Réseau de distribution d'eau — Wikipédia

Un réseau de distribution d'eau est une structure permettant de garantir l'approvisionnement en eau potable d'une zone (résidence, village, ville, etc.)[1] ou industrielle. Cette eau est généralement froide mais certaines villes distribuent aussi de l'eau chaude sanitaire. Des enjeux sanitaires sont liés à la qualité de l'eau (qui est encore dans certaines régions dégradée par le plomb de tuyauteries anciennes, peut contenir des fibres d'amiante libérées par des tuyaux d'amiante-ciment, ou des contaminants liés à des fuites du réseau. Un autre enjeu est de limiter les fuites d'eau qui sont à la fois source de gaspillage de ressource et d'argent[2].

Explication plus précise[modifier | modifier le code]

Ce circuit comprend[3] :

en amont de l'utilisateur
en aval de l'utilisateur

En France[modifier | modifier le code]

En , lors des « Assises de l'eau » le gouvernement a annoncé que les services d'eau seront désormais tenus de publier leurs résultats de gestion[2]. Il a incité les collectivités territoriales à rénover leurs réseaux d'eaux car on estime que 20 % de l'eau qu'ils transportent est encore perdue par les fuites dans le réseau. 2 milliards d'euros d'investissements supplémentaires devraient être débloqués par l’État et autant par la caisse des dépôts (sous forme de prêts plus longs) pour rénover ces réseaux d'eau sur 5 ans, en privilégiant les territoires ruraux qui manquent souvent de fonds pour ces travaux[2]. Un projet de tarification sociale devrait permettre à des collectivités volontaires d'expérimenter un « chèque-eau » pour les foyers pauvres (principe inspiré du chèque-énergie)[6]. L'Union nationale des industries et entreprises de l'eau et de l'environnement (UIE) suggère de créer une banque publique de données recensant les causes de fuites pour mieux cibler les réparations à faire[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. centrale solaire ou éolienne par exemple.
  2. La plupart du temps un traitement minimum est nécessaire, au moins pour supprimer tout risque de pollution de l'eau qui "stagne" dans les canalisations.
  3. Indispensable en Sibérie, par exemple, pour éviter que l'eau ne gèle dans les tuyaux de distribution souvent placé dans le permafrost.
  4. Ceci nécessite que le tout à l'égout en sortie du bâtiment soit lui-même prévu, ce qui n'est pas le cas de toutes les communes.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Distribution d’eau potable, sur le site oieau.org, consulté le 18 janvier 2016.
  2. a b c et d Patrigeon C (2018) Réseaux d'eau : Edouard Philippe lance le chantier de la rénovation, 30/08/2018
  3. Eaux usées et eaux claires, sur le site energie-environnement.ch, consulté le 17 janvier 2016
  4. Le bouclage d’eau chaude sanitaire ou boucle ECS, sur le site elyotherm.fr du 24 septembre 2011, consulté le 18 janvier 2016.
  5. Eaux usées et eaux pluviales mélangées, sur le site comprendrechoisir.com du 3 septembre 2011, consulté le 18 janvier 2016
  6. Aides financières pour le paiement des factures d'eau, sur service-public.fr du 16 août 2017, consulté le 31 août 2018

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]