Réalisme (arts) — Wikipédia

L'Après-dînée à Ornans (1849), palais des beaux-arts de Lille.

Le réalisme en arts plastiques est (pour le domaine francophone) un mouvement artistique né vers 1848 sous l'impulsion de Gustave Courbet.

Il s'oppose à la vision idéaliste de l'art bourgeois. Le réalisme dans les arts est la volonté de décrire les sujets « en accord avec les règles séculaires et empiriques »[réf. nécessaire], inspirée par Descartes, John Locke et Thomas Reid. C'est un courant qui rassemble les artistes soucieux de « faire vrai » et de montrer le réel sans jamais l'idéaliser.

Positions de Klaus Herding[1][modifier | modifier le code]

Selon la lecture qu'en fait Gilbert Titeux[2] dans sa thèse Au temps du brâme... (2004), les quatre fondements théoriques du réalisme, issus de la bataille réaliste des années 1830-1870 en Europe, sont :

  • Objectivation picturale, aussi complète que possible, (mimesis, conformité, choix du sujet, échelle, précision, moyens adéquats, maîtrise desdits moyens, performance),
  • Innovation mimétique, exprimant une nouvelle dimension du réel, par rapport à un état antérieur de l'art (ou à un autre art contemporain), (spatialisation, corporéité, perspective, échelonnement des couleurs...),
  • Reflet d'un monde ordinaire ou même haïssable, s'exprimant souvent au détriment d'une certaine brillance technique (celle de la peinture méticuleuse), (provocation, modification, abstraction),
  • Réflexion conceptuelle, sur l'essence de l'objet représenté (refus des objectivations différenciées).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Klaus Herding », sur data.bnf.fr (consulté le )
  2. « Résultats pour "Gilbert Titeux" », sur data.bnf.fr (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]