[8].

Il est en couple depuis 2015 avec la journaliste Léa Salamé, rencontrée la même année lors de l’émission de télévision On n'est pas couché[9]. En 2017, ils ont un fils[10].

Interrogé, en 2018, dans l’émission d’Arte 28 Minutes, sur son profil socioculturel, il reconnaît être né dans un milieu aisé, « mondialisé », et déplore la fracture entre deux franges de la population française pour le risque démocratique qu'elle engendre : « Quand je vais à New York ou à Berlin, je me sens plus chez moi, a priori, culturellement, que quand je me rends en Picardie, et c’est bien ça le problème. Ce qu’il faut essayer de faire, c’est sortir de soi-même et essayer de comprendre — ce que ne fait majoritairement plus l'élite française — qu'on peut parfaitement soi-même trouver géniale cette émancipation vis-à-vis de tout type de structure collective mais que ça nous permet pas de faire un peuple. Or il n'y a pas de démocratie si on ne fait pas un peuple »[11],[12].

Formation et débuts dans le journalisme

Il étudie à Paris au lycée Lamartine, puis en prépa Lettres hypokhâgne, khâgne[4], au lycée Henri-IV[13]. De 1999 à 2003, il étudie à l'Institut d'études politiques de Paris[14],[4].

Il effectue un séjour de sept mois en Algérie, comme journaliste, au quotidien généraliste Le Soir d’Algérie[15].

En , encore étudiant, il fonde avec une dizaine de personnes, et avec l'aide de son père et de ses amis, l'association Études sans frontières (ESF), ce qui permet le à neuf étudiants venus de Tchétchénie d'étudier dans des écoles et universités parisiennes[16].

En 2004, il réalise le documentaire Tuez-les tous ! en collaboration avec David Hazan et Pierre Mézerette qui pointe la responsabilité de la France dans le génocide des Tutsi. Mis en cause, Édouard Balladur et Hubert Védrine produisent des droits de réponse à ce documentaire[17].

Toujours en 2004, il réalise avec David Hazan un documentaire sur la révolution orange en Ukraine[18].

Parcours journalistique

Le Meilleur des Mondes

Aux côtés de son père André, il est des contributeurs de la revue néoconservatrice Le Meilleur des Mondes, publiée entre 2006 et 2008 par le Cercle de l'Oratoire[19], un cercle de réflexion fondé par différentes sensibilités pro-américaines en France.[20]

Chroniqueur sur France Info et France Inter

À la rentrée 2017, Raphaël Glucksmann est chroniqueur dans Questions politiques, émission d'Ali Baddou diffusée chaque dimanche sur France Info et sur France Inter[21]. Lors d'une émission en mars 2018, il participe avec Natacha Polony à un débat sur le génocide contre les Tutsi au Rwanda en 1994[22]. À l'issue de l'échange, celle-ci est poursuivie en correctionnelle pour contestation de génocide, et relaxée en 2022[23]. Le tribunal a conclu que Natacha Polony n’a plus été en mesure de s’expliquer à partir du moment où Raphaël Glucksmann a relevé l’expression « des salauds face à d’autres salauds », dans laquelle il a vu une référence implicite à la « théorie du double génocide (en) »[24]. En novembre 2018, il arrête l'émission pour se consacrer à son élection politique en fondant le mouvement Place publique[25],[26].

Le Nouveau Magazine littéraire

De à la fin de l'été 2018, il est directeur de rédaction du Nouveau Magazine littéraire, qui se présente comme une revue de débats de la « gauche hors les murs »[27],[28] et qui ouvre son capital à 40 % à quatre actionnaires externes, parmi lesquels Claude Perdriel, Bruno Ledoux et Xavier Niel. En , après l’échec commercial du magazine, (6144 nouveaux abonnés seulement malgré 760 000 euros de dépenses de marketing et des ventes tombées de 31 863 à 8105 exemplaires en quatre numéros[29]), Glucksmann quitte le Nouveau Magazine Littéraire[30] ou en est congédié faute de résultats ou à cause de ses critiques envers Emmanuel Macron[31].

Parcours politique

Engagement à Alternative libérale

En 2006, il est investi par Alternative libérale (AL) pour être candidat aux élections législatives de 2007 dans la cinquième circonscription de Paris[32],[33]. Chargé de présenter les projets de politique extérieure du parti, il intervient en tant que membre du parti[34],[32]en , aux côtés d'Édouard Fillias, à une conférence de presse. En 2019, il nie avoir voulu se présenter aux législatives sous l'étiquette AL, bien qu'il soit présenté comme candidat pour AL au moins jusqu’en et qu'Édouard Fillias puis une enquête de Libération contredisent sa version[32],[34].

Conseiller de Mikheil Saakachvili

Mikheil Saakachvili, président de la Géorgie entre 2004 et 2013.

En août 2008, à la suite d'une altercation avec le général russe Borissov (en), chef des troupes d'invasion lors de la deuxième guerre d'Ossétie[35], il se rend en Géorgie pour se mettre au service de Saakachvili qu'il avait déjà rencontré en 2004 à Kiev[8]. Son départ en Géorgie aurait également été initié par Bernard-Henri Lévy, ami de sa famille, après un appel téléphonique[15]. Il écrit à cette époque au sujet de la Géorgie que « le gouvernement est formé de jeunes gens dont la double nationalité américaine, anglaise ou israélienne fait ressembler Tbilissi à une Babel occidentale plantée au cœur du Caucase »[36]. Il ouvre une « Maison de l’Europe » à Tbilissi[37]. En 2009, il est son conseiller officiel[8] et le considère comme « avant tout un ami ». Il sensibilise Saakachvili à la question de l'intégration européenne de la Géorgie[8] et participe aux discussions avec l’Europe face à la menace du pays en affrontement direct avec la Russie dirigée par Vladimir Poutine[35]. En Géorgie, il « se flatte de servir d’intermédiaire » avec le président français Nicolas Sarkozy et de défendre l'image du pays à l'extérieur, sur fond de souhait d’une adhésion à l'Union européenne, voire à l'OTAN[38],[39]. Il participe également à l’écriture des discours du chef de l'État[40],[8].

En 2012, il est marié à Eka Zgouladze, ministre de l’Intérieur géorgienne, et le couple quitte la Géorgie pour l'Ukraine, dans un contexte de crise politique et de protestations visant Saakachvili[41]. Là-bas, il participe au mouvement Euromaïdan et Zgouladze devient ministre au sein du gouvernement. En 2013, Saakachvili est battu à l'élection présidentielle par le candidat pro-russe, soutenu par l’Église orthodoxe[35].

Engagement en Ukraine

En 2013, après le refus de l’Ukraine, alors dirigée par Viktor Ianoukovitch, de signer le rapprochement avec l’Union européenne via un accord de libre-échange, Raphaël Glucksmann se rend à Kiev dès le début des manifestations d’Euromaïdan. Il y conseille notamment l’ex-boxeur Vitali Klitschko et est à l’origine de la création d’un centre pour la démocratie européenne. Le journal Le Monde mentionne alors qu’il « a fait des soulèvements nationaux son fonds de commerce ». Raphaël Glucksmann se décrit à l’époque comme « consultant en révolution »[42].

Positionnement lors des élections présidentielles

Raphaël Glucksmann s’oppose tant au nationalisme qu’aux idéologies islamistes, allant jusqu’à comparer les deux en affirmant qu’ils se renforcent l’un l’autre. Pour lui, « Le projet de l’extrême droite est politiquement plus dangereux que celui des jihadistes, car il n’y aura jamais de califat en France ».[43] En 2008, Raphaël Glucksmann publie son premier livre, coécrit avec son père et intitulé Mai 68 expliqué à Nicolas Sarkozy. Ils y écrivent notamment : « Notre président a promis d'enterrer Mai 68. N'est-il pas plutôt son héritier rebelle ? » Ils suivent ainsi la thèse libérale voulant que Mai 68 n'ait été qu'une révolution anti-totalitaire[44]. Raphaël et André Glucksmann étaient tous deux présents au meeting du du candidat de l'UMP, qui avait alors déclaré souhaiter « liquider l'héritage de 68 »[44],[45].

En 2015, Raphaël Glucksmann estime que le soutien apporté par son père à Nicolas Sarkozy en 2007 était une erreur[3]. Il affirme avoir été « athée en politique à ses débuts », et s'être déplacé vers la gauche « par dépit », Sarkozy ayant selon lui « quitté le champ de l’acceptabilité républicaine »[46].

Lors de la campagne pour l'élection présidentielle de 2017, il déclare ultérieurement avoir soutenu le candidat du Parti socialiste, Benoît Hamon[32], à qui il transmet une note sur des thèmes comme les droits de l'homme pour un discours au palais omnisports de Paris-Bercy[47]. Au second tour du scrutin, Raphaël Glucksmann apporte son soutien à Emmanuel Macron[48]et déclare que « Macron doit gagner haut la main ! ». Après l'élection, il se dit « fier » de la victoire de celui-ci contre Marine Le Pen, tout en regrettant sa « philosophie individualiste »[49]. Après le premier tour des élections législatives qui suivent, il estime que « le Parti socialiste est mort »[50]. Le , il participe à la journée de lancement du Mouvement du 1er juillet — qui deviendra Génération.s —, aux côtés de Benoît Hamon[51].

Mouvement Place publique : depuis 2018

En , il participe à la fondation de Place publique, avec Claire Nouvian, Thomas Porcher, Jo Spiegel et d'autres personnalités du monde associatif et politique[52].

Dès sa fondation, la vocation de Place publique est d'unifier la gauche (sans La France insoumise[53],[54]) en vue des élections européennes de 2019[55], mais sa proposition est rejetée par Europe Écologie Les Verts et n’aboutit ni avec Génération.s ni avec le Parti communiste français[56],[57]. Le , la direction du Parti socialiste le soutient à la tête d'une liste d'alliance avec PP et Nouvelle Donne aux européennes[58]. Cette décision suscite des critiques au sein de PP, que décide de quitter Thomas Porcher, dénonçant une « trahison » et l'absence de « vote en interne » sur la question[59],[60]. Claire Nouvian quitte également le mouvement et expose huit mois après les élections européennes les motifs de son départ lors d'une interview accordée à L'Obs décrivant des « pratiques politiques exécrables » et une incompatibilité de personnalité avec Raphaël Glucksmann[61],[62],[63].

Le , il est élu député européen, sa liste étant arrivée en sixième position, avec 6,2 % des suffrages exprimés et six élus[64],[65]. Le , il est désigné vice-président de la sous-commission des droits de l'homme du Parlement européen sous la présidence de la socialiste belge Marie Arena et siège à la Commission des affaires étrangères et celle du commerce international[66],[67]. Le , Raphaël Glucksmann est élu président de la Commission spéciale sur l’ingérence étrangère dans l’ensemble des processus démocratiques de l’Union européenne[68].

Il contribue à une campagne de sensibilisation sur les réseaux sociaux concernant le génocide des Ouïghours, avec Dilnur Reyhan, présidente de l’Institut ouïghour d’Europe[69]. Au début de l’année 2021, comme d'autres députés européens, il est l'objet de sanctions de la part de la Chine (interdiction d'y entrer ou d'y faire des affaires), en raison de son soutien à la minorité persécutée des Ouïghours[70]. En novembre 2021, Glucksmann conduit sept membres du Parlement européen à Taïwan pour envoyer un signal fort en faveur de l'île autonome, malgré une menace de représailles de la Chine[71]. Lors de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, il préconise dans une tribune parue dans Le Monde que l’Europe mette fin aux importations de gaz et de pétrole russes et fournisse davantage d’armes aux forces ukrainiennes[72]. Il s'insurge contre Ségolène Royal quand celle-ci remet en question certains des crimes commis par les Russes en Ukraine[73],[74].

Raphaël Glucksmann indique des désaccords avec LFI, mais apporte son soutien à la NUPES[75].

Raphaël Glucksmann annonce en septembre 2023 sa candidature aux élections européennes de 2024 avec comme slogan « Le combat continue », en principe avec le Parti socialiste qui n’a pas encore choisi sa tête de liste[76]. Il est officialisé tête de liste du PS le [77]. En mars 2024, il refuse l'emploi du terme « génocide » à l'encontre de la population palestinienne, dans la guerre d'Israël sur Gaza, et se justifie en déclarant avoir « un emploi extrêmement précautionneux du terme ». Il dénonce toutefois un « carnage » à Gaza ainsi que le « blocus »[78]. En avril 2024, VIGINUM révèle que le candidat est victime d'une campagne de désinformation d'origine chinoise visant à handicaper sa candidature européenne. Il est également victime de fausses informations diffusée par le Rassemblement national et une partie de la gauche radicale[79].

Résultats électoraux

Élections européennes

Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où il est tête de liste.

Année Liste Circonscription Voix % Rang Sièges
2019[80] PP-PS-ND-PRG France 1 403 170 6,19 6e
6  /  79

Publications

Notes et références

  1. Christophe Ono-dit-Biot, « Glucksmann père et fils : Sarkozy, enfant de mai 68 ? », Le Point, no 1847,‎ (lire en ligne [archive du ]).
  2. Cécile Daumas, « Raphaël Glucksmann : «Il était profondément droit-de-l’hommiste» », sur Libération, (consulté le ).
  3. a et b Maria Malagardis, « Raphaël Glucksmann : une rage d’enfant », sur Libération, (consulté le ).
  4. a b et c Perrine Cherchève et Marie Huret, « Raphaël Glucksmann, Bobo De Combat », sur L'express, (consulté le )
  5. Nina Siahpoush-Royoux, « Je suis triste aujourd’hui” : Léa Salamé en deuil, elle pleure une femme chère à son cœur », sur Gala, (consulté le )
  6. Anne Dastakian, « Géorgie : la "French connection" », Marianne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. (en) « Former Georgian Official Joins Ukrainian Interior Ministry », sur Radio Free Europe, (consulté le ).
  8. a b c d et e Piotr Smolar, « Dans la famille Glucksmann, le fils est conseiller de président », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. La Rédaction, « Malaise sur le plateau de ONPC quand Yann Moix évoque Léa Salamé devant Raphaël Glucksmann », sur HuffPost, (consulté le ).
  10. Clément Garin, « Léa Salamé a accouché : découvrez le joli prénom de son bébé », sur Télé Star, (consulté le ).
  11. Lucas Bretonnier, « Lancer Place Publique dans "Libé" : Raphaël Glucksmann se tire une balle dans le pied », sur www.marianne.net, (consulté le )
  12. 28 minutes, Renaud Dely, sur artetv.com du 22 octobre 2018
  13. Jean-Christophe Catalon, « Portrait de Raphaël Glucksmann, un trentenaire en guerre contre les réacs », Les Inrockuptibles,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. Vanessa Schneider, « Raphaël Glucksmann, fils sans complexe », M, le magazine du Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. a et b « Dans la famille Glucksmann, le fils est conseiller de président », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  16. Marion Van Renterghem, « De Grozny... à la Sorbonne », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  17. Pierre Péan, Noires fureurs, blancs menteurs. Rwanda 1990/1994, Fayard/Mille et une nuits, 2005.
  18. Je vous parle de liberté par Mikheil Saakachvili, Hachette Littératures, octobre 2008.
  19. Antoine Perraud, « Soutien de Bush et de la guerre en Irak, la revue "Le Meilleur des mondes" esquisse une autocritique » Accès payant, sur Mediapart, (consulté le ).
  20. « "Le Meilleur des mondes", une voix pour l'Amérique », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  21. Benjamin Meffre, « Natacha Polony et Raphaël Glucksmann rejoignent Ali Baddou sur France Inter », sur Ozap, (consulté le ).
  22. « Natacha Polony, à propos du génocide perpétré contre les Tutsi au Rwanda en 1994 : « Malheureusement, on est typiquement dans le genre de cas où on avait, j’allais dire, des salauds face à d’autres salauds » », sur francegenocidetutsi.org.
  23. « Contestation du génocide rwandais : Natacha Polony renvoyée en correctionnelle », sur Le Parisien, (consulté le ).
  24. Raphaël Doridant, « Relaxe attendue pour Natacha Polony », sur Survie, (consulté le ).
  25. Condé Nast, « Raphaël Glucksmann quitte France Inter pour se consacrer à la politique », sur Vanity Fair, (consulté le ).
  26. Benjamin Meffre, « Raphaël Glucksmann quitte France Inter pour se consacrer à ce nouveau parti politique », sur Ozap, (consulté le ).
  27. Abel Mestre et François Bougon, « "Le Nouveau Magazine littéraire" veut faire vivre "la gauche hors les murs" », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  28. Enguérand Renault et Chloé Woitier, « "Nouveau magazine littéraire" : Perdriel débarque Glucksmann pour anti-macronisme », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. « Nouveau magazine littéraire : Perdriel débarque Glucksmann pour anti-macronisme », sur Le Figaro, (consulté le )
  30. Abel Mestre, « Au « Nouveau Magazine littéraire », Glucksmann paie ses critiques envers Macron », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  31. Anne Brigaudeau, « De la Géorgie aux européennes, comment Raphaël Glucksmann, tête de liste soutenue par le PS, s'est lancé pour de bon en politique », sur Franceinfo, (consulté le ).
  32. a b c et d Vincent Coquaz et Fabien Leboucq, « Raphaël Glucksmann était-il candidat d'un mouvement ultralibéral aux législatives de 2007 ? », sur Libération, (consulté le ).
  33. « Le PS se range sous son nom aux européennes : qui est Raphaël Glucksmann ? », sur LCI (consulté le ).
  34. a et b « Les petits arrangements de Raphaël Glucksmann sur son passé libéral », sur Libération, (consulté le ).
  35. a b et c Jean-Christophe Catalon, « Portrait de Raphaël Glucksmann, un trentenaire en guerre contre les réacs », sur Les Inrocks, (consulté le ).
  36. Raphael Glucksmann, « Leçons géorgiennes », sur Libération (consulté le )
  37. « Le conseiller français du Prince géorgien. RAPHAËL GLUCKSMANN », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  38. Marianne, 6 octobre 2012.
  39. François de Labarre, « Dix ans après, des accords pour rien en Géorgie », sur Paris Match, (consulté le ).
  40. Piotr Smolar, « Dans la famille Glucksmann, le fils est conseiller de président », sur Le Monde, (consulté le ).
  41. Hadrien Mathoux, « L'OPA réussie de Raphaël Glucksmann sur le PS, ou le mariage des repentis », sur Marianne, (consulté le ).
  42. « La révolution, c'est son rayon », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  43. Cécile Daumas, « Raphaël Glucksmann: «Le FN mène une bataille culturelle» », sur Libération (consulté le )
  44. a et b Mai 68 expliqué à Nicolas Sarkozy, Raphaël et André Glucksmann, Editions Denoël, résumé de l'éditeur en février 2008.
  45. François d'Orcival, « Liquider l'héritage de mai 68 », sur Le Figaro, (consulté le ).
  46. Lisa Vignoli, « Glucksmann père et fils : la tête et les jambes », M, le magazine du Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  47. Étienne Girard, « Benoît Hamon : voici comment a été élaboré le discours remarqué de Bercy », Marianne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  48. « Présidentielle 2017 : 32 personnalités s'engagent pour le second tour : "Macron doit gagner haut la main ! Il faut écraser le Front national" », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  49. « Raphaël Glucksmann : "Nous avons évité la mort clinique, mais la maladie, elle, demeure" », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  50. Raphaël Glucksmann, « Ci-gît le PS (1971-2017) », L'Obs, no 2745,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  51. Clara Bamberger, « Hamon dit adieu au Parti socialiste devant ses partisans », sur Les Inrocks, (consulté le ).
  52. Eugénie Bourlet, « Raphaël Glucksmann dévoile un nouveau mouvement politique “citoyen, écologiste et solidaire” », sur Les Inrocks, (consulté le ).
  53. Cyrielle Cabot et AFP, « Européennes: Raphaël Glucksmann veut unir la gauche, mais sans la France insoumise », sur BFMTV, (consulté le ).
  54. Pauline Graulle, « Gauche sociale-démocrate cherche espace politique (désespérément) » Accès payant, sur Mediapart, (consulté le ).
  55. Jannick Alimi, « Nous avons deux mois pour réunir la gauche, affirme Glucksmann », sur Le Parisien, (consulté le ).
  56. Quentin Laurent, « Gauche : Génération-s « prêt à dialoguer » avec Place publique », sur Le Parisien, (consulté le ).
  57. Raphaël Proust, « Européennes: à gauche, c’est «tout sauf le PS»! », sur L'Opinion, (consulté le ).
  58. « Raphaël Glucksmann candidat aux européennes pour une liste de gauche », sur 20minutes.fr.
  59. Marylou Magal, « Européennes: Thomas Porcher quitte Place publique en dénonçant une «trahison» », sur Le Figaro, (consulté le ).
  60. « L’économiste Thomas Porcher quitte Place publique », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  61. Cécile Amar, « Claire Nouvian : « J’ai servi de caution écolo une fois, pas deux » », sur L'Obs, (consulté le ).
  62. « Claire Nouvian claque la porte de Place publique et accable Glucksmann », sur Le Point, (consulté le ).
  63. « «Dégoutée» par la politique, Claire Nouvian dégomme Glucksmann, Place publique et le PS », sur Le Parisien, (consulté le ).
  64. « Voici la liste des députés français qui siégeront au Parlement européen », sur BFMTV, (consulté le ).
  65. « Résultats des élections européennes 2019 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  66. Parlement européen, « Élection des président(e)s et vice-président(e)s des commissions du Parlement », sur europarl.europa.eu, (consulté le ).
  67. « Députés du Parlement Européen : Raphaël GLUCKSMANN », sur europarl.europa.eu.
  68. « Le Parlement européen s'engage contre la désinformation et les ingérences étrangères », Radio France internationale,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  69. Elsa Vigoureux, « La rencontre de ces trois-là a rendu la cause ouïgoure puissante en France », sur L'Obs, (consulté le ).
  70. Mathilde Loire, « Ouïghours: qui sont les parlementaires et universitaires européens sanctionnés par la Chine ? », sur L'Express, (consulté le ).
  71. « L'Europe est "aux côtés" de Taïwan, assure une délégation du Parlement européen à Taipei », sur Franceinfo, (consulté le ).
  72. « Raphaël Glucksmann : « Si nous ne défendons pas l’Ukraine pour nos principes, alors faisons-le pour nos intérêts vitaux » », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  73. « Royal met en doute les possibles crimes de guerre en Ukraine, Faure s’insurge », sur Le HuffPost, (consulté le ).
  74. « Crimes de guerre en Ukraine : Ségolène Royal provoque un tollé, une plainte déposée », Le Point, (consulté le ).
  75. Ariel Guez, « Législatives: malgré des "divergences immenses" avec Mélenchon, Raphaël Glucksmann soutient l'union de la gauche », sur BFMTV, (consulté le ).
  76. « Elections européennes 2024 : Raphaël Glucksmann annonce sa candidature, sans doute avec le PS », sur Le Monde, (consulté le ).
  77. « Elections européennes 2024 : le conseil national du Parti socialiste approuve Raphaël Glucksmann comme tête de liste », sur Franceinfo, (consulté le ).
  78. Afp agence France presse, « Gaza: Raphaël Glucksmann refuse le terme de génocide mais dénonce un "carnage" », sur BFMTV (consulté le )
  79. « Européennes 2024. Raphaël Glucksmann, un agent de la CIA ? Une campagne d'intox est lancée », sur www.leprogres.fr (consulté le )
  80. « Résultats des élections européennes 2019 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

  • Henri de Monvallier, Nicolas Rousseau, Les Imposteurs de la philo, Le Passeur, 2019 (ISBN 978-2368906941)

Articles connexes

Liens externes