Résultats par département des élections législatives françaises de 2022 — Wikipédia

Les élections législatives françaises de 2022 se tiennent les 12 et 19 juin 2022^[1]. Les résultats sont présentés par département ou collectivité et pour chaque circonscription.

Métropole[modifier | modifier le code]

Ain (01)[modifier | modifier le code]

Circonscription	Député sortant	Parti		Député élu ou réélu	Parti
1re	Xavier Breton		LR	Xavier Breton		LR (UDC)
2e	Charles de La Verpillière		LR	Romain Daubié		MoDem (ENS)
3e	Olga Givernet		LREM	Olga Givernet		LREM (ENS)
4e	Stéphane Trompille		LREM	Jérôme Buisson		RN
5e	Damien Abad		DVD	Damien Abad		DVD (ENS)

Circonscription	Élu(e)					Battu(e) (seconde place)
	Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.		Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.
				1er tour	2e tour				1er tour	2e tour
1re		LR (UDC)	Xavier Breton, sortant	25,35 %	63,22 %		PS (NUPES)	Sébastien Guéraud	23,87 %	36,78 %
2e		MoDem (ENS)	Romain Daubié	26,42 %	58,34 %		EELV (NUPES)	Lumir Lapray	25,42 %	41,66 %
3e		LREM (ENS)	Olga Givernet, sortante	29,96 %	58,72 %		LFI (NUPES)	Christian Jolie	22,36 %	41,28 %
4e		RN	Jérôme Buisson	24,82 %	62,27 %		LFI (NUPES)	Philippe Lerda	17,38 %	37,73 %
5e		DVD (ENS)	Damien Abad, sortant	33,38 %	57,86 %		LFI (NUPES)	Florence Pisani	23,54 %	42,14 %

Cinq ans après avoir consacré un duel entre la nouveauté des marcheurs et la tradition locale de droite LR, le paysage politique de l'Ain se diversifie à l'occasion de ces élections.

La coalition de la majorité présidentielle parvient à augmenter son total de sièges. Bien qu'ils perdent dès le premier tour le siège de Bourg-en-Bresse-sud, la marcheuse Olga Givernet conserve confortablement son siège de Gex-Valserhône. Cinq ans après son échec au second tour, le MoDem parvient à prendre le siège de Miribel. Ils ont su profiter du retrait du sortant LR, Charles de la Verpillière, en place depuis 15 ans. Ensemble ! obtient son troisième siège par la réélection du sortant de droite, Damien Abad, récemment nommé ministre des Solidarités du gouvernement Borne. L'attention médiatique nationale s'est portée sur son siège en raison de la position de Damien Abad mais aussi pour savoir si les accusations d'agression pesant sur le nouveau ministre le pénaliseraient.

Alors qu'elle détenait tous les sièges du département de 2002 à 2017, la droite incarnée par LR s'affaiblit à nouveau après avoir été réduite à trois sièges sur cinq en 2017. Seul Xavier Breton parvient à être réélu à Bourg-Nord pour un quatrième mandat. Enfin, on note l'élection d'un député d'extrême droite pour la première fois dans l'histoire du département. L'ancien conseiller municipal FN burgien, Jérôme Buisson s'impose à Bourg-sud avec plus de 60 % des voix. Il semble que, pour se hisser au second tour, le RN et la NUPES aient ici bénéficié de la division du camp centriste entre la candidate Ensemble officielle et le sortant dissident.

On note enfin que la gauche parvient à se hisser au second tour dans chaque secteur du département à l'image du PS et du PRG en 2012. La NUPES n'obtient cependant aucun élu dans ce département ancré à droite.

Aisne (02)[modifier | modifier le code]

Circonscription	Député sortant	Parti		Député élu ou réélu	Parti
1re	Aude Bono-Vandorme		REM	Nicolas Dragon		RN
2e	Julien Dive		LR	Julien Dive		LR (UDC)
3e	Jean-Louis Bricout		DVG	Jean-Louis Bricout		DVG (NUPES)
4e	Marc Delatte		LREM	José Beaurain		RN
5e	Jacques Krabal		LREM	Jocelyn Dessigny		RN

Circonscription	Élu					Battu(e) (seconde place)
	Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.		Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.
				1er tour	2e tour				1er tour	2e tour
1re		RN	Nicolas Dragon	33,14 %	54,56 %		LREM (ENS)	Aude Bono-Vandorme, sortante	23,39 %	45,44 %
2e		LR (UDC)	Julien Dive, sortant	35,91 %	58,17 %		RN	Lola Puissant	28,63 %	41,83 %
3e		DVG (NUPES)	Jean-Louis Bricout, sortant	45,88 %	54,84 %		RN	Paul-Henri Hansen-Catta	32,31 %	45,16 %
4e		RN	José Beaurain	35,72 %	57,15 %		LREM (ENS)	Marc Delatte, sortant	22,77 %	42,85 %
5e		RN	Jocelyn Dessigny	35,22 %	62,41 %		LFI (NUPES)	Stéphane Frère	18,85 %	37,59 %

Huit ans après avoir conquis sa première mairie d'importance, Villers-Cotterêts, sept ans après l'élection de ses premiers conseillers départementaux, et cinq ans après que Marine Le Pen a emporté le département pour la première fois à l'élection présidentielle, le RN (ex-FN) de l'Aisne entre enfin au Palais-Bourbon.

Cinq ans après avoir chuté dans les cinq secteurs du département, le RN emporte les trois sièges que les marcheurs détenaient jusqu'ici, pouvant s'appuyer sur la large victoire locale de Le Pen en avril précédent. Après avoir échoué à être investi par En Marche en 2017, le conseiller municipal RN de Laon, Nicolas Dragon obtient sa revanche sur celle qui lui avait été préférée, la sortante Aude Bono-Vandorme. Autre sortant à échouer au second tour, Marc Delatte qui s'incline à Soissons face au RN José Beaurain, conseiller municipal de Chauny. Ce dernier devient par ailleurs le premier député aveugle de la Cinquième République. L'élection la plus large revient à Jocelyn Dessigny pour le secteur de Château-Thierry. Le premier adjoint au maire RN de Villers-Cotterêts s'impose sur le candidat insoumis investi par la NUPES, Stéphane Frère. Ce dernier a pu profiter de la division des voix macronistes entre la candidate Ensemble officielle, suppléante du sortant, et le maire centriste de Château-Thierry, Sébastien Eugène.

L'extrême droite bute cependant, comme la majorité présidentielle en 2017, sur deux secteurs où les sortants se montrent suffisamment bien implantés pour être réélus. À Saint-Quentin, le sortant LR Julien Dive obtient un deuxième mandat complet avec un score en baisse par rapport à 2017. Bohain-Hirson renouvelle pour la troisième fois sa confiance en l'ancien socialiste, Jean-Louis Bricout, investi par la NUPES, qui défait le même candidat RN qu'en 2017 mais avec un score en baisse, ici aussi. On note l'absence d'un candidat Ensemble. Il est étonnant que ce dernier secteur résiste au RN alors même que c'est celui qui a donné à Marine Le Pen son meilleur score dans le département en avril, 65,45 % des voix.

Allier (03)[modifier | modifier le code]

Circonscription	Député sortant	Parti		Député élu ou réélu	Parti
1re	Jean-Paul Dufrègne		PCF	Yannick Monnet		PCF (NUPES)
2e	Laurence Vanceunebrock		LREM	Jorys Bovet		RN
3e	Bénédicte Peyrol		LREM	Nicolas Ray		LR (UDC)

Circ.	Élu					Battu(e) (seconde place)
	Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.		Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.
				1er tour	2e tour				1er tour	2e tour
1re		PCF (NUPES)	Yannick Monnet	30,57 %	55,51 %		LREM (ENS)	Michel Barbarin	19,44 %	44,49 %
2e		RN	Jorys Bovet	19,14 %	50,22 %		LFI (NUPES)	Louise Héritier	21,84 %	49,78 %
3e		LR (UDC)	Nicolas Ray	24,22 %	60,98 %		LREM (ENS)	Bénédicte Peyrol, sortante	23,27 %	39,02 %

L'Allier tourne le dos à la majorité présidentielle, après avoir pourtant porté Emmanuel Macron en tête à la présidentielle, deux mois plus tôt.

Le premier tour s'est révélé assez serré à Vichy avec la sortante marcheuse Bénédicte Peyrol accusant un point de retard sur le candidat LR, Nicolas Ray, conseiller municipal de Bellerive-sur-Allier. Ce dernier signe au second tour le retour de la droite parlementaire au sein de la délégation parlementaire bourbonnaise, depuis la chute des derniers députés UMP en 2007. Sa victoire est la plus large du département.

Le seul siège qui leur avait échappé en 2017 accorde aux marcheurs une place au second tour. Le maire de Souvigny, Michel Barbarin ne parvient cependant pas à profiter du retrait du sortant communiste Jean-Paul Dufrègne. Est élu, avec un meilleur score que ce dernier, Yannick Monnet, le chef communiste de l'opposition municipale moulinoise. Moulins, dont le maire LR Pierre-André Périssol ne retente pas sa chance à cette élection, alors qu'il n'avait manqué aucune échéance depuis 1993.

À l'image du secteur voisin de Vichy, le siège de Montluçon offre un résultat serré au premier tour avec un avantage donné à une militante insoumise, Louise Héritier sur le jeune candidat RN, Jorys Bovet. Alors que la sortante LREM battue, Laurence Vanceunebrock, ne donne aucune consigne de vote, le résultat est une victoire sur le fil. Mais si Marine Le Pen a perdu le secteur de peu en avril, son candidat législatif connaît une autre chance. Par 140 voix, le chauffeur-livreur "livre" une victoire sur le fil pour son camp et l'extrême droite bourbonnaise obtient un député pour la première fois de son histoire sous la Cinquième République.

Alpes de Haute-Provence (04)[modifier | modifier le code]

Circonscription	Député sortant	Parti		Député élu ou réélu	Parti
1re	Delphine Bagarry		LND	Christian Girard		RN
2e	Christophe Castaner		LREM	Léo Walter		LFI (NUPES)

Circ.	Élu					Battu(e) (seconde place)
	Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.		Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.
				1er tour	2e tour				1er tour	2e tour
1re		RN	Christian Girard	28,52 %	51,20 %		LND (NUPES)	Delphine Bagarry, sortante	27,99 %	48,80 %
2e		LFI (NUPES)	Léo Walter	29,30 %	51,49 %		LREM (ENS)	Christophe Castaner, sortant	30,16 %	48,51 %

Cinq ans après avoir fait largement confiance à Emmanuel Macron et ses candidats aux législatives, les Alpes-de-Haute-Provence semblent avoir tourné le dos à la majorité présidentielle et à la législature précédente.

Deux mois après qu'Emmanuel Macron n'a réussi qu'à obtenir la troisième place du premier tour de la présidentielle et une majorité sur le fil dans le deuxième secteur uniquement, Christophe Castaner, figure de la majorité, président sortant du groupe LREM à l'Assemblée et ancien ministre, ne parvient pas à faire face à ces vents contraires. Les électeurs de son siège de Manosque-Forcalquier lui imposent le même duel qu'en 2017. Mais alors que cinq ans plus tôt, l'écart au premier tour était de plus de 27 points, celui-ci est considérablement réduit cette fois. Et son opposant de la NUPES, le conseiller municipal insoumis du petit village de Niozelles, Léo Walter, parvient cette fois à combler l'écart et à renverser celui qui était député depuis 10 ans. On note que Christophe Castaner est battu jusque dans la ville dont il a été maire, Forcalquier.

L'autre secteur aussi a paru tourner le dos à la majorité présidentielle mais dès le premier tour, en éliminant le candidat marcheur, le maire de Gréoux-les-Bains, Paul Audan. Le résultat est aussi serré que dans l'autre secteur avec moins d'un point d'écart entre le doyen départemental de ce second tour, le conseiller régional RN, Christian Girard, et la députée sortante, Delphine Bagarry, ancienne marcheuse. Mais le ralliement à la gauche de cette dernière ne lui permet pas de connaître un autre sort que son collègue et le second tour, également serré ici, donne l'avantage au RN. Comme dans nombre de départements, il s'agit du premier député FN/RN de l'histoire du département.

Hautes-Alpes (05)[modifier | modifier le code]

Circonscription	Député sortant	Parti		Député élu ou réélu	Parti
1re	Pascale Boyer		LREM	Pascale Boyer		LREM (ENS)
2e	Claire Bouchet		LREM	Joël Giraud		PRV (ENS)

Circ.	Élu(e)					Battu(e) (seconde place)
	Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.		Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.
				1er tour	2e tour				1er tour	2e tour
1re		LREM (ENS)	Pascale Boyer, sortante	24,90 %	50,36 %		LFI (NUPES)	Michel Philippo	28,27 %	49,64 %
2e		PRV (ENS)	Joël Giraud, sortant	38,04 %	56,59 %		LFI (NUPES)	Capucine Mounal	29,22 %	43,41 %

Les Hautes-Alpes sont le théâtre d'un affrontement entre la majorité présidentielle et la coalition de gauche, la NUPES, ici représentée par la France insoumise. Alors qu'en 2017, la division de la gauche leur avait coûté leur présence au second tour face à LR, le rassemblement de la gauche lui permet d'accéder cette fois aux deux seconds tours du département, sans succès toutefois.

Le secteur de Briançon porte à nouveau largement à sa tête, le ministre sortant de la cohésion des territoires, le radical Joël Giraud. Si ce dernier est largement réélu pour un cinquième mandat face à une militante insoumise briançonnaise, Capucine Mounal, son élection est bien plus serrée qu'en 2017 et même un peu moins confortable qu'en 2012, lorsqu'il portait les couleurs du PRG.

Le siège de Gap est plus disputé entre le chef départemental insoumis, Michel Philippo, et la sortante marcheuse, Pascale Boyer. Cette dernière, après avoir accusé un retard d'un millier de voix au premier tour parvient à renverser la situation au second en sauvant son poste par 199 voix d'avance. Le second tour de cette échéance n'est pas le premier dans l'histoire du siège à être serré. Il est tout de même le résultat le moins large depuis la réélection du radical Émile Didier en 1968. Le député-maire de Gap l'avait alors emporté d'une voix d'avance.

Alpes-Maritimes (06)[modifier | modifier le code]

Circonscription	Député sortant	Parti		Député élu ou réélu	Parti
1re	Éric Ciotti		LR	Éric Ciotti		LR (UDC)
2e	Loïc Dombreval		LREM	Lionel Tivoli		RN
3e	Cédric Roussel		LREM	Philippe Pradal		H (ENS)
4e	Alexandra Valetta-Ardisson		LREM	Alexandra Masson		RN
5e	Marine Brenier		H	Christelle D'Intorni		LR (UDC)
6e	Laurence Trastour-Isnart		LR	Bryan Masson		RN
7e	Éric Pauget		LR	Éric Pauget		LR (UDC)
8e	Bernard Brochand		LR	Alexandra Martin		LR (UDC)
9e	Michèle Tabarot		LR	Michèle Tabarot		LR (UDC)

Circ.	Élu(e)					Battu(e) (seconde place)
	Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.		Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.
				1er tour	2e tour				1er tour	2e tour
1re		LR (UDC)	Éric Ciotti, sortant	31,70 %	56,33 %		LREM (ENS)	Graig Monetti	25,92 %	43,67 %
2e		RN	Lionel Tivoli	23,90 %	51,65 %		H (ENS)	Loïc Dombreval, sortant	23,67 %	48,35 %
3e		H (ENS)	Philippe Pradal	26,04 %	57,44 %		LFI (NUPES)	Enzo Giusti	21,95 %	42,56 %
4e		RN	Alexandra Masson	28,87 %	56,20 %		LREM (ENS)	Alexandra Valetta-Ardisson, sortante	22,37 %	43,80 %
5e		LR (UDC)	Christelle D'Intorni	22,48 %	57,54 %		H (ENS)	Marine Brenier-Ohanessian, sortante	26,14 %	42,46 %
6e		RN	Bryan Masson	25,32 %	51,35 %		H (ENS)	Jean-Bernard Mion	22,99 %	48,65 %
7e		LR (UDC)	Éric Pauget, sortant	26,46 %	58,84 %		LREM (ENS)	Éric Mele	23,78 %	41,16 %
8e		LR (UDC)	Alexandra Martin	33,40 %	69,27 %		H (ENS)	Jean-Valéry Desens	19,47 %	30,73 %
9e		LR (UDC)	Michèle Tabarot, sortante	28,94 %	63.06 %		RN	Franck Galbert	20,51 %	36,94 %

Ce sont trois droites différentes qui s'affrontent lors de ces élections dans les Alpes-Maritimes et se disputent le second tour presque partout. L'extrême droite, représentée par le RN, la droite parlementaire historique, représentée par LR et menée localement par Éric Ciotti et le centre droit, rangé derrière la majorité présidentielle, notamment représenté par Horizons, dont la figure de proue locale est le maire de Nice, Christian Estrosi. C'est ce dernier camp qui pâtit le plus de ces échéances au bénéfice des deux autres.

La majorité présidentielle essuie plusieurs pertes après avoir conquis trois sièges en 2017. De ces trois circonscriptions acquises cinq ans auparavant, deux sont perdues face au RN. La première à la suite d'un duel serré à Grasse-Vence, entre le sortant LREM, Loïc Dombreval et le candidat RN, Lionel Tivoli. Ce dernier, déjà candidat en 2017 pour le FN à Antibes, connaît cette fois plus de succès. La deuxième bascule plus largement alors qu'elle avait déjà donné son meilleur score départemental au FN en juin 2017. Il s'agit du secteur de Menton qui mise sur l'extrême droite, après un duel d'homonymes de prénom. La sortante marcheuse Alexandra Valetta-Ardisson est ainsi défaite par une ex-UMP, Alexandra Masson, désormais au RN, fille de l'ancienne sénatrice UMP Hélène Masson-Maret. Le camp présidentiel en est ainsi réduit au seul secteur de Nice-nord, seul secteur aussi où la NUPES parvient à qualifier un candidat dans le département. Si l'insoumis Enzo Giusti ne s'impose pas, il faut remonter aux années 1980 pour voir un candidat de gauche faire meilleur score dans ce secteur.

Ailleurs, la droite LR "traditionnelle" parvient à s'imposer et à conserver une majorité de sièges dans le département. Ils arrivent notamment à reprendre Nice-Tourrette-Levens des mains de Marine Brenier, proche de Christian Estrosi, passée à Horizons. Cette dernière élue LR en 2017 reçoit le soutien de Nicolas Sarkozy. Mais ce soutien de taille ne suffit donc pas face à Christelle d'Intorni, maire LR de Rimplas et proche d'Eric Ciotti. Ce dernier parvient à être confortablement réélu à Nice-sud face à un conseiller municipal niçois, le marcheur Graig Monetti. Malgré la défaite au premier tour de Laurence Trastour-Isnart, deux de ses anciens collègues sont plus chanceux. Michèle Tabarot se défait aisément d'un candidat RN pour obtenir un cinquième mandat et Eric Pauget est réélu confortablement à Antibes face à un militant marcheur, homonyme de prénom, lui aussi. Christelle d'Introni n'est pas la seule nouvelle députée LR. La conseillère départementale, Alexandra Martin prend la succession de l'ancien maire de Cannes et doyen sortant de l'Assemblée, Bernard Brochand.

On note que quatre femmes pour neuf sièges de députés sont ainsi élues à l'Assemblée. Elles s'ajoutent aux trois sénatrices LR sur cinq, élues en 2020 pour atteindre la parité parfaite au sein de la délégation parlementaire des Alpes-Maritimes.

Ardèche (07)[modifier | modifier le code]

Circonscription	Député sortant	Parti		Député élu ou réélu	Parti
1re	Hervé Saulignac		PS	Hervé Saulignac		PS (NUPES)
2e	Michèle Victory		PS	Olivier Dussopt		TdP (ENS)
3e	Fabrice Brun		LR	Fabrice Brun		LR (UDC)

Circonscription	Élu					Battu(e) (seconde place)
	Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.		Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.
				1er tour	2e tour				1er tour	2e tour
1re		PS (NUPES)	Hervé Saulignac, sortant	38,28 %	60,05 %		RN	Céline Porquet	23,32 %	39,95 %
2e		TdP (ENS)	Olivier Dussopt, sortant	30,04 %	58,86 %		LFI (NUPES)	Christophe Goulouzelle	23,58 %	41,14 %
3e		LR (UDC)	Fabrice Brun, sortant	24,96 %	57,11 %		LFI (NUPES)	Florence Pallot	26,68 %	42,89 %

Malgré les bouleversements politiques nationaux qui accompagnent ces échéances législatives, l'Ardèche choisit la stabilité en reconduisant ses trois sortants, tous tenants d'une ligne politique différente.

Le plus médiatique de ces députés sortants est certainement le nouveau ministre du Travail du gouvernement Borne, auparavant chargé des Comptes publics, Olivier Dussopt. L'ancien maire d'Annonay avait été réélu en 2017 en tant que socialiste face à une candidate LREM mais a franchi le Rubicon à peine cinq mois plus tard en entrant au gouvernement. Lors de ces législatives, il s'est donc agi de déterminer si les électeurs suivraient celui qui est leur député depuis 2007 ou son ancien parti, le PS, soutenant dans le cadre de la NUPES, son opposant insoumis, Christophe Goulouzelle. Mais alors que l'écart entre les candidats Macron et Mélenchon était ici assez serré (26,3 contre 25,5 %) en avril précédent, le député Dussopt prend une avance confortable au premier tour, qu'il creuse au second. Pour sa quatrième élection, il s'agit même de la plus large pour Olivier Dussopt.

Olivier Dussopt connaît une fortune qui n'est cependant pas celle des autres candidates de sa coalition ailleurs dans le département. Aucune n'atteint le second tour. La radicale Alexandra Caquil n'obtient que la cinquième place dans le secteur d'Aubenas, au terme d'un premier tour particulièrement indécis. En effet, la candidate NUPES, l'insoumise Florence Pallot arrive en tête de peu devant le sortant LR Fabrice Brun. Viennent ensuite avec des scores proches également Johan Verheu, le candidat RN, puis Laurent Ughetto, ancien président PS du département et opposé à la NUPES, et enfin la candidate Ensemble. L'indécision de ce premier tour est doublée par l'absence de consignes de vote de la part de ces trois derniers candidats14. Cependant le second tour apporte une victoire assez confortable au sortant LR Fabrice Brun qui fait plus que doubler ses voix entre les deux tours, à la manière de 2017 face à En Marche. Malgré sa défaite, on peut noter que la candidate Pallot est la première représentante de gauche à prendre la tête du premier tour dans ce secteur depuis 1988.

Si Hervé Saulignac prend lui aussi la tête du premier tour dans sa circonscription, son avance est beaucoup plus confortable. Le socialiste obtient un deuxième mandat à Privas en survolant les deux tours, avec 15 puis 20 points d'avance sur sa principale opposante RN. Le sortant aura dû faire face aux dissensions avec la NUPES, qui l'a investi mais dont il ne se réclame pas. On note la candidature du maire de droite de Privas, Michel Valla, qui ne parvient pas à convaincre comme lors de sa première candidature en 2002. Pour son deuxième essai consécutif, la candidate du RN, Céline Porquet aura donc réussi à atteindre le second tour. Elle n'obtient pas le même succès que sa candidate à la présidentielle, Marine Le Pen, qui a manqué de peu de remporter le secteur deux mois plus tôt (19 voix l'avaient alors séparée d'Emmanuel Macron).

Ardennes (08)[modifier | modifier le code]

Circonscription	Député sortant	Parti		Député élu ou réélu	Parti
1re	Bérengère Poletti		LR	Lionel Vuibert		Agir (ENS)
2e	Pierre Cordier		LR	Pierre Cordier		LR (UDC)
3e	Jean-Luc Warsmann		UDI	Jean-Luc Warsmann		UDI (UDC)

Comme en 2017, les Ardennes votent à droite mais les étiquettes politiques sont cette fois plus panachées, dans un contexte de montée du RN, présent pour chaque second tour ici. LR, dont les trois élus en 2017 étaient tous issus, n'a désormais comme encarté que le député du nord, Pierre Cordier, le plus confortablement élu cette fois avec près de 70 % des voix. Jean-Luc Warsmann, député de Sedan depuis 1995, est passé à l'UDI en 2018 mais emporte aisément une sixième élection en tant que titulaire. La succession de Bérengère Poletti, députée depuis 2002 à l'ouest du département, a plus posé question. LR a perdu ce siège dès le premier tour et c'est finalement Lionel Vuibert, maire du village de Faissault et conseiller départemental Agir, qui est élu sur le fil pour la majorité présidentielle.

Circonscription	Élu					Battu (seconde place)
	Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.		Parti		Nom	% suf. expr.
				1er tour	2e tour				1er tour	2e tour
1re		Agir (ENS)	Lionel Vuibert	20,47 %	50,34 %		RN	Laurent Richard	27,40 %	49,66 %
2e		LR (UDC)	Pierre Cordier, sortant	40,98 %	69,39 %		RN	Baptiste Philippo	21,04 %	30,61 %
3e		UDI (UDC)	Jean-Luc Warsmann, sortant	47,69 %	67,75 %		RN	David Lemoine	22,27 %	32,25 %

Ariège (09)[modifier | modifier le code]

Circonscription	Député sortant	Parti		Député élu ou réélu	Parti
1re	Bénédicte Taurine		LFI	Bénédicte Taurine		LFI (NUPES)
2e	Michel Larive		LFI	Laurent Panifous		PS diss.

Circonscription	Élu(e)					Battu(e) (seconde place)
	Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.		Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.
				1er tour	2e tour				1er tour	2e tour
1re		LFI (NUPES)	Bénédicte Taurine, sortante	33,12 %	55,31 %		LREM (ENS)	Anne-Sophie Tribout	19,96 %	44,69 %
2e		PS diss.	Laurent Panifous	21,79 %	56,71 %		LFI (NUPES)	Michel Larive, sortant	29,05 %	43,29 %

Au cours de ces élections législatives, l'Ariège a à nouveau l'occasion de montrer son orientation à gauche mais on note un fait politique relativement rare en Ariège : ce n'est que la troisième fois sous la cinquième république que les ariégeois ne s'accordent pas sur la couleur politique de leurs deux députés13.

Le changement ne provient pas cette fois du secteur de Foix, qui comme celui de Pamiers, avait accordé son siège aux insoumis en 2017. La députée sortante, Bénédicte Taurine, emporte les deux tours sans difficulté majeure, avec 13 puis plus de 10 points d'avance sur son opposante marcheuse, Anne-Sophie Tribout, conseillère municipale fuxéenne d'opposition. Le même duel, en termes de partis politiques, avait produit un résultat beaucoup plus serré en 2017, face à Jérôme Azéma, cette fois candidat suppléant d'En Marche14. On note également que si Jérôme Azema était alors arrivé en tête avec 31 %, En Marche perd 3 000 voix en cinq ans et sa candidate frôle à huit voix près l'élimination au premier tour face au représentant du RN qui, lui, fait gagner environ 2 500 voix à son camp. Ces deux candidats devancent une quatrième candidate, qui parvient à faire un score conséquent sans inquiéter particulièrement la sortante. Il s'agit de la socialiste dissidente de la NUPES, Martine Froger, élue du village d'Alzen et suppléante du sénateur Jean-Jacques Michau15. Si cette candidature, soutenue par le PS ariégeois et Carole Delga, présidente d'Occitanie, n'est pas ici couronnée de succès, ce n'est pas le cas pour l'autre siège du département.

Le secteur de Pamiers élit en effet Laurent Panifous, dissident socialiste pour des raisons similaires à Martine Froger16. Le maire du Fossat parvient, comme Anne-Sophie Tribout, à devancer de peu la candidate du RN au premier tour pour affronter au second le député sortant, Michel Larive, qui a près de 7 points d'avance. Cependant, contrairement à la candidate marcheuse à Foix, Laurent Panifous parvient à rattraper son retard pour être élu confortablement face au député sortant. Michel Larive est ainsi le seul sortant insoumis battu nationalement. Le socialiste pouvait notamment compter sur le soutien, au second tour, de la majorité présidentielle17, représentée au premier par un candidat MoDem arrivé en quatrième position. Laurent Panifous signe le retour des socialistes au sein de la délégation ariégeoise à l'Assemblée, cinq ans après en avoir été chassé pour la première fois depuis les années 1920.

Aube (10)[modifier | modifier le code]

Circonscription	Député sortant	Parti		Député élu ou réélu	Parti
1re	Grégory Besson-Moreau		LREM	Jordan Guitton		RN
2e	Valérie Bazin-Malgras		LR	Valérie Bazin-Malgras		LR (UDC)
3e	Gérard Menuel		LR	Angélique Ranc		RN

Le RN parvient à s'imposer dans ce département longtemps acquis à la droite. Les marcheurs perdent leur seul député face à l'extrême droite dans le secteur de Troyes-Bar-sur-Aube. Avec un score de seulement 15 % au premier tour, LR ne parvient pas à conserver l'ancien secteur de François Baroin, Troyes-Romilly-sur-Seine, après le retrait du sortant, son ancien suppléant, Gérard Menuel. C'est le RN qui s'impose à nouveau avec la conseillère régionale Angélique Ranc qui défait la candidate marcheuse. La droite parlementaire en est ainsi réduite, pour la première fois depuis 1958, à un seul siège. Valérie Bazin-Malgras obtient largement un deuxième mandat à Troyes-Bar-sur-Seine.

Circonscription	Élu(e)					Battu(e) (seconde place)
	Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.		Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.
				1er tour	2e tour				1er tour	2e tour
1re		RN	Jordan Guitton	36,31 %	53,89 %		LREM (ENS)	Grégory Besson-Moreau, sortant	24,24 %	46,11 %
2e		LR (UDC)	Valérie Bazin-Malgras, sortante	28,57 %	59,51 %		RN	Évelyne Henry	27,38 %	40,49 %
3e		RN	Angélique Ranc	29,52 %	51,65 %		LREM (ENS)	Loëtitia Beury	21,57 %	48,35 %

Aude (11)[modifier | modifier le code]

Circonscription	Député sortant	Parti		Député élu ou réélu	Parti
1re	Danièle Hérin		LREM	Christophe Barthès		RN
2e	Alain Péréa		LREM	Frédéric Falcon		RN
3e	Mireille Robert		LREM	Julien Rancoule		RN

Comme c'est le cas depuis 1988, l'Aude est unanime concernant l'orientation politique de ses trois députés. Après le PS en 1988, l'alliance UDF-RPR en 1993, le PS à nouveau de 1997 à 2012 et en marche en 2017, les audois se tournent vers le RN et confirment leur verdict de l'élection présidentielle. La majorité présidentielle est défaite partout, et dès le premier tour à Carcassonne et Castelnaudary. La gauche, maîtresse avant 2017, est également impuissante malgré des scores en nette hausse par rapport à 2017.

Circonscription	Élu					Battu(e) (seconde place)
	Parti		Nom	% suf. expr.		Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.
				1er tour	2e tour				1er tour	2e tour
1re		RN	Christophe Barthès	32,80 %	53,56 %		PS (NUPES)	Sophie Courrière-Calmon	28,15 %	46,44 %
2e		RN	Frédéric Falcon	28,13 %	52,53 %		LREM (ENS)	Alain Péréa, sortant	21,99 %	47,47 %
3e		RN	Julien Rancoule	28,45 %	53,32 %		LFI (NUPES)	Johanna Adda—Netter	25,80 %	46,68 %

Aveyron (12)[modifier | modifier le code]

Circonscription	Député sortant	Parti		Député élu ou réélu	Parti
1re	Stéphane Mazars		LREM	Stéphane Mazars		LREM (ENS)
2e	Anne Blanc		LREM	Laurent Alexandre		LFI (NUPES)
3e	siège vacant			Jean-François Rousset		LREM (ENS)

Pour la première fois depuis 1958, la droite parlementaire ne tient aucun siège de député de l'Aveyron. Jusqu'en 2017, elle avait toujours tenu deux à trois sièges sur trois. Le seul siège rescapé de 2017, celui de Millau, ne résiste pas cette fois. Il est même perdu dès le premier tour et la confrontation du deuxième tour, comme pour les deux autres élections aveyronnaises, se joue entre Ensemble et la NUPES. Ensemble conquiert Millau et conserve largement Rodez. La NUPES récupère cependant, dans un duel serré, le siège de l'ouest avec le maire insoumis d'Aubin, Laurent Alexandre.

Circonscription	Élu					Battu (seconde place)
	Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.		Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.
				1er tour	2e tour				1er tour	2e tour
1re		LREM (ENS)	Stéphane Mazars, sortant	42,46 %	63,83 %		EELV (NUPES)	Léon Thébault	21,55 %	36,17 %
2e		LFI (NUPES)	Laurent Alexandre	27,78 %	50,99 %		PRV (ENS)	Samuel Deguara	22,60 %	49,01 %
3e		LREM (ENS)	Jean-François Rousset	25,14 %	53,71 %		LFI (NUPES)	Michel Rhin	27,09 %	46,29 %

Bouches-du-Rhône (13)[modifier | modifier le code]

Circonscription	Député sortant	Parti		Député élu ou réélu	Parti
1re	Julien Ravier		LR	Sabrina Agresti-Roubache		LREM (ENS)
2e	Claire Pitollat		LREM	Claire Pitollat		LREM (ENS)
3e	Alexandra Louis		H	Gisèle Lelouis		RN
4e	Jean-Luc Mélenchon		LFI	Manuel Bompard		LFI (NUPES)
5e	Cathy Racon-Bouzon		LREM	Hendrik Davi		LFI (NUPES)
6e	Guy Teissier		LR	Lionel Royer-Perreaut		DVD (ENS)
7e	Saïd Ahamada		LREM	Sébastien Delogu		LFI (NUPES)
8e	Jean-Marc Zulesi		LREM	Jean-Marc Zulesi		LREM (ENS)
9e	Bernard Deflesselles		LR	Joëlle Mélin		RN
10e	François-Michel Lambert		LÉF	José Gonzalez		RN
11e	Mohamed Laqhila		MoDem	Mohamed Laqhila		MoDem (ENS)
12e	Éric Diard		LR	Franck Allisio		RN
13e	Pierre Dharréville		PCF	Pierre Dharréville		PCF (NUPES)
14e	Anne-Laurence Petel		LREM	Anne-Laurence Petel		LREM (ENS)
15e	Bernard Reynès		LR	Romain Baubry		RN
16e	Monica Michel		LREM	Emmanuel Taché		RN

La majorité présidentielle est en recul dans les Bouches-du-Rhône, au bénéfice de la NUPES et surtout du RN. On note également la disparition de LR qui perd ses cinq sièges, dont quatre au premier tour. Seul Éric Diard, sans opposant Ensemble, est au second tour pour défendre son siège à Vitrolles-Marignane, mais est défait par le RN. Cinq autres sièges, un secteur au nord-est de Marseille, Arles et Châteaurenard à l'ouest du département, et Aubagne-La Ciotat et Gardanne-Allauch à l'est, passent à l'extrême droite. Ensemble essuie une perte nette de trois sièges. La majorité présidentielle s'implante au sud de Marseille en conservant ou en conquérant sur la droite trois sièges et conserve sinon les deux sièges d'Aix-en-Provence et celui de Salon-de-Provence. La gauche passe enfin de deux à quatre sièges. Les communistes conservent Martigues et LFI leur siège marseillais après le retrait de Jean-Luc Mélenchon. Les insoumis prennent à LREM deux sièges marseillais dans le centre et le nord de la ville.

Circonscription	Élu(e)					Battu(e) (seconde place)
	Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.		Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.
				1er tour	2e tour				1er tour	2e tour
1re		LREM (ENS)	Sabrina Agresti-Roubache	25,42 %	50,79 %		RN	Monique Griseti	27,26 %	49,21 %
2e		LREM (ENS)	Claire Pitollat, sortante	29,85 %	61,64 %		EELV (NUPES)	Alexandre Rupnik	25,07 %	38,36 %
3e		RN	Gisèle Lelouis	25,34 %	54,96 %		LFI (NUPES)	Mohamed Bensaada	27,73 %	45,04 %
4e		LFI (NUPES)	Manuel Bompard	56,04 %	73,92 %		LREM (ENS)	Najat Akodad	14,88 %	26,08 %
5e		LFI (NUPES)	Hendrik Davi	40,30 %	56,64 %		LREM (ENS)	Cathy Racon-Bouzon, sortante	23,41 %	43,36 %
6e		DVD (ENS)	Lionel Royer-Perreaut	29,75 %	57,89 %		RN	Éléonore Bez	23,89 %	42,11 %
7e		LFI (NUPES)	Sébastien Delogu	37,88 %	64,68 %		RN	Arezki Selloum	23,19 %	35,32 %
8e		LREM (ENS)	Jean-Marc Zulesi, sortant	27,78 %	53,17 %		RN	Romain Tonussi	25,33 %	46,83 %
9e		RN	Joëlle Mélin	24,82 %	58,64 %		LFI (NUPES)	Lucas Trottmann	21,56 %	41,36 %
10e		RN	José Gonzalez	29,15 %	59,62 %		LFI (NUPES)	Marina Mesure	21,67 %	40,38 %
11e		MoDem (ENS)	Mohamed Laqhila, sortant	25,43 %	55,19 %		RN	Hervé Fabre-Aubrespy	23,23 %	44,81 %
12e		RN	Franck Allisio	36,28 %	51,37 %		LR (UDC)	Éric Diard, sortant	29,78 %	48,63 %
13e		PCF (NUPES)	Pierre Dharréville, sortant	35,83 %	52,01 %		RN	Emmanuel Fouquart	31,01 %	47,99 %
14e		LREM (ENS)	Anne-Laurence Petel, sortante	29,99 %	56,85 %		LFI (NUPES)	Hélène Le Cacheux	25,80 %	43,15 %
15e		RN	Romain Baubry	29,52 %	53,85 %		LREM (ENS)	Marie-Laurence Anzalone	22,16 %	46,15 %
16e		RN	Emmanuel Taché	30,86 %	54,94 %		PS (NUPES)	Christophe Caillault	26,73 %	45,06 %

Calvados (14)[modifier | modifier le code]

Circonscription	Député sortant	Parti		Député élu ou réélu	Parti
1re	Fabrice Le Vigoureux		LREM	Fabrice Le Vigoureux		LREM (ENS)
2e	Laurence Dumont*		PS	Arthur Delaporte		PS (NUPES)
3e	Nathalie Porte		LR	Jérémie Patrier-Leitus		H (ENS)
4e	Christophe Blanchet		LREM	Christophe Blanchet		LREM (ENS)
5e	Bertrand Bouyx		LREM	Bertrand Bouyx		LREM (ENS)
6e	Alain Tourret*		LREM	Élisabeth Borne		LREM (ENS)
* député sortant ne se représentant pas en 2022

Avec comme figure de proue la première ministre Élisabeth Borne, Ensemble maintient sa mainmise sur le Calvados, principalement face à la gauche. La cheffe du gouvernement l'emporte à Vire face à un candidat insoumis, dans un duel relativement serré. Bayeux et Cabourg sont conservés plus largement par les députés sortants marcheurs. Un candidat Horizons devance de peu la députée LR sortante de Lisieux, pour l'emporter face au RN. Malgré le retrait de Laurence Dumont, députée depuis 2007, la NUPES parvient à garder le siège socialiste de Caen-est mais Caen-ouest lui échappe de peu face au député sortant marcheur.

Circonscription	Élu(e)					Battu(e) (seconde place)
	Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.		Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.
				1er tour	2e tour				1er tour	2e tour
1re		LREM (ENS)	Fabrice Le Vigoureux, sortant	30,25 %	50,27 %		LFI (NUPES)	Emma Fourreau	35,81 %	49,73 %
2e		PS (NUPES)	Arthur Delaporte	42,01 %	59,86 %		LREM (ENS)	Sylvie Dumont Prieux	24,35 %	40,14 %
3e		H (ENS)	Jérémie Patrier-Leitus	22,42 %	53,50 %		RN	Martine Vilmet	24,25 %	46,50 %
4e		LREM (ENS)	Christophe Blanchet, sortant	36,44 %	61,08 %		PCF (NUPES)	Pierre Mouraret	22,64 %	38,92 %
5e		LREM (ENS)	Bertrand Bouyx, sortant	27,85 %	55,68 %		EELV (NUPES)	Valérie Harel	23,19 %	44,32 %
6e		LREM (ENS)	Élisabeth Borne	34,32 %	52,46 %		LFI (NUPES)	Noé Gauchard	24,53 %	47,54 %

Cantal (15)[modifier | modifier le code]

Circonscription	Député sortant	Parti		Député élu ou réélu	Parti
1re	Vincent Descœur		LR	Vincent Descœur		LR (UDC)
2e	Jean-Yves Bony		LR	Jean-Yves Bony		LR (UDC)

Le Cantal renforce son ancrage à droite. Les deux députés sortants LR sont réélus avec environ 70 % des voix face à Ensemble au deuxième tour. Cela représente une augmentation de 15 points de pourcentage pour Jean-Yves Bony et presque 20 pour Vincent Descœur, dans le secteur d'Aurillac qui avait basculé au PS en 2012.

Circonscription	Élu					Battu(e) (seconde place)
	Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.		Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.
				1er tour	2e tour				1er tour	2e tour
1re		LR (UDC)	Vincent Descœur, sortant	40,33 %	69,02 %		LREM (ENS)	Michel Teyssedou	22,25 %	30,98 %
2e		LR (UDC)	Jean-Yves Bony, sortant	37,71 %	70,65 %		LREM (ENS)	Martine Guibert	17,46 %	29,35 %

Charente (16)[modifier | modifier le code]

Circonscription	Député sortant	Parti		Député élu ou réélu	Parti
1re	Thomas Mesnier		H	Thomas Mesnier		H (ENS)
2e	Sandra Marsaud		LREM	Sandra Marsaud		LREM (ENS)
3e	Jérôme Lambert		MDC	Caroline Colombier		RN

La majorité présidentielle maintient sa position en Charente. Dans le secteur du sud, Sandra Marsaud obtient confortablement un deuxième mandat face au RN. À Angoulême, Thomas Mesnier, passé à Horizons, est lui aussi réélu mais avec seulement 24 voix d'avance sur son opposant insoumis. Le siège du nord du département est le théâtre d'une division de la gauche. Jérôme Lambert, député élu depuis 1997, se présente en dissidence de la candidate socialiste de la NUPES. Les deux candidats obtiennent un score équivalent et sont éliminés de peu par les candidates MoDem et RN. C'est cette dernière, la conseillère régionale Caroline Colombier qui l'emporte sur le fil. Ce secteur n'avait jamais voté à plus de 15 % pour le FN ou le RN.

Circonscription	Élu(e)					Battu(e) (seconde place)
	Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.		Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.
				1er tour	2e tour				1er tour	2e tour
1re		H (ENS)	Thomas Mesnier, sortant	30,45 %	50,03 %		LFI (NUPES)	René Pilato	27,53 %	49,97 %
2e		LREM (ENS)	Sandra Marsaud, sortante	28,77 %	55,16 %		RN	Marceau Rapasse	22,99 %	44,84 %
3e		RN	Caroline Colombier	23,05 %	50,24 %		MoDem (ENS)	Sylvie Mocoeur	20,43 %	49,76 %

Charente-Maritime (17)[modifier | modifier le code]

Circonscription	Député sortant	Parti		Député élu ou réélu	Parti
1re	Olivier Falorni		PRG	Olivier Falorni		PRG
2e	Frédérique Tuffnell		MoDem	Anne-Laure Babault		LREM (ENS)
3e	Jean-Philippe Ardouin		LREM	Jean-Philippe Ardouin		LREM (ENS)
4e	Raphaël Gérard		LREM	Raphaël Gérard		LREM (ENS)
5e	Didier Quentin		LR	Christophe Plassard		Horizons (ENS)

La Charente-Maritime est le lieu d'un relatif succès de la majorité présidentielle face à la NUPES et surtout le RN. Saintes et Royan-Jonzac réélisent, dans des duels serrés, leur sortant face au RN. Royan-Oléron se sépare dès le premier tour de Didier Quentin, député LR élu du secteur depuis 1997. C'est le candidat Horizons, le conseiller municipal d'opposition royannais Christophe Plassard, qui l'emporte encore de peu face au RN. Ensemble conserve également Rochefort de peu, face à la NUPES, grâce à Anne-Laure Babault, conseillère municipale du village de Salles-sur-Mer. Ensemble ne complète pas tout à fait son grand chelem, sa candidate étant éliminée de peu au premier tour à La Rochelle-Ré. C'est Olivier Falorni, encarté au PRG, qui obtient largement un troisième mandat face à son opposant des élections municipales rochelaises de 2020, l'écologiste Jean-Marc Soubeste.

Circonscription	Élu(e)					Battu(e) (seconde place)
	Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.		Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.
				1er tour	2e tour				1er tour	2e tour
1re		PRG	Olivier Falorni, sortant	29,02 %	66,11 %		EELV (NUPES)	Jean-Marc Soubeste	23,39 %	33,89 %
2e		LREM (ENS)	Anne-Laure Babault	28,09 %	51,76 %		LFI (NUPES)	Nordine Raymond	27,50 %	48,24 %
3e		LREM (ENS)	Jean-Philippe Ardouin, sortant	24,53 %	51,18 %		RN	Nathalie Collard	22,30 %	48,82 %
4e		LREM (ENS)	Raphaël Gérard, sortant	27,59 %	50,90 %		RN	Pascal Markowsky	25,77 %	49,10 %
5e		H (ENS)	Christophe Plassard	23,83 %	51,74 %		RN	Séverine Werbrouck	25,76 %	48,26 %

Cher (18)[modifier | modifier le code]

Circonscription	Député sortant	Parti		Député élu ou réélu	Parti
1re	François Cormier-Bouligeon		LREM	François Cormier-Bouligeon		LREM (ENS)
2e	Nadia Essayan		MoDem	Nicolas Sansu		PCF (NUPES)
3e	Loïc Kervran		H	Loïc Kervran		H (ENS)

La gauche parvient à revenir dans la délégation du Cher. Le maire communiste de Vierzon, Nicolas Sansu, réussit à récupérer le siège qu'il avait perdu en 2017 face à Nadia Essayan, issue du MoDem et cette fois éliminée de peu au premier tour. Ses anciens collègues de la majorité ont plus de chance. Loïc Kervran, rallié à Horizons, obtient un deuxième mandat à Bourges-sud face au RN, tout comme François Cormier-Bouligeon réélu face à un candidat socialiste.

Circonscription	Élu					Battu(e) (seconde place)
	Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.		Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.
				1er tour	2e tour				1er tour	2e tour
1re		LREM (ENS)	François Cormier-Bouligeon, sortant	32,14 %	57,14 %		PS (NUPES)	Alex Charpentier	24,20 %	42,86 %
2e		PCF (NUPES)	Nicolas Sansu	32,36 %	54,37 %		RN	Christine Poly	22,99 %	45,63 %
3e		H (ENS)	Loïc Kervran, sortant	32,76 %	54,93 %		RN	Thibaut de La Tocnaye	27,52 %	45,07 %

Corrèze (19)[modifier | modifier le code]

Circonscription	Député sortant	Parti		Député élu ou réélu	Parti
1re	Christophe Jerretie		MoDem	Francis Dubois		LR (UDC)
2e	Frédérique Meunier		LR	Frédérique Meunier		LR (UDC)

Pour la première fois depuis 1993, et seulement la deuxième depuis 1958, la Corrèze passe entièrement dans le giron de la droite. Le second tour tourne à la confrontation avec la NUPES dans les deux cas. La députée de Brive, Frédérique Meunier, obtient un deuxième mandat confortablement, après sa victoire sur le fil en 2017. L'ancien secteur de François Hollande, Tulle, élit Francis Dubois, maire du village de Lapleau et apparenté LR. Le député MoDem sortant est éliminé dès le premier tour de peu.

Circonscription	Élu(e)					Battue (seconde place)
	Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.		Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.
				1er tour	2e tour				1er tour	2e tour
1re		LR (UDC)	Francis Dubois	20,62 %	53,80 %		LFI (NUPES)	Sandrine Deveaud	25,40 %	46,20 %
2e		LR (UDC)	Frédérique Meunier, sortante	23,28 %	58,40 %		EELV (NUPES)	Chloé Herzhaft	21,16 %	41,60 %

Corse-du-Sud (2A)[modifier | modifier le code]

Circonscription	Député sortant	Parti		Député élu ou réélu	Parti
1re	Jean-Jacques Ferrara		LR	Laurent Marcangeli		H (ENS)
2e	Paul-André Colombani		PNC	Paul-André Colombani		PNC

La Corse-du-Sud reste divisée sur la question nationaliste. Paul-André Colombani n'a aucun mal à l'emporter pour un deuxième mandat à Ajaccio-Porto-Vecchio. Cependant, le candidat de Femu a Corsica échoue de peu à prendre l'autre secteur où le député LR sortant ne se représentait pas. C'est le maire d'Ajaccio et député de la même circonscription de 2012 à 2017, Laurent Marcangeli, rallié à Horizons, qui l'emporte. C'est la première fois, depuis la création du département en 1976, que la droite parlementaire n'y a aucun député.

Circonscription	Élu					Battu(e) (seconde place)
	Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.		Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.
				1er tour	2e tour				1er tour	2e tour
1re		H (ENS)	Laurent Marcangeli	33,70 %	51,76 %		FaC	Romain Colonna	17,48 %	48,24 %
2e		PNC	Paul-André Colombani, sortant	37,24 %	57,60 %		H (ENS)	Valérie Bozzi	27,63 %	42,40 %

Haute-Corse (2B)[modifier | modifier le code]

Circonscription	Député sortant	Parti		Député élu ou réélu	Parti
1re	Michel Castellani		FaC	Michel Castellani		FaC
2e	Jean-Félix Acquaviva		FaC	Jean-Félix Acquaviva		FaC

Les électeurs de Haute-Corse renouvellent leur confiance aux nationalistes et reconduisent les deux députés sortants. Michel Castellani est réélu confortablement à Bastia face à un conseiller municipal indépendant de la ville, Julien Morganti. Son collègue, Jean-Félix Acquaviva, connaît une élection plus disputée. Il ne doit sa victoire qu'à 156 voix d'avance sur François-Xavier Ceccoli, maire LR du village de San-Giuliano.

Circonscription	Élu					Battu (seconde place)
	Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.		Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.
				1er tour	2e tour				1er tour	2e tour
1re		FaC	Michel Castellani, sortant	33,77 %	63,01 %		DVC	Julien Morganti	13,61 %	36,99 %
2e		FaC	Jean-Félix Acquaviva, sortant	33,46 %	50,23 %		LR (UDC)	François-Xavier Ceccoli	29,06 %	49,77 %

Côte-d'Or (21)[modifier | modifier le code]

Circonscription	Député sortant	Parti		Député élu ou réélu	Parti
1re	Didier Martin		LREM	Didier Martin		LREM (ENS)
2e	Rémi Delatte		LR	Benoît Bordat		FP (ENS)
3e	Fadila Khattabi		LREM	Fadila Khattabi		LREM (ENS)
4e	Yolaine de Courson		LREM	Hubert Brigand		LR (UDC)
5e	Didier Paris		LREM	Didier Paris		LREM (ENS)

La Côte-d'Or conserve la répartition numérique partisane de 2017 : quatre députés de la majorité présidentielle et un LR. Cependant, LR ne conserve pas le même siège. Le retrait de Rémi Delatte à Dijon-est laisse la place à un duel serré entre Catherine Hervieu, soutenue par la NUPES, et Benoît Bordat, adjoint au maire de Dijon soutenu par Ensemble. C'est ce dernier qui l'emporte. LR s'impose largement face au RN à Montbard, dans le nord du département. Handicapée par une dissidence, la sortante macroniste Yolaine de Courson y est éliminée au premier tour. Ses collègues ont ailleurs plus de chance en étant tous réélus. Ceci, avec des scores larges pour Didier Martin à Dijon et Didier Paris à Beaune. On notera la réélection sur le fil de Fadila Khattabi. La présidente de la commission des affaires sociales ne l'emporte qu'avec 66 voix d'avance sur la NUPES.

Circonscription	Élu(e)					Battu(e) (seconde place)
	Parti		Nom	% suf. expr.		Parti		Nom	% suf. expr.
				1er tour	2e tour				1er tour	2e tour
1re		LREM (ENS)	Didier Martin, sortant	31,16 %	58,03 %		LFI (NUPES)	Antoine Peillon	25,63 %	41,97 %
2e		FP (ENS)	Benoît Bordat	27,04 %	51,70 %		EELV (NUPES)	Catherine Hervieu	29,27 %	48,30 %
3e		LREM (ENS)	Fadila Khattabi, sortante	25,65 %	50,11 %		LFI (NUPES)	Patricia Marc	25,38 %	49,89 %
4e		LR (UDC)	Hubert Brigand	18,21 %	60,68 %		RN	Jean-Marc Ponelle	21,14 %	39,32 %
5e		LREM (ENS)	Didier Paris, sortant	26,83 %	54,24 %		RN	René Lioret	23,70 %	45,76 %

Côtes-d'Armor (22)[modifier | modifier le code]

Circonscription	Député sortant	Parti		Député élu ou réélu	Parti
1re	Bruno Joncour		MoDem	Mickaël Cosson		MoDem (ENS)
2e	Hervé Berville		LREM	Hervé Berville		LREM (ENS)
3e	Marc Le Fur		LR	Marc Le Fur		LR (UDC)
4e	Yannick Kerlogot		LREM	Murielle Lepvraud		LFI (NUPES)
5e	Éric Bothorel		LREM	Éric Bothorel		LREM (ENS)

On note, dans les Côtes-d'Armor, une poussée de la gauche qui lui permet de revenir dans la délégation parlementaire. Après un essai infructueux en 2017, l'insoumise Murielle Lepvraud parvient à bout de Yannick Kerlogot, député marcheur de Guingamp. Cependant, les autres sièges sont conservés par leur camp respectif. Le député LR de Loudéac, Marc Le Fur, obtient largement un sixième mandat. Le MoDem parvient à conserver le siège de Saint-Brieuc, après le retrait de l'ancien maire, Bruno Joncour. Les deux autres sortants marcheurs sont reconduits. Hervé Berville à Dinan et Eric Bothorel à Lannion-Paimpol. Tous ces sièges sont emportés au détriment de la NUPES, toujours présente au deuxième tour.

Circonscription	Élu(e)					Battu(e) (seconde place)
	Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.		Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.
				1er tour	2e tour				1er tour	2e tour
1re		MoDem (ENS)	Mickaël Cosson	24,81 %	52,39 %		LFI (NUPES)	Marion Gorgiard	27,49 %	47,61 %
2e		LREM (ENS)	Hervé Berville, sortant	36,91 %	55,83 %		EELV (NUPES)	Bruno Ricard	25,83 %	44,17 %
3e		LR (UDC)	Marc Le Fur, sortant	41,69 %	64,87 %		PS (NUPES)	Antoine Ravard	22,66 %	35,13 %
4e		LFI (NUPES)	Murielle Lepvraud	27,21 %	53,42 %		LREM (ENS)	Yannick Kerlogot, sortant	25,93 %	46,58 %
5e		LREM (ENS)	Éric Bothorel, sortant	30,93 %	52,49 %		LFI (NUPES)	Marie-Amélie Troadec	26,44 %	47,51 %

Creuse (23)[modifier | modifier le code]

Circonscription	Député sortant	Parti		Député élu ou réélu	Parti
Unique	Jean-Baptiste Moreau		LREM	Catherine Couturier		LFI (NUPES)

La Creuse se tourne vers les insoumis lors de ces élections. Jean-Baptiste Moreau, le député marcheur sortant, est défait après un seul mandat. L'ancien agriculteur s'incline avec 1 200 voix de retard face à Catherine Couturier, ancienne militante communiste. On note l'élimination au premier tour de l'ancien député UMP, Jean Auclair.

Circonscription	Élue					Battu (seconde place)
	Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.		Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.
				1er tour	2e tour				1er tour	2e tour
1re		LFI (NUPES)	Catherine Couturier	26,37 %	51,44 %		LREM (ENS)	Jean-Baptiste Moreau, sortant	25,99 %	48,56 %

Dordogne (24)[modifier | modifier le code]

Circonscription	Député sortant	Parti		Député élu ou réélu	Parti
1re	Philippe Chassaing		LREM	Pascale Martin		LFI (NUPES)
2e	Michel Delpon		LREM	Serge Muller		RN
3e	Jean-Pierre Cubertafon		MoDem	Jean-Pierre Cubertafon		MoDem (ENS)
4e	Jacqueline Dubois		LREM	Sébastien Peytavie		G.s (NUPES)

Dix ans après le grand chelem de la gauche, cinq ans après celui de LREM-MoDem, la Dordogne diversifie sa délégation parlementaire. Des quatre sortants, seul le MoDem Jean-Pierre Cubertafon sauve son siège à Nontron. Il devance par moins d'un millier de voix le candidat de la NUPES, au cours d'une triangulaire impliquant aussi le RN. La NUPES devait faire face à des candidatures PS dissidentes dans chaque secteur, celles-ci rassemblant systématiquement environ 10 % des voix. Cela a pu favoriser le duel RN-LREM dans le secteur du Bergeracois. Le sortant Michel Delpon s'y fait battre de peu par le candidat RN. La gauche parvient sinon à s'imposer face aux sortants : l'écologiste Sébastien Peytavie est élu largement dans le Périgord noir tandis que l'insoumise Pascale Martin l'emporte à Périgueux.

Circonscription	Élu(e)					Battu(e) (seconde place)
	Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.		Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.
				1er tour	2e tour				1er tour	2e tour
1re		LFI (NUPES)	Pascale Martin	24,33 %	51,85 %		LREM (ENS)	Philippe Chassaing, sortant	21,48 %	48,15 %
2e		RN	Serge Muller	23,77 %	50,44 %		LREM (ENS)	Michel Delpon, sortant	22,05 %	49,56 %
3e		MoDem (ENS)	Jean-Pierre Cubertafon, sortant	23,31 %	36,52 %		POI (NUPES)	Cyril Girardeau	23,68 %	34,10 %
4e		G.s (NUPES)	Sébastien Peytavie	26,08 %	55,52 %		REM diss.	Jacqueline Dubois, sortante	20,31 %	44,48 %

Doubs (25)[modifier | modifier le code]

Circonscription	Député sortant	Parti		Député élu ou réélu	Parti
1re	Fannette Charvier		LREM	Laurent Croizier		MoDem (ENS)
2e	Éric Alauzet		LREM	Éric Alauzet		LREM (ENS)
3e	Denis Sommer		LREM	Nicolas Pacquot		H (ENS)
4e	Frédéric Barbier		LREM	Géraldine Grangier		RN
5e	Annie Genevard		LR	Annie Genevard		LR (UDC)

La délégation parlementaire du Doubs n'évolue que peu, un seul siège sur cinq changeant d'allégeance. Il s'agit de celui de Valentigney-Audincourt, autrefois représenté par Pierre Moscovici. Son ancien suppléant marcheur, Frédéric Barbier, n'est pas réélu face à une conseillère régionale RN, Géraldine Grangier. Le secteur voisin de Montbéliard manque de peu de tomber entre les mains du RN également. C'est finalement Nicolas Pacquot, maire du village d'Étouvans, qui est élu et garde le siège dans le camp marcheur. Les deux sièges de Besançon sont aussi disputés mais entre la NUPES et Ensemble. Alors que la gauche arrive en tête au premier tour, notamment le boulanger écologiste Stéphane Ravalcey à l'est de la ville, Ensemble conserve ces sièges. Enfin, élue depuis 2012, Annie Genevard n'a aucun mal à conserver à droite le secteur de Pontarlier.

Circonscription	Élu(e)					Battu(e) (seconde place)
	Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.		Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.
				1er tour	2e tour				1er tour	2e tour
1re		MoDem (ENS)	Laurent Croizier	26,75 %	51,88 %		LFI (NUPES)	Séverine Vezies	29,78 %	48,12 %
2e		LREM (ENS)	Éric Alauzet, sortant	31,36 %	52,26 %		EELV (NUPES)	Stéphane Ravacley	32,51 %	47,74 %
3e		H (ENS)	Nicolas Pacquot	22,81 %	50,83 %		RN	Nathalie Fritsch	25,78 %	49,17 %
4e		RN	Géraldine Grangier	30,36 %	50,98 %		LREM (ENS)	Frédéric Barbier, sortant	27,37 %	49,02 %
5e		LR (UDC)	Annie Genevard, sortante	42,07 %	72,06 %		H (ENS)	Philippe Alpy	19,49 %	27,94 %

Drôme (26)[modifier | modifier le code]

Circonscription	Député sortant	Parti		Député élu ou réélu	Parti
1re	Mireille Clapot		LREM	Mireille Clapot		LREM (ENS)
2e	Alice Thourot		LREM	Lisette Pollet		RN
3e	Célia de Lavergne		LREM	Marie Pochon		EELV (NUPES)
4e	Emmanuelle Anthoine		LR	Emmanuelle Anthoine		LR (UDC)

La Drôme, comme en 2017, conserve une délégation parlementaire entièrement féminine. La poussée de la NUPES et celle du RN ne permettent pas à Ensemble de maintenir son avantage en sièges de 2017. Ainsi, la NUPES parvient au deuxième tour dans les quatre secteurs. Toutefois, seule l'écologiste Marie Pochon parvient à défaire la sortante marcheuse à Crest-Die. Cependant, le socialiste Pierre Jouvet, maire de Saint-Vallier, ne parvient pas à reprendre le siège de la députée LR, Emmanuelle Anthoine, qui obtient un deuxième mandat. Le secteur de Montélimar préfère à la NUPES, la candidate RN, la conseillère régionale Lisette Pollet. Finalement, Mireille Clapot, sortante marcheuse à Valence est la seule de son camp à conserver son siège.

Circonscription	Élue					Battu(e) (seconde place)
	Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.		Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.
				1er tour	2e tour				1er tour	2e tour
1re		LREM (ENS)	Mireille Clapot, sortante	20,45 %	54,42 %		LFI (NUPES)	Karim Chkeri	27,98 %	45,58 %
2e		RN	Lisette Pollet	26,64 %	57,12 %		LFI (NUPES)	Gilles Reynaud	23,91 %	42,88 %
3e		EELV (NUPES)	Marie Pochon	35,49 %	52,22 %		LREM (ENS)	Célia de Lavergne, sortante	23,50 %	47,78 %
4e		LR (UDC)	Emmanuelle Anthoine, sortante	25,82 %	57,90 %		PS (NUPES)	Pierre Jouvet	30,50 %	42,10 %

Eure (27)[modifier | modifier le code]

Circonscription	Député sortant	Parti		Député élu ou réélu	Parti
1re	Séverine Gipson		LREM	Christine Loir		RN
2e	Fabien Gouttefarde		LREM	Katiana Levavasseur		RN
3e	Marie Tamarelle-Verhaeghe		LREM	Kévin Mauvieux		RN
4e	Bruno Questel		LREM	Philippe Brun		PS (NUPES)
5e	Claire O'Petit		LREM	Timothée Houssin		RN

L'Eure tourne complètement le dos à la majorité présidentielle. Cinq ans après cinq duels réussis par les marcheurs face au FN, le verdict de 2022 est presque l'exact opposé. Le RN s'impose dans quatre secteurs. La victoire la plus large revient à Kévin Mauvieux, jeune transfuge de LR, qui défait la sortante à Bernay-Pont-Audemer. Les quatre autres duels sont serrés. Les anciens collègues de Marie Tamarelle-Verhaghe ne sont pas plus chanceux. Fabien Gouttefarde à Évreux-Brionne, Séverine Gispon, ancienne suppléante du ministre Bruno Le Maire, ne sont pas réélus face à leur opposante RN respective. Le maire marcheur de Vernon, François Ouzilleau, ne connaît pas un meilleur sort face à Timothée Houssin, conseiller municipal RN à Louviers. La défaite est encore plus large pour le député Bruno Questel, éliminé dès le premier tour. C'est le socialiste Philippe Brun qui lui succède au terme d'un duel serré qui fait manquer de peu le grand chelem au RN.

Circonscription	Élu(e)					Battu(e) (seconde place)
	Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.		Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.
				1er tour	2e tour				1er tour	2e tour
1re		RN	Christine Loir	29,89 %	50,62 %		LREM (ENS)	Séverine Gipson, sortante	26,74 %	49,38 %
2e		RN	Katiana Levavasseur	29,61 %	51,10 %		LREM (ENS)	Fabien Gouttefarde, sortant	25,71 %	48,90 %
3e		RN	Kévin Mauvieux	31,72 %	54,05 %		LREM (ENS)	Marie Tamarelle-Verhaeghe, sortante	23,18 %	45,95 %
4e		PS (NUPES)	Philippe Brun	27,78 %	50,44 %		RN	Chrystelle Saulière	28,97 %	49,56 %
5e		RN	Timothée Houssin	29,23 %	50,63 %		LREM (ENS)	François Ouzilleau	27,73 %	49,37 %

Eure-et-Loir (28)[modifier | modifier le code]

Circonscription	Député sortant	Parti		Député élu ou réélu	Parti
1re	Guillaume Kasbarian		LREM	Guillaume Kasbarian		LREM (ENS)
2e	Olivier Marleix		LR	Olivier Marleix		LR (UDC)
3e	Luc Lamirault		H	Luc Lamirault		H (ENS)
4e	Philippe Vigier		MoDem	Philippe Vigier		MoDem (ENS)

Par le jeu des changements d'affiliation politique, le résultat de 2017 se retrouve inversé en 2022 entre l'UDC et Ensemble, sans qu'aucun sortant ne soit défait. Le marcheur Guillaume Kasbarian obtient un deuxième mandat à Chartres, face à la gauche, tandis que le député LR Olivier Marleix en obtient un troisième à Dreux. Pour le secteur de Lucé-Mainvilliers, est réélu face au RN le sortant Horizons, Luc Lamirault, ex-suppléant de Laure de la Raudière, élue LR en 2017 et qui a démissionné en 2021. Membre de l'UDI jusqu'en 2018, et désormais du MoDem, Philippe Vigier obtient aisément un quatrième mandat dans le sud du département.

Circonscription	Élu					Battu(e) (seconde place)
	Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.		Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.
				1er tour	2e tour				1er tour	2e tour
1re		LREM (ENS)	Guillaume Kasbarian, sortant	31,32 %	58,10 %		GÉ (NUPES)	Quentin Guillemain	22,83 %	41,90 %
2e		LR (UDC)	Olivier Marleix, sortant	28,37 %	62,33 %		RN	Aleksandar Nicolic	24,50 %	37,67 %
3e		H (ENS)	Luc Lamirault, sortant	28,87 %	53,96 %		RN	Régine Flaunet	24,56 %	46,04 %
4e		MoDem (ENS)	Philippe Vigier, sortant	42,72 %	60,17 %		RN	Virginia De Oliveira	24,51 %	39,83 %

Finistère (29)[modifier | modifier le code]

Circonscription	Député sortant	Parti		Député élu ou réélu	Parti
1re	Annaïg Le Meur		LREM	Annaïg Le Meur		LREM (ENS)
2e	Jean-Charles Larsonneur		LREM	Jean-Charles Larsonneur		LREM diss.
3e	Didier Le Gac		LREM	Didier Le Gac		LREM (ENS)
4e	Sandrine Le Feur		LREM	Sandrine Le Feur		LREM (ENS)
5e	Graziella Melchior		LREM	Graziella Melchior		LREM (ENS)
6e	Richard Ferrand		LREM	Mélanie Thomin		PS (NUPES)
7e	Liliana Tanguy		LREM	Liliana Tanguy		LREM (ENS)
8e	Erwan Balanant		MoDem	Erwan Balanant		MoDem (ENS)

Le Finistère est le théâtre d'un duel à l'échelle de ses huit circonscriptions entre la NUPES et les sortants Ensemble. Duel qui tourne largement à l'avantage de ces derniers qui sont tous réélus, à une exception notable. Le président sortant de l'Assemblée, Richard Ferrand, est défait de peu par son opposante socialiste à Carhaix-Plougastel. Un cas particulier est à noter dans la circonscription de Brest-centre. Le sortant Jean-Charles Larsonneur parvient à accéder au second tour, sans l'appui de son parti, devant le candidat officiel Ensemble. Il l'emporte d'une courte tête sur le candidat insoumis. Dans le reste du département, sans l'emporter, la gauche dépasse partout 45 % des voix, sauf à Brest-Plabennec.

Circonscription	Élu(e)					Battu(e) (seconde place)
	Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.		Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.
				1er tour	2e tour				1er tour	2e tour
1re		LREM (ENS)	Annaïg Le Meur, sortante	35,49 %	53,89 %		EELV (NUPES)	Grégory Lebert	32,08 %	46,11 %
2e		LREM diss.	Jean-Charles Larsonneur, sortant	15,61 %	50,16 %		LFI (NUPES)	Pierre-Yves Cadalen	31,91 %	49,84 %
3e		REM (ENS)	Didier Le Gac, sortant	41,37 %	57,90 %		LFI (NUPES)	Pierre Smolarz	29,18 %	42,10 %
4e		REM (ENS)	Sandrine Le Feur, sortante	34,78 %	54,40 %		G.s (NUPES)	Sylvaine Vulpiani	30,98 %	45,60 %
5e		LREM (ENS)	Graziella Melchior, sortante	31,26 %	54,58 %		PS (NUPES)	Nathalie Sarrabezolles	29,03 %	45,42 %
6e		PS (NUPES)	Mélanie Thomin	31,16 %	50,85 %		LREM (ENS)	Richard Ferrand, sortant	33,56 %	49,15 %
7e		LREM (ENS)	Liliana Tanguy, sortante	31,23 %	52,25 %		LFI (NUPES)	Yolande Bouin	29,99 %	47,75 %
8e		MoDem (ENS)	Erwan Balanant, sortant	34,87 %	52,43 %		LFI (NUPES)	Youenn Le Flao	31,66 %	47,57 %

Gard (30)[modifier | modifier le code]

Circonscription	Député sortant	Parti		Député élu ou réélu	Parti
1re	Françoise Dumas		LREM	Yoann Gillet		RN
2e	Nicolas Meizonnet		RN	Nicolas Meizonnet		RN
3e	Anthony Cellier		LREM	Pascale Bordes		RN
4e	Annie Chapelier		ECO	Pierre Meurin		RN
5e	Catherine Daufès-Roux		LREM	Michel Sala		LFI (NUPES)
6e	Philippe Berta		LREM	Philippe Berta		MoDem (ENS)

Dix ans après la première élection de Gilbert Collard, le RN parvient à s'imposer dans le Gard. Quatre sièges au total tombent dans son escarcelle. Le siège de Vauvert réélit Nicolas Meizonnet, l'ancien suppléant du député Collard, face à Yvan Lachaud, ancien député et président de Nîmes Métropole. Peu de sortants Ensemble échappent à la tendance RN. Yoann Gillet, conseiller régional RN, prend sa revanche sur Françoise Dumas qui échoue à obtenir un troisième mandat. Anthony Cellier est tout aussi impuissant à Bagnols-sur-Cèze et Ensemble cède dès le premier tour les deux sièges d'Alès où deux duels NUPES-RN s'organisent. Si le RN est victorieux dans le siège de l'est, le maire insoumis Michel Sala s'impose à l'ouest. Enfin, un seul secteur échappe au RN dès le premier tour. Nîmes-Uzès reconduit en effet Philippe Berta. Le député MoDem s'impose sur Nicolas Cadène, candidat écologiste d'ouverture.

Circonscription	Élu(e)					Battu(e) (seconde place)
	Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.		Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.
				1er tour	2e tour				1er tour	2e tour
1re		RN	Yoann Gillet	31,64 %	52,01 %		LREM (ENS)	Françoise Dumas, sortante	25,21 %	47,99 %
2e		RN	Nicolas Meizonnet, sortant	35,39 %	56,65 %		H (ENS)	Yvan Lachaud	23,05 %	43,35 %
3e		RN	Pascale Bordes	30,08 %	51,32 %		LREM (ENS)	Anthony Cellier, sortant	26,77 %	48,68 %
4e		RN	Pierre Meurin	30,56 %	54,49 %		PS (NUPES)	Arnaud Bord	26,58 %	45,51 %
5e		LFI (NUPES)	Michel Sala	33,48 %	53,00 %		RN	Jean-Marie Launay	23,57 %	47,00 %
6e		MoDem (ENS)	Philippe Berta, sortant	24,38 %	52,17 %		EELV (NUPES)	Nicolas Cadène	25,65 %	47,83 %

Haute-Garonne (31)[modifier | modifier le code]

Circonscription	Député sortant	Parti		Député élu ou réélu	Parti
1re	Pierre Cabaré		LREM	Hadrien Clouet		LFI (NUPES)
2e	Jean-Luc Lagleize		MoDem	Anne Stambach-Terrenoir		LFI (NUPES)
3e	Corinne Vignon		LREM	Corinne Vignon		LREM (ENS)
4e	Mickaël Nogal		LREM	François Piquemal		LFI (NUPES)
5e	Jean-François Portarrieu		LREM	Jean-François Portarrieu		LREM (ENS)
6e	Monique Iborra		LREM	Monique Iborra		LREM (ENS)
7e	Élisabeth Toutut-Picard		LREM	Christophe Bex		LFI (NUPES)
8e	Joël Aviragnet		PS	Joël Aviragnet		PS (NUPES)
9e	Sandrine Mörch		LREM	Christine Arrighi		EELV (NUPES)
10e	Sébastien Nadot		MDP	Dominique Faure		PRV (ENS)

La Haute-Garonne opère un rééquilibrage entre la majorité présidentielle et la gauche historiquement implantée. Cette dernière conquiert cinq sièges en plus de conserver aisément celui du socialiste Joël Aviragnet dans le sud du département. Quatre des cinq circonscriptions toulousaines basculent à gauche. Les insoumis conquièrent Toulouse-nord-ouest face à Pierre Baudis, fils de Dominique Baudis, ancien député-maire de la ville rose. Plus au sud de la ville, François Piquemal s'impose aisément ainsi que l'écologiste Christine Arrighi. Du côté est de la préfecture, l'insoumise Anne Stambach-Terrenoir prend sa revanche sur le sortant MoDem, Jean-Luc Lagleize. Cependant, Corinne Vignon est réélue assez confortablement dans son secteur. En périphérie de Toulouse, les duels sont serrés et tournent plutôt en faveur d'Ensemble. Si à Muret, Élisabeth Toutut-Picard se fait battre de peu par l'insoumis Christophe Bex, c'est par un écart similaire que, plus au nord, le marcheur Jean-François Portarrieu conserve son siège. Après deux essais infructueux pour l'UMP en 2012 et pour l'UDI en 2017, la maire de Saint-Orens-de-Gameville, Dominique Faure obtient enfin un siège avec une avance de 211 voix sur la candidate Génération.s. L'élection la plus serrée revient toutefois à Monique Iborra à Colomiers-Tournefeuille. Elle obtient un deuxième mandat avec 4 voix de plus que son opposant socialiste, soit 50,003 % des voix.

Circonscription	Élu(e)					Battu(e) (seconde place)
	Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.		Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.
				1er tour	2e tour				1er tour	2e tour
1re		LFI (NUPES)	Hadrien Clouet	39,79 %	54,22 %		LREM (ENS)	Pierre Baudis	28,05 %	45,78 %
2e		LFI (NUPES)	Anne Stambach-Terrenoir	37,25 %	52,90 %		MoDem (ENS)	Jean-Luc Lagleize, sortant	26,81 %	47,10 %
3e		LREM (ENS)	Corinne Vignon, sortante	29,27 %	55,71 %		FI (NUPES)	Agathe Roby	31,60 %	44,29 %
4e		FI (NUPES)	François Piquemal	46,54 %	59,26 %		LREM (ENS)	Marie-Claire Constans	23,59 %	40,74 %
5e		LREM (ENS)	Jean-François Portarrieu, sortant	28,91 %	51,89 %		FI (NUPES)	Sylvie Espagnolle	27,85 %	48,11 %
6e		LREM (ENS)	Monique Iborra, sortante	30,27 %	50,00 %		PS (NUPES)	Fabien Jouvé	29,39 %	50,00 %
7e		LFI (NUPES)	Christophe Bex	30,68 %	51,17 %		LREM (ENS)	Élisabeth Toutut-Picard, sortante	26,53 %	48,83 %
8e		PS (NUPES)	Joël Aviragnet, sortant	28,67 %	60,39 %		RN	Loic Delchard	21,84 %	39,61 %
9e		EELV (NUPES)	Christine Arrighi	39,77 %	58,55 %		EC (ENS)	Sandrine Mörch, sortante	25,25 %	41,45 %
10e		PRV (ENS)	Dominique Faure	30,08 %	50,20 %		G.s (NUPES)	Alice Assier	33,16 %	49,80 %

Gers (32)[modifier | modifier le code]

Circonscription	Député sortant	Parti		Député élu ou réélu	Parti
1re	Jean-René Cazeneuve		LREM	Jean-René Cazeneuve		LREM (ENS)
2e	Gisèle Biémouret		PS	David Taupiac		PS diss.

La délégation du Gers évolue peu au cours de ces élections. Le sortant marcheur du siège d'Auch, Jean-René Cazeneuve, conserve son siège face à un candidat insoumis avec un score en baisse par rapport à 2017. Au nord du département, la sortante socialiste Gisèle Biémouret se retire après 15 ans au Palais-Bourbon. Elle est remplacée par un socialiste David Taupiac qui l'emporte largement. Il est à noter que ce dernier était en dissidence de la candidate NUPES officielle.

Circonscription	Élu					Battu(e) (seconde place)
	Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.		Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.
				1er tour	2e tour				1er tour	2e tour
1re		LREM (ENS)	Jean-René Cazeneuve, sortant	31,49 %	52,51 %		LFI (NUPES)	Pascal Levieux	25,44 %	47,49 %
2e		PS diss.	David Taupiac	24,15 %	62,98 %		LREM (ENS)	Maëva Bourcier	19,41 %	37,02 %

Gironde (33)[modifier | modifier le code]

Circonscription	Député sortant	Parti		Député élu ou réélu	Parti
1re	Dominique David		LREM	Thomas Cazenave		LREM (ENS)
2e	Catherine Fabre		LREM	Nicolas Thierry		EELV (NUPES)
3e	Loïc Prud'homme		LFI (NUPES)	Loïc Prud'homme		LFI (NUPES)
4e	Alain David		PS	Alain David		PS (NUPES)
5e	Benoît Simian		H	Grégoire de Fournas		RN
6e	Éric Poulliat		LREM	Éric Poulliat		LREM (ENS)
7e	Bérangère Couillard		LREM	Bérangère Couillard		LREM (ENS)
8e	Sophie Panonacle		LREM	Sophie Panonacle		LREM (ENS)
9e	Sophie Mette		MoDem	Sophie Mette		MoDem (ENS)
10e	Florent Boudié		LREM	Florent Boudié		LREM (ENS)
11e	Véronique Hammerer		LREM	Edwige Diaz		RN
12e	Christelle Dubos*		LREM	Pascal Lavergne		REM (ENS)

La mainmise sur la Gironde de la majorité présidentielle s'effrite au cours de ces élections, face à la NUPES et au RN. Ce dernier se qualifie au deuxième tour dans quatre secteurs. Et s'il se fait largement défaire par la sortante marcheuse du Pays de Buch ainsi que par Florent Boudié, élu depuis 2012 dans le Libournais, le succès est venu plus au nord. Le Médoc accorde sa confiance au viticulteur RN Grégoire de Fournas, et Edwige Diaz, tête de liste RN aux régionales de 2021, s'impose largement dans le secteur voisin. Dans le reste du département, la confrontation se réalise entre la NUPES et Ensemble. En dehors de Bordeaux, quatre duels relativement serrés ont lieu. Dans l'ouest de la grande agglomération de la préfecture, En Marche conserve ses deux sortants avec environ 52 % des voix. Au sud-est du département, ce sont 444 voix d'avance qui permettent à la MoDem Sophie Mette de sauver son siège, 184 pour son nouveau collègue marcheur Pascal Lavergne. C'est en s'approchant de Bordeaux que la gauche obtient plus de succès. Cenon-Lormont et Bordeaux-Talence reconduisent leurs sortants, socialiste et insoumis respectivement. Dans le centre de la capitale aquitaine, si Thomas Cazenave conserve largement le siège de Dominique David, le conseiller régional écologiste Nicolas Thierry défait Catherine Fabre, députée sortante marcheuse.

Circonscription	Élu(e)					Battu(e) (seconde place)
	Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.		Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.
				1er tour	2e tour				1er tour	2e tour
1re		LREM (ENS)	Thomas Cazenave	38,23 %	59,11 %		EELV (NUPES)	Catherine Cestarie	27,31 %	40,89 %
2e		EELV (NUPES)	Nicolas Thierry	45,12 %	53,34 %		LREM (ENS)	Catherine Fabre, sortante	32,83 %	46,66 %
3e		LFI (NUPES)	Loïc Prud'homme, sortant	44,89 %	59,27 %		LREM (ENS)	Fabien Robert	29,46 %	40,73 %
4e		PS (NUPES)	Alain David, sortant	40,55 %	59,73 %		LREM (ENS)	Mélissa Karaca	24,00 %	40,27 %
5e		RN	Grégoire De Fournas	28,55 %	53,28 %		LFI (NUPES)	Olivier Maneiro	25,92 %	46,72 %
6e		LREM (ENS)	Éric Poulliat, sortant	34,83 %	51,85 %		PS (NUPES)	Vanessa Fergeau-Renaux	33,93 %	48,15 %
7e		LREM (ENS)	Bérangère Couillard, sortante	36,27 %	52,71 %		LFI (NUPES)	Jean-Renaud Ferran	34,51 %	47,29 %
8e		LREM (ENS)	Sophie Panonacle, sortante	35,02 %	60,00 %		RN	Laurent Lamara	19,73 %	40,00 %
9e		MoDem (ENS)	Sophie Mette, sortante	28,75 %	50,49 %		LFI (NUPES)	Sacha André	24,23 %	49,51 %
10e		LREM (ENS)	Florent Boudié, sortant	32,70 %	53,26 %		RN	Sandrine Chadourne	28,03 %	46,74 %
11e		RN	Edwige Diaz	39,42 %	58,70 %		LREM (ENS)	Véronique Hammerer, sortante	23,72 %	41,30 %
12e		LREM (ENS)	Pascal Lavergne	24,58 %	50,23 %		LFI (NUPES)	Mathilde Feld	26,94 %	49,77 %

Hérault (34)[modifier | modifier le code]

Circonscription	Député sortant	Parti		Député élu ou réélu	Parti
1re	Patricia Mirallès		LREM	Patricia Mirallès		TdP (ENS)
2e	Muriel Ressiguier		LFI	Nathalie Oziol		FI (NUPES)
3e	Coralie Dubost		LREM	Laurence Cristol		LREM (ENS)
4e	Jean-François Eliaou		LREM	Sébastien Rome		FI (NUPES)
5e	Philippe Huppé		LREM	Stéphanie Galzy		RN
6e	Emmanuelle Ménard		RN	Emmanuelle Ménard		DVD
7e	Christophe Euzet		LREM	Aurélien Lopez-Liguori		RN
8e	Nicolas Démoulin		REM	Sylvain Carrière		FI (NUPES)
9e	Patrick Vignal		LREM	Patrick Vignal		LREM (ENS)

Le RN, la NUPES et Ensemble font jeu égal dans ce département qu'avait dominé la coalition présidentielle en 2017. L'Hérault offre en effet trois sièges à chacune de ces formations. Emmanuelle Ménard, épouse du maire de Béziers, obtient aisément un deuxième mandat, soutenue par le RN. Les deux secteurs voisins sont également conquis par l'extrême droite face à la gauche. La large circonscription cévenole de Capestang va à Stéphanie Galzy tandis que le conseiller municipal sétois, Aurélien Lopez-Liguori frôle les 60 % des voix dans son secteur. Quant à la NUPES, elle parvient à conserver le siège insoumis de Montpellier et deux autres insoumis s'imposent de peu face au RN dans deux autres sièges. Le jeune militant Sylvain Carrière l'emporte à Frontignan et l'ancien élu municipal de Lodève, Sébastien Rome, gagne le large secteur de sa ville. Ensemble ne parvient à conserver que trois de ses sept sièges. L'ancienne adjointe de Philippe Saurel, Patricia Mirallès obtient un deuxième mandat face à un insoumis à Montpellier-Lattes. Patrick Vignal obtient un troisième mandat à Lunel et Laurence Cristol, transfuge de LR, parvient à prendre la suite de Coralie Dubost, retirée de la vie politique.

Circonscription	Élu(e)					Battu(e) (seconde place)
	Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.		Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.
				1er tour	2e tour				1er tour	2e tour
1re		TdP (ENS)	Patricia Mirallès, sortante	24,83 %	52,55 %		LFI (NUPES)	Julien Colet	26,94 %	47,45 %
2e		LFI (NUPES)	Nathalie Oziol	40,37 %	63,33 %		LREM (ENS)	Annie Yague	18,52 %	36,67 %
3e		LREM (ENS)	Laurence Cristol	26,68 %	53,10 %		EELV (NUPES)	Julia Mignacca	26,59 %	46,90 %
4e		LFI (NUPES)	Sébastien Rome	28,06 %	50,65 %		RN	Manon Bouquin	22,71 %	49,35 %
5e		RN	Stéphanie Galzy	28,13 %	54,24 %		LFI (NUPES)	Pierre Polard	24,32 %	45,76 %
6e		DVD	Emmanuelle Ménard, sortante	45,76 %	69,83 %		LFI (NUPES)	Magali Crozier	17,05 %	30,17 %
7e		RN	Aurélien Lopez-Liguori	31,01 %	59,19 %		PCF (NUPES)	Gabriel Blasco	21,75 %	40,81 %
8e		LFI (NUPES)	Sylvain Carrière	29,35 %	50,59 %		RN	Cédric Delapierre	24,92 %	49,41 %
9e		LREM (ENS)	Patrick Vignal, sortant	28,37 %	54,37 %		LFI (NUPES)	Nadia Belaouni	27,69 %	45,63 %

Ille-et-Vilaine (35)[modifier | modifier le code]

Circonscription	Député sortant	Parti		Député élu ou réélu	Parti
1re	Siège vacant			Frédéric Mathieu		LFI (NUPES)
2e	Laurence Maillart-Méhaignerie		LREM	Laurence Maillart-Méhaignerie		LREM (ENS)
3e	Claudia Rouaux		PS	Claudia Rouaux		PS (NUPES)
4e	Gaël Le Bohec		LREM	Mathilde Hignet		LFI (NUPES)
5e	Christine Cloarec-Le Nabour		LREM	Christine Cloarec-Le Nabour		LREM (ENS)
6e	Thierry Benoit		LREM	Thierry Benoit		H (ENS)
7e	Jean-Luc Bourgeaux		LR	Jean-Luc Bourgeaux		LR (UDC)
8e	Florian Bachelier		LREM	Mickaël Bouloux		PS (NUPES)

La gauche reprend pied dans ce département qu'elle a dominé de 2007 à 2017, au détriment d'Ensemble qui s'était imposé en 2017. La NUPES gagne du terrain à Rennes notamment, en y inversant le rapport de force face à Ensemble. Si la socialiste Claudia Rouaux, élue suppléante en 2017, et la marcheuse Laurence Maillart-Méhaignerie sont toutes deux réélues, les deux autres sièges rennais changent d’allégeance. Le premier questeur de l'Assemblée, le marcheur Florian Bachelier, est sévèrement battu par un socialiste et dans le secteur voisin, c'est l'insoumis Frédéric Mathieu, cadre spécialisé dans l'armement, qui s'impose. En dehors de Rennes, la situation est plus stable. Si la jeune insoumise Mathilde Hignet prend, de peu, le siège marcheur de Redon, les trois autres sortants sont réélus. Jean-Luc Bourgeaux résiste à Ensemble à Saint-Malo pour demeurer l'un des deux seuls députés LR de Bretagne. En Marche conserve largement Vitré et Thierry Benoit, ex-UDI, obtient un quatrième mandat pour Horizons à Fougères.

Circonscription	Élu(e)					Battu(e) (seconde place)
	Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.		Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.
				1er tour	2e tour				1er tour	2e tour
1re		LFI (NUPES)	Frédéric Mathieu	39,27 %	52,62 %		LREM (ENS)	Hind Saoud	32,67 %	47,38 %
2e		LREM (ENS)	Laurence Maillart-Méhaignerie, sortante	41,41 %	51,82 %		G.s (NUPES)	Tristan Lahais	39,51 %	48,18 %
3e		PS (NUPES)	Claudia Rouaux, sortante	35,72 %	51,53 %		PRV (ENS)	Christophe Martins	32,53 %	48,47 %
4e		LFI (NUPES)	Mathilde Hignet	32,61 %	50,36 %		LREM (ENS)	Anne Patault	29,78 %	49,64 %
5e		LREM (ENS)	Christine Cloarec-Le Nabour, sortante	34,43 %	58,66 %		LFI (NUPES)	Gilles Renault	26,05 %	41,34 %
6e		H (ENS)	Thierry Benoit, sortant	46,88 %	61,69 %		LFI (NUPES)	Hélène Mocquard	25,63 %	38,31 %
7e		LR (UDC)	Jean-Luc Bourgeaux, sortant	25,42 %	52,23 %		MoDem (ENS)	Anne Le Gagne	28,37 %	47,77 %
8e		PS (NUPES)	Mickaël Bouloux	45,72 %	57,97 %		LREM (ENS)	Florian Bachelier, sortant	32,26 %	42,03 %

Indre (36)[modifier | modifier le code]

Circonscription	Député sortant	Parti		Député élu ou réélu	Parti
1re	François Jolivet		H	François Jolivet		H (ENS)
2e	Nicolas Forissier		LR	Nicolas Forissier		LR (UDC)

Cinq ans après avoir tourné le dos au PS, les électeurs indriens font le choix de la stabilité. Châteauroux reconduit le sortant Horizons, François Jolivet face à une candidate insoumise. Cette dernière s'est qualifiée avec 88 voix d'avance sur le RN au premier tour. Nicolas Forissier, élu du secteur d'Issoudun-La Châtre, obtient un sixième mandat non consécutif. Le député LR s'impose face au candidat RN, qualifié de peu, lui aussi, pour 700 voix d'avance sur la NUPES au premier tour.

Circonscription	Élu					Battu(e) (seconde place)
	Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.		Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.
				1er tour	2e tour				1er tour	2e tour
1re		H (ENS)	François Jolivet, sortant	27,53 %	56,02 %		LFI (NUPES)	Eloïse Gonzales	22,54 %	43,98 %
2e		LR (UDC)	Nicolas Forissier, sortant	25,52 %	58,19 %		RN	Fabien Thirion	23,64 %	41,81 %

Indre-et-Loire (37)[modifier | modifier le code]

Circonscription	Député sortant	Parti		Député élu ou réélu	Parti
1re	Philippe Chalumeau		LREM	Charles Fournier		EELV (NUPES)
2e	Daniel Labaronne		REM	Daniel Labaronne		LREM (ENS)
3e	Sophie Métadier		UDI	Henri Alfandari		H (ENS)
4e	Fabienne Colboc		LREM	Fabienne Colboc		LREM (ENS)
5e	Sabine Thillaye		MoDem	Sabine Thillaye		MoDem (ENS)

Renaissance conserve sa domination sur l'Indre-et-Loire en maintenant quatre sièges sur cinq dans son giron. Pour la première fois de la Cinquième République, la droite n'a plus de siège dans le département. L'UDC perd sa dernière représentante avec la défaite dès le premier tour de Sophie Métadier, sortante UDI à Loches-Saint-Pierre-des-Corps. Elle est remplacée par un député Horizons, le conseiller départemental Henri Alfandari. Ailleurs, la gauche progresse et la NUPES se qualifie partout sauf à Saint-Cyr-sur-Loire. Ici, le RN progresse et se qualifie mais Sabine Thillaye, présidente MoDem sortante de la commission des Affaires européennes, est largement réélue. En Marche ne doit sinon céder que le siège de Tours-centre. C'est l'écologiste Charles Fournier, vice-président du conseil régional, qui s'y impose. À Joué-lès-Tours, on peut noter que l'ancien député socialiste Laurent Baumel manque de très peu de reprendre son ancien siège, perdu en 2017.

Circonscription	Élu(e)					Battu(e) (seconde place)
	Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.		Parti (coalition)		Nom	% suf. expr.
				1er tour	2e tour				1er tour	2e tour
1re		EELV (NUPES)	Charles Fournier	39,60 %	53,51 %		EC (ENS)	Philippe Chalumeau, sortant	27,38 %	46,49 %
2e		LREM (ENS)	Daniel Labaronne, sortant	32,40 %	54,71 %		LFI (NUPES)	Christelle Gobert	25,82 %	45,29 %
3e		H (ENS)	Henri Alfandari	25,26 %	57,16 %		LFI (NUPES)	Roxane Sirven	24,15 %	42,84 %
4e		LREM (ENS)	Fabienne Colboc, sortante	30,00 %	50,52 %		PS (NUPES)	Laurent Baumel	29,55 %	49,48 %
5e		MoDem (ENS)	Sabine Thillaye, sortante	29,15 %	59,06 %		RN	Ambre Louisin	21,08 %	40,94 %

Isère (38)[modifier | modifier le code]

Circonscription	Député sortant	Parti		Député élu ou réélu	Parti
1re	Olivier Véran		LREM	Olivier Véran		LREM (ENS)
2e	Jean-Charles Colas-Roy		LREM	Cyrielle Chatelain		EELV (NUPES)
3e