Rémy Rebeyrotte — Wikipédia

Rémy Rebeyrotte
Illustration.
Rémy Rebeyrotte en 2022.
Fonctions
Président de la Fédération européenne des sites clunisiens
En fonction depuis le
(6 ans, 9 mois et 20 jours)
Prédécesseur Armand Genoux
Député français
En fonction depuis le
(6 ans, 9 mois et 23 jours)
Élection 18 juin 2017
Réélection 19 juin 2022
Circonscription 3e de Saône-et-Loire
Législature XVe et XVIe (Cinquième République)
Groupe politique LREM (2017-2022)
RE (depuis 2022)
Prédécesseur Philippe Baumel
Maire d'Autun

(16 ans, 3 mois et 10 jours)
Élection 25 mars 2001
Réélection 21 mars 2008
30 mars 2014
Prédécesseur Didier Martinet
Successeur Vincent Chauvet
Président de la communauté de communes de l'Autunois puis du Grand Autunois Morvan

(9 ans)
Réélection
Successeur Marie-Claude Barnay
Conseiller général de Saône-et-Loire

(20 ans, 11 mois et 23 jours)
Élection 27 mars 1994
Réélection 18 mars 2001
16 mars 2008
Circonscription Canton d'Autun-Sud
Président René Beaumont
Christophe Sirugue
Arnaud Montebourg
Rémi Chaintron
Groupe politique PS (1994-2012)
DVG (2012-2015)
Prédécesseur Patrick Lucotte
Successeur Canton supprimé
Biographie
Date de naissance (58 ans)
Lieu de naissance Autun (France)
Nationalité Française
Parti politique PS (1989- 2001. Puis 2004-2012)
Cap21 (2014-2017)
LREM/RE (depuis 2017)
TdP (depuis 2020)[1]
Diplômé de IEP de Paris
Université Panthéon-Sorbonne

Rémy Rebeyrotte
Conseillers généraux de Saône-et-Loire
Députés de Saône-et-Loire
Maires d'Autun

Rémy Rebeyrotte, né le à Autun (Saône-et-Loire), est un homme politique français.

Adhérent du PS en 1989 jusqu'à 2001 puis réintégré aux rangs du PS en 2004. jusqu'à 2012 , il occupe plusieurs mandats locaux en Saône-et-Loire : il est conseiller général de 1994 à 2015, maire d'Autun de 2001 à 2017, et président de la communauté de communes de l'Autunois puis de la communauté de communes du Grand Autunois Morvan de 2008 à 2017.

Après avoir rejoint La République en marche, il est élu député dans la troisième circonscription de Saône-et-Loire lors des élections législatives de 2017 et réélu lors des élections législatives de 2022.

Études et parcours professionnel[modifier | modifier le code]

Rémy Rebeyrotte, père de deux enfants, est professeur d'économie en lycée général jusqu'en 2015, après des études à Institut d'études politiques de Paris et l'obtention d'une maîtrise d’économie politique à l'université Panthéon-Sorbonne[2].

Il est président de la Fédération européenne des sites clunisiens depuis 2017, succédant à Armand Genoux.

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Élu local à Autun[modifier | modifier le code]

Il commence son activité politique en 1989 comme attaché parlementaire d'André Billardon. Il quitte ce poste en 1992 et devient deux ans plus tard conseiller général de Saône-et-Loire pour le canton d'Autun-Sud, une fonction qu'il conserve jusqu'à la suppression du canton lors des élections de 2015[2]. .En 2001, il présente une liste aux municipales à Autun contre le candidat officiel du PS, Didier Martinet. Lequel Martinet avait présenté une liste dissidente en 1995 face au candidat officiel C’est finalement Remy Rebeyrotte qui avait remporté la mairie d’Autun en 2001 puis réintégré aux rangs du PS en 2004 sous l'étiquette du Parti socialiste[3]. Il est réélu en 2008 puis 2014[4]. Élu président de la communauté de communes de l'Autunois en 2008, cette dernière devient la communauté de communes du Grand Autunois Morvan en 2013. Il doit céder sa présidence à Marie-Claude Barnay en 2017 en raison de cumul des mandats.

En 2012, il est exclu du Parti socialiste[5],[6] et se présente aux élections législatives en dissidence de Philippe Baumel sous l'étiquette divers gauche mais n'est pas élu, avec 7,38 % des voix au premier tour[3].

Député de Saône-et-Loire[modifier | modifier le code]

En 2017, il se porte de nouveau candidat aux élections législatives avec l'investiture de La République en marche, dans la troisième circonscription de Saône-et-Loire. Il est élu député[7]. Dans le cadre de sa campagne, selon Le Lanceur, Rémy Rebeyrotte aurait attribué à son neveu Laurent Rebeyrotte, dirigeant de la société LR Communicability un contrat pour assurer des prestations de communication. Contacté par le journal, Rémy Rebeyrotte nie tout favoritisme dans le choix du prestataire[8].

Par la suite, il devient membre de la commission des Lois à l'Assemblée nationale.

En , après l'élection de Richard Ferrand à la présidence de l'Assemblée nationale, il se porte candidat pour lui succéder à la présidence du groupe LREM[9]. Il est éliminé au premier tour de scrutin, arrivant dernier des 7 candidats, avec 8 voix[10]. En , il est élu par les députés pour entrer au Bureau de l'Assemblée nationale. En , il prend ses fonctions de secrétaire du Bureau de l'Assemblée nationale[réf. nécessaire].

Francophonie[modifier | modifier le code]

Lors de l'examen de la proposition de loi visant à promouvoir la « France des accents » le à l’Assemblée, il fait l’éloge d’Aya Nakamura en commission des lois en affirmant que les néologismes de la chanteuse « réinventent la langue française »[11]. Cette prise de position a notamment fait réagir les réseaux sociaux car la chanteuse est régulièrement critiquée sur les paroles de ses chansons composées d'expressions inspirées de l’argot de son pays d’origine, le Mali[12]. Face à la polémique, il poste un message sur son compte Facebook valorisant le classement international des ventes de la chanteuse en concluant que « cela m'a rappelé ce que me disaient mes parents, de l'accueil réservé au départ par un certain public des textes de Georges Brassens ou de Pierre Perret... Quelle horreur! Mais quel vocabulaire! »[13].

Affaire du salut nazi[modifier | modifier le code]

Le , Rémy Rebeyrotte est accusé par Marine Le Pen d'avoir imité un salut nazi publiquement le au cours d'une session parlementaire au sein de l'hémicycle de l'Assemblée nationale. Il est par la suite convoqué par la présidente de l'Assemblée nationale[14]. Face à la polémique, il publie un message sur Facebook dans lequel il dit « s’excuser » si le geste qu’il a commis « a pu heurter des consciences »[4]. Le , Yaël Braun-Pivet inflige un rappel à l'ordre, qui constitue le premier niveau de sanction prévu par le règlement de l'Assemblée nationale tandis qu'Aurore Bergé lui a demandé « des excuses publiques inconditionnelles »[15]. Pour sa part, il estime que sa sanction est « équilibrée »[5].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Entretien avec Laurence Priet et Alain Bollery, Autun, passionnément !, Messigny-et-Vantoux, Éditions de Bourgogne, coll. « Libre parole », , 108 p. (ISBN 978-2-902650-33-0)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Parlementaires adhérents de Territoires de Progrès », sur Territoires de Progrès (consulté le ).
  2. a et b « Qui est mon député ? Notre moteur de recherche pour mieux connaître votre représentant à l'Assemblée nationale », sur Le Monde, (consulté le ).
  3. a et b « Saône-et-Loire : qui est Rémy Rebeyrotte, nouveau député de la 3e circonscription ? », sur france3-regions.francetvinfo.fr,
  4. a et b « Autun : Rémy Rebeyrotte est élu maire pour la troisième fois », sur France 3 Bourgogne-Franche-Comté, .
  5. a et b « Edith Gueugneau et Rémy Rebeyrotte exclus du PS », sur France 3 Bourgogne-Franche-Comté (consulté le )
  6. Florence Poli, « Deux élus exclus du PS », sur Le Journal de Saône-et-Loire, (consulté le ).
  7. « Saône-et-Loire (71) - 3ème circonscription », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le )
  8. Mathilde Régis, « Saône-et-Loire : le candidat En marche favorise-t-il son neveu ? », sur Le Lanceur, (consulté le )
  9. Alexandre Lemarié, « Quatre candidats pour la tête du groupe LRM à l’Assemblée nationale », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  10. Alexandre Lemarié, « Assemblée nationale : Gilles Le Gendre élu à la tête du groupe LRM », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  11. « Aya Nakamura et ses chansons saluées par ce député LREM à l'Assemblée », sur Le HuffPost, (consulté le )
  12. C. Saulnier, « Politique. Quand Rémy Rebeyrotte fait le buzz en prenant en exemple Aya Nakamura pour la défense de la langue », sur lejsl.com (consulté le )
  13. « Aya Nakamura saluée par un député pour sa réinvention de la langue française », sur parismatch.com (consulté le )
  14. AFP, « Assemblée nationale : un député de la majorité fait un salut nazi pour dénoncer le geste d'un "facho" », sur Franceinfo, (consulté le )
  15. Sacha Nelken, « Salut nazi à l’Assemblée: simple rappel à l’ordre et «excuses publiques» pour le député LREM Rémy Rebeyrotte », sur Libération (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]