Sierra Leone — Wikipédia

République de Sierra Leone

(en) Republic of Sierra Leone

Drapeau
Drapeau de Sierra Leone
Blason
Armoiries de Sierra Leone
Devise en anglais : Unity, Freedom, Justice (« Unité, Liberté, Justice »)
Hymne en anglais : High We Exalt Thee, Realm of the Free (« Nous t'exaltons en haut, Royaume de la liberté »)
Fête nationale
· Événement commémoré
Indépendance vis-à-vis du Royaume-Uni ()
Description de l'image Sierra Leone (orthographic projection).svg.
Description de l'image Sierra Leone-carte.png.
Administration
Forme de l'État République
Président de la République Julius Maada Bio
Vice-président de la République Mohamed Juldeh Jalloh
Parlement Parlement
Langues officielles Anglais et krio
Capitale Freetown

8° 31′ N, 13° 15′ O

Géographie
Plus grande ville Freetown
Superficie totale 71 740 km2
(classé 117e)
Superficie en eau 0,2 %
Fuseau horaire UTC +0
Histoire
Indépendance Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
date
Démographie
Gentilé Sierraléonais, Sierraléonaise
Population totale (2023 (estimation)[1]) 8 908 040 hab.
(classé 108e)
Densité 124 hab./km2
Économie
PIB nominal (2018) 3,91 milliards[2] (160)
Monnaie Leone (SLL)
Développement
IDH (2021) en augmentation 0,477[3] (faible ; 181e)
IDHI (2021) en augmentation 0,309[3] (146e)
Coefficient de Gini (2018) 35,7 %[4]
Indice d'inégalité de genre (2021) 0,633[3] (162e)
Indice de performance environnementale (2022) en augmentation 32,7[5] (140e)
Divers
Code ISO 3166-1 SLE, SL
Domaine Internet .sl
Indicatif téléphonique +232
Organisations internationales Drapeau des Nations unies ONU
Drapeau de l'Union africaineUA
BAD
CEDEAO
CEN-SAD
ZPCAS
INBAR
CIR

La Sierra Leone, en forme longue la république de Sierra Leone[6],[7] (en anglais : Republic of Sierra Leone[6] et en langue krio : Salone[8]), est un État d'Afrique de l'Ouest, d'une superficie de 71 740 km2, peuplé d'environ 8 millions d'habitants[9],[10]. Il est situé entre la Guinée (au nord-ouest et à l'est-nord-est) et le Liberia (au sud-est) et est bordé à l'ouest-sud-ouest par l'océan Atlantique.

En 1808, le Royaume-Uni commence à coloniser le territoire. Le pays accède à l'indépendance en tant que royaume du Commonwealth en 1961 comme le dominion de Sierra Leone. En 1971, le premier ministre Siaka Stevens devient président en transformant le pays en république présidentielle avant de déclarer le Congrès de tout le peuple (APC) parti unique en 1978. En 1985, Joseph Saidu Momoh lui succède et introduit le multipartisme en 1991. Une guerre civile brutale éclate cette année-là, entre le gouvernement et les rebelles du Front révolutionnaire uni (RUF). Au cours de la guerre, le pays a connu trois coups d'État et deux périodes de régime militaire. La guerre se termine en 2002 après une intervention militaire britannique menant à la défaite définitive du RUF. Depuis, le pays demeure relativement stable. Gouvernée par un régime civil depuis 1998, les deux partis politiques principaux sont l'APC et le Parti du peuple de Sierra Leone (SLPP).

La Sierra Leone fait partie de la CEDEAO. Ce pays est l'un des plus pauvres de la planète. Avec un indice de développement humain (IDH) de 0,477 en 2021, il se classe 181e au niveau mondial.

L'anglais est la langue officielle, et le krio, un créole basé sur l'anglais sert comme langue véhiculaire entre les différentes groupes ethniques du pays. Les deux principales religions pratiquées sont l'islam (78 %) et le christianisme (21 %).

Histoire[modifier | modifier le code]

Les esclaves noirs libérés par les Anglais[modifier | modifier le code]

Plusieurs dizaines de milliers d'esclaves noirs ont été libérés par les Anglais en Caroline du Sud, mais aussi en Georgie ou encore dans le Maryland, pendant la guerre d'indépendance américaine, en échange de leur affranchissement collectif, notamment dans le sillage de la Dunmore's Proclamation (1775) et la Philipsburg Proclamation (1779), au tout début de ce conflit, à l'issue duquel ces loyalistes noirs seront évacués au Canada, resté une des possessions anglaises importantes puis participeront à la création de la Sierra Leone.

Les Britanniques qui fondent Freetown en 1787 y installent des esclaves affranchis.

L'indépendance en 1961[modifier | modifier le code]

Le , le pays obtient son indépendance comme le dominion de Sierra Leone, un royaume du Commonwealth. Initialement, l'indépendance était prévue pour , mais à cause de luttes entre ethnies, le pays connaît une grande instabilité politique. En 1964, Albert Margai remplace son frère Milton Margaï comme Premier ministre.

En mars 1967, Siaka Stevens, chef du parti Congrès de tout le peuple (APC), remporte les élections, mais son accession au pouvoir en tant que Premier ministre est retardée jusqu'en par une série de coups d'État militaires.

Le , Siaka Stevens instaure un régime présidentiel puis déclare l'APC parti unique en 1978. Il commence alors à tenter d'assainir la vie politique, en luttant contre la corruption par exemple. Mais il abandonne vite cette voie pour exploiter les mines de diamants au nord du pays.

Le , avec quatorze autres pays, la Sierra Leone fonde la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest.

Siaka Stevens laisse sa place au commandant en chef des armées, Joseph Saidu Momoh, en novembre 1985, et il est officiellement élu président en janvier 1986.

En novembre 1987, Joseph Saidu Momoh décrète « l'état d'urgence économique ». Des mesures draconiennes d'austérité sont prises. Mais l'exploitation des mines de diamants continue toujours de rapporter beaucoup d'argent aux principaux chefs du régime.

En dépit de la transition démocratique engagée en 1991 par Saidu Momoh, il est renversé par un coup d'État du jeune capitaine Valentine Strasser. Celui-ci doit faire face à une rébellion ; il est déposé à son tour par le brigadier Julius Maada Bio.

La guerre civile[modifier | modifier le code]

La guerre civile de Sierra Leone se déroula de mars 1991 au . Cette guerre avait pour principal but le contrôle des zones diamantifères.

Elle causa la mort de 100 000 à 200 000 personnes, et le déplacement de plus de deux millions (ce qui représente le tiers de la population de l'époque). En outre, de nombreuses mutilations eurent lieu, ainsi que l'emploi massif d'enfants soldats.

Le conglomérat sud-africain De Beers y eut un rôle très controversé, puisqu'il fut le premier acheteur de ces diamants, vendus clandestinement au Liberia voisin. L'Afrique du Sud garde aussi une autre influence, celle du déploiement de ses forces armées privées sur le territoire sierraléonais, afin de sécuriser les régions diamantifères.

Le , 20 hommes du commando de Montfort (commandos marine français) sont envoyés sur place pour évacuer près d'un millier de personnes de 21 nationalités différentes. Ces personnes seront rapatriées sur l’aviso Jean Moulin et la FS Germinal, et débarquées à Conakry, en Guinée.

Depuis la fin de la guerre civile[modifier | modifier le code]

Le , le président sortant Ahmad Tejan Kabbah est réélu avec 70,6 % des voix.

Le pays est actuellement en paix. Les différentes mesures prises par l'ONU sont progressivement réduites, voire supprimées, comme la levée de l'embargo sur l'exportation des diamants de conflits. Une diminution des effectifs des forces des casques bleus (Mission des Nations unies en Sierra Leone) est également engagée. Après un pic de 17 500 hommes en mars 2001, les effectifs sont descendus à 13 000 en juin 2003 et à 5 000 en octobre 2004. La mission s'est achevée en 2005. Au total selon un dossier de la Documentation française, c'est près de 48 000 combattants de différentes factions qui ont été démobilisés[11].

Cependant, pour des raisons économiques, de nombreux enfants travaillent toujours dans les mines de diamants, qui sont très dangereuses. La propagation du sida est très importante, 16 000 enfants de moins de 15 ans sont séropositifs[Quand ?].

En 2007, selon l'indice de développement humain (IDH) qui était 0,365, la Sierra Leone figurait parmi les 3 pays les moins développés au monde, avec le plus faible PIB/habitant (330 dollars par an et par habitant). En 2011, son IDH est encore plus faible (il s'établit désormais à 0,336), mais le nombre de pays recensés par le Programme des Nations unies pour le développement ayant augmenté, le pays se classe désormais 180e sur 187, cette remontée dans le classement ne traduisant pas une amélioration de la situation sanitaire et sociale dans le pays, car si l'on tient compte des inégalités, la Sierra Leone continue à occuper en 2011 la troisième place parmi les pays dont l'IDH (ajusté aux inégalités) est le plus faible au monde.

La Sierra Leone abolit la peine de mort en 2021 (le parlement vote la mesure en juillet[12] et le président signe le texte en octobre[13]).

Politique[modifier | modifier le code]

La Sierra Leone est une république multipartite à régime présidentiel, où le président est à la fois chef de l’État et chef du gouvernement. Le pouvoir exécutif est aux mains du gouvernement tandis que le pouvoir législatif est partagé entre le gouvernement et la Chambre des représentants. Le pouvoir judiciaire est indépendant de l’exécutif et du législatif. Le président actuel est Julius Maada Bio qui succéda à Ernest Koroma en avec 51,81% des voix, contre 48,19% pour Samura Kamara, candidat du parti du Président sortant (Congrès de tout le peuple)[14]. Ernest Koroma s'est mis à l'écart de la course à la présidentielle conformément à la constitution de la Sierra Leone après avoir passé 10 ans au pouvoir. Élu en septembre 2007, il a été réélu en 2012[15].

Provinces[modifier | modifier le code]

La Sierra Leone est divisée en cinq provinces :

Géographie[modifier | modifier le code]

En 2019, la Sierra Leone avait un score moyen de l'indice d'intégrité du paysage forestier de 2,76, le classant 154e sur 172 pays[16].

Une grande partie de la côte sont des marécages de palétuviers, à l'exception de la péninsule où se trouve la capitale Freetown. Le reste du pays est principalement un plateau couvert de forêts, se trouvant à environ 300 mètres au-dessus du niveau de la mer. Des montagnes se situent à l'est, Loma Mansa, la plus élevée, culminant à 1 948 mètres.

Le climat est tropical, la saison des pluies va de mai à décembre, la saison sèche de décembre à avril.

Les principales villes sont Freetown, Koidu (Sefadu), Bo, Kenema et Makeni.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution de la démographie entre 1961 et 2002 (chiffre de la FAO, 2004). Population en millions d'habitants.

Langues[modifier | modifier le code]

La langue officielle est l'anglais mais il n'est parlé que par 15 % de la population.

Le krio, un créole de base anglaise, parlé par 90 % de la population (mais seulement 11 % en tant que langue maternelle), sert de langue véhiculaire entre les différentes ethnies du pays. L'inter-compréhension est assez difficile entre un locuteur du Krio et de l'Anglais, et cette situation ressemble par exemple à l'inter-compréhension entre un locuteur du créole haïtien et du français, dont la situation est similaire.

En décembre 2002, en hommage à la contribution de la force bangladaise de maintien de la paix à la mission des Nations unies en Sierra Leone, pendant la guerre civile, le gouvernement d'Ahmad Tejan Kabbah a déclaré le bengali langue officielle, à titre honorifique[17],[18],[19],[20],[21].

Religions[modifier | modifier le code]

Les principales religions en Sierra Leone sont l'islam (78 %) et le christianisme (21 %).

Autrefois très important, l'animisme, qui concernait encore 30 % de la population en 1980, est de nos jours en diminution.[réf. nécessaire]

Éducation[modifier | modifier le code]

L'enseignement en Sierra Leone est légalement requis pour tous les enfants, durant six ans au niveau primaire (classes P1-P6) et trois ans dans l'enseignement secondaire inférieur, mais la pénurie d'écoles et d'enseignants a rendu l'application de cette règle impossible. Les deux tiers de la population adulte du pays sont analphabètes.

La guerre civile de Sierra Leone a entraîné la destruction de 1 270 écoles primaires et, en 2001, 67 % de tous les enfants d'âge scolaire n'étaient plus scolarisés. La situation s'est considérablement améliorée depuis, avec le doublement des inscriptions dans les écoles primaires entre 2001 et 2005, et la reconstruction de nombreuses écoles depuis la fin de la guerre. Les élèves des écoles primaires ont généralement entre 6 et 12 ans, et dans les écoles secondaires de 13 et 18 ans.

Le pays compte trois universités : le Fourah Bay College, fondé en 1827 (la plus ancienne université d'Afrique de l'Ouest), l'université de Makeni (ou UNIMAK, établie initialement en septembre 2005 sous le nom de Fatima Institute), et l'université de Njala, principalement situé dans le district de Bo. L'université de Njala a été établie en 1910 comme Station expérimentale agricole de Njala, elle est devenue une université en 2005. Les écoles de formation des enseignants et les séminaires religieux se trouvent dans de nombreuses régions du pays. Israël accorde des bourses d'études aux étudiants de Sierra Leone, dans le cadre de son programme de coopération internationale au développement.

Santé[modifier | modifier le code]

L'espérance de vie globale est la plus basse au monde en 2015, celle des femmes étant estimée en 2015 à 48 ans, et celle des hommes à 47 ans[1] selon l'OMS. L'espérance de vie en bonne santé féminine était de 30 ans en 2003, et celle masculine de 27 ans[22]. Les dépenses publiques pour la santé étaient de 41 000 000 $ en 2006[22].

Économie[modifier | modifier le code]

États membres de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).

L'économie du pays est principalement basée sur les exploitations minières de diamant et d'or[23]. Le pays est un des plus pauvres du monde[24] au regard du PIB par habitant, estimé en 2020 à 1 738 dollars par an (en parité de pouvoir d'achat) selon la Banque mondiale[25]. En 2008, le pays est le dernier à l'indice de développement humain, et le 11e plus faible en 2021[3].

Culture[modifier | modifier le code]

Fêtes et jours fériés
Date Nom français Nom local Remarques
Fête de l'indépendance Independance Day

Codes[modifier | modifier le code]

La Sierra Leone a pour codes :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) « Africa :: Sierra Leone — The World Factbook - Central Intelligence Agency », sur cia.gov (consulté le ).
  2. (en) « Africa :: Sierra Leone — The World Factbook - Central Intelligence Agency », sur cia.gov (consulté le ).
  3. a b c et d Rapport sur le développement humain 2021/2022 : Temps incertains, vies bouleversées : façonner notre avenir dans un monde en mutation, New York, Programme des Nations unies pour le développement, , 337 p. (ISBN 978-92-1-126452-4, lire en ligne).
  4. (en) « Gini index », sur Banque mondiale (consulté le ).
  5. (en) Martin J. Wolf, John W. Emerson, Daniel C. Esty, Alex de Sherbinin, Zachary A. Wendling et al., 2022 Environmental Performance Index, New Haven, Connecticut, États-Unis, Yale Center for Environmental Law & Policy, , 192 p. (lire en ligne [PDF]).
  6. a et b (fr) Commission nationale de toponymie, conseil national de l'information géographique, Pays, territoires et villes du monde juillet 2021, , 34 p. (présentation en ligne, lire en ligne), p. 30
  7. Selon le GENUNG.[source insuffisante]
  8. (en) Fiche langue[kri]dans la base de données linguistique Ethnologue.
  9. (en) « Sierra Leone », dans The World Factbook, Central Intelligence Agency, (lire en ligne)
  10. (en) « Sierra Leone | Culture, History, & People | Britannica », sur britannica.com (consulté le )
  11. La Documentation française, Les forces en présence dans la guerre civile en Sierra Leone, dossier « Sierra Leone 2002 : un espoir de paix pour l'Afrique ». http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/d000126-sierra-leone-2002-un-espoir-de-paix-en-afrique-de-l-ouest/les-forces-en-presence-dans-la-guerre-civile-en-sierra-leone.
  12. « En Sierra Leone, les organisations des droits de l'homme saluent l'abolition de la peine de mort », sur rfi.fr, (consulté le ).
  13. AFP, « La Sierra Leone abolit la peine de mort », sur letemps.ch, (consulté le ).
  14. « Sierra Leone : l'élection de Maada Bio, un tournant et une situation inédite - RFI », RFI Afrique,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. (en) The CIA World Factbook 2015, Skyhorse Publishing, (lire en ligne), p. 4272.
  16. (en) H. S. Grantham, A. Duncan, T. D. Evans, K. R. Jones, H. L. Beyer, R. Schuster, J. Walston, J. C. Ray, J. G. Robinson, M. Callow, T. Clements, H. M. Costa, A. DeGemmis, P. R. Elsen, J. Ervin, P. Franco, E. Goldman, S. Goetz, A. Hansen, E. Hofsvang, P. Jantz, S. Jupiter, A. Kang, P. Langhammer, W. F. Laurance, S. Lieberman, M. Linkie, Y. Malhi, S. Maxwell, M. Mendez, R. Mittermeier, N. J. Murray, H. Possingham, J. Radachowsky, S. Saatchi, C. Samper, J. Silverman, A. Shapiro, B. Strassburg, T. Stevens, E. Stokes, R. Taylor, T. Tear, R. Tizard, O. Venter, P. Visconti, S. Wang et J. E. M. Watson, « Anthropogenic modification of forests means only 40% of remaining forests have high ecosystem integrity - Supplementary material », Nature Communications, vol. 11, no 1,‎ (ISSN 2041-1723, DOI 10.1038/s41467-020-19493-3).
  17. (en) « How Bengali became an official language in Sierra Leone » [« Comment le bengali est devenu langue officielle en Sierra Leone »], The Indian Express,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. (en) « Why Bangla is an official language in Sierra Leone » [« Pourquoi le bengali est langue officielle en Sierra Leone »], Dhaka Tribune,‎ (lire en ligne).
  19. (en) Nazir Ahmed, « Recounting the sacrifices that made Bangla the State Language » [« Rappeler les sacrifices qui ont fait du bengali la langue de l’État »](Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur thedailynew action.com, .
  20. (en) « Sierra Leone makes Bengali official language » [« La Sierra Leone fait le bengali langue officielle »], Daily Times, Pakistan,‎ (lire en ligne [archive du ]).
  21. (en) « What Languages Are Spoken in Sierra Leone? » [« Quelles sont les langues parlées en Sierra Leone ? »], sur worldatlas.com, .
  22. a et b (en) « Sierra Leone », sur World Health Organization, World Health Organization (consulté le ).
  23. « Présentation de la Sierra Leone », sur diplomatie.gouv.fr (consulté le ).
  24. « 23e : Sierra Leone, 868,2 dollars de PIB par habitant - Pays pauvres - Journal du Net Economie », sur Journal du Net, (consulté le ).
  25. « PIB par habitant, ($ PPA internationaux courants) - Sierra Leone | Data », sur donnees.banquemondiale.org (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Essais
Romans

Filmographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]