Rainier III — Wikipédia

Rainier III
Illustration.
Le prince Rainier III en 1961.
Titre
Prince de Monaco

(55 ans, 10 mois et 28 jours)
Régent Albert (2005)
Ministre d'État Pierre Blanchy
Jacques Rueff
Pierre Voizard
Henry Soum
Émile Pelletier
Pierre Blanchy
Jean-Émile Reymond
Paul Demange
François-Didier Gregh
André Saint-Mleux
Jean Herly
Jean Ausseil
Jacques Dupont
Paul Dijoud
Michel Lévêque
Patrick Leclercq
Prédécesseur Louis II
Successeur Albert II
Prince héréditaire de Monaco

(4 ans, 11 mois et 8 jours)
Monarque Louis II
Prédécesseur Charlotte, princesse héréditaire
Successeur Antoinette, baronne de Massy
Biographie
Titre complet Voir Titulature complète
Hymne royal Hymne monégasque
Dynastie Maison Grimaldi
Nom de naissance Rainier Louis Henri Maxence Bertrand Grimaldi
Date de naissance
Lieu de naissance Palais de Monaco, Monaco
Date de décès (à 81 ans)
Lieu de décès Centre cardio-thoracique de Monaco, Monaco
Sépulture Cathédrale Notre-Dame-Immaculée de Monaco
Nationalité Monégasque
Père Pierre de Polignac
Mère Charlotte de Monaco
Conjoint Grace Kelly
Enfants Caroline de Monaco, princesse de Hanovre
Albert II
Stéphanie de Monaco
Héritier Albert, marquis des Baux
Religion Catholicisme
Résidence Palais de Monaco

Rainier III
Monarques de Monaco

Rainier III, né le à Monaco et mort le à Monaco, est prince souverain de Monaco du 9 mai 1949 à sa mort.

Durant son règne de plus de 55 ans, la géographie de Monaco ainsi que son urbanisme se sont profondément transformés (extension exponentielle de l'immobilier, conquête de nouveaux territoires sur la mer), lui valant d'être surnommé le « prince bâtisseur ». Il dota également son pays d'une nouvelle constitution. Son mariage avec l'actrice américaine Grace Kelly a permis de mettre en lumière la principauté dans le monde entier.

Ascendance[modifier | modifier le code]

Il est fils de la princesse Charlotte de Monaco et du prince Pierre de Monaco, né Pierre de Polignac de la branche cadette de la famille de Polignac (arrière-petit-neveu de Jules de Polignac, dernier président du Conseil des ministres de Charles X). Il a une sœur, la princesse Antoinette de Monaco, son aînée de deux ans.

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Naissance et ascendance[modifier | modifier le code]

Il naît au palais princier à 6 heures du matin, est baptisé le à la cathédrale de Monaco et reçoit comme parrain son grand-père maternel, le prince souverain Louis II, et comme marraine la princesse Henriette de Belgique, « duchesse de Vendôme »[1].

Son grand-père Louis II de Monaco fut officier dans une unité combattante de l’armée française et décoré pour actes de bravoure durant la Première Guerre mondiale. Louis II venait d'être nommé général de l’armée française, quand il fut appelé à venir régner à Monaco.

Études[modifier | modifier le code]

Il étudie à St Leonards-on-Sea en Angleterre puis à Stowe, une école privée d'Angleterre. Il poursuit ses études à l'Institut Le Rosey de Rolle en Suisse[2], avant de rejoindre l'École libre des sciences politiques (promotion 1943)[3], dont il n'obtient pas le diplôme.

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le , pour compenser la politique de son grand-père pendant l'occupation, inspirée de celle de son ancien chef le maréchal Pétain, Rainier s’engage dans l’armée française comme volontaire au titre d’étranger ; il est affecté à l’état-major du 2e corps d’armée commandé par le général Joseph de Goislard de Monsabert puis intègre le 7e régiment de tirailleurs algériens des troupes d’Afrique françaises en tant que soldat de deuxième classe et prend part aux opérations de la campagne d’Alsace ; il est décoré de la croix de guerre 1939-1945 et de la Bronze Star américaine. En 1947, en raison de ses états de service, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur à titre militaire par Léon Blum. Il sera par la suite élevé à la dignité de grand-croix en tant que prince souverain de Monaco[réf. nécessaire].

Il est élevé au grade de capitaine dans l’armée française en , puis de colonel en .

Prince héréditaire de Monaco[modifier | modifier le code]

Le prince Rainier de Monaco atteignant sa majorité (21 ans) le , sa mère, la princesse héréditaire Charlotte de Monaco, duchesse de Valentinois, renonce à ses droits de succession le . En conséquence, le prince souverain Louis II nomme son petit-fils prince héréditaire (c’est-à-dire prince héritier) par ordonnance princière datée du .

Prince souverain de Monaco[modifier | modifier le code]

Accession au trône[modifier | modifier le code]

La paix revenue, il s’installe à Saint-Jean-Cap-Ferrat, à distance raisonnable de la fin de règne de Louis II de Monaco, avec qui les rapports se sont tendus. En effet, on raconte[Qui ?] que les deux hommes ne s'aimaient guère. C'est ainsi qu'on rapporte souvent que Rainier fut élevé par des nonnes. En réalité, cela résulte de la méconnaissance de l'italien par le consul français. En effet, les documents officiels affirmaient, selon ledit consul, que Rainier avait été élevé par les sœurs par suite de sa mésentente avec son grand-père, alors qu'en réalité il était écrit que son éducation avait été faite par il nonno, c'est-à-dire « le grand-père ».

Le , à la mort de son grand-père, Rainier devient prince souverain de Monaco à 26 ans.

Querelle dynastique[modifier | modifier le code]

Aynard Guigues de Moreton de Chabrillan a revendiqué le trône princier de Monaco en 1925 à la suite de l'adoption officielle de Charlotte Grimaldi (devenue princesse Charlotte de Monaco), puis en 1949, au décès du prince souverain Louis II de Monaco.

C'est la renonciation de Guillaume II de Wurtemberg-Urach (éphémère Mindaugas II de Lituanie), si tant est qu'elle fût valable pour ses propres descendants, car elle fut juridiquement entachée de nullité, qui aurait fait de lui l'héritier de la principauté par son arrière-grand-mère la princesse Honorine de Monaco (1784-1879), elle-même petite-fille du prince souverain Honoré III de Monaco (1720-1795).

Il faisait valoir qu'une adoption (même doublée d'une filiation naturelle) ne pouvait produire aucun effet en droit successoral dynastique. Cependant, le prince Albert Ier de Monaco, sur le conseil du parlement monégasque, avec l'accord des autorités françaises (dans le cadre du protectorat) et suivant les dispositions du traité franco-monégasque de 1918, était libre de modifier officiellement, et valablement, les règles de succession au trône monégasque (y inscrivant le droit de succession par adoption), comme son arrière-petit-fils Rainier III le fera par la suite lui aussi, et de ce fait, toute revendication, même officielle, d'un membre éloigné de la famille Grimaldi, ne pouvait être valable.

Onassis et Monroe, Hitchcock et Kelly[modifier | modifier le code]

La Société des bains de mer a un actionnaire aussi actif qu'encombrant, l'armateur grec Aristote Onassis. Celui-ci pense que Monaco peut avoir une place plus importante dans le cadre du futur développement du tourisme méditerranéen. Onassis pense au prince au moment où le cinéma devient dans les années 1950 « usine à rêves » grâce au festival de Cannes.

Rainier a eu une idylle avec la comédienne Gisèle Pascal, fille de fleuriste, mais cette relation est terminée depuis 1953.

Onassis va chercher à organiser un mariage médiatique avec la valeur sûre du moment : Marilyn Monroe. C'est en fait la vedette du moment d'Alfred Hitchcock, l'actrice américaine Grace Kelly, qui participe au Festival de Cannes 1955, qui épousera le prince.

Mariage avec Grace Kelly[modifier | modifier le code]

Le prince Rainier III et son épouse Grace à la Maison Blanche, Washington, 1961.

C’est le Niçois Pierre Galante, journaliste à Paris Match et mari de l'actrice Olivia de Havilland, qui suscite la rencontre entre Grace et Rainier. Les fiançailles ne dureront que trois semaines. Rainier doit obtenir l'autorisation du gouvernement français, en application du traité de Paris (1918) : « Les mesures concernant les relations internationales de la Principauté devront toujours faire l'objet d'une entente préalable entre le Gouvernement princier et le Gouvernement français. Il en est de même des mesures concernant directement ou indirectement l'exercice d'une régence ou la succession à la couronne qui, soit par l'effet d'un mariage, d'une adoption ou autrement, ne pourra être dévolue qu'à une personne ayant la nationalité française ou monégasque et agréée par le Gouvernement français. » (article 2).

Le , Grace Kelly arrive à Monaco à bord du paquebot SS Constitution (en) : le canon tire une salve d’honneur. Onassis fera pleuvoir des œillets rouges et blancs depuis son hydravion. Des promenades sur la corniche ont lieu, sous les regards des paparazzi.

Le mariage civil a lieu le et le mariage religieux le  ; Alfred Hitchcock est le témoin de la mariée et le tout Hollywood s’est déplacé. Le garde des sceaux, François Mitterrand, représente la France, qui, aux termes du traité de Paris, exerce de fait une tutelle sur le trône de Monaco. Le mariage est animé par l’acteur américain Gene Kelly (MGM) et la chanteuse belge Annie Cordy, sous contrat de Pathé Marconi.

La princesse Grace meurt le des suites d'un accident de voiture survenu la veille sur les hauteurs surplombant Monaco. Ses funérailles ont lieu le .

Problèmes de santé[modifier | modifier le code]

Rainier III avec son fils le prince Albert, 1998.

Le prince Rainier, gros fumeur, connaît à la fin des années 1990 plusieurs ennuis de santé[4].

Il subit un pontage coronarien en 1994. Le , il est opéré au centre cardio-thoracique de Monaco pour une dilatation anévrismale, avec pose d'une endoprothèse. En , nouvelles opérations au centre cardio-thoracique pour une l'ablation partielle d'un poumon et un pneumothorax. Il est de nouveau hospitalisé en 2003 à la suite de bronchites puis pour un état grippal. En 2004, il est hospitalisé à de nombreuses reprises pour une fatigue générale, un syndrome coronarien aigu et une infection broncho-pulmonaire[4].

Fin de règne et mort[modifier | modifier le code]

Le , il est hospitalisé pour une infection broncho-pulmonaire au centre cardio-thoracique. Le , il est admis au service de réanimation du même centre à la suite d'une infection broncho-pulmonaire compliquée d'insuffisances cardiaque et rénale. Les médecins ont pronostiqué que ses chances de survie sont très faibles[5]. Le , le Conseil de la Couronne[6] constatant « l'empêchement pour Son Altesse Sérénissime, le prince Rainier III, d'exercer ses hautes fonctions », le prince héréditaire Albert assure la régence.

Après un long règne de plus de 55 ans, le prince Rainier III s'éteint le à h 35 du matin au centre cardio-thoracique où il était hospitalisé, à l'âge de 81 ans, des suites de son infection. Sa disparition passa au second plan médiatique à l'international à la suite de l'agonie et la mort du pape Jean-Paul II au même moment[7]. Son fils aîné de 47 ans lui succède et devient le prince Albert II.

Un mois de deuil national est déclaré, tandis que la famille princière porte pour sa part un deuil de trois mois[8] . Les administrations, services publics, établissements scolaires, casinos restent fermés le jour des funérailles. En France, les drapeaux sont mis en berne. En conseil des ministres à Paris, le porte-parole du gouvernement Jean-François Copé annonce que la France s'associait à ce deuil[8].

Funérailles[modifier | modifier le code]

Les obsèques du prince Rainier ont lieu le vendredi .

Une soixantaine de délégations internationales assistent aux funérailles. Environ 800 personnes sont invitées à la procession dans la cathédrale du palais, célébrée par Bernard Barsi. Parmi les invités, le président français Jacques Chirac, la reine Sonja de Norvège, le prince Andrew (fils de la reine Élisabeth II), l'ancien président du Salvador Francisco Flores ou encore le représentant du Bahreïn, le roi des Belges Albert II, le roi d'Espagne Juan Carlos Ier et l'ancienne impératrice d'Iran, Farah Diba[9].

Le cercueil du prince est porté par des carabiniers[9]. Rainier III est ensuite inhumé en la cathédrale, dans laquelle il repose aux côtés de son épouse.

Une messe de requiem, réservée aux Monégasques, aux résidents de la Principauté et au personnel du palais princier, est célébrée à la cathédrale[9].

Accomplissements du règne[modifier | modifier le code]

  • 1957 : construction des premiers buildings monégasques.
  • 1958 : lancement des travaux de construction du quartier du Larvotto : 54 000 m2 seront récupérés sur la mer à l’est du territoire monégasque.
  • 1959 : réunion au musée océanographique de Monaco de la première conférence scientifique sur l’élimination des déchets radioactifs à terre et en mer. 280 experts sont présents et représentent 30 pays et organismes internationaux. Au-delà des répercussions sur les accords internationaux concernés, le prince fonde le Centre scientifique de Monaco (CSM) dès l'année suivante intègre à ses laboratoires des programmes d'étude apparentés à ces problématiques.
  • 1960 : Rainier III devient président d'honneur de la coalition mondiale contre la vivisection.
  •  : promulgation de la nouvelle Constitution de Monaco qui consacre la souveraineté et l’indépendance de l'État monégasque tout en réaffirmant les rapports particuliers entretenus avec la France et définis par le traité du .
  • 1965 : lancement des travaux de construction du quartier de Fontvieille : il s'agit d’une emprise sur la mer de 220 000 m2 de terrains constructibles et d’un nouveau port à l’ouest du territoire monégasque. Les travaux vont durer 20 ans.
  •  : création de la Fondation Prince Pierre, dont l’objet est de favoriser la culture par l’attribution de bourses dans les domaines littéraires, musicaux et artistiques.
  • 1970 : création de la commission Ramoge, organisme réunissant la France, l’Italie et la principauté pour la protection de la Méditerranée. Elle a notamment conduit à la mise en place en 1999 du sanctuaire des baleines dans le bassin liguro-provençal.
  • 1975 : il est l'un des trois chefs d’État à assister aux obsèques du dictateur espagnol Francisco Franco, avec Augusto Pinochet et Hussein de Jordanie.
  • 1985 : inauguration du Stade Louis-II. Le quartier de Fontvieille est terminé.
  • 1987 : inauguration du Centre cardio-thoracique de Monaco.
  • 1992 : participation à la conférence de Rio sur l'environnement (deuxième Sommet de la Terre) et prise de parole pour la protection de la Méditerranée.
  •  : admission de la principauté en qualité de 183e membre à l’Organisation des Nations unies. Lancement des travaux de mise en souterrain de la gare de Monaco-Monte-Carlo afin de récupérer quatre hectares occupés par les emprises ferroviaires de la gare de Monaco ; 55 % seront consacrés à la construction d’immeubles de bureaux et d’appartements.
  • 1994 : début des travaux de construction du Grimaldi Forum Monaco, un centre de congrès et de culture qui développera 70 000 m2 de planchers.
  •  : inauguration de la nouvelle gare de Monaco-Monte-Carlo.
  •  : lancement des travaux de la grande digue (352 mètres) qui permettra de protéger le vieux port, d’accroître la capacité de mouillage du port et d’autoriser l'accueil des paquebots de croisière. Cet ouvrage d'art semi-flottant résulte d'un procédé unique dit du « mur d'eau fixe », dont le brevet international déposé par Monaco est une première mondiale.
  •  : signature d'un nouveau traité franco-monégasque, lequel remplace celui de 1918 et renforce la souveraineté monégasque tout en réaffirmant les relations étroites et privilégiées entre les deux états voisins et amis.
  •  : Monaco devient le 46e État membre du Conseil de l'Europe.

À la fin de son règne, Monaco est l’État le plus densément peuplé au monde avec 30 000 résidents pour 2 kilomètres carrés. Seul un sixième des habitants sont Monégasques, le reste de la population étant pour l’essentiel composé de personnes fortunées (la principauté est régulièrement décrite comme un paradis fiscal). En matière de sécurité, Monaco comporte un policier pour cent habitants et un système de vidéosurveillance généralisé à toute la ville[10].

L'homme d'affaires[modifier | modifier le code]

Avec ses nouveaux partenaires, le prince veut avoir la haute main sur la Société des bains de mer. Il est pour le développement d’un nouveau tourisme populaire. En 1962, il ira défier le général de Gaulle, défi qui aboutira à l’élaboration d'une nouvelle constitution et à la signature de conventions fiscales avec la France.

En 1966, il évince Aristote Onassis de la Société des bains de mer, et devient patron à part entière du Rocher.

Par ailleurs, il a été gravement mis en cause par le Parlement français, sous la conduite d’Arnaud Montebourg, pour le système fiscal monégasque et les phénomènes de blanchiment international d'argent supposés. Monaco a réagi à ces accusations en présentant de nombreuses garanties de sûreté et de moyens mis en œuvre pour lutter contre les délits financiers. Le FMI a notamment, en 2002, publié un rapport reconnaissant les efforts réalisés par la Principauté en la matière. En outre, Monaco ne figure plus sur la « liste noire » des pays non coopératifs de l'OCDE.

En 2015 il s'est vendu chez Machoir à Nice 2 voitures lui ayant appartenu [11] durant cette vente il s'est vendu une Mercedes CL 63 AMG W215 et une Triumph Herald 1200 ayant appartenu à Philippe Monnet.

Descendance du couple[modifier | modifier le code]

La famille princière (1966).

De ce mariage naissent trois enfants, portant le prédicat d'altesse sérénissime :

Rainier III de Monaco (31/05/1923 à Monaco – 06/04/2005 à Monaco), prince de Monaco x (18/04/1956 à Monaco) Grace Kelly (12/11/1929 à Philadelphie – 14/09/1982 à Monaco) │ ├──> Caroline Grimaldi (23/01/1957 à Monaco) │    x (29/12/1983 à Monaco) Stefano Casiraghi (08/09/1960 à Côme – 03/10/1990 à Saint-Jean-Cap-Ferrat) │    │ │    ├──> Andrea Casiraghi (08/06/1984 à Monaco) │    │    x (31/08/2013 à Monaco) Tatiana Santo Domingo (24/11/1983 à Genève) │    │    │ │    │    ├──> Alexandre (Sacha) Casiraghi (21/03/2013 à Londres)[12],[13] |    |    | │    │    └──> India Casiraghi (12/04/2015 à Londres)[14] │    │    │ │    │    └──> Maximilian Casiraghi (19/04/2018 à Londres) |    | │    ├──> Charlotte Casiraghi (03/08/1986 à Monaco) │    │    x (relation[15] 2011-2015) Gad Elmaleh (19/04/1971 à Casablanca) │    │    │ │    │    └──> Raphaël Elmaleh (17/12/2013 à Monaco)[16] │    │    x (01/06/2019 à Monaco) Dimitri Rassam (16/11/1981 à Paris) │    │    │ │    │    └──> Balthazar Rassam (23/08/2018 à Monaco) │    │ │    ├──> Pierre Casiraghi (05/09/1987 à Monaco) │    │    x (01/08/2015 à Isola Bella) Béatrice Borromeo (18/08/1985 à San Candido) │    │    │ │    │    └──> Stefano Casiraghi (28/02/2017) │    │    │ │    │    └──> Francesco Casiraghi (21/05/2018) │    │ │    x (23/01/1999 à Monaco) Ernest-Auguste de Hanovre (26/02/1954 à Hanovre) │    │ │    └──> Alexandra de Hanovre (20/07/1999 à Vöcklabruck) │ ├──> Albert II de Monaco (14/03/1958 à Monaco), prince de Monaco │    x (relation 1991) Tamara Rotolo (25/10/1961 à Palm Desert) │    │ │    ├──> Jazmin Grace Grimaldi (04/03/1992 à Palm Springs) │    │ │    x (relation 1997-2003) Nicole Coste (06/12/1971 à Lomé) │    │ │    ├──> Alexandre Grimaldi-Coste (24/08/2003 à Paris) │    │ │    x (01/07/2011 à Monaco) Charlène Wittstock (25/01/1978 à Bulawayo) │    │ │    ├──> Gabriella Grimaldi (10/12/2014 à Monaco), comtesse de Carladès │    │ │    └──> Jacques Grimaldi (10/12/2014 à Monaco), marquis des Baux │ └──> Stéphanie Grimaldi (01/02/1965 à Monaco)      x (01/07/1995 à Monaco – 04/10/1996) Daniel Ducruet (27/11/1964 à Beausoleil) │    │ │    ├──> Louis Ducruet (26/11/1992 à Monaco) │    │    x (26/07/2019 à Monaco) Marie Hoa Chevallier (1992 à Monaco) │    │ │    ├──> Pauline Ducruet (04/05/1994 à Monaco) │    x (relation 1998) Jean-Raymond Gottlieb (01/06/1967 à Paris) │    │      └──> Camille Gottlieb (15/07/1998 à Monaco) 

Anniversaires[modifier | modifier le code]

Le prince Rainier fit plusieurs anniversaires et jubilés.

En 1966, on célèbre le centenaire du quartier de Monte-Carlo (à l'est du Rocher). Son règne est célébré par plusieurs jubilés : en 1974 pour son 25e anniversaire et le pour le jubilé du 50e anniversaire, avec une rose commémorative nommée 'Jubilé du Prince de Monaco'. En 1997, c'est la célébration du 700e anniversaire de la dynastie Grimaldi (la plus ancienne dynastie régnante).

Titulature[modifier | modifier le code]

L'annuaire officiel de la principauté de Monaco indique que le chef d'État monégasque porte les titres suivants :

Son Altesse Sérénissime le prince souverain de Monaco, duc de Valentinois, marquis des Baux, comte de Carladès, baron de Calvinet et du Buis, seigneur de Saint-Rémy, sire de Matignon, comte de Torigni, baron de Saint-Lô, de la Luthumière et de Hambye, duc de Mazarin, duc de Mayenne, prince de Château-Porcien, baron de Massy, comte de Ferrette, de Belfort, de Thann et de Rosemont, baron d'Altkirch, seigneur d'Issenheim, marquis de Chilly, comte de Longjumeau et marquis de Guiscard.

De plus, au cours de sa vie, le prince Rainier III, prince souverain de Monaco, a été désigné comme suit :

  •  : Son Altesse Sérénissime le prince Rainier de Monaco ;
  •  : Son Altesse Sérénissime le prince héréditaire de Monaco[17] ;
  •  : Son Altesse Sérénissime le prince souverain de Monaco.

Titres honorifiques et décorations[modifier | modifier le code]

Titres et décorations militaires[modifier | modifier le code]

Décorations sportives[modifier | modifier le code]

Décorations monégasques[modifier | modifier le code]

Décorations étrangères[modifier | modifier le code]

Hommage[modifier | modifier le code]

En France, Rainier III donne son nom à des avenues, un boulevard ou encore des tunnels[20].

Iconographie[modifier | modifier le code]

  • En 1955, le prince Rainier pose pour le sculpteur Boulogne (1926-1992). Le buste en marbre blanc de Carrare, destiné au palais princier, est livré en 1956 mais n'est pas exposé. Le plâtre original de l'artiste est conservé au Musée du Plâtre / Aux Musées Réunis de Cormeilles-en-Parisis.

Généalogie[modifier | modifier le code]

Armoiries[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
Fuselé d'argent et de gueules.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Journal de Monaco du  », sur journaldemonaco.gouv.mc, (consulté le ).
  2. Ghislain de Montalembert, « Le Rosey : le pensionnat de la jeunesse dorée », Le Figaro Magazine, semaine du , p. 62-70.
  3. « Sciences Po Stories - L'histoire de Sciences Po : la frise, les récits, les portraits et la carte », sur Sciences Po stories (consulté le ).
  4. a et b « Le prince Rainier est au plus mal », sur Le Parisien, .
  5. « L'agonie du plus ancien souverain d'Europe », sur La Dernière Heure, .
  6. http://www.monaco.gouv.mc/Dataweb/GouvMc.nsf/(ListCh)/74DF92D20B723617C125672A003C1FD8?OpenDocument
  7. « PEOPLE : Albert II succède à Rainier III », sur L'Obs, .
  8. a et b @webtimemedias, « Monaco en deuil prépare les funérailles du prince Rainier III », sur WebtimeMedias, (consulté le ).
  9. a b et c @webtimemedias, « Rainier III : des obsèques sous haute surveillance à Monaco », sur WebtimeMedias, (consulté le ).
  10. Olivier Cyran, Mehdi Ba, Almanach critique des médias, Édition des Arènes, , p. 286.
  11. http://catalogue.gazette-drouot.com/pdf/341/23088/CatalogueVenteNiceOctobre201.pdf?id=23088&cp=341.
  12. « Caroline de Monaco, grand-mère pour la première fois ! » sur le site La Parisienne, .
  13. « Le fils d'Andrea Casiraghi se prénomme Sacha » sur le site de Closer, .
  14. « Avec India, la famille Casiraghi s'agrandit », sur le site de L'Express, Thomas Pignot (Point de Vue), .
  15. « Charlotte Casiraghi : La fille de Caroline de Monaco s'affiche avec l'humoriste et comédien » sur Gala, .
  16. « Charlotte Casiraghi et Gad Elmaleh parents d'un petit Raphaël ! » sur le site du Point, .
  17. « LégiMonaco - Textes non codifiés - Ordonnance n. 2.876 du 02/06/1944 concernant la succession au Trône de Monaco », sur legimonaco.mc (consulté le ).
  18. « Journal de Monaco », sur journaldemonaco.gouv.mc, (consulté le ).
  19. a b c d e f g h i j k l m n et o « Annuaire officiel de la principauté de Monaco », sur cloud.gouv.mc (consulté le ).
  20. « https://rues.openalfa.fr/rues?q=Rainier », sur rues.openalfa.fr (consulté le ).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Philippe Delorme, Rainier, un prince de légende, Éditions Michel Lafon, 2005.
  • Jean-Fred Tourtchine, Le Royaume de Bavière, volume III - La Principauté de Monaco, Éditions du Cèdre, 2002 (ISSN 0993-3964).
  • José Luis de Vilallonga, Gold gotha, Seuil, 1973.

Liens externes[modifier | modifier le code]