Référendum constitutionnel malien de 1974 — Wikipédia

Référendum constitutionnel malien de 1974
Corps électoral et résultats
Inscrits 2 904 292
Votants 2 678 145
92,21 %
Blancs et nuls 8 989
Nouvelle constitution
Pour
99,21 %
Contre
0,79 %

Le référendum constitutionnel malien de 1974 a lieu le afin de permettre à la population du Mali de se prononcer sur une nouvelle constitution.

Le projet est approuvé par 99 % des suffrages exprimés.

Contexte[modifier | modifier le code]

Arrivé au pouvoir en novembre 1968 en renversant le président Modibo Keïta lors d'un coup d'Etat, Moussa Traoré abroge le 6 décembre suivant la constitution en vigueur depuis l'indépendance du pays, et dissous l'Union soudanaise – Rassemblement démocratique africain, à la tête du régime autoritaire à parti unique instauré par Keïta[1],[2].

Après plusieurs années de junte militaire du Comité militaire de libération nationale (CMLN) dirigé par Traoré, celui ci soumet au vote un projet de nouvelle constitution, qui prévoit néanmoins une transition de cinq ans au cours de laquelle le CMLN continuera de détenir le pouvoir. Le régime parlementaire avec un président élu au suffrage indirect est remplacé par un régime présidentiel avec un président élu au scrutin direct pour un mandat de cinq ans, renouvelable une seule fois[2].

Résultats[modifier | modifier le code]

Résultats nationaux[2]
Choix Votes %
Pour 2 665 531 99,66
Contre 8 989 0,34
Votes valides 2 674 520 99,86
Votes blancs et invalides 3 625 0,14
Total 2 678 145 100
Abstention 226 147 0,79
Inscrits/Participation 2 904 292 92,21

Conséquences[modifier | modifier le code]

Après la fin de la transition, la nouvelle constitution reconduit de fait un régime à parti unique avec la fondation par Moussa Traoré de l'Union démocratique du peuple malien (UDPM) le 30 mars 1979[2],[3]. Seuls en lice, Traoré et l'UDPM remportent l'élection présidentielle et les élections législatives organisées en 1979.

Notes et références[modifier | modifier le code]