Résistance anticommuniste roumaine — Wikipédia

La résistance anticommuniste roumaine est un mouvement populaire roumain de lutte contre la dictature du Parti communiste roumain (-). Elle fut active à partir de 1944 et dura pendant plus de trente années, certains combattants isolés subsistant en effet jusqu'au milieu des années 1970[note 1]. En Roumanie, l'opposition armée fut la première forme de résistance et l'une des plus organisées contre la terreur rouge du régime communiste à ses débuts. Ce n'est qu'après la chute, fin 1989, du dernier dirigeant communiste Nicolae Ceaușescu que les détails de ce mouvement, jusque-là scellés par le secret d'État, furent rendus accessibles aux historiens et aux familles, qui tentent de les porter à la connaissance du public. Les Roumains connaissaient déjà l'existence de « bandes armées fascistes manipulées par les impérialistes étrangers »[1] via la propagande communiste qui les évoquait de temps en temps, notamment pour expliquer ses échecs. Les faits étaient déformés par ces récits faisant passer les résistants pour de vulgaires bandits.

Dispersés mais relativement nombreux, de petits groupes armés, se dénommant parfois eux-mêmes « haidoucs », essentiellement réfugiés dans les Carpates, se cachèrent pendant des années des autorités. L'un des derniers combattants fut éliminé dans les montagnes du Banat en 1962, tandis qu'un autre maquisard des monts Făgăraș fut capturé en 1976. La résistance roumaine fut l'un des mouvements de résistance les plus durables au sein du bloc de l'Est[2]. Il est important de souligner que le sujet est une découverte relativement récente en Roumanie, grâce à l'ouverture partielle des archives de la Securitate, la police politique secrète roumaine, qui a permis d'examiner des faits historiques précis, parfois inconnus des historiens avant 2005[note 2]. Ce processus est bien avancé en 2017, cela malgré une quantité considérable d'archives à analyser, ainsi que la disparition d'une partie des dossiers[3]. De nouvelles recherches et découvertes apporteront probablement d'autres perspectives et éclairages sur le sujet.

Carte de la Roumanie indiquant par des points rouges les principaux points de résistance armée.
Carte de la Roumanie indiquant par des points rouges les principaux points de résistance armée.

Genèse[modifier | modifier le code]

Trains de réfugiés roumains fuyant la Bucovine, occupée par les troupes soviétiques.

En mars 1944, l'Armée rouge envahit la Bucovine septentrionale, alors province du Royaume de Roumanie, allié du Troisième Reich. Le premier acte de résistance est officiel et organisé par le grand état-major roumain : un bataillon spécial, unité territoriale de l'Armée roumaine est créé[4] et entraîné pour lutter contre l'envahisseur soviétique[5] et le NKVD : le Bataillon fixe régional de Bucovine (ro).

Réfugiés de Bessarabie fuyant l'occupation en juin 1940.
Réfugiés de Bessarabie fuyant l'occupation en juin 1940.

Des centaines de Roumains fuient alors la terreur soviétique et les déportations[6] pour se réfugier dans les forêts. Ils constituent des guérillas antisoviétiques par groupes de 15 à 20 personnes. Les premiers groupes de maquisards se développèrent ainsi au nord de la Bucovine, parfois encadrés et soutenus par le commandement militaire allemand, mais toujours dirigés par des Roumains. Constitué uniquement de volontaires locaux, ce bataillon atteindra l'effectif de 1378 combattants réparti en trois compagnies. Un officier de réserve était chargé de l'instruction militaire des volontaires.

Le , la Roumanie rejoint les Alliés et déclare la guerre à l'Allemagne nazie. Toutefois les Alliés attendent jusqu'au date pour signer l'armistice avec la Roumanie, période durant laquelle l'Armée rouge agit comme en pays conquis, se livrant au pillage et à de nombreuses exactions[7]. Une fois les dernières forces allemandes chassées du pays, les forces soviétiques disposent de toute liberté en Roumanie. Le gouvernement roumain n'a alors plus aucune autorité sur la Bessarabie et la Bucovine septentrionale, régions officiellement cédées à l'URSS en [note 3]. Dans ce contexte, la plupart des groupes de volontaires de Bucovine sont dissous, certains se maintinrent cependant dans les montagnes où ils restèrent actifs. Traqués par le NKVD, ils sont exécutés ou déportés au Goulag. On retrouve des traces d'existence de cette première résistance jusqu'en octobre 1944[8].

En mai 1946, le général Aurel Aldea, ancien ministre de l'Intérieur du gouvernement Sănătescu, est arrêté et accusé d'avoir réuni sous son commandement plusieurs groupes « subversifs ». En réalité, le Mouvement national de résistance (MNR) embryonnaire[9],[10] qu'il tentait de coordonner, ne représentait qu'une faible menace[11],[IG 1],[12],[13] face à l'établissement du régime communiste.

Les élections législatives roumaines de 1946, largement entachées de fraudes et d'intimidations, dans un pays entièrement occupé par les troupes soviétiques, favorisèrent la fusion des forces anti-totalitaires. Un Comité national roumain installé à Paris en 1948[14],[15] chargé, dans l'espoir d'une intervention de l'Ouest, d'informer les gouvernements occidentaux sur la situation roumaine, est aussi en contact avec quelques résistants sur le sol roumain. Cependant aucune structure de coordination, ni un commandement central ne verra jamais le jour.

Début du mouvement de résistance armée[modifier | modifier le code]

Au début de l'automne 1948, de petits groupes, parfois de simples individus, passèrent dans la clandestinité dans les Carpates. Ils constituèrent ainsi des points de résistance armés divers, dans ce qui fut un mouvement totalisant plusieurs milliers de personnes. Les rebelles venaient de toutes les couches sociales et de toutes les régions du pays. Ces groupes sont indépendants mais communiquent parfois entre-eux par messages. Il est possible d'identifier trois formes différentes[16] de manifestation de la résistance : des tentatives d'une résistance armée organisée et conduite par des officiers mis en réserve (tels le colonel Uță, le lieutenant-colonel Arsenescu et le major Dabija), des actes de désobéissance civile concrétisés par des mouvements de réfugiés dans les montagnes et la création de dépôts d'armements comme de centres de résistance et d'abris pour ceux recherchés par la police politique.

Pour la quasi-totalité de ces résistants[17], l'intervention des Américains était la suite logique d'une situation dramatique qui plongeait le pays dans la terreur et des bouleversements sociaux et économiques sans précédent. Leur foi dans la venue imminente des Américains[18] était un élément majeur dans leur motivation[19]. Les chefs de groupes étaient d'ailleurs lucides quant au fait que leur action ne pouvait donner des résultats qu'en soutien à une attaque américaine[20] contre les forces d'occupation soviétiques en Roumanie. L'absence d'une réaction militaire de l'Ouest, conjuguée à des conditions de subsistance extrêmement dures[21] tout en affrontant un ennemi utilisant des forces disproportionnées pour les combattre, aboutira à leur destruction dans les années cinquante.

Facteurs déterminants[modifier | modifier le code]

Mise en place brutale d'une politique communiste[modifier | modifier le code]

Un ensemble de mesures radicales bouleversant la société, laisse de côté des pans entiers de la population active ou oblige les roumains à une adaptation nécessitant une obéissance totale. Ce cadre inflexible a évidemment abouti à un rejet du régime et à un refus de participation à une démolition de la société existante par de nombreux citoyens. La position constitutionnelle de jure du Parti communiste roumain comme « parti unique et organe dirigeant de l’État », interdit de facto la constitution d’associations, syndicats ou autres structures sociales indépendantes du pouvoir, et impose une autorité totale du parti communiste, allant du sommet (le Comité central) vers la base (les autres structures du parti, les citoyens). Il faut ajouter à ce sombre tableau la présence massive des organes de sécurité de la police politique Securitate dans la société, active par la censure ainsi que la mise en route d'une politique de surveillance à large spectre, sans contrôle judiciaire[note 4]. Sur le plan économique, une stricte planification d’état, affecte non seulement les orientations macro-économiques, mais aussi tous les aspects de la production, de la distribution et de la consommation, au mépris des ressources disponibles, des possibilités techniques, de l'environnement et des besoins de la population. Enfin, un contrôle total des activités culturelles[22], sportives[23], des médias, la fin de la liberté d'expression et la restriction des déplacements[note 5] empêche toute respiration culturelle et interdit toute espace de liberté.

Vagues massives d'arrestations et d'épurations[modifier | modifier le code]

Un nettoyage profond et systématique dans les administrations frappe le pays après la prise de pouvoir sans partage par les communistes à la veille de 1948. L'armée subit une épuration complète, l'immense majorité des cadres formés avant le communisme sont mis à la retraite ou en réserve. L'épuration de l'armée royale a eu lieu entre 1945 et 1949 au travers de plusieurs décrets[24]. Ils visaient à écarter de l'armée non seulement tous les cadres n'ayant pas manifesté clairement leur soutien au régime communiste ou à l'Union soviétique, mais aussi ceux dont l'origine sociale était « non sûre ». La police fut transformée en milice et la gendarmerie en troupe de la police politique (Securitate). Parallèlement, des mesures politiques et économiques ayant pour but d'éliminer toutes les professions libérales [note 6],[note 7] et toute autonomie professionnelle ou paysanne, privèrent la paysannerie et toute la classe moyenne de leurs moyens de survie[25]. Il s'agit là des leviers les plus forts de l'émergence d'une résistance armée. Ruinées, les victimes économiques du nouveau régime pouvaient être des paysans privés de leurs moyens de production car étiquetés « koulaks » (en roumain : chiaburi), des artisans privés de leurs échoppes tout comme des commerçants privés de leurs boutiques par les premières nationalisations. La longue liste comprend aussi d'anciens fonctionnaires ou agents de l'état ou des grandes institutions, privés de leurs emplois car jugés politiquement non fiables, ainsi que les anciens membres des gouvernements et des parlements passés, les policiers, juges, prêtres, qualifiés de « laquais du capitalisme », comme les anciens membres des classes dominantes : professions libérales, chefs d'entreprise, actionnaires, banquiers, aristocrates, considérés par le régime comme « exploiteurs du peuple ». Nombre d'entre eux risquent aussi la détention voire l'élimination physique, du simple fait de leur appartenance sociale ou politique passée. Enfin, s'ajoutent à cette cohorte ceux qui entrent dans la clandestinité pour échapper à une arrestation imminente. De façon significative, des familles entières prirent le maquis fin 1948 et début 1949. Ainsi, un fonctionnaire consulaire du consulat britannique de Cluj témoigne par écrit, le , au sujet de la situation de partisans en Transylvanie :

« On manque de vêtements et de médicaments et cela est probablement vrai car leur nombre s'est accru par une proportion considérable de femmes et d'enfants depuis l'expropriation des terres au . On m'a communiqué un chiffre de plus de 20 000 personnes ayant rejoint la Résistance depuis l'expropriation(…) L'augmentation du nombre de femmes et d'enfants va créer des problèmes de survie pour le prochain hiver(…) On me dit maintenant que des camions entiers d'approvisionnement de l'armée sont envoyés vers les partisans, parfois par capture parfois par désertions, mais je ne puis dire dans quelle échelle…[26]. »

Opposition paysanne à la collectivisation[modifier | modifier le code]

C'est l'élément essentiel de la révolte contre le pouvoir communiste. La Roumanie étant un pays rural à 80 % en 1945, le démantèlement de la propriété privée fut un choc pour le monde paysan. Rejetée par ce dernier, la collectivisation fut considérée comme un vol avec violence et vivement combattue par des paysans attachés à leur terres. Refus d'obéir aux nouvelles lois, manifestations et désobéissance civiles se multiplièrent. Durement réprimées par la Securitate, n'hésitant pas à emprisonner ou à exécuter les meneurs des protestations[27],[28], les campagnes ont constitué le creuset d'une résistance et aussi son soutien logistique durable. La résistance des paysans à la collectivisation forcée et brutale[29] est un phénomène peu connu aussi bien en Europe de l'Ouest qu'en Europe centrale. Dans un pays connu d'une part pour la férocité de sa police politique, la redoutée Securitate, et d'autre part pour la passivité ou l'indifférence de son peuple face à la domination communiste, l'intensité de l'opposition paysanne contre le régime stalinien est un fait remarquable.

Mouvement légionnaire[modifier | modifier le code]

En 1937, les résultats affichaient 15,58 % des votes pour le parti légionnaire Totul pentru Țară, soit 478 000 votes. En 1938, le mouvement légionnaire comprenait plusieurs centaines de milliers de membres[note 8],[note 9], dont une force paramilitaire considérable. Très actif, organisé et ayant accédé au pouvoir entre septembre 1940 et janvier 1941, ce mouvement était devenu illégal mais restait politiquement « intéressant » en 1944-1945, notamment pour les communistes[note 10] qui, oubliant son passé anticommuniste et parfois violent, ont tout fait pour recruter ses anciens membres [30] jusqu'en 1948. Il fallait à ce moment éviter un risque d'opposition massive aux réformes profondes de la société, sachant que le PCR ne disposait que d'un nombre très limité de militants[note 11] alors que les légionnaires étaient des dizaines de milliers, organisés et pour certains d'entre-eux armés et entraînés. D'importants effectifs de jeunes entraînés militairement ayant appartenu au mouvement légionnaire, entrés dans la clandestinité à la suite de leur coup d’État manqué de 1941, et ainsi devenus des adversaires déterminés du régime fasciste Antonescu, se sont vus tendre la main par leurs ennemis d'avant-guerre : les communistes. Un certain nombre de légionnaires, notamment ceux issus du prolétariat et haïssant les élites d'avant-guerre, ont saisi cette main tendue[note 12], d'autant que l'alternative était la prison. D'autres légionnaires, tel Ion Gavrilă Ogoranu ont choisi la clandestinité en prenant le maquis et les armes contre les communistes et l'occupant soviétique. Pendant la guerre froide, l'Occident, et en particulier la France et les États-Unis, a lui aussi exploité les légionnaires réfugiés à l'Ouest et prêts à se battre[31] pour épauler avec eux la résistance anticommuniste en Roumanie[32], l'opposition démocratique roumaine en exil étant dans l'incapacité de fournir des cadres pour un tel objectif.

Refus de la dictature[modifier | modifier le code]

Un autre élément important de la résistance armée est la motivation d'individus et de groupes persuadés que seul un engagement armé pourrait contenir une terreur croissante et empêcher une prise de pouvoir définitive par les communistes. Les groupes de résistance dirigés par d'anciens officiers mis à la retraite ou en disponibilité, agissaient d'une manière plus coordonnée et planifiée. Il semble qu'ils mettaient leur espoir dans l’incitation à l'insurrection armée générale, à une révolte massive, évènements qui ne se sont jamais produits. Lors du début de la guerre froide, une catégorie plus réduite d'insurgés désireux de lutter contre le totalitarisme était constituée de réfugiés roumains recrutés en Europe par l'Office of Policy Coordination (OPC)[33], entrainés en France, en Italie et en Grèce puis parachutés dans les Carpates. La plupart d'entre eux n'ont pas réussi à créer des contacts locaux, indispensables pour leur survie. Ils furent rapidement capturés, et pour la plupart jugés par des tribunaux militaires puis exécutés[26].

Persécution des Églises[modifier | modifier le code]

Jugées « réactionnaires » par nature, les Églises institutionnelles ainsi que les mouvements religieux pacifistes furent tous épurés et étroitement surveillés, mais la politique du PCR à leur égard fut différente selon les cas[34]. L'Église orthodoxe roumaine, n'ayant ni attaches à l'étranger ni réseau scolaire propre[note 13], fut seulement l'objet d'un remplacement rapide de ses cadres (les anciens étant emprisonnés, ainsi que tous ceux qui protestèrent), et d'une surveillance rapprochée de son clergé. Nul prêtre ou moine ne put par la suite accéder à des responsabilités ecclésiastiques, s'il n'était agréé par la police politique communiste. Il est ici intéressant de rapporter un dicton populaire : « Si tu veux dénoncer quelqu'un sans te dévoiler comme délateur, va à confesse ! »[note 14],[35]. En revanche, les Églises catholiques, qu'elles fussent de rite latin ou bien de rite grec, ainsi que les Églises protestantes, le Judaïsme et l'Islam, disposaient d'écoles confessionnelles et de solides liens avec l'étranger, dans des pays considérés comme « impérialistes »[note 15] : par conséquent, leur persécution fut plus ciblée. Leurs écoles furent systématiquement fermées, de nombreux monastères et lieux de culte durent aussi fermer, nombre de leurs clercs fut jeté en prison ou assassiné, et la confiscation de leurs biens décrétée. Ces derniers furent la plupart du temps attribués à l’Église orthodoxe. Ainsi, fin , soucieux de détacher de l'Occident et de l'influence de Rome tous les catholiques roumains[note 16], les communistes poussent fidèles et clergé à passer à l'orthodoxie. Le régime communiste roumain, suivant le modèle imposé par Joseph Staline[note 17], déclare finalement illégale l'Église grecque-catholique roumaine le , et en profite pour confisquer tous ses biens[note 18]. Le pouvoir ouvre alors la voie à une répression brutale et systématique qui durera jusqu'en 1964[36],[37]. Tous les évêques catholiques (mais aussi quelques catholiques roumains, comme Anton Durcovici) seront envoyés en prison où une partie d'entre-eux mourront à cause de mauvais traitements. De nombreux prêtres seront torturés, envoyés en camp de travail ou tout simplement assassinés. On retrouvera par conséquent dans plusieurs mouvements de résistance des prêtres catholiques et de nombreux membres de cette Église, particulièrement implantée en Transylvanie.

Tentatives de réseaux soutenus par l'extérieur[modifier | modifier le code]

Estimés à 70 000 par les services occidentaux, les Roumains réfugiés dans les pays d'Europe de l'Ouest[38] et désireux de lutter contre la dictature communiste[39], représentaient une manne pour les services de renseignement du monde libre. Une majorité de ces réfugiés, étaient, tel Virgil Ierunca, démocrates, mais cette majorité n'avait en général aucune formation militaire ou dans le renseignement. Les anciens légionnaires, en revanche, avaient reçu une formation paramilitaire et étaient prêts au combat[31]. La CIA y vit l'opportunité de constituer un réseau d'agents infiltrés dans le bloc de l'Est en recrutant certains d'entre eux, réfugiés le plus souvent dans des camps en Allemagne, Autriche et Yougoslavie[40],[41] et prêts à s'engager contre les communistes[39]. La décision fut prise conjointement par le Président américain Harry S. Truman et le président français Vincent Auriol[42]. Déjà organisés, solidaires, les légionnaires furent particulièrement appréciés dans ce contexte, leur passé violent et antisémite étant mis entre parenthèses devant la volonté de combattre le communisme. Acceptant l'offre américaine[note 19], des chefs légionnaires[note 20] jouèrent un rôle important dans le recrutement et la coordination des futurs agents.

Acte d'accusation no 1343, de 1953, contre les résistants anticommunistes légionnaires, parachutés et capturés (ainsi que leurs soutiens) en Roumanie.
Acte d'accusation no 1343, de 1953, contre les résistants anticommunistes légionnaires, parachutés et capturés (ainsi que leurs soutiens) en Roumanie.

En 1949, informé par le Bureau des Affaires étrangères et du Commonwealth que la résistance roumaine s'intensifiait et bénéficiait d'un soutien populaire dans les campagnes, les services de renseignement occidentaux investirent dans ce projet. Cent agents furent choisis, dont 50 destinés à être parachutés à l'intérieur du pays, et 50 autres pour les soutenir hors des frontières roumaines. Les combattants furent préparés et entraînés en France et en Allemagne. Cent autres volontaires furent entraînés en Italie et en Grèce. Le chef des opérations secrètes de la CIA à cette époque, Gratien Yatsevich, déclara que les actions réalisées en Roumanie n'étaient surpassées, tant en nombre d'agents qu'en termes de ressources allouées, que par celles menées pour l'Albanie, les plus importantes réalisées pendant la guerre froide en Europe de l'Est[43]. Parmi les volontaires roumains recrutés par la CIA au début de 1951 figurent : Constantin Săplăcan, Wilhelm Spindler, Gheorghe Bârsan, Matias Bohm, Ilie Puiu[note 21]. Ils seront les premiers parachutés au pays, dans la nuit du 18 au , dans les Monts Făgăraș[44]. La Securitate les capturera et découvrira qu'ils avaient été recrutés en Italie. Le gouvernement roumain enverra une note de protestation aux Américains les accusant d'interférer dans les affaires internes du pays et soulignant que ces agents de la CIA capturés avaient été envoyés « pour mettre en œuvre des actes de sabotage et d'espionnage contre l'armée roumaine »[43].

Les combattants suivants furent envoyés au pays en . Ion Samoilă, Ion Golea et Ion Tolan formaient le groupe « Jacques », lâché près d'Agnita. Puis dans la nuit du au [45] le second groupe sous le nom de code « Robert » : Mircea Popovici et Alexandru Tănase, fut envoyé dans une zone proche de Calafat, près de la frontière bulgare. Suivront les groupes « Pascal » : Gheorghe Gheorghiu, Constantin Gigi et Făt Savu, parachutés le dans les Monts du Bihor, et « Fii Patriei » (« Fils de la patrie »): Sabin Mare, Ilie Rada et Gavril Pop, parachutés en juillet 1953 dans une zone boisée entre les județe de Satu Mare, Sălaj et Bihor[46].

D'autres agents seront envoyés depuis la Grèce, dont Toma Bebi pris par la Securitate à son atterrissage. Il collaborera avec cette dernière et permettra la capture de 12 autres parachutistes, légionnaires.

Selon Gordon Mason[47], le chef du bureau de la CIA de Bucarest de 1949 à 1951, la mission des agents parachutés consistait à contacter les groupes de résistants dans les montagnes, les informer de l'intérêt que leur portait l'Occident, les approvisionner en armes, munitions, médicaments et argent. Il était aussi prévu de remettre des stations radios aux maquisards afin qu'ils puissent renseigner l'Occident. Les objectifs essentiels étaient, toujours selon Gordon Mason, de connaître les forces des mouvements de résistance, d'obtenir des informations sur l'activité des armées roumaines et soviétiques, et d'encourager les combattants de la résistance à agir contre les troupes soviétiques en cas de guerre.

La plupart des opérations de parachutage ont peut-être échoué en raison d'infiltrations par les soviétiques des services occidentaux, de fuites d'informations dans ces services, mais aussi et surtout à cause d'une organisation médiocre[note 22]. L'hypothèse de fuites internes d'informations venant du renseignement britannique (le contre-espionnage MI-6), et en particulier celles concernant l'espion Kim Philby[48],[49],[50], qui était à la solde des Russes et informait directement le NKVD, n'est pas confirmée par les sources documentaires disponibles en 2016. Ainsi, trois agents formés par les Américains et envoyés en juin 1953 dans les Monts du Bihor furent capturés sans être exécutés, les autorités communistes souhaitant en faire des agents doubles. Dans les régions d'Oradea et de Satu Mare, trois agents parachutés furent tués, l'un d'entre eux lors d'une fusillade et les deux autres exécutés[51]. La même année, un groupe de 13 légionnaires envoyés par le CIA en Roumanie est capturé, puis jugé par un tribunal militaire[52],[31],[32]. Un procès retentissant des 13 combattants eut lieu en octobre 1953. Les 13 prévenus furent condamnés à mort et exécutés le à la prison de Jilava[note 23].

Groupes de résistance[modifier | modifier le code]

Les groupes de maquisards roumains furent très nombreux et divers[26],[note 24],[53]. On en décompte plus d'un millier ainsi qu'une dizaine de centres de résistance[54],[55]. Il n'est pas seulement question de groupes armés, mais aussi d'organisations subversives, nombre d'entre-elles situées dans des localités urbaines. Leur activité fut le plus souvent éphémère, certaines étant impliquées dans l'impression et la diffusion de manifestes. Peu ont réussi à se coordonner par région. Selon les archives de la Securitate qui ont pu être récupérées, et d'après quelques témoignages de maquisards survivants, certains groupes plus importants se détachent. Par importance, on entend soit le nombre de membres, soit les actions exceptionnelles entreprises, soit la trace vivace qu'ils ont laissée dans la région où ils ont combattu. Il est toutefois difficile de classer les groupes sachant que toutes les informations ne sont disponibles sur certains d'entre eux (dossiers encore classés secrets aux archives du SRI), et que d'autre part, les témoins ont parfois été tous éliminés par les autorités communistes ou ont simplement disparu. Sur le critère de l'importance de leurs activités, sept groupes sont retenus et ils sont ici décrits brièvement. Si l'on considère uniquement la taille des dossiers dans les archives officielles de l’État, un nombre beaucoup plus important de groupes se détache[VL 1],[56]. Après la description des sept réseaux remarquables, un tableau de synthèse rassemble tous les groupes recensés comme importants par le C.N.S.A.S.

Teodor Șușman[modifier | modifier le code]

Teodor Șușman, résistant dans les Apuseni.
Teodor Șușman, résistant dans les Apuseni.

Maire de Răchițele (dans les monts Apuseni) trois fois pendant plus de 10 ans avant 1945, Teodor Șușman[TS 1] est devenu l'un des résistants les plus connus après la découverte de sa dépouille le par le Centrul de Investigare a Crimelor Comunismului (Centre de recherche sur les crimes du communisme), ainsi que les recherches faites les 5 et [57] pour retrouver celles de ses fils qui l'ont suivi dans son combat : Toader et Avisalon Șușman.

Chef respecté et reconnu de la région du Pays des Moți (Țara Moților), il sera rapidement dans le collimateur des autorités communistes, puis destitué de sa fonction de maire peu de temps après la prise de pouvoir des communistes en 1945. Gréco-catholique soutenant le Parti national paysan, il sera calomnié et faussement accusé par des communistes locaux opportunistes et jaloux de sa réussite personnelle. Après avoir tenté en vain par plusieurs lettres[58] de faire reconnaître son innocence, comme la perfidie de ses accusateurs, se sentant en danger, il décide de prendre la fuite dans les montagnes. Il prendra le maquis en accompagné de ses trois fils Toader (Teodor junior), Avisalon et Traian. Leur résistance se limitera d'abord à assurer leur survie puis à répondre à la terreur imposée par les communistes sur les villageois qui les aidaient. Ils attaqueront plusieurs coopératives et sociétés d'exploitation forestières, sans jamais user de violence contre les ouvriers ou employés, et en essayant de minimiser les conséquences pour ces derniers. Après trois années de résistance à la tête d'un groupe d'une dizaine de personnes, Teodor sera abattu en 1951. Deux de ses trois fils périront en 1958 dans une grange incendiée par la Securitate. Toute la famille Șușman connaîtra un destin tragique. Seul Traian survira après de longues années de prison.

Major Nicolae Dabija - Réseau « Frontul Apărării Naționale, Corpul de Haiduci »[modifier | modifier le code]

Major Nicolae Dabija, résistant dans les Apuseni.
Major Nicolae Dabija, résistant dans les Apuseni.

Un autre groupe armé de la région des monts Apuseni, appelé « Front de défense nationale - Corps des haidouks », est considéré comme important par les historiens. Ayant à sa tête un ancien officier de l'armée royale qui participa à la guerre contre l'URSS sur le front de l'Est, le major Nicolae Dabija[ND 1], le groupe attaquera le bureau de perception des impôts à Teiuș, armé de carabines et d'armes de poing. Les autorités roumaines découvrent le refuge des rebelles après que l'un d'entre eux a été arrêté et a révèlé leur repaire à Muntele Mare. Une opération conduite par les forces de sécurité se lance à l'attaque des rebelles au matin du . Dirigées par le Colonel Mihai Patriciu, elles donnèrent l'assaut sur le pic où les rebelles avaient trouvé refuge. Une fusillade et un combat au corps à corps s'ensuivirent. On dénombrera trois morts et trois blessés dans le camp communiste. Dabija fut arrêté le après une dénonciation par un villageois. Le , sept membres du groupe, dont le major Nicolae Dabija, seront exécutés à Sibiu[ND 2],[ND 3].

Colonel Ion Uță[modifier | modifier le code]

Colonel Ioan ou Ion Uță, résistant dans le Banat
Colonel Ioan ou Ion Uță, résistant dans le Banat.

Initiateur d'un groupe de résistance important du Banat roumain, le colonel Ion Uță[IU 1] est l'un des personnages les plus remarquables de la résistance roumaine. L'un des groupes de résistance qu'il a fondé fut impliqué dans une véritable bataille à Pietrele Albe contre les troupes de la Securitate, un fait très rare dans les mouvements de résistance roumains, plus souvent sur la défensive. Préfet du județ de Severin (entre-deux guerres) en 1943-1944 et capitaine dans l'armée roumaine, Ion (ou Ioan) Uță fut nommé colonel puis mis en réserve dans le cadre de l'épuration de l'armée par les communistes. Chef de file du Parti national paysan (PNT) lors des élections législatives roumaines de 1946, il a dû fuir se sachant poursuivi par la police politique. Il se retire alors dans les montagnes de Țarcul et Cernei. Il cherchera, dès son engagement dans la résistance, à organiser et articuler les différents groupes de résistance roumains du Banat, dans le but de renforcer et d'unifier les forces en présence, puis d'organiser une révolte populaire générale dans la région. Il est l'un des rares chefs de réseau à avoir voulu donner une ossature régionale, puis nationale, à la résistance au travers d'un plan précis et d'un calendrier. Constitué exclusivement d'habitants des villages de montagne du județ de Severin, son groupe comptera une trentaine de personnes. Il sera infiltré par la Securitate puis décapité en 1949.

Gogu (Gheorghe) Puiu - Réseau « Haiducii Dobrogei »[modifier | modifier le code]

Gogu Puiu, résistant de la Dobroudja.

Vers , la mise en route d'une organisation de résistance coordonnée en Dobroudja est décidée à Bucarest. Déclenchée en 1948, sous le commandement des frères Nicolae et Dumitru Fudulea (au nord de la Dobroudja)[59],[60] et de Gogu Puiu (au sud de la Dobroudja)[61]. Ils seront rejoints par Nicolae Ciolacu qui conduira le mouvement dans le centre de la région. Il sera le seul survivant des Haidouks de Dobroudja et publiera en 1995 un ouvrage complet sur la résistance dans cette région[62]. Le groupe fut dénommé Les Haidouks de la Dobroudja[GP 1]. Légionnaire macédo-roumain, revenu d'Allemagne avec quelques camarades, Gogu Puiu organisa et structura la résistance en s'appuyant sur de petits noyaux de maquisards par localité, agissant indépendamment, ayant chacun son chef. La coordination sera réalisée par un groupe de commandement communiquant grâce à un système de courriers efficaces. Entre 1947 et 1956, la Dobroudja fut un centre de résistance particulièrement actif, ou de très nombreuses familles furent impliquées ou victimes de la répression communiste. Les combattants seront presque tous abattus par la Securitate, ou succomberont sous la torture. Les survivants seront envoyés en camps de travaux forcés pour le creusement du canal Danube-Mer Noire, des camps de la mort par épuisement où le régime communiste envoyait les opposants dont il ne souhaitait pas voir le retour dans la société[63].

Il existe plusieurs dossiers « Gogu Puiu » au Conseil national pour l’étude des archives de la Securitate (CNSAS) en 2017 mais aucun ne contient d'informations précises et détaillées concernant ses activités de résistant. Les informations accessibles à son sujet sont partielles, parfois contradictoires et se limitent à des rapports de gendarmerie ou des notes de police couvrant son activité de chef de cellule légionnaire dans les années 1934-1940[note 25],[note 26]. Il est suivi et surveillé dès son engagement légionnaire en 1934 et est considéré par la Securitate comme un « terroriste » et un « fasciste ». Les éléments d'information sur ses activités de résistant sont très limités. Il est cependant presque certain que, selon les archives disponibles et les témoignages recueillis, Gogu Puiu a été en contact avec les services secrets français et américains à Berlin et à Vienne dans les années 1945-1947, puis a été formé à la lutte clandestine et à la guérilla. Charismatique, il laissera la trace d'un combattant courageux, martial et haut en couleur, tel les « haïdouks » des siècles passés. En , il préfère se donner la mort en faisant exploser la grenade dont il ne se séparait jamais, plutôt que de tomber entre les mains des communistes.

L'objectif de la résistance de la Dobroudja était de préparer la Roumanie à l'éventualité d'une guerre entre l'Occident et l'URSS. Dans ce contexte, Gogu Puiu aurait été un agent de liaison et celui qui devait préparer le terrain pour l'arrivée des Américains.

Ion Gavrilă Ogoranu - Réseau « Carpatin Făgărășan »[modifier | modifier le code]

Ion Gavrilă Ogoranu, réseau Carpatin Făgărășan, Monts Făgăraș (nord).
Ion Gavrilă Ogoranu, réseau Carpatin Făgărășan, Monts Făgăraș (nord).

C'est à la suite des arrestations massives de 1947 qui touchent particulièrement des centaines d'étudiants, militaires et légionnaires de la région de Făgăraș, que ceux qui ont échappé à la rafle constituent le groupe Carpatin Făgărășan[53],[IG 1],[IG 2],[IG 3] La longévité du groupe : 9 ans[note 27], s’explique par son organisation militaire et la tactique employée. Aucune centralisation géographique, pas de quartier général, une très vaste zone d'intervention et une grande mobilité, le tout afin de surprendre l'ennemi et rendre les recherches très difficiles. Usant de tactiques de guérilla et se séparant régulièrement en petits groupes pour augmenter ses chances de survie, Grupul Carpatin de Rezistență Națională Armată est particulièrement connu grâce à la survivance de son chef Ion Gavrilă Ogoranu, sa personnalité marquante et ses écrits[note 28], qui apportent de nombreux détails sur la survie des partisans en montagne, dans des conditions particulièrement rudes. Légionnaire haut en couleur, fervent croyant, Ion Gavrilă Ogoranu a marqué les esprits et a même servi d'inspiration pour un film roumain narrant la vie de tous les jours d'un groupe de jeunes résistants anticommunistes[note 29]. Sur la vingtaine de jeunes qui choisiront de sacrifier leur jeunesse et leur vie sociale pour le combat de la liberté, seuls deux résistants survivront[note 30] à la traque de la Securitate, la plupart seront soit abattus lors d'escarmouches avec la Securitate, soit trahis par des proches ou des agents infiltrés.

Toma Arnăuțoiu - Réseau « Haiducii Muscelului »[modifier | modifier le code]

Lieutenant Toma Arnăuțoiu, réseau Haiducii Muscelului, Monts Făgăraș (sud).
Lieutenant Toma Arnăuțoiu, réseau Haiducii Muscelului, Monts Făgăraș (sud).

La longévité est la première caractéristique du groupe de résistants fondé et mené par le lieutenant Toma Arnăuțoiu[TA 1]. Les Haïdouks de Muscel ont donné 10 ans de leur vie pour la lutte contre le communisme. Partageant souvent le même sort s'ils étaient pris, de nombreux villageois, et en particulier des femmes courageuses les ont soutenus pendant toute cette période. La plupart des résistants furent exécutés sommairement, les autres ont été jetés en prison pour de longues années dans des conditions inhumaines, où beaucoup n'ont pas survécu. Elisabeta Rizea a échappé à cette fatalité, subissant torture et persécution, elle deviendra un symbole vivant puis une icône de la résistance roumaine. La durée de ce combat a laissé beaucoup de traces dans les archives de la Securitate, permettant ainsi de multiples études et analyses par les historiens. Comme on le retrouve quasi systématiquement dans les rapports et témoignages disponibles sur les réseaux de résistance, c'est par la corruption de ses membres, trahisons et infiltrations que la Securitate met fin à son activité.

Victor Lupșa - Réseau « Vlad Țepeș II »[modifier | modifier le code]

Personnage controversé de la résistance de la région de Vrancea, Victor Lupșa[VL 2] était pour certains un chef respecté et dynamique, un colonel formé en Yougoslavie, et pour d'autres un menteur qui n'avait pas dépassé l'école primaire, réformé à cause d'une jambe trop courte, ou encore un espion à la solde de la Securitate et un traître[64]. Les données accessibles et disponibles en 2017 ne permettent pas de trancher la question avec certitude, ni même de savoir dans quelles conditions il a été arrêté en 1955 puis exécuté en 1956. Il semble cependant qu'il s'agissait d'un personnage fantasque usant de mensonges grossiers et exagérations pour convaincre les paysans de se révolter. Il racontera partout qu'il avait le soutien de Tito et des Américains et que ces derniers livreraient armes et matériel. À partir de l'été 1948, Victor Lupșa et Gheorghe Cornelia (« Szarvas ») ont mis en place l'organisation Vlad Țepeș II et l'étendent dans trois régions : Galați, Brașov et Vrancea. Leur objectif était de soulever les populations des régions montagneuses.

Victor Lupșa.
Victor Lupșa.

En 1948, il rédige un tract-manifeste anticommuniste signé de son nom et estampillé par une croix chrétienne entourée de la mention Vlad Țepeș II, et le distribue aux chefs de groupes des différents villages où il a lancé son mouvement. Le message et la référence à un grand prince roumain connu pour son honnêteté et sa droiture, mais aussi pour sa lutte impitoyable contre les voleurs et les envahisseurs turcs, semble avoir séduit les gens simples et facilité la fondation de ce mouvement. Mais des particularismes locaux ont aussi favorisé l'adhésion à cet appel : la mentalité régionale très indépendante (une culture du secret ainsi que des réunions clandestines dans les forêts étaient pratiquées depuis des siècles), une région reculée et arriérée, des accès difficiles, des routes très mauvaises voire inexistantes[65]. Lupșa croyait, comme beaucoup d'autres Roumains, à la venue imminente des Américains pour libérer le territoire des communistes, et agissait en conséquence. Il mit ainsi en place des noyaux de résistance et prépara sans relâche des structures pour permettre une révolte massive. Son organisation était militaire, comprenant même des grades et des signes de reconnaissance visibles. Victor Lupșa prendra contact avec plusieurs groupes civils ou religieux et tentera aussi, mais en vain, de faire passer une enveloppe à la légation américaine. Sa tête étant mise à prix par la Securitate, à partir de février ou , il se cachera avec Gheorghe Cornelia dans les montagnes.

L'épisode dit de la Kermesse jettera un trouble sur les intentions réelles de Victor Lupșa[64],[66]. En effet, dans la nuit du au , un bruit court que le signal du début de la révolte va être donné. 19 villages l'attendent en vain ainsi qu'une aide promise en armes, ravitaillement et équipements qui devaient être parachutés. Une seule commune passera à l'action : Bârsești. Un groupe de paysans armés réussira à arrêter les miliciens et les activistes communistes. Se rendant compte de la fausse alerte en constatant l'inertie de tous les autres villages, les révoltés se réfugieront dans les bois. La plupart seront pris par la Securitate, jugés et envoyés en prison. Plus de 100 partisans se cachaient dans les monts de Vrancea en . Gheorghe Cornelia se donnera la mort en 1951 pour échapper à ses poursuivants communistes et Lupșa se réfugiera dans les forêts de Zagon, son pays. Après plusieurs années de traque et de fuite, le , il finit par se rendre aux autorités de Câmpulung Muscel, déclarant ne pas faire de recours contre la sentence de le condamnant à mort par contumace. Il sera exécuté dans le pénitencier de Iași, le .

Au-delà de la zone d'ombre qui plane sur le personnage de Victor Lupșa, le mouvement Vlad Țepeș II reste, de très loin, le plus important de tous les mouvements de résistance du pays. Des milliers de paysans seront arrêtés et envoyés en prison à la suite de la plus grande opération de répression jamais lancée par la Securitate entre juillet et .

Principaux réseaux de résistance[modifier | modifier le code]

Les réseaux de résistance principaux sur le territoire roumain[68],[69],[70],[71],[VL 1],[72]
Région Zone d'action Nom du groupe Chef de groupe (principaux membres) Période
Transylvanie
Apuseni Teodor Șușman[TS 1] Teodor Șușman (Toader -Teodor junior- , Avisalon et Traian Șușman, Nuțu Bortoș, Gheorghe Mihuț, Ion Ciota, Roman Oneț, Mihai Jurj) 1948-1958
Partizanii Regelui Mihai - Armata Secretă[note 31],[73] Capitaine Alexandru Suciu (Père Gheorghe Mureșan, Lazăr Bondor, Ionel Manu) 1948-1950
Capotă-Dejeu[74] Dr Iosif Capotă et le Dr Alexandru Dejeu 1947-1957
Frontul Apărării Naționale, Corpul de Haiduci[ND 1],[ND 2],[ND 3] Major Nicolae Dabija (les frères Traian et Alexandru Macavei, Sandu Maxim, Sandu Maxim, Cornel Pascu, Iosif Clamba, Ioan Scridon, Titus Onea, Alexandra Pop, Augustin Rațiu, Gheorghe Oprița, Ioan Cigmăianu, Victor Vandor, Viorica Buțuțui) 1948-1949
Organizația Cruce și Spadă[75] Gheorghe Gheorghiu Mărășești (Gavrilă Fortu, Aurel Potra, Alexandru Covaci, Traian Mereuț, Nicolae Negoiță, Mircea Oprescu, Nicu Boiangiu, Nicolae Pituru, Aurel Ciurcel, Ionel Iordan, Traian Pașca, Ion Torcea) 1948-1949
Leon Șușman[76] Leon Șușman (Simion Roșa, Gheorghe Şușman, Vasile Crișan, Ilie Vlad, Teodor Trânca, Vasile Răfăilă, Andrei Bicuț) 1948-1957
Ștefan Popa[77] Ștefan Popa (Ioan Robu, Bratu, Nicolae Suciu, Petre Mărgineanu[78], Silvestru Bolfa, Nicodim Lazăr, Sandu Maxim) 1948-1949
Sandu (Alexandru) Maxim[79] Sandu (Alexandru) Maxim (Cornel Pascu, le prêtre gréco-catholique Nicolae Suciu, Petre ou Petru Mărgineanu, Florian Picoș, Mihai Florinc) 1948-1949
Frații Spaniol[80] Aron et Vasile Spaniol (Mulea Gavrilă, Popa Romul) 1948-1950
Major Emil Oniga[81] Major Emil Oniga 1948-1949
Cornel Deac - Nicolae Moldovan[82] Cornel Deac (Nicolae Moldovan, Ioan Mărgineanu, Miclea Ilie junior, Miclea Ilie senior) 1949-1953
Capitaine Diamandi Ionescu[83] Capitaine d'aviation Diamandi Ionescu (Iosif Codoreanu, Simion Gălbează, Victor Marc, Ioan Mârzan, Gheorghe Spulbatu, Victor Lădar, Vasile Marc, Doctor Remus, Simion Grozav, Vasie Vătcă, Constantin Vătcă, Filon Metodie Cirebea, Filip Grozav, Gavril Herculea, Ioan Vlad, Iosif Giurgiu, Ştefan Vătcă, Nicodim Cirebea, Augustin țolea, Iona Ciulea, Ioan Cidrea, Vasile Iancu, Laurențiu Pop junior, Victor Puiu, Gligor Cidrea, Ioan Stoica) 1949-1950
Bistrița-Năsăud Haiducii lui Avram Iancu - Divizia Sumanele Negre[84] Capitaine Gavrilă Olteanu[85] (Lieutenants Dumitru Șteanță et Nicolae Paleacu) 1946
Bistrița-Năsăud - Monts Rodna Liga Națională Creștină ou Garda Albă[53],[86] Capitaine Leonida Bodiu[87] (Ioan Burdeț, Dumitru Toader[88]) 1948-1949
Brașov[89] Organizația Vlad Țepeș II (Brașov)[VL 2],[90] Victor Lupșa et Gheorghe Cornelia (dit « Szarvas ») (Ion Neguț) 1949-1950
Crișana et Arad Valer Șirianu[91] Valer Șirianu (Général Baloșiu, colonel Rădulescu, dr. Boieriu, PèreTiberiu Dârlea, sous-officier Ion Ardelean, Sabin I.) 1948
Gligor Cantemir[92] Gligor Cantemir (Ioan Faur de Baltele, Pavel Bacoș de Valea Mare, Hagea Iulian dit Leanu, Dărău Igna de Cil, Ioan Lazăr de Roșia, Ioan Jurcuța, Iulian Hagea, Ioan Lulușa, Pavel Dobre, Pavel Lulușa, Ioan Lupei) 1947-1952
Mișcarea Națională de Eliberare[93] Ioan Blăgăilă (Ioan Grosolina) 1949-1952
Adrian Mihuț[94] Adrian Mihuț (Gheorghe Poenaru, Pavel Suciu, Moise Sârb, Constantin Buțiu, Pavel Bonța, Gheorghe Maniu, Gheorghe Deheleanu, Simion Văcean, Teodor Ardelean, Virgil Căpitan, Ioan Stoica, Pavel Ignișca, Părintele Ioan Crișan, Aurelia Crișan, Ioan Balaj, Gheorghe Momac, Iacob Opreț) 1948-1956
Monts Făgăraș (Nord)[95] Carpatin Făgărășan[53],[IG 1],[IG 2],[IG 3] Ion Gavrilă Ogoranu (Ion Ilioiu, Remus Sofonea, Gheorghe Arsu, Virgil Radeș, Gheorghe Șovăială, Ion Chiujdea, Ion Novac, Ion Mogoș, lon-Victor Pica, Nicolae Mazilu, Petre Novac, Jean Pop, Laurian Hașu, Andrei Hașu, Cornel Cîlțea, Marcel Cornea, Gelu Novac, Gheorghe Hașu, Mihai Malgan, Gheorghe Ramba, Dumitru-Bambu Moldovan, Vasile Moldovan, Ion Bărcuț, Toma Pîrîu dit Porîmbu) 1948-1956 / 1976
Monts Făgăraș (Sud)[95] Haiducii Muscelului ou Gruparea Nucșoara[TA 1] Toma Arnăuțoiu et le Lieutenant-colonel Gheorghe Arsenescu (Petre Arnăuțoiu, Titu Jubleanu, Marina et Ion Chircă, Elisabeta Rizea, Constantin-Tică Jubleanu, Maria Jubleanu, Benone Milea, Virgil Marinescu, Ion Marinescu, Alexandru Marinescu, Gheorghe Mămăligă, Maria Plop[96],[97], Cornel Drăgoi, Père Ion Drăgoi, Nicolae Ciolan, Mihai Gheorghe, Ion Pățitu, Nicolae Pățitu, Ion Săndoiu, Nicolae Adămoiu) 1948-1958
Apostol[98] Dumitru Apostol (Ștefan Ghelmeci, Gheorghe Ștefănescu, Père Nicolae Donescu , Ghe. Dorobanțu, Grigore Dumitrașcu) 1948-1949
Hunedoara Liga Partizanilor Romani din Hațeg[99] Lazăr Caragea (Petru Vitan[100], Iosif Nandra, Costa Ion Catănă, Costa Adam Bălaj, Costa Ion Daru, Costa Ion Daru junior) 1948-1952
Maramureș (Marmatie)[101] Grupuri de preoți uniați (dans différents groupes de résistance)[102] (Prêtre gréco-catholique Vasile Chindris, prêtre gréco-catholique Vasile Hotico, nonne gréco-catholique sœur Pelagia Iusco, prêtre gréco-catholique Ioan Dunca Joldea, prêtre gréco-catholique Gheorghe Mureșan, prêtre gréco-catholique călugăr Miclea, prêtre gréco-catholique Eusebiu Cutcan, prêtre gréco-catholique Andrei Biriș, prêtre gréco-catholique Vasile Gherman, prêtre gréco-catholique Emil Riti) 1948-1967
Gavrilă Mihali-Ștrifundă[103] Gavrilă Mihali-Ștrifundă 1945-1949
Vasile Popșa[104] Vasile Popșa (Ion Popșa, Mihai Sofron, Ioan Rusu, Ioan Hotea zis Hricu, Stefan Tand, Gavrila I. Iusco, Gavrila G. Iusco, Ioan Dunca, Pères gréco-catholiques : Ioan Dunca Joldea, Alexandru Chindriș et Vasile Iusco, Moine Pelagia Iusco, Maria Sas) 1948-1949
Grupul Dragomirești[105] Ion Popșa et Ion Ilban (Les frères Gheorghe, Dumitru Pașca, Ilie Zubașcu) 1949-1956
Vasile Dunca[106] Vasile Dunca (Părăscău, Șerban Vasile-Simion, frați Gherman, Ion Frunză, frați Șandordin Budești, Ion Andreiea, Vasile Tomoioagă, Gheorghe Dunca) 1948
Nicolae Pop[107] Nicolae Pop (Achim et Aristina Pop[108], Père gréco-catholique Atanasie Oniga, Vasile Pașca, Vasile Hotea, Ioan Mâț, Ilieș Dunca, Gavrilă Dunca, Ioan Hotico, Dumitru Hotico, Vasile Chindriș, Ștefan Chindriș, Dumitru Chindriș, Mircea Dobre, Ioan Rusu, Vasile Tivadar, Vasile Blaga) 1949-1953
Gheorghe Pașca[109] Gheorghe Pașca (Ioana Vlad) 1946-1956
Sibiu Grupul Fetea (Pădurile Fetea - Noul Săsesc)[110] Ionel Golea (Ion Golea, Ștefan Popa, Axente Păcurariu, Ion Samoilă, Vasile Vlad, Șerban Secu, Ion Cristea, Bubu Pintea, dr. Teofil Mija, ing. Aurel Ursu) 1944-1948
Banat[111] Colonel Ion Uță[IU 1] Colonel Ion Uță (Mircea Vlădescu, Dumitru Mutașcu, Dumitru Ișfănuț, Duicu și Gheorghe Cristescu, Ilie Cristescu, Nicolae Ciurică) 1947-1949
Organizația Națională Creștină de Luptă Împotriva Comunismului, Partizanii României Mari[note 32],[112] Arcadie Goian (Teodor Vasile, Sever Micula, Emil Casapu, Elena Botez, Gelu Fătăceanu, Mihai Ceclan, Ion Hudiță, Ștefan Oanca, Alexandrina Pretescu) 1948-1949
Groupe de Teregova[113] Notaire Gheorghe Ionescu[note 33] Spiru Blănaru, Commandeur Petre (ou Petru) Domășneanu, Pavel Stoichescu, Ion Stoichescu, Moise Anculia, Petru Berzescu, Ion Berzescu, Iacob Cimpoca, Tudor Rușeț, Petru Anculia, Iovan Berzescu, Gheorghe Ivănici, Ilie Ghimboașă, Ianăș Grozăvescu, Gheorghe Smultea, Horea Smultea, Romulus Marițescu, Nicolae Ghimboașă, Iancu Ghimboașă, Martin Copăceanu, Gavrilă Stoichescu, Nicolae Ciurică, Romulus Anculia) 1948-1949
Aurel Vernichescu et l'avocat Ioan Târziu[114] Aurel Vernichescu et l'avocat Ioan Târziu (Constantin Jumanca, Miron Ivănescu, Sebastian Crăsnaru, Ion Jumanca, Gheorghe Cristea, Victor C. Bisericosul) 1947-1949
Petre (ou Petru) Ambruș[115] Petre (ou Petru) Ambruș 1948-1950
Dumitru Ișfănuț (dit "Sfârloagă")[116] Dumitru Ișfănuț et Dumitru Mutașcu (Nistor Duicu, Ioan Caraibot, Victor Curescu, Gheorghe Serengău, Maria Vlădescu, Nicolae Ciurică[117], Iancu Baderca) 1949-1954
Nicolae Doran[118] Nicolae Doran (Nicolae Popovici, Ilie Dancea, Nicolae Caragea, Nicolae Gîru, Avram Gîru, Pavel Cotârlă, Vasile Martin, Vasile Măran, Pavel Brânzei, Maxim Pârcea, Vichente Dancea, Pavel Andrei, Cornel Lazăr, Nicolae Zarcula, Nicolae Irimia, Adam Măran, Nicolae Murgu, Gheorghe Stoia, Ștefan Luca, Valeriu Lazăr, Ion Andrei, Constantin Coniac, Luca Damaschin, Ioan Botișan, Paul Cojan, Dica Paul Botoș, Strein Olaru, Octavian Botoș, Puiu Roșu, Ion Chirilă și Nicolae Pența) 1948-1950
Dr Liviu Vuc[119] Dr Liviu Vuc (Iosif Hlobil, Virgil Atnagea, Anton Atnagea, Ștefan Drăgan, Ioan Beg) 1948-1952
Moldavie
Bacău "Uturea" ou Gheorghe Ungurașu[120]. Gheorghe Ungurașu (Petru C. Baciu, Vasile Ungurașu, Eugen Berza, Petre Dascălu, Gioga Parizian, Mircea Motei Neculai Ungurașu) 1947-1948
Bârlad Constantin Dan[121] Constantin Dan (Nicolae Borca, Costin Rusu) 1958
Bucovine[122] Constantin Cenușă[123] Constantin Cenușă (Vasile Motrescu) 1948-1951
Vasile Motrescu[124] Vasile Motrescu 1948-1958
Gheorghe Munteanu[125] Gheorghe Munteanu (Sorin Mărgineanu, Colonel Vasile Cârlan, Virgil Cârlan, Gavril Poleacu, Costin Polec) 1948-1950
Grigore Sandu[126] Grigore Sandu (Dumitru Crăciun, Jenică Arnăutu, Grigorie Chelsoi) 1949
Vasile Cămăruță[127] Vasile Cămăruță 1949-1950
Gavril Vatamaniuc[128] Gavril Vatamaniuc (Ion Vatamaniuc[129], Mereuță Dumitru Constantin, Ion Chiraș[130] et Gheorghe Chiraș[131], Vasile Motrescu, Vasile Marciuc) 1948-1955
Vladimir Macoveiciuc[132] Vladimir Macoveiciuc (Silvestru Macoveiciuc, Sava Onica, Florea Arcade, Anghel Coroamă, Dumitru Bădiliță, Vasile Onica, Simion Tudose, Gheorghe Cârdei) 1944-1946
Suceava (Bucovine) Silvestru Hazmei ou Harsmei[note 34],[133] Silvestru Hazmei ou Harsmei (Vasile Cujmir, Vasile Sved, Pavel Tiron, Alexandru Țurcanu, Ioan Motrescu, Alexandru Cosovan, Nicolae Preziuc, Gheorghe Horobeț)
Gărzile lui Decebal[134] Filaret Gămălău[135] et le sous-lieutenant Jenică Arnăutu[136] (Radu Cacina, Strătescu, doctor Vasilache, Aurel Botnariuc, Gheorghe Petrescu, Nicolae Chelsoiu) 1944-1949
Vrancea[137] Grupul Paragină (ou Vrancea)[138] Les frères Ion et Cristea Paragină (Mihai Timaru[139],[140], Aristide Zdru, Abbés Evghenie Hulea et Teodosie Filimon, Gheorghiță Bălan, Aurel Condrea) 1948-1953
Gheorghe Militaru (Dumitrești - Vrancea)[141]. Gheorghe Militaru (Colonel Ioan Strâmbei, Victor Isofăchescu, Ionel Militaru, Grigore Cucu, Constantin Cucu, Ioan Cucu) 1948-1950
Mâna Albă[142] Capitaine d'aviation Mândrișteanu (Mihai Bragă, Ghiță Bragă, Constantin Bârdan, Gheorghe Sandu, Vasile Călărețu, Constantin Grecea, adjutantul aviator Sandu din Sascut) 1951
Organizația Vlad Țepeș II (Vrancea)[VL 2],[143] Victor Lupșa (Anton Macovei, Gheorghe Cornelia, Ion Caloianu, Dumitru T. Boștiog, Costică T. Danțiș, Simion Baraghina, Teodor Bușilă, les frères Nicolae et Maftei Dănilă, Pantazică (?), Costică et Gheorghe Pintilie, Luca Bratu, Oprea Roșca, Pompiliu Manoliu, familia Bercuci, Ion Bratu (père), Ion Bratu (fils), Ion Bunghez, Gheorghe Bălan (père), Gheorghiță Bălan (fils), les frères Ion et Gheorghe Brânzaru, Dumitru Rusu, le Père Manole Arghir, Vasile Maftei, Constantin Manoliu, Vasile Matei, Dumitru Botez, Ion Neagu, Victor Isofăchescu, Ionel Militaru, Dinu Bentea, Père Sebastian Popescu, lieutenant-colonel en disponibilité Ion Strâmbei, Dumitru Marola, Constantin Gabrieleanu) 1948-1950
Valachie
Craiova (Olténie) Général Ion Carlaonț[144] Ion Carlaonț (colonelul Cărăușu, major Lucian Dimitriu, Constantin Grădinaru, Remus Radina, Tiberiu Țolescu, Ștefan Hălălău, Radu Ciuceanu) 1948
Gorj (Olténie) Capitaine Grigore Brâncuși[note 35],[145] Capitaine Grigore Brâncuși (Lieutenant-colonel Micandru Ionescu Vintilă, Ion Rădoi, Alexandru Stoichițescu, Constantin Tabacu, Gheorghe Martin, Gheorghe Dineu, Constanța Tabacu et Polina Sîrbulescu) 1949-1951
Vâlcea (Olténie) Partizanii de la Arnota[146] Ghiță Piele et Ion Oprițescu (Mihai Moronescu, Ion Costin, Temistocle Tomescu, Ștefan Teodorescu, Ion Constantin, Gabriel Bălănescu, Mircea Măzărean, Mișu Ocneriu, Constantin Văduva, Nicolae I. Constantin, Ioan Pavel zis Bostan, Gheorghe Popescu, Gheorghe Ionescu zis Brusture, Gheorghe Șitoianu, Peiciu Oprea, Ion Marinovici, Gheorghe Popescu, Constantin Ciorgan, Aristide Ionescu, Nicolae Păunescu, Ioan Chițoiu, Emil Sanfrancisco, Ioan Teodorescu) 1948-1949
Dobroudja
Dobroudja[147],[148] Haiducii Dobrogei[59],[GP 1] Gogu Puiu (Nicolae et Dumitru Fudulea, Gheorghe Filiu, Les frères Croitoru, Nicolae Ciolacu, Niculae Trocan, Gheorghe Garofil, Stere Piștalu, Gogu Minai, Gheorghe Moceanu, Gheorghe Manafu, lancu Zoricu, lancu Pirnea, professeur Florian, Iancu Ghiuvea, Iancu Beca, Cioșca, Stila Timu, Constantin Ghiță, Nicolae Conic, Gheorghe Grasu, Stere Grasu, Adam Ciungu, Stere Niculescu, Stere Hapa, Nicolae Hașoti, Iancu Cușu, Gheorghe Filiu, Père Mihăilescu, Nicolae Cocoș, Vasile Baciu, Gheorghe Dinu dit Donica, Niculae Jipa, Gica Perifan, Gheorghe Cresu, Gheorghe Gulea, Stila Timu, Plutonier Cenuse, Stere Stercu, Avganti, Nicu Marin, Toma Vasile, Gheorghe Arau, Ion Cotan, Stere Alexe) 1947-1952

Structure et mode opératoire[modifier | modifier le code]

La taille des groupes varie de petits groupes de moins de 10 membres jusqu'à plus de 100 combattants. Le plus grand nombre de groupes compte une vingtaine d'hommes[26],[53]. Il est trop tôt pour avoir un inventaire précis et fiable des effectifs de la résistance dans son ensemble. En 2017, on compte quelques milliers de membres impliqués personnellement dans des groupes armés et dans des organisations clandestines, nombre auquel il faut ajouter quelques milliers ou dizaine de milliers de soutiens logistiques.

La dispersion, l'étendue et la durée de la résistance ont rendu les recherches réalisées après 1990 plus difficiles, en particulier pour déterminer les informations sur la structure du mouvement. Une évaluation des archives de la Securitate par le Conseil national pour l’étude des archives de la Securitate (CNSAS) en 2003 donne le chiffre provisoire de 1 196 groupes de résistance agissant entre 1948 et 1960[149].

Selon les témoignages de résistants survivants, corroborés par les rapports de la Securitate, il est possible de dresser un portrait assez fidèle de ces maquis.

Résistance et répartition sociale (en %)[note 36]
Paysans
  69
Ouvriers
  8,8
Petite bourgeoisie
  3,7
Fonctionnaires
  2,11
Prêtres
  1,8
Commerçants
  1,8
Militaires
  1,6
Autres
  10,5

La grande majorité des groupes étaient de taille restreinte[8] et leurs chefs n'avaient qu'un rayonnement local[150]. La structure sociale des bandes d'insurgés était hétérogène, comprenant une part considérable de paysans, beaucoup d'étudiants et d'intellectuels ainsi que plusieurs officiers de l'armée[26]. Sachant que les bouleversements sociaux provoqués par la dictature communiste affectèrent toutes les classes sociales (collectivisation des terres, abolition des professions libérales, nationalisation de toutes les entreprises, etc.), le spectre social du maquis roumain ressemblait à la société roumaine dans son ensemble, les paysans y représentaient 80 % des combattants. En ce qui concerne les étiquettes politiques, selon les historiens Georges Diener, Florian Banu[note 36] et Dorin Dobrincu[151], l’affiliation des maquisards et de leurs soutiens est marquée par une majorité de non affiliés à un parti, le reste se partageant entre le Parti national paysan (PNȚ) de Iuliu Maniu, le mouvement légionnaire, et le Front des laboureurs. Il est singulier de constater qu'environ 5 % de ces résistants étaient eux-mêmes communistes, en désaccord avec le pouvoir communiste inféodé à Moscou.

La résistance recouvrait presque exclusivement les montagnes ainsi que les parties les plus densément boisées du pays, car seul ce type de géographie leur permettait de se cacher, de s'abriter et de survivre[note 37]. Toute résistance urbaine était très difficile en raison de la présence dissuasive de centaine de milliers de soldats russes et de l'omniprésence de la police politique et de ses informateurs dans les villes. Nombre des résistants ne pouvaient plus exercer leur activité professionnelle (souvent urbaine) à cause des interdictions ou abolitions décrétées, et étaient obligés de fuir à la campagne. Pour ces derniers, le maquis répondait au problème de leur survie face à une administration devenue hostile à leur égard, mais aussi, pour les plus courageux, au désir de se battre contre la dictature.

Les couleurs politiques de la Résistance[note 36]

Forêts denses dans des paysages montagneux, vallées escarpées, plateaux difficiles d'accès, offraient aux maquisards refuge et une bonne visibilité sur les plaines environnantes. De très nombreux paysans ou forestiers des villages alentour leur apportaient un soutien logistique et de précieuses informations sur les mouvements des unités de la Securitate ou de la milice.

Les maquis se fixaient aussi dans des zones comprenant toujours quelques communautés de peuplement. Cela leur permettaient ainsi non seulement de pouvoir se cacher et se replier facilement, mais aussi d'être aidés par un nombre significatif de villageois. Ces derniers leur fournissant abris, nourriture et information. Sans un tel soutien, aucun îlot de résistance n'aurait pu exister durablement, jusqu'à une quinzaine d'années dans certains cas. Les membres de la résistance armée n'étaient d'ailleurs pas appelés « partisans » par la population, mais haiduci[152], un nom désignant des bandits généreux, considérés comme des héros populaires. Le résistant et légionnaire Ion Gavrilă Ogoranu qui prit la tête d'un groupe de résistance dans les monts Făgăraș de 1948 à 1956, et ne fut jamais repéré avant 1976, décrit de façon exhaustive la vie et l'organisation de plusieurs groupes de résistants[53],[IG 2]

Plutôt qu'une action planifiée, le mouvement de résistance fut une réaction spontanée en réponse aux vagues de terreur initiées par les autorités après la prise du pouvoir au début de 1948[153]. Cette spontanéité explique sa fragmentation marquée et le manque de coordination entre les différents groupes. Toutefois, agir indépendamment et localement permit à ces groupes d'être multiformes et flexibles, ce qui compliqua l'annihilation de tout le mouvement et assura même une endurance remarquable pour certains groupes. En outre, dans certaines régions, les réseaux éliminés étaient remplacés par de nouveaux noyaux de résistance.

Un trait caractéristique de la résistance roumaine était son aspect principalement défensif. En effet, très peu d'actions offensives, telles les sabotages ou l'occupation de localités, ont été enregistrées[153]. Alors que les résistants ne constituaient pas une menace majeure pour les autorités, leur dangerosité pour le régime résidait dans le symbole qu'ils représentaient. Aussi longtemps que les insurgés restaient libres, ils constituaient un défi tangible pour le régime communiste qui prétendait exercer un contrôle total sur tout le pays[154]. La vie était rude pour les maquisards et la pitié n'y avait pas sa place. Le risque le plus important était l'infiltration par des sécuristes ou des informateurs que la Sécuritate faisait chanter. Les infiltrés ou les éléments douteux, une fois démasqués, étaient rapidement éliminés, parfois après avoir été jugés sommairement.

Il n'est pas exagéré de parler d'héroïsme car les conditions de la lutte pour la liberté étaient bien souvent désespérées, sans aucune aide ou soutien significatif de l'étranger[note 38], et cela pendant parfois 10 à 15 ans. Le parallèle avec les conditions de la résistance intérieure française est difficile à faire car cette dernière, qui n'a duré que 3 à 4 ans face à l'occupation nazie et au régime de Vichy, a bénéficié d'un large soutien des Alliés, et était pour sa plus large part coordonnée depuis l'extérieur.

Répression[modifier | modifier le code]

Les forces de sécurité roumaines ont réussi à vaincre les forces rebelles grâce à la coordination entre la police politique et la Milice, l'infiltration des groupes par l'utilisation d'informateurs, la collecte de renseignements[155] et la persuasion[156]. Les résistants furent la cible d'actions militaires durables et systématiques déployées par les troupes régulières bien équipées de la Securitate. Les forces de cette dernière variaient de la section au bataillon et jusqu'au régiment entier. Elles incluaient des véhicules blindés, de l'artillerie et même occasionnellement de l'aviation. Les insurgés subissaient souvent de lourdes pertes, le plus souvent victimes de la trahison de leurs soutiens ou d'informateurs infiltrés.

Méthodique, la Securitate appliquait 7 techniques différentes[157] :

  1. La mise en place d'un réseau d'information. Les informateurs étaient recrutés sous la torture mais aussi par corruption, chantage ou en utilisant leur ressentiment personnel vis-à-vis des partisans.
  2. La déportation des familles de maquisards.
  3. L'infiltration d'informateurs ou d'officiers de la Securitate au sein des groupes de résistants. Les agents infiltraient ainsi des monastères ou bien des villages de montagne déguisés en fugitifs, bûcherons, bergers ou chasseurs.
  4. L'envoi de groupes entiers d'officiers de la Securitate se faisant passer pour des locaux.
  5. La surveillance électronique.
  6. La diffamation des partisans devant la population et l'usage massif de propagande.
  7. L'emploi de nombreuses troupes de la Securitate pour capturer et bloquer les groupes de résistants, ce qui dans les faits, signifiait envoyer des centaines d'hommes pour combattre 5 ou 6 combattants de la liberté.

Le mélange des techniques d'infiltrations et d'attaque frontale massive était la combinaison la plus employée par la police politique. D'autre part, pendant 1945-1947, le régime communiste a employé d'anciens légionnaires pour la lutte contre la résistance. Il a ainsi existé des groupes fantômes, organisé par le NKVD et la Sûreté[note 39], constitués d'ex-légionnaires utilisés par les autorités pour débusquer et capturer ceux qui se trouvaient dans les montagnes (cas du groupe Mandea)[158].

Elisabeta Rizea, héroïne de la Résistance anticommuniste roumaine, torturée par la Securitate.
Elisabeta Rizea, héroïne de la Résistance anticommuniste roumaine, torturée par la Securitate.
Réseau de prisons et de camps en Roumanie et RSS moldave (1945-1989).
Le Bărăgan et le canal Danube-Mer Noire, principales zones de déportation de la Roumanie communiste.
Détail du Bărăgan et du canal Danube-Mer Noire, principales zones de déportation et de travaux forcés de la Roumanie communiste.

Les rebelles arrêtés ainsi que leurs soutiens étaient soit tués durant les interrogatoires, soit jugés lors de procès public ou bien à huis clos. Les condamnations étaient très lourdes : la mort ou de longues années de prison voire de travaux forcés[159]. Plusieurs milliers de condamnations ont été prononcées. Certains pénitenciers ou camps de travail sont désormais connus pour leur fort taux de mortalité et la pratique courante de la torture. De très nombreux résistants sont ainsi morts d'épuisement, de torture ou de mauvais traitements dans le système carcéral communiste[160]. Les peines de mort étaient exécutées discrètement, les corps jetés dans des fosses communes ou dans les forêts[161], ou bien publiquement dans le but d'intimider les populations locales. Un nombre significatif de détenus qui n'ont pas été exécutés ont été abattus en dehors des prisons dans des circonstances inexpliquées et en toute illégalité[162],[163]. Dans les zones où les rebelles étaient actifs, les villageois subissaient systématiquement l'intimidation et la terreur, orchestrées par les autorités communistes.

Adriana Georgescu Cosmovici, secrétaire particulière du Premier ministre le général Nicolae Rădescu[164],[165] fut l'une des premières personnes arrêtées pour appartenance à un mouvement de résistance. En , la jeune femme fut interpelée à Bucarest, sévèrement battue par les inspecteurs de la police secrète et violée par ses gardiens[166],[167]. Dans une déclaration faite à Paris en 1949, elle dénonça trois enquêteurs pour l'avoir menacé avec des armes, l'un d'eux étant Alexandru Nicolschi[168],[167]. Nicolschi n'en était alors qu'à ses débuts d'une longue carrière de tortionnaire et d'assassin, comme le décrit factuellement un dossier complet publié par l'ICCMER, basé sur les archives CNSAS, des témoignages enregistrées et des travaux étayés d'historiens[note 40]. Considérant la justice trop « douce » à l'égard des ennemis du communisme, et particulièrement les résistants, outre la torture qu'il pratiquait couramment lors de ses interrogatoires, Nicolschi organisait des liquidations extra-judiciaires en extrayant les prisonniers de leurs cellules, prétextant un supplément d'enquête. Ces derniers étaient alors exécutés d'une balle dans la tête sur le trajet du transfert. Nicolschi n'avait pas le monopole de tels agissements puisqu'il est désormais clairement avéré que les assassinats étaient une « méthode d'élimination » employée couramment par la Securitate, en particulier pour ses débarrasser définitivement des éléments résistants ou des opposants les plus coriaces[169].

Elisabeta Rizea et son mari, deux paysans opposés à la politique du gouvernement de collectivisation forcée, rejoignirent le groupe de guérilla « Haiducii Muscelului » commandé par le Lieutenant-colonel Gheorghe Arsenescu, en leur fournissant nourriture et approvisionnements. Capturée en 1952, Elisabeta Rizea passera 12 années en prison[170], période pendant laquelle elle fut régulièrement torturée. Considérée comme une héroïne par les Roumains, elle est aussi devenue un véritable symbole national de la résistance roumaine[ER 1], grâce à un reportage de la TVR diffusé en 2006.

Le nombre de victimes tuées du côté des insurgés peut être établi selon les données d'archives ainsi que de nombreux mémoires publiés après 1990. Les archives officielles révèlent plusieurs centaines de condamnations à morts, cependant un nombre bien plus important de maquisards ont été tués soit lors des combats contre les autorités, soit lors des différentes phases de leur détention[2]. On estime le nombre de morts autour de 2000.

La chasse implacable dont faisaient l'objet les maquisards par les autorités, comme le silence absolu sur l'existence même d'une rébellion, démontre la grande préoccupation du régime et la crainte qu'un symbole d'insubordination ne devienne contagieux[26]. Le célèbre résistant, et ancien légionnaire, Gavrilă Ogoranu rapporte le discours tenus à des touristes par des résistants dans les années 1950 :

« Dites à tout le monde qu'il y a toujours une place dans le Royaume de Roumanie. Tant que nos têtes sont sur nos épaules, ce coin de pays sera libre. Dites aux gens de ne pas perdre la foi, pour le jour viendra où l'ensemble de la Roumanie sera libre. Priez Dieu pour elle, afin que Dieu nous aide[171]. »

Mémoire de la résistance anticommuniste[modifier | modifier le code]

Regard de la Roumanie sur la résistance et la Securitate[modifier | modifier le code]

La Securitate était l'organe essentiel du PCR. Elle assurait son maintien au pouvoir, au travers d'actions coordonnées de surveillance, d'espionnage interne dans toutes les couches de la population, et de répression. Cette répression fut particulièrement brutale jusqu'en 1964 et s'abattait sur toute forme de contestation ou de résistance. C'est pourquoi il n'est pas possible de dissocier la résistance roumaine avec cet organe de police politique du pouvoir. La Securitate a d'ailleurs été le fer de lance et l'outil principal[172] actionné par le pouvoir communiste pour contrer tous les mouvements de résistance armés, et dans la plupart des cas pour les annihiler. Le sujet de la résistance anticommuniste armée ou non est donc étroitement lié avec la Securitate. Le regard porté par les Roumains sur chacun de ces deux sujets doit donc être évoqué conjointement.

  • Malgré plusieurs instituts d’État[note 41] créés pour faire la lumière sur les crimes du communisme, un rapport présidentiel de 2006[note 24],[173] condamnant sans appel les crimes du régime communiste roumain, la publication de centaines de livres et d’articles documentés et circonstanciés sur la résistance et les éliminations physiques d’opposants, l’ouverture des archives de la Securitate ainsi que les exhumations scientifiques de victimes de cette police politique, il apparaît que les instances dirigeantes roumaines ne souhaitent pas aller jusqu’au bout d'une démarche de vérité sur le passé communiste du pays. Le sujet de la résistance est souvent minimisé par les autorités et la plupart des forces politiques, principalement en raison de l'influence persistante des anciens membres du système communiste et de leurs proches. La direction de ces institutions mémorielles change d’ailleurs à chaque nouveau gouvernement et fait l’objet de vives polémiques d’une part sur la probité des personnes à leur tête, et d’autre part sur le fait que ces organismes ne soient que des outils au service de l’orientation politique du moment au pouvoir[note 42]. Certains remettent en cause ouvertement l’efficacité, voire la crédibilité de ces institutions, à cause de leur dépendance politique[note 43].
Armes et munitions, saisies par la Securitate vers 1952.
Armes et munitions, saisies par la Securitate vers 1952.
  • Plus d’un quart de siècle après la chute du régime communiste et de Nicolae Ceaușescu, le faible remplacement des élites politiques, souvent issues de ce même système, et la mainmise par des ex-securistes ou communistes et leur descendants, tant sur la politique[note 44] que sur l'économie[note 45] —  On parle même en Roumanie de « privatisation du communisme »[note 46] — sont, selon de nombreux commentateurs et analystes, les clefs de compréhension des demi-mesures, voire du semblant de mesures, qui ont été prises. Ainsi, contrairement à ce qui s’est passé dans d’autres pays de l'Est ayant subi la dictature communiste, seul un nombre très limité[note 40] de membres de la Securitate ou du PC, ou même de tortionnaires du régime, a été poursuivi en Roumanie et encore moins condamné[note 47],[note 48]. Les premières enquêtes et inculpations pour crime contre l’humanité pendant la période communiste n’ont été diligentées qu'en 2014[note 49]. Entre 1989 et 2017, seules trois procédures pour crimes contre l'humanité ont été ouvertes en Roumanie, dont deux se sont soldées par des condamnations définitives prononcées en 2016 et en 2017[note 50]. Ce chiffre est à mettre en perspective avec l'énormité des crimes et des preuves disponibles, alors qu’il ne faisait aucun doute depuis 1989 de la qualification des exactions commises par le Parti communiste roumain et son bras armé : la Securitate[note 51]. En 2017, alors que les résistants survivants libérés de prison ont toujours un casier judiciaire rempli de mentions jugées délictuelles ou criminelles par le régime communiste, à l’opposé, les officiers de la Securitate à la retraite, anciennement responsables de persécutions ou de crimes que la justice roumaine considère jusqu’à présent comme prescrits, bénéficient de pensions plus que confortables[note 52] et n’ont jamais été inquiétés par la justice. Il est significatif de constater que jusqu’en [174], aucun monument majeur n’avait été érigé par les autorités nationales pour honorer la résistance roumaine[175].
  • Il semble qu'une majorité de Roumains, troublée par les polémiques et les luttes politiques incessantes sur l’héritage du communisme depuis 1990, désorientée par les changements économiques radicaux de la société roumaine et plus préoccupée par la crise économique actuelle (depuis 2007), se soit partiellement désintéressée du sujet[176]. La présence de faux rapports[177] dans les archives de la Securitate, et les techniques de manipulation des informations couramment employées par cette dernière[note 53] brouillent efficacement la crédibilité de cette source d’information. Les anciens sécuristes en profitent pour tenter de discréditer les historiens, enquêteurs ou journalistes trop curieux ou trop persévérents.
  • Pour survivre dans une société sous surveillance permanente (écoutes téléphoniques, ouverture du courrier, délation généralisée) où une terreur sous-jacente assurait le maintien du régime communiste au pouvoir, les Roumains se sont enfermés dans le silence et l’oubli. Nombre d’entre eux ne veulent pas parler de leur passé ou de celui de leurs proches, conformément au dicton : « Un Roumain, se regardant dans un miroir, se pose des questions : - De nous deux, lequel peut bien être le mouchard ? »[note 14]. Cette situation restreint le nombre de témoignages sur de nombreux sujets tels que la résistance ou la Securitate, et repousse un travail de mémoire sans lequel il n’y a pas de catharsis possible[note 54]
  • Enfin, cas particulier dans l’Europe de l'Est, selon différents sondages menés depuis plusieurs années en Roumanie, une part de la population semble encore considérer que le bilan du communisme est positif[note 55]. Ainsi même si les choses tendent à évoluer, une part non négligeable des Roumains regardent avec suspicion les actions des résistants et les considèrent comme des bandits, se conformant à la propagande communiste officielle de l’époque. La Roumanie est pourtant l’un des pays ex-communistes où l’épuration et les persécutions communistes ont été les plus profondes. La jeunesse de l’État (dont l’identité nationale s’est cristallisée au début XIXe siècle sur des valeurs révolutionnaires - voir renaissance culturelle roumaine) ajoutée à la brutalité du « nettoyage » des élites précédentes réalisé par les communistes appuyés par l’Armée rouge et le NKVD dans les années 1950, ont facilité une élimination quasi complète de toute opposition structurée. La force de la Securitate et son imprégnation dans la société roumaine[note 56], le nombre impressionnant d'informateurs[note 57] complète le tableau d'une société verrouillée par les communistes. La renaissance démocratique et pluraliste en Roumanie depuis 1990 a ainsi été handicapée par le fait que, d’une part, les anciens dissidents encore vivants étaient peu nombreux, et d’autre part la bureaucratie ex-communiste s’est rapidement muée en une classe d’entrepreneurs libéraux aussi prospères que peu scrupuleux, qui continua sous ces nouveaux habits à constituer le modèle dominant de réussite sociale du pays[178]. L’absence de loi de lustration[179], comme en Hongrie, en République tchèque, en Pologne ou bien en Allemagne de l’Est, en est un résultat significatif.

Jour de mémoire[modifier | modifier le code]

L’esprit de la résistance anti-totalitaire n’a pas disparu : graffiti sur un mur de Bucarest en 2013.

Il a fallu attendre 2016 pour que la Roumanie célèbre véritablement et officiellement ses résistants. Précédemment, aucune loi ou initiative parlementaire n’a pu aller à son terme pour commémorer ce mouvement. Il y a eu cependant des initiatives locales inégales pour tenter de redonner à ce mouvement sa place dans l'histoire roumaine[180]. Contrairement à la Pologne qui célèbre ses « soldats maudits » depuis 2011 ou à d’autres pays de l'ex-Bloc de l'Est qui ont voté un jour de fête nationale, en Roumanie les descendants de la bureaucratie et de la nomenklatura communiste restent crispés sur leur refus d’un devoir de mémoire[2]. Après avoir argumenté jusqu’en 2007 qu’il ne fallait pas cliver la société, et donc refusant de faire un travail de vérité sur le passé communiste, ils changèrent d'avis postérieurement à l’entrée du pays dans l’Union européenne. D'autre part, malgré une condamnation officielle du communisme en 2006[note 24], un « négationnisme néo-communiste » plane toujours en Roumanie[181] et reste d'autant plus tenace que les autorités politiques et morales ne parlent pas à l’unisson sur le sujet[note 58].

L’amalgame assimilant les résistants à des « fascistes antisémites »[note 59] est activement soutenu par les héritiers du Parti communiste roumain et des anciens sécuristes présents, en 2014, dans presque tous les partis politiques roumains[182]. Il joue un rôle important dans le blocage législatif[note 60] sur un projet de jour commémoratif, sans compter l’indemnisation des anciens résistants et détenus politiques. En fait, même si des « légionnaires » ont rejoint la résistance, ils furent, de l’avis de la plupart des historiens à ce jour[183], minoritaires au sein de celle-ci (moins de 10 % des maquisards selon des statistiques de la Securitate de 1951[note 61]). En 2017, il n’est d’ailleurs pas possible d’évaluer précisément leur proportion dans la résistance, car ils n’y étaient pas présents en tant que mouvement constitué et n’agissaient pas à ce titre. D’autre part, de nombreux groupes étaient mixtes, ex-légionnaires et autres, parfois de toutes tendances politiques, y compris des membres idéalistes et déçus du Parti communiste roumain, souvent de la mouvance de Lucrețiu Pătrășcanu[184].

Il existe cependant depuis 2000, une forme de reconnaissance nationale : la « Croix commémorative de la résistance anticommuniste »[note 62]. En , le président Klaus Iohannis a inauguré à Bucarest un monument à leur mémoire, sis devant la maison de la presse libre, sur un emplacement où, de 1960 à 1990, se dressait une statue géante de Lénine[174]

Institutions relatives à la mémoire[modifier | modifier le code]

  • Centrul de Investigare a Crimelor Comunismului (Centre de recherche sur les crimes du communisme de Roumanie) ou ICCR : institution privée indépendante de l’État roumain, soutenu par la Fondation Konrad Adenauer et développé dans le cadre de l'Association pour la mémoire des victimes du communisme [note 63].
  • Institutul de Investigare a Crimelor Comunismului și Memoria Exilului Românesc (Institut de recherche sur les crimes du communisme et la mémoire de l'exil roumain) ou (IICCMER) : une institution d’État dont le président est nommé par le gouvernement roumain[185].
  • Centrul de Studii asupra Comunismului și Postcomunismului (Centre de recherche sur le communisme et le postcommunisme) : institution dépend conjointement de l'IICCMER et de la faculté d'histoire de l'université Alexandru Ioan Cuza de Iași.
  • Consiliul Național pentru Studierea Arhivelor Securității (Conseil national pour l’étude des archives de la Securitate) ou CNSAS : institution d’État dont le président est nommé par le gouvernement roumain.
  • Archives nationales : institution d’État dont le président est nommé par le gouvernement roumain.
  • Institutul Național pentru Studiul Totalitarismului (Institut national pour l’étude du Totalitarisme) ou INST : entité de l'Académie roumaine.

Organismes privés ou publics[modifier | modifier le code]

  • (ro) Association des Anciens Détenus Politiques de Roumanie - Asociația foștilor deținuți politici din România. Fondée en , l’Association des Anciens Détenus Politiques défend la mémoire de la répression communiste et conserve les témoignages oraux de ses membres. L'association se bat aussi pour faire reconnaître l'ampleur de la persécution communiste et faire condamner les crimes et les abus du régime communiste.
  • (ro) Memoria Rezistenței - Mémoire de la résistance par d'anciens détenus politiques roumains.
  • (ro + fr + en + de) La Fundația Academia Civică, qui administre le Mémorial des victimes du communisme et de la résistance ainsi que le Centre international d’études sur le communisme (CIEC) de Bucarest, dédié à la mémoire des victimes du communisme et à la résistance roumaine - La Fondation Academia Civică.
  • (ro) Fondation Culturelle Memoria Fundația Culturală MEMORIA. Créée juste après la révolution de 1989 par Banu Rădulescu, son fondateur, écrivain et ancien détenu politique. Elle vise à porter à la connaissance du public les crimes et des abus du communisme. La Fondation édite sur papier et sur internet mémoires de prison et de déportation ainsi que témoignages de résistants. La revue Mémoire, la revue de la pensée arrêtée a pour mission la dénonciation du communisme. Elle est dédiée aux témoignages des anciens détenus politiques, elle est éditée par la fondation sous l'égide de l'Union des Écrivains Roumains - Memoria. Le premier numéro de la revue Memoria, Revista gândirii arestate fut édité en 1990.
  • (ro) Le Procès du communisme Procesul comunismului, contrarevolutiei și tranzitiei criminale. Site rassemblant témoignages, livres et photographies en préparation pour un procès du communisme en Roumanie. L'initiative pour promouvoir un procès du communisme a permis de déposer un requête à la CEDH en 2013 pour reconnaitre le caractère criminel de ce régime.
  • (ro) Site internet le Mémorial de la Souffrance, un site consacré aux résistants qui ont survécu à la dictature communiste. Il contient de nombreux reportages et interviews d'opposants ou de résistants torturés et emprisonnés par la Securitate : Memorialul Durerii / O istorie care nu se învață la școală.
  • (ro + en + de) Musée Sighet - Le Mémorial des victimes du communisme et de la résistance - Le Mémorial des victimes du communisme et de la résistance de Sighet.
  • (ro) Conseil national pour l’étude des archives de la Securitate (C.N.S.A.S) - Consiliul Național pentru Studierea Arhivelor Securității.
  • (ro) Les Archives Nationales de Roumanie - Arhivele Naționale ale României.
  • (ro) Toma Arnăuțoiu - Les partisans anticommunistes de Nucșoara : Biographie, photographies et documents sur le lieutenant Toma Arnăuțoiu (ro).
  • (ro) Site internet Les Héroïnes Nucșoara, un site consacré aux femmes combattantes dans la résistance anticommuniste. Le site appartient à Ioana Raluca Voicu-Arnăuțoiu - Eroine Nucșoara.
  • (ro) Site internet Memoria.ro, bibliothèque numérique d'interviews, mémoires, études et histoires orales ainsi que de livres et images de l'histoire récente de la Roumanie - Memoria.ro.
  • (ro + en) Despre demnitate - Povestea unor oameni (aproape) necunoscuți - Site : Le livre sur la dignité - L'histoire des quelques hommes presque inconnus, par Alexandru Pătrașcu.
- Une initiative originale sur la mémoire de la résistance roumaine. Dédié à ceux qui ont gardé leur dignité pendant la terreur communiste, le site a pour ambition la diffusion du savoir sur cette période auprès du grand public. Le livre qui a été publié est le résultat d'essais, d'interviews de maquisards ou de leurs proches, mais aussi d'émotions et de réactions des lecteurs sur la résistance roumaine. Plusieurs pages ont été traduites en français et en anglais. Voici l'esprit du site tel qu'il est décrit sur la page Le livre de la Dignité : Qu’en savons-nous, en dehors des idées reçues ? Assez peu de choses finalement. L’une des idées les plus malheureuses est que le phénomène de la résistance anticommuniste des montagnes roumaines est unique au monde. Pourquoi s’acharner à rechercher cette originalité ? À quoi cela sert-il ? Il a déjà été prouvé, par des moyens très simples, que cette idée d'unicité est aussi grotesque qu'une autre affirmant que tous les combattants des montagnes étaient des gens d’extrême droite. C'est faux, même si, parmi eux, il y avait aussi des légionnaires.
- Le blog a été publié sous le titre : Cartea despre demnitate, Alexandru Pătrașcu, préface de Marius Ghilezan, Editura Virtuală, Bucarest, 2012, (ISBN 978-606-93389-1-9).

Sources principales[modifier | modifier le code]

Livres[modifier | modifier le code]

  • (ro) Cicerone Ionițoiu, Rezistența anticomunistă din munții României, 1946-1958 [« La résistance anticommuniste dans les montagnes roumaine »], Bucarest, Gîndirea Românească, , 2e éd. (ISBN 973-95668-0-4, OCLC 636590060, présentation en ligne, lire en ligne).
  • (ro) Cicerone Ionițoiu, Cartea de Aur a rezistenței românești împotriva comunismului [« Le livre d'Or de la Résistance roumaine contre le communisme »], vol. I et II, Bucarest, Editura Hrisovul, 1995 et 1996, 131 p. (ISBN 978-973-96771-2-7, 973-96771-4-2 et 973-96771-2-6, lire en ligne).
  • (ro) Ion Gavrilă Ogoranu, Brazii se frâng, dar nu se îndoiesc [« Les sapins se brisent mais ne ploient pas au vent, Vol. I »], vol. I, Timișoara et Baia Mare, Editura Marineasa puis Editura Marist, , 2e éd. (1re éd. 1993 / 1995) (ISBN 978-973-95729-4-1 et 973-95729-4-4, présentation en ligne).
  • (ro) Ion Gavrilă Ogoranu, Brazii se frâng, dar nu se îndoiesc [« Les sapins se brisent mais ne ploient pas au vent, Vol. II »], vol. II, Timișoara et Baia Mare, Editura Marineasa puis Editura Marist, , 2e éd. (1re éd. 1996) (ISBN 978-973-9185-11-0 et 973-9185-11-8, présentation en ligne).
  • (ro) Ion Gavrilă Ogoranu et Lucia Baki Nicoara, Brazii se frâng, dar nu se îndoiesc [« Les sapins se brisent mais ne ploient pas au vent, Vol. III »], vol. III, Timișoara et Făgăraș, Editura Marineasa puis Editura Mesagerul de Făgăraș, , 2e éd. (1re éd. 1999) (ISBN 978-973-85045-8-5 et 973-85045-8-9, présentation en ligne).
  • (ro) Ion Gavrilă Ogoranu, Brazii se frâng, dar nu se îndoiesc [« Les sapins se brisent mais ne ploient pas au vent, Vol. IV »], vol. IV, Făgăraș, Editura Mesagerul de Făgăraș, .
  • (ro) Ion Gavrilă Ogoranu, Brazii se frâng, dar nu se îndoiesc : La pas prin Frăția de Cruce [« Les sapins se brisent mais ne ploient pas au vent, Vol. V »], vol. V, Madrid, Editura Mișcării Legionare, (ISBN 973-99293-2-X, présentation en ligne).
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Articles[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Livres[modifier | modifier le code]

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Articles[modifier | modifier le code]

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