Référence:Les Français en Amérique pendant la guerre de l'Indépendance des Etats-Unis 1777-1783 — Wikipédia

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Éditions[modifier le code]

  • Titre : Les Français en Amérique pendant la guerre de l'indépendance des États-Unis 1777-1783
  • Auteur : Thomas Balch
  • Langue : français
  • Éditeur : A. Sauton
  • Publication : 1872
  • Thomas Balch, Les Français en Amérique pendant la guerre de l'indépendance des États-Unis 1777-1783, A. Sauton, 1872
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  • Thomas Balch, Les Français en Amérique pendant la guerre de l'indépendance des États-Unis 1777-1783, A. Sauton, 1872

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Les Français en Amérique pendant la guerre de l'indépendance des États-Unis 1777-1783

Sources[modifier le code]

Ouvrages[modifier le code]

Dans la préface, Balch indique les sources qui ont servi de base à son travail :

  • Les Revues, les éloges funèbres, les collections du Mercure de France, les Annuaires militaires
  • Il existe à la Société historique de Pennsylvanie un manuscrit dressé d'après les archives du ministère de la guerre de France, contenant la liste des officiers du corps expéditionnaire aux ordres de M. de Rochambeau[1].
  • Archives de la Marine : les Mémoires du comte de Grasse, inscrits sous les n°15186 et 6397.
  • Histoire de la dernière guerre entre la Grande-Bretagne et les États-Unis d'Amérique, de 1775 à 1783, par Julien Odet Le Bouchet. Paris, 1787, in-4°.
  • Relation des combats et des événements de la guerre maritime, par Y. J. Kerguélen, ancien contre-amiral. Paris, 1796.
  • Journal de Claude Blanchard, commissaire principal des guerres attaché à l'expédition de Rochambeau, comprenant les campagnes de 1780-81-82 et 83.
  • Mémoires de Georges-Aristide-Aubert Dupetit-Thouars, capitaine de vaisseau. Manuscrit.
  • Souvenirs du lieut.-gén. comte Mathieu Dumas, publiés par son fils, 3 vol. Paris, 1839.
  • Journal de mon séjour en Amérique, depuis mon départ de France, en mars 1780, jusqu'au 19 octobre 1781. Manuscrit anonyme inédit[2].
  • Relations du Prince de Broglie. Copie d'un manuscrit inédit[3].
  • Mémoires du comte de Ségur, 3 vol. Paris, 1842.
  • Journal d'un soldat. Manuscrit anonyme et inédit[4].
  • Mémoire adressé par Choiseul à Louis XV sur sa gestion des affaires et sur sa politique après la cession du Canada à l'Angleterre[5].
  • Mémoires du comte de M***[6]. Paris, 1828[7].
  • Mes campagnes en Amérique (1780-81), par le comte Guillaume de Deux-Ponts[8].
  • Mémoires de Lauzun (manuscrit)[9].
  • Loyalist letters, ou collection de lettres écrites par des Américains restés fidèles à la cause du Roi (1774-1779)[10].
  • Papers relating to the Maryland line[11].

Contacts[modifier le code]

Il indique aussi quelques contacts :

Notes[modifier le code]

  1. Balch parle d'une autre liste, dressée d'après les dossiers des officiers, différente en quelques parties de la première. D'ailleurs il souligne que ces deux listes sont l'une et l'autre très-incomplètes, non-seulement quant aux noms des officiers, mais aussi quant à leurs notices biographiques.
  2. Une copie de ce manuscrit a été vendue à Paris en 1868, et grâce à M. Norton, l'acquéreur, Balch pu en prendre connaissance. Il possédait un exemplaire rectifié en quelques points et augmenté de nouveaux documents. Les deux copies ne semblent, pour Balch du reste, l'une et l'autre que des copies des notes laissées par un aide de camp de Rochambeau; car non-seulement les noms des villes et des rivières traversées par les troupes françaises y sont défigurés au point d'être méconnaissables; mais même les noms des officiers de cette armée. Or ceux-ci devaient être bien connus de l'auteur du manuscrit. Quoi qu'il en soit, il donne des renseignements intéressants sur la marche des troupes, sur le siège d'York et sur la société américaine à cette époque. Quant au nom de l'auteur, je crois pouvoir affirmer que c'est Cromot-Dubourg, et voici sur quelles raisons repose mon opinion. Les aides de camp de M. de Rochambeau, étaient, au rapport de Blanchard, de Dumas (Souvenirs_, publiés par son fils. Paris, 1839, I, 25, 70.) et de M. de Rochambeau lui-même(Mémoires de Rochambeau, 2 vol. Paris, 1809):--De Fersen,--de Damas,--Charles de Lameth,--de Closen,--Collot,--Mathieu Dumas,--de Lauberdières,--de Vauban,--de Charìus,--les frères Berthier,--Cromot-Dubourg. La lecture du journal dont il s'agit nous apprend que son auteur passa en Amérique sur la frégate la Concorde (Partis de Brest le 26 mars 1780. Mercure de France). Cette frégate portait le nouveau chef de l'escadre française, M. de Barras, le vicomte de Rochambeau et M. d'Alphéran, lieutenant de vaisseau. Balch indique qu'il n'a pu trouver aucune trace de la liste des passagers de la Concorde, ni dans les archives de la Guerre, ni dans celles de la Marine, ni dans aucun des nombreux ouvrages qu'il a consultés. Il observe de plus par la lecture de ce manuscrit que son auteur était jeune, âgé de vingt-cinq à trente ans et qu'il n'avait pas encore assisté à une seule action, ni entendu de coups de feu. Ces indications lui permettent d'éliminer immédiatement de sa liste: MM. de Fersen, de Damas, de Lameth, de Closen, Mathieu Dumas, de Lauberdières, de Vauban, Collot et de Charlus. Ces officiers vinrent en effet en Amérique avec M. de Rochambeau sur l'escadre aux ordres de M. de Ternay. Leurs noms sont cités parmi ceux des passagers par Blanchard, dans son journal et par Mathieu Dumas. De plus, ils avaient tous servi et avaient vu le feu pendant la guerre de Sept Ans ou en Corse. Enfin, il ajoute que si quelques-uns ne rentrent pas dans l'une ou l'autre de ces catégories, ils sont cités par l'auteur du manuscrit chaque fois qu'ils se trouvent chargés de quelques fonctions relatives à leur emploi; et, comme cet auteur parle toujours à la première personne, il n'est pas possible de le confondre avec l'un d'eux. On pourrait croire que cet anonyme est le vicomte de Rochambeau lui-même, qui avait été passager de la Concorde et auquel on donne aussi dans quelques ouvrages la qualité d'aide de camp de son père. Mais cette hypothèse doit être rejetée, car le vicomte de Rochambeau avait servi en Allemagne et en Corse, et d'ailleurs le ton général du journal ne s'accorde en aucun point avec la parenté de son auteur et du général en chef. Enfin le vicomte de Rochambeau a tenu devant York, au récit de Dumas, une conduite qui n'est pas relatée dans ce manuscrit. Il reste à examiner les noms de Berthier et de Cromot-Dubourg. Balch a opiné quelque temps pour le premier nom. Le futur maréchal de France, ami de Napoléon, fit en effet ses premières armes en Amérique. Il n'y passa pas sur l'escadre aux ordres de M. de Ternay; et comme le nom de Cromot-Dubourg ne se trouve cité ni dans les Mémoires de Rochambeau ni dans ceux de Dumas, et qu'au contraire Balch trouve dans ces ouvrages que les frères Berthier vinrent plus tard et furent adjoints à l'état-major, il avait cru que c'était par erreur que M. de Rochambeau ajoutait, « le 30 septembre 1780, avec M. de Choiseul .» Il y avait bien là en effet une erreur, car le 30 septembre 1780, c'est M. de Choisy et non de Choiseul qui arriva de Saint-Domingue à New-Port sur la Gentille, avec neuf autres officiers. Mais la lecture du Journal de Blanchard le convainquit de l'exactitude des faits énoncés dans les Mémoires de Rochambeau. G. de Deux-Ponts reporte aussi au 30 septembre l'arrivée de la Gentille avec neuf officiers, parmi lesquels il cite M. de Choisy et M. de Thuillières, capitaine du régiment de Deux-Ponts. En présence de la concordance des versions de M. de Rochambeau et de Blanchard relatives à l'arrivée des frères Berthier, par la Gentille, le 30 septembre, Balch inique qu'il n'avait plus à hésiter. L'aîné des frères ne pouvait être l'auteur du manuscrit, et le second était à peine âgé de dix-sept ans. En outre, nulle part dans ce journal, l'aide de camp dont nous cherchons le nom ne fait mention d'un frère qui l'accompagnerait. Quant à Cromot-Dubourg, c'est le seul dont la situation réponde à toutes les conditions dans lesquelles doit être placé ce personnage. En se reportant aux notes que m'ont fournies les archives du ministère de la guerre, Balch trouve qu'il faisait ses premières armes et qu'il rejoignit l'armée en Amérique. Son nom ne se trouve pas cité dans le manuscrit, ce qui se comprend, si les notes originales étaient rédigées par lui-même. Enfin Blanchard, après avoir donné la liste des aides de camp de M. de Rochambeau, sauf Collot, dont il ne parle pas du tout, mais qui n'était plus jeune et qui, au rapport de Dumas, partit dès le début, Blanchard ajoute: «M. Cromot-Dubourg, qui arriva peu de temps après nous, fut aussi aide de camp de M. de Rochambeau.»
  3. Elle a été fournie à Blach par M. Bancroft, historien américain, ambassadeur des États-Unis à Berlin. Quelques parties de cette relation avaient été imprimées (Revue française. Paris, juillet 1828). Néanmoins, par une comparaison attentive, Balch était convaincu que les deux relations n'avaient de communs que quelques passages. Certains morceaux importants du manuscrit de M. Bancroft n'existent pas dans la relation imprimée, tandis que celle-ci contient de longs paragraphes qu'il ne possédait pas. En rétablissant ces omissions dans sa copie, il l'a rendue aussi complète que possible. Bien que le prince de Broglie ne soit passé en Amérique qu'en 1782, avec le comte de Ségur, et après la partie la plus utile et la plus importante de l'expédition, les renseignements qu'il fournit sur l'état de la société américaine à cette époque méritent d'être cités. Balch ajoute que ces notes ont une grande analogie et sont quelquefois presque identiques avec celles de M. de Ségur. Il en a extrait les passages les plus intéressants.
  4. L'auteur, probablement un soldat allemand, donne en mauvais français un récit assez écourté du siège d'York et de la marche des troupes pendant leur retour vers Boston. Balch n'a pas trouvé d'autres renseignements sur le même sujet que dans le Journal de Blanchard. Il indique que ces pages inédites font partie de la collection du général George B. Mac-Clellan, ancien commandant en chef de l'armée des États-Unis.
  5. Balch indique qu'une circonstance fortuite lui a permis à même de connaître des extraits de ce curieux document, dont l'original n'a pas été imprimé. Les plus importants passages de ce mémoire ont été cités dans un article de la Revue française en juillet 1828. L'exemplaire de Balch de cette publication porte les noms des auteurs ajoutés au crayon, par un ancien possesseur, et ce savant inconnu donne M. de Barante comme l'auteur de l'article dont il s'agit. Cela me semble très-probable, parce que M. Bancroft, en parlant de ce manuscrit dans son histoire, dit qu'il en doit la communication verbale à M. de Barante
  6. Balch cite cet ouvrage comme étant de Pontgibaud.
  7. Balch indique que ce livre, très-rare et très-peu connu, a exercé sa perspicacité pour découvrir le nom véritable de son auteur, qui se présente comme engagé volontaire dans les rangs des Américains et aide de camp de La Fayette. Des considérations qu'il serait superflu de développer ne ne lui laissaient plus guère de doutes sur le nom de Pontgibaud, plus tard comte de Moré-Chaulnes, lorsque M. le comte de Pontgibaud, arrière-petit-neveu de l'auteur, et seul représentant de cette famille, l'a confirmé dans l'opinion qu'il s'était formée, par une lettre qui fut elle-même un document utile... Balch indique que ces mémoires, écrits avec l'humour et presque le style d'une nouvelle de Sterne, ne sont pas seulement curieux par ce qui a rapport à la guerre de 1777 à 1782, mais aussi parce que l'auteur, émigré de France à Hambourg en 1793, ayant appris que le Congrès américain payait l'arrérage de solde dû aux officiers qui avaient été à son service, retourna aux État-Unis vers cette époque, et qu'il fait un tableau aussi caustique qu'intéressant de la situation et du caractère de ceux de ses compatriotes qu'il trouva sur le continent américain, où les événements politiques les avaient forcés à chercher un refuge.
  8. Ces mémoires ont été publiés en 1868, à Boston, par les soins de M. Samuel A. Green, et tirés à trois cents exemplaires.
  9. Balch indique que trois éditions de ces mémoires ont été publiées qu'il les range parmi les livres connus qu'il était de son devoir de relire et de consulter. Le manuscrit qu'il avait acquis a été probablement écrit du vivant de l'auteur. Il lui a été très-utile, ainsi que l'édition si soigneusement annotée par M. Louis Lacour, Paris, 1859.
  10. Balch avait eu, il y a quelques années, l'intention de faire imprimer ces lettres à un petit nombre d'exemplaires; mais les faits auxquels elles ont trait sont trop rapprochés de lui pour que les parents des signataires puissent rester indifférents à leur publication. Il lui avait paru convenable d'obtenir auparavant l'agrément des personnes dont le nom aurait été rappelé, il s'abstiendra jusqu'à une époque plus opportune. M. Bancroft, à qui il acommuniqué ces lettres, a augmenté sa collection des copies de quelques autres qu'il a en sa possession.
  11. Ces papiers ont été imprimés par Balch à Philadelphie en 1857. Ils ont été tirés à cent cinquante exemplaires pour la Seventy-Six Society. Plusieurs des pièces de ce recueil concernent les opérations militaires en Virginie.