Réactions à l'invasion russe de l'Ukraine — Wikipédia

Réactions internationales à l'invasion russe de l'Ukraine en 2022.
  • Pays condamnant l'invasion
  • Pays neutres
  • Pays rejetant la faute sur l'OTAN
  • Inconnu

  • Russie
  • Ukraine
  • Une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU sur l'agression de la Russie contre l'Ukraine a fait l'objet d'un veto de la part de la Russie.
  • A voté en faveur de la résolution
  • A voté contre la résolution
  • Abstention
  • Non présent
  • Les réactions à l'invasion russe de l'Ukraine font suite à l'invasion de l'Ukraine par la Russie ayant commencé le qui s'inscrit dans le cadre de la guerre russo-ukrainienne. Celles-ci s'articulent principalement autour de trois positions : les parties qui condamnent spécifiquement le président russe Vladimir Poutine pour avoir autorisé une action militaire illégale au regard du droit international, les parties qui adoptent une position de neutralité et les parties qui approuvent l'action militaire et dénoncent le rôle de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN).

    Institutions internationales[modifier | modifier le code]

    • Drapeau des Nations unies ONU :
      • le , le secrétaire général de l'ONU, António Guterres, considère la reconnaissance des républiques séparatistes par Moscou « comme une violation de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de l'Ukraine ». Elle est « incompatible avec les principes de la charte des Nations unies »[1].
      • Le , un projet de résolution pour condamner l’attaque militaire russe en Ukraine et demandant le retrait immédiat des troupes russes est présenté par l'Albanie et les États-Unis. Il reçoit un vote contre, celui de la Russie, 11 votes pour et trois abstentions (Émirats arabes unis, Chine et Inde)[2]. En tant que membre permanent du Conseil de sécurité, la Russie a fait usage de son droit de veto qui lui permet de rejeter ce projet de résolution.
      • Le , le Conseil de sécurité adopte la résolution 2623 (2022) pour convoquer une session extraordinaire d’urgence de l’Assemblée générale, afin d'étudier la situation en Ukraine : n'ayant besoin que d'une majorité de neuf voix, sans possibilité de veto, le Conseil adopte la résolution par 11 voix pour, une voix contre (Russie), et les abstentions de l'Inde, de la Chine et des Émirats arabes unis[3]. À la date du 28 février 2022, il n'y a eu que 11 sessions extraordinaires d’urgence dans l’histoire de l’ONU[3].
      • Le , une résolution de l'Assemblée générale des Nations unies, A/ES/11/L.1, intitulée « Agression contre l'Ukraine », est adoptée par 141 pays contre 5 (Russie, Belarus, Corée du Nord, Érythrée et Syrie) et 35 abstentions dont la Chine et l'Inde. La résolution adoptée massivement « exige que la Fédération de Russie cesse immédiatement d'employer la force contre l'Ukraine et s'abstienne de tout nouveau recours illicite à la menace ou à l'emploi de la force », « dans les termes les plus vifs l'agression de la Russie contre l'Ukraine »« retire immédiatement, complètement et sans condition toutes ses forces militaires du territoire ukrainien à l'intérieur des frontières internationalement reconnues » et déplore affirmant « son attachement à la souveraineté, l'indépendance, l'unité et l'intégrité territoriale » de ce pays, y compris de « ses eaux territoriales », fustigeant également « l'implication de la Biélorussie »[4].
      • Le 23 avril, 2022, l'Onu cherche de mettre en place un « groupe de contact humanitaire » qui réunit la Russie et l’Ukraine[5].
    • Drapeau de l'OTAN OTAN : le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg a condamné l'agression russe le , qu'il décrit comme une attaque imprudente et menaçant la vie de nombreux civils. Il ajoute que les membres de l'OTAN vont se rencontrer afin de « faire face aux conséquences des actions agressives de la Russie »[6]. Il utilise la Force de réaction de l'OTAN et redéployant des unités vers l'est, Constanta, Pologne...
    • OCDE : l'Organisation de coopération et de développement économiques annonce le 25 février 2022 la clôture du processus d'adhésion de la Russie, et la fermeture de son bureau à Moscou[7].
    • OEA : l'Organisation des États américains publie une déclaration condamnant l'invasion russe et définissant cette agression comme le « crime international suprême » et comme constituant une « une atteinte à la paix et à la sécurité de l'humanité, ainsi qu'aux relations civilisées entre les États »[8].
    • Drapeau de l'Union africaine Union africaine : le président Macky Sall et le président de la Commission Moussa Faki exhortent les deux parties à l'instauration immédiate d'un cessez le feu et à l'ouverture sans délai de négociations politiques sous l'égide des Nations unies[9].
    • Union européenne : voir ci-dessous.
    • Conseil de l'Europe : la Russie est suspendue de sa participation à cette organisation à partir du 25 février[10].
    • Région géographique de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est ASEAN : les membres se déclarent « profondément préoccupés par l'évolution de la situation » et appellent au dialogue pour rechercher une solution pacifique car « il est de la responsabilité de toutes les parties de défendre les principes du respect mutuel de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de l’égalité des droits de toutes les nations ». Le communiqué ne mentionne à aucun moment la Russie[11].

    Réactions gouvernementales[modifier | modifier le code]

    Afrique[modifier | modifier le code]

    • Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud : le président Cyril Ramaphosa appelle à une médiation entre les deux parties sous l'égide du Conseil de sécurité des Nations unies[9].
    • Drapeau de l'Algérie Algérie : le ministère algérien des Affaires étrangères a déclaré qu'il « suivait l'évolution de la situation en République d'Ukraine ». Il a également appelé les Algériens en Ukraine à respecter les instructions données par l'ambassade d'Algérie en Ukraine[12].
    • Drapeau de l'Égypte Égypte : le Premier ministre Moustafa Madbouli a déclaré que son gouvernement surveillait la crise et a exprimé le souhait que la situation soit résolue rapidement[13].
    • Drapeau du Ghana Ghana : la ministre des Affaires étrangères Shirley Ayorkor Botchway a condamné l'invasion russe[14].
    • Drapeau du Libéria Liberia : le Libéria a condamné l'invasion russe[15].
    • Drapeau de la Libye Libye : la ministre des Affaires étrangères Najla Mangoush a condamné l'intervention militaire russe en Ukraine en tant que violation du droit international et a appelé Moscou « au calme et à se retirer du pays »[16].
    • Drapeau du Malawi Malawi : le président Lazarus Chakwera a exhorté la Russie à retirer ses forces d'Ukraine[17].
    • Drapeau du Maroc Maroc : le pays a réitéré son soutien au respect de l'intégrité territoriale de tous les États des Nations unies[18].
    • Drapeau du Sénégal Sénégal Le pays refuse de prendre position sur le conflit en s'appuyant sur sa tradition de neutralité, tout en critiquant l'Ukraine sur son appel aux volontaires internationaux[19] (voir Légion internationale pour la défense territoriale de l'Ukraine).
    • Drapeau de la Tunisie Tunisie : dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères appelle au dialogue afin de préserver la vie des citoyens innocents et de rétablir la sécurité et la stabilité dans la région[20].

    Amérique[modifier | modifier le code]

    • Drapeau de l'Argentine Argentine : le président Alberto Fernández a déploré l'invasion et a demandé « à la fédération de Russie de mettre fin à l'action militaire et de reprendre le dialogue »[21]. Le ministère des Affaires étrangères et du Culte a également condamné l'usage de la force et a appelé la Russie à respecter la charte des Nations unies et le droit international[22].
    • Drapeau de la Bolivie Bolivie : le ministère des Affaires étrangères a déclaré qu'en tant qu'« État pacifiste », la Bolivie exhorte la Russie et l'Ukraine à éviter le recours à la force et à rechercher la désescalade diplomatique « dans le cadre du droit international et de la Charte des Nations Unies ». Cependant, le gouvernement bolivien n'a pas explicitement condamné l'invasion russe, évoquant plutôt un « manque de dialogue et de compréhension »[23].
    • Drapeau du Brésil Brésil : le président Jair Bolsonaro a déclaré que le Brésil « va continuer dans la neutralité » et ne va pas « prendre parti » concernant l'invasion russe de l'Ukraine. Il précise : « Nous n'allons pas prendre parti, nous allons continuer dans la neutralité et aider selon nos possibilités à la recherche d'une solution. Nous voulons la paix, mais nous ne voulons pas nous attirer des conséquences ici »[24]. Jair Bolsonaro se déclare « neutre » lors du conflit[25]. Son opposant, Luiz Inácio Lula da Silva, déclare quant à lui que Zelensky « est aussi responsable de la guerre que Poutine. Une guerre n'a jamais un seul coupable »[26]
    • Drapeau du Canada Canada : l'ambassadeur à l'ONU Bob Rae déclare le qu'il s'agit d'une « agression non provoquée et sournoise » de la part d'un membre du conseil de sécurité de l'ONU. Le premier ministre canadien Justin Trudeau a condamné au nom de son pays l'attaque russe, déclarant qu'il s'agissait d'une violation du droit souverain de l'Ukraine et de son territoire[6].
    • Drapeau du Chili Chili : le président élu Gabriel Boric a condamné « l'invasion de l'Ukraine, la violation de sa souveraineté et l'usage illégitime de la force »[27].
    • Drapeau de la Colombie Colombie : le président Iván Duque a déclaré que la Colombie « rejette catégoriquement les attaques contre l'Ukraine par la Russie » et qu'elle considère l'invasion comme une violation du droit international et de la charte des Nations unies[28].
    • Drapeau de Cuba Cuba : le gouvernement cubain rejette la responsabilité de la crise en Ukraine sur les États-Unis et affirme que la Russie a un droit de « légitime défense ». Il déclare cependant que le conflit doit être résolu par voie diplomatique[29].
    • Drapeau de l'Équateur Équateur : le président Guillermo Lasso a déclaré que l'invasion de l'Ukraine par la Russie est « une intervention violente et une violation de nos principes pour la paix mondiale ». Il a toutefois ajouté que l'Équateur n'envisageait pas de suspendre ses relations diplomatiques avec la Russie[30].
    • Drapeau des États-Unis États-Unis : le président Joe Biden dénonce le 24 février une « attaque injustifiée dont seule Moscou est responsable »[31].
    • Drapeau de la Jamaïque Jamaïque : le Premier ministre Andrew Holness condamne l'invasion russe, déclarant que « la Jamaïque soutient […] le respect de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de toutes les nations. [..] Nous condamnons donc l'invasion de l'Ukraine »[32].
    • Drapeau du Mexique Mexique : le secrétaire aux Affaires étrangères mexicain Marcelo Ebrard déclare, au nom du président Andrés Manuel López Obrador, que le Mexique rejette et condamne l'invasion russe. Il exige la cessation des hostilités afin de parvenir à une résolution pacifique[33].
    • Drapeau du Nicaragua Nicaragua : le président Daniel Ortega déclare soutenir le déploiement des troupes russes après la reconnaissance par Vladimir Poutine des régions séparatistes à l'est de l'Ukraine[34].
    • Drapeau du Pérou Pérou : le ministre des Affaires étrangères César Landa a déclaré dans un communiqué : « Face à la violation de [la] souveraineté, du territoire et de l'intégrité de l'Ukraine, le Pérou rejette l'usage de la force et appelle au respect du droit international »[35].
    • Drapeau de l'Uruguay Uruguay : le président Luis Alberto Lacalle Pou condamne « les actions contraires au droit international » menées par la Russie et rappelle que l'Uruguay « est un pays attaché à la paix »[36].
    • Drapeau du Venezuela Venezuela : le président Nicolas Maduro, dont le pays achète des armes à la Russie, apporte son soutien à la Russie, déclarant que « le Venezuela est avec Poutine, il est avec la Russie »[37].

    Asie[modifier | modifier le code]

    Pays hors Chine[modifier | modifier le code]

    Le Centre de la Culture Maritime et de la Musique Populaire, ainsi que le pont Lingyaliao dans la ville de Kaohsiung à Taïwan, illuminés aux couleurs de l'Ukraine en solidarité avec ce pays en réaction à l'invasion russe durant le festival de la Fête des lanternes en 2022.
    • Drapeau de l'Afghanistan Afghanistan : le ministère des Affaires étrangères annonce que « l'émirat islamique d'Afghanistan suit de près la situation en Ukraine et exprime sa préoccupation quant à la possibilité réelle de pertes civiles. L'émirat islamique appelle à la retenue des deux parties. Toutes les parties doivent s'abstenir de prendre des positions susceptibles d'intensifier la violence. L'émirat islamique d'Afghanistan, conformément à sa politique étrangère de neutralité, appelle les deux parties au conflit à résoudre la crise par le dialogue et des moyens pacifiques. L'émirat islamique appelle également les parties au conflit à veiller à la sauvegarde de la vie des étudiants et des migrants afghans en Ukraine »[38].
    • Drapeau de l'Arménie Arménie : le gouvernement arménien a exprimé « l’espoir que les problèmes existants entre les deux États amis seront résolus par le dialogue diplomatique »[39].
    • Drapeau de la Corée du Nord Corée du Nord : Le 27 février, la Corée du Nord juge les États-Unis responsables de la crise en Ukraine[40].
    • Drapeau de la Corée du Sud Corée du Sud : le président sud-coréen Moon Jae-in a assuré que son pays se joindrait aux sanctions économiques internationales contre la Russie[41].
    • Drapeau des Émirats arabes unis Émirats arabes unis : le conseiller présidentiel Anwar Gargashe a encouragé « toutes les parties à privilégier la diplomatie et négocier pour trouver une solution politique qui mette fin à cette crise » mais le pays ne prend pas position car cela « ne fera que mener à plus de violence »[42].
    • Drapeau de l'Inde Inde : le Premier ministre indien Narendra Modi a appelé à un arrêt immédiat de la violence en Ukraine lors d'un appel téléphonique avec Vladimir Poutine le 24 février. Le gouvernement indien s'est cependant abstenu de prendre position sur la question[43].
    • Drapeau de l'Iran Iran : le ministre des Affaires étrangères Hossein Amir Abdollahian juge que « la crise ukrainienne trouve ses racines dans les provocations de l'OTAN » mais en « ne [considérant] pas la guerre comme une solution »[44].
    • Drapeau d’Israël Israël : Yaïr Lapid, ministre des Affaires étrangères d'Israël a déclaré qu'« il est encore temps d’arrêter et de revenir sur la table des négociations »[45]. Israël est le premier pays à installer un hôpital de campagne à Mostyska en Ukraine, dans l'ouest du pays, capable d'accueillir simultanément 150 patients[46].
    • Drapeau du Japon Japon : le premier ministre Fumio Kishida a annoncé devant des journalistes : « Cette invasion par la Russie a ébranlé les fondements de l'ordre international […] ». Le Premier ministre a ajouté que le Japon « dénonce fermement la Russie et travaillera avec la communauté internationale, y compris les États-Unis, pour répondre immédiatement à la crise ». Le gouvernement japonais réunit le son conseil de sécurité national. Plus tôt dans la même journée, le premier ministre Fumio Kishida déclare envisager des sanctions supplémentaires[47].
    • Drapeau du Liban Liban : le ministère libanais des Affaires étrangères a condamné l'invasion militaire de l'Ukraine par la Russie et a appelé Moscou à « arrêter immédiatement les opérations militaires »[48].
    • Drapeau du Pakistan Pakistan : le Premier ministre pakistanais Imran Khan a exprimé ses regrets concernant la situation actuelle et a déclaré que ce conflit n'était dans l'intérêt de personne. Il a également souligné la conviction du Pakistan que les différends doivent être résolus par le dialogue et la diplomatie[49].
    • Drapeau de Singapour Singapour : le ministère des affaires étrangères de Singapour a déclaré que « la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine doivent être respectées » et que « toutes les parties concernées devraient poursuivre le dialogue, y compris par des moyens diplomatiques, en vue d'un règlement pacifique […], et éviter toute action qui aggraverait encore les tensions dans la région »[50].
    • Drapeau de la Syrie Syrie : le président syrien Bachar el-Assad a salué l'invasion russe, la présentant comme une « correction de l'histoire » et a accusé les nations occidentales d'utiliser « des méthodes sales pour soutenir les terroristes en Syrie et les nazis en Ukraine »[51].
    • Drapeau de la Thaïlande Thaïlande : le ministère thaïlandais des Affaires étrangères a exprimé sa « profonde inquiétude » et a déclaré qu'il soutenait « les efforts en cours pour trouver un règlement pacifique à la situation par le dialogue »[52].
    • Drapeau de la Turquie Turquie : le président Recep Tayyip Erdoğan affirme « [rejeter] cette opération inacceptable » qu'il qualifie de « coup dur porté à la paix et à la stabilité régionale »[44].

    Chine[modifier | modifier le code]

    L'ambassadeur chinois aux Nations unies, Zhang Jun a exhorté le toutes les parties à la retenue et à éviter l'escalade des tensions, et a déclaré au Conseil de Sécurité de l'ONU que la porte de sortie vers une solution pacifique n'était pas complètement fermée et ne devrait pas l'être[6]. La Chine ne prend pas de position officielle, mais exclut l'utilisation du terme « invasion » et se contente de suivre la situation comme l'a indiquée Hua Chunying, une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères[53]. Il est également à noter que la Chine admet « comprendre les inquiétudes légitimes de la Russie », une position qui tranche avec la plupart des réactions internationales[54].

    Outre les communiqués du Parti communiste chinois, le conflit a suscité de nombreuses réactions sur la réponse que doit apporter la Chine, notamment dans le cadre des tensions qu'elle entretient avec les États-Unis depuis le « pivot vers l'Asie » du président Barack Obama. L'universitaire Hu Wei basé à Shanghai a ainsi proposé dès le dans un papier traduit par la suite le et censuré en Chine depuis[55], de couper les liens avec la Russie qui s'isole sur la scène internationale. Cet isolement de Moscou pourrait entrainer Pékin dans une même dynamique, ce qui ne serait pas dans les intérêts chinois[56]. Si ces prises de positions sont émises à titre individuel, elles reflètent tout de même un dilemme chinois sur la question ukrainienne[56].

    Des entreprises (comme Sentinel Labs) spécialisées en cybersécurité ont repéré des campagnes d'hameçonnage menées par Scarab, un groupe de cyberpirates basés en Chine. Sentinel Labs publie une analyse des attaques de Scarab en Ukraine[57]. Sentinel Labs indique que c'est « le premier exemple public d’un acteur chinois ciblant l’Ukraine depuis le début de l’invasion »[58].

    Europe[modifier | modifier le code]

    Union européenne[modifier | modifier le code]

    Le Parlement européen pavoisé aux couleurs de l’Ukraine à l’occasion de sa session plénière à Strasbourg en mars 2022.
    Le Parlement européen à Strasbourg, pavoisé aux couleurs de l’Ukraine à l’occasion de sa session plénière de mars 2022.

    Réunis en Conseil européen extraordinaire le 24 février 2022, les dirigeants européens condamnent « avec la plus grande fermeté l'agression militaire non provoquée et injustifiée de la Fédération de Russie contre l'Ukraine » qui « viole de façon flagrante le droit international et les principes de la charte des Nations unies, et porte atteinte à la sécurité et à la stabilité européennes » et décident du principe de nouvelles sanctions qui visent l'économie et les élites russes[59].

    Josep Borrell, vice-président de la Commission européenne, publie le , une tribune dans laquelle il écrit : « L’ampleur de l’invasion montre que l’intention de Vladimir Poutine est bien d’occuper le pays, d’y détruire la démocratie et d’installer un gouvernement fantoche à Kiev. Ce qui est en question, c’est donc la survie de l’Ukraine en tant qu’État indépendant, une menace très grave pour la sécurité européenne. Les inquiétudes exprimées par la Russie en matière de sécurité n’étaient visiblement qu’un prétexte visant avant tout à protéger le régime russe d’une contagion démocratique. Ce qui explique cette agression n’est en effet ni la défense des minorités russophones, ni l’adhésion potentielle de l’Ukraine à l’OTAN, ni le déploiement imaginaire d’armes nucléaires aux frontières de la Russie. Le fond de l’affaire réside dans la nature de plus en plus autoritaire du régime de Vladimir Poutine, dans sa conviction profonde que l’extension de la liberté et de la démocratie à ses frontières constituerait une menace existentielle pour son pouvoir. Il s’agit pour lui de siffler la fin de la récréation démocratique de l’Ukraine, un acte bel et bien prémédité »[60].

    Le , le Parlement européen adopte une résolution en 52 points qui « condamne avec la plus grande fermeté l’agression militaire illégale, non provoquée et injustifiée de la Fédération de Russie contre l’Ukraine et l’invasion de cette dernière par la Fédération de Russie, ainsi que l’implication de la Biélorussie dans cette agression »[61]. 676 députés européens participent au vote : 637 députés en faveur, 13 députés votent contre et 26 députés s'abstiennent[62]. Les 13 députés qui ont voté contre sont : Clare Daly et Mick Wallace des Indépendants pour le changement (Irlande), Özlem Demirel et Martin Schirdewan de Die Linke (Allemagne), Francesca Donato indépendante (ex Ligue du Nord) (Italie), Marcel de Graaff du Parti pour la liberté (Pays-Bas), Ioánnis Lagós de Conscience populaire nationale (ex Aube dorée) (Grèce), Leftéris Nikoláou-Alavános et Konstantínos Papadákis du Parti communiste de Grèce, Sandra Pereira et João Pimenta Lopes du Parti communiste portugais, Miguel Urbán Crespo d'Anticapitalistas (ex Podemos) (Espagne), Tatjana Ždanoka de l'Union russe de Lettonie[63].

    À l'issue du sommet de l'Union européenne à Versailles les 9 et 10 mars 2022, les 27 chefs d’État et de gouvernement excluent une adhésion rapide de l'Ukraine à l'Union européenne mais affirment : « Nous allons sans plus attendre renforcer encore nos liens et approfondir notre partenariat pour aider l'Ukraine à progresser sur sa trajectoire européenne »[64].

    Le 16 juin, la France, l'Allemagne, l'Italie et la Roumanie ont confirmé soutenir la candidature de l'Ukraine à l'Union européenne. La France a aussi prévu de leur livrer à l'Ukraine 6 Caesars[65] additionnels et de mettre en place un laboratoire mobile d'analyses ADN ayant pour objectif de contribuer à la collectif de preuves des crimes de guerre commis par la Russie. En réaction, Volodymyr Zelensky a indiqué être "prête à travailler" pour faire de l'Ukraine "un membre de plein droit" de l'Union européenne[66].

    Pays de l'Union européenne[modifier | modifier le code]

    • Drapeau de l'Allemagne Allemagne : le , le chancelier allemand Olaf Scholz condamne les actes russes en déclarant notamment qu'il s'agit d'« une violation éclatante » des droits internationaux[41]. L'ancienne chancelière Angela Merkel accuse la Russie de mener une guerre d'agression contre l'Ukraine[67]. Le 27 février 2022, la guerre en Ukraine pousse le chancelier allemand Olaf Scholz à prendre une décision à laquelle l’Allemagne ne voulait pas se résoudre, annonçant « une augmentation massive des dépenses de la Bundeswehr »[68] et reconsidère donc complètement ses politiques militaire et étrangère[69].
    • Drapeau de la Belgique Belgique : le Premier ministre belge Alexander De Croo condamne fermement l'attaque russe et estime « qu'il s’agit de l’heure la plus sombre pour l’Europe depuis la Seconde Guerre mondiale, tout en restant en contact étroit avec les alliés de l'OTAN et de l'Union européenne »[70].
    • Drapeau de la Bulgarie Bulgarie : la Bulgarie a condamné l'invasion le et le Premier ministre Kiril Petkov a déclaré « Nous constatons que cette agression n'a pas été provoquée par la partie ukrainienne et de telles actions en Europe sont inadmissibles »[71].
    • Drapeau du Danemark Danemark : le Danemark a qualifié le de « tache dans l'histoire de la Russie »[44].
    • Drapeau de l'Espagne Espagne : le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez déclare sur le réseau social Twitter dès le que l'Espagne condamnait « l'agression russe », et que l'Espagne apportait sa solidarité avec le gouvernement ukrainien. Il a également déclaré rester en proche contact avec ses partenaires de l'Union européenne et de l'OTAN[41].
    • Drapeau de la Finlande Finlande : Sauli Niinistö, président de la Finlande, non-membre de l'OTAN, a condamné l'attaque russe, dénonçant « une attaque contre l'ordre de sécurité européen »[72].
    • Drapeau de la France France : l'ambassadeur de France à l'ONU, Nicolas de Rivière, a déclaré que « la Russie a fait le choix de la guerre. La France condamne dans les termes les plus forts le déclenchement de ces opérations » le . Le président de la République française, Emmanuel Macron, a condamné sur Twitter l'action russe au nom de la France et a apporté sa solidarité à l'Ukraine et aux Ukrainiens[41]. Le même jour, il s'adresse aux Français à 13h30 à la télévision en qualifiant cette invasion d'« atteinte la plus grave à la paix et à la stabilité dans l'Europe depuis des décennies ». Il estime que « nous avons tout fait pour éviter [la guerre], elle est là, et nous sommes prêts » et assure que « nous répondrons sans faiblesse et avec sang-froid » à cet acte de guerre[73] qui aura « des conséquences profondes, durables sur nos vies »[74]. Il évoque également le retour des « fantômes du passé ».
    • Drapeau de la Grèce Grèce : le premier ministre Kyriákos Mitsotákis qualifie l'invasion russe de « violation flagrante et non provoquée du droit international » et de « tentative de révision de l'Histoire par la force armée »[44].
    • Drapeau de la Hongrie Hongrie : le président János Áder a fermement condamné l'invasion russe, que « la Hongrie a également été forcée d'en subir une similaire en 1956 »[75]. Le Premier ministre Viktor Orbán a, quant à lui, déclaré qu'« avec nos alliés de l'UE et de l'OTAN, nous condamnons l'attaque militaire de la Russie »[76].
    • Drapeau de l'Italie Italie : le Premier ministre italien Mario Draghi, a condamné, jeudi , dans un communiqué de presse, l'opération militaire russe en Ukraine, la qualifiant d'« injustifiée et injustifiable »[77].
    • Drapeau de l'Irlande Irlande : le Premier ministre irlandais Micheál Martin a déclaré le 24 février « Je condamne totalement, dans les termes les plus forts possibles, l'attaque indéfendable de la Russie contre le peuple souverain d'Ukraine. Nos premières pensées vont vers eux[78] ». Le ministre irlandais des Affaires étrangères Simon Coveney a réagi à son homologue russe Sergueï Lavrov, qui avait déclaré lors d'une conférence de presse « Que penserait la Grande-Bretagne si l’Irlande interdisait l’usage de l’anglais ? », dans un tweet « Ne mêlez pas l’Irlande à la discussion en essayant de justifier une guerre injustifiable. L’Irlande et le Royaume-Uni sont un exemple de la manière dont deux pays au passé difficile ont trouvé le moyen de construire et de maintenir un processus de paix tout en garantissant l’absence de violence[79] ».
    • Drapeau de la Pologne Pologne : le gouvernement polonais, le , a demandé l'activation de l'article 4 du Traité de l'Atlantique nord visant à des consultations lorsqu'un pays membre de l'alliance sent sa sécurité menacée[41].
    • Drapeau du Portugal Portugal : le , le gouvernement portugais déclare que « La Russie doit arrêter l'attaque et retirer ses forces ». Membre de l'OTAN, le Portugal se met à sa disposition pour « des missions de dissuasion dans les pays de l'Otan qui bordent l'Ukraine ». Le premier ministre, António Costa, annonce aussi que « les Ukrainiens qui souhaitent quitter leur pays pour le Portugal sont les bienvenus, ainsi que leur famille et amis. Un plan d'évacuation est prêt »[80].
    • Drapeau de la Roumanie Roumanie : Le président roumain Klaus Iohannis condamne, le 24 février, l'agression militaire de la Russie contre l'Ukraine via Twitter. Il a plus précisément déclaré que « la Roumanie, avec l'ensemble de la communauté démocratique internationale, rejette fermement ce comportement irresponsable qui sape les fondements des relations internationales et l'ordre actuel du droit international »[81].
    • Drapeau de la Suède Suède : la Suède, non membre de l'OTAN, a condamné l'attaque russe, dénonçant « une attaque contre l'ordre de sécurité européen »[44].
    • Drapeau de la Tchéquie Tchéquie : le président Miloš Zeman a comparé Vladimir Poutine à un « fou [devant] être isolé » et qualifié l'invasion de l'Ukraine d'« acte d'agression non-provoqué »[82]. Le 7 avril, la République Tchèque est le premier pays de l'OTAN à livrer d'anciens chars soviétiques à l'Ukraine[83].

    Pays hors-UE[modifier | modifier le code]

    Manchette du , Tribune de Genève.
    • Drapeau de l'Albanie Albanie : le Président de la république d'Albanie, Ilir Meta, a convoqué une réunion du conseil de sécurité de l'ONU le 24 février, et a réalisé un communiqué dénonçant fermement l'attaque russe sur l'Ukraine[84] ; tandis que le ministre pour l'Europe et aux Affaires étrangères, Olta Xhaçka et l'ambassadeur au sein du conseil de sécurité de l'ONU Ferit Hoxha ont rejoint la décision des États-Unis de réaliser un vote au sein du conseil de sécurité des Nations unies dénonçant l'acte russe, avec pour intention de forcer la Russie à utiliser son droit de veto[85].
    • Drapeau d'Andorre Andorre : le gouvernement d'Andorre a déclaré le condamner l'invasion et Xavier Espot, le chef du gouvernement d'Andorre, a indiqué que la guerre n'est pas une solution[86].
    • Drapeau de la Biélorussie Biélorussie : alliée de Moscou ; le président Biélorusse Alexandre Loukachenko rappelle toutefois que ses « troupes ne prennent aucune part à cette opération »[87].
    • Drapeau de la Moldavie Moldavie : la présidente moldave, Maia Sandu, condamne l'acte de guerre de la Russie envers l'Ukraine. Elle ajoute également que le pays se tient prêt à accepter des dizaines de milliers de personnes fuyant l'Ukraine et a juré de garder les frontières ouvertes pour aider[88]. Le jeudi 17 mars, l'UE a signé un accord à titre provisoire avec la Moldavie — non membre de l’UE — pour permettre à Frontex de fournir au pays un soutien opérationnel en déployant des équipes frontalières pour procéder aux vérifications, aux enregistrements et à la surveillance aux frontières[89].
    • Drapeau de Monaco Monaco : le gouvernement monégasque déclare soutenir « toutes les initiatives qui permettraient de faire cesser au plus vite les opérations militaires et renouer le dialogue ». Quelques jours plus tard, le prince Albert II condamne « fermement l'invasion de l'Ukraine »[90],[91].
    • Drapeau du Monténégro Monténégro : le président du Monténégro, Milo Đukanović, a condamné l'invasion russe, déclarant que celui-ci « viole tous les principes fondamentaux du droit international, sape la sécurité européenne, et met en danger sa stabilité. Nous nous joignons aux appels des chefs d'État européens pour demander à la Russie d'arrêter d'urgemment les hostilités, retirer ses forces d'Ukraine et respecter l'intégrité territoriale et la souveraineté de l'Ukraine »[92].
    • Drapeau de la Norvège Norvège : la Norvège, membre de l'Alliance atlantique, a condamné une « grave violation du droit international » et annoncé le déplacement de son ambassade de Kiev à Lviv, dans l'ouest du pays[44].
    • Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni : le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a déclaré le que le président russe, Vladimir Poutine, « a choisi la voie de l’effusion de sang et de la destruction en lançant cette attaque non provoquée »[41]. Il qualifie Vladimir Poutine de « dictateur »[93]. Il promet d'« exclure les banques russes du système financier britannique »[94]. Le 16 juin le Royaume-Uni a sanctionné le patriarche Cyrille, chef de l'Eglise orthodoxe russe, dans le cadre d'une nouvelle salve de mesures de rétorsions en réponse à l'invasion de l'Ukraine.
    • Drapeau de la Serbie Serbie : le président Aleksandar Vucic, qui entretient de bonnes relations avec la Russie, adopte une position de compromis face à l'invasion russe en Ukraine, pour ne pas fâcher Moscou, ni l'Union européenne. La Serbie ne prend aucune sanction contre aucun pays[95].
    • Drapeau de la Suisse Suisse : la Suisse, non membre de l'OTAN, « condamne dans les termes les plus forts l'invasion russe de l'Ukraine ». Elle appelle Moscou à cesser « immédiatement l'agression militaire » et à retirer ses troupes du territoire ukrainien[96].

    Océanie[modifier | modifier le code]

    Neuf des quatorze États souverains d'Océanie membres des Nations unies signent le projet de résolution S/2022/155 du Conseil de sécurité des Nations unies condamnant les opérations militaires russes en Ukraine : Australie, Fidji, Kiribati, Îles Marshall, Micronésie, Nouvelle-Zélande, Palaos, Papouasie-Nouvelle-Guinée, et Samoa[101],[102]. Le , les quatorze États océaniens votent tous en faveur de la résolution A/ES-11/L.1 de l'Assemblée générale des Nations unies qui « déplore dans les termes les plus énergiques l’agression commise par la Fédération de Russie contre l’Ukraine »[103],[104].

    La Russie nomme l'Australie, les États fédérés de Micronésie et la Nouvelle-Zélande parmi les pays hostiles auxquels la Russie pourra appliquer des sanctions. Un décret russe autorise notamment les créditeurs russes à rembourser en roubles (monnaie dont la valeur a nettement diminué du fait de sanctions étrangères) tout emprunt auprès de prêteurs australiens, micronésiens ou néo-zélandais[100].

    Réactions non-gouvernementales[modifier | modifier le code]

    Autorités sportives internationales[modifier | modifier le code]

    • CIO : le Comité international olympique condamne la violation de la trêve olympique — se terminant quinze jours après la fin des Jeux paralympiques — garantie par une résolution votée par l'Assemblée générale de l'ONU en décembre 2021[105]. Il demande instamment « à toutes les fédérations internationales de sports de déplacer ou d’annuler leurs manifestations sportives actuellement prévues en Russie ou au Bélarus » et « de ne pas déployer le drapeau national russe ou bélarussien et de ne pas jouer l’hymne russe ou bélarussien dans le cadre de manifestations sportives internationales qui ne soient pas déjà soumises aux sanctions édictées par l’Agence Mondiale Antidopage (AMA) à l’encontre de la Russie »[106]. Puis, le 28 février, le CIO les exhorte à bannir les sportifs et officiels russes et biélorusses de la totalité de leurs compétitions internationales, et prend clairement position pour l'Ukraine et sa « communauté olympique », ce qui constitue une décision historique pour l'institution lausannoise, qui avait jusque là et durant toute son histoire, observé une stricte neutralité politique[107].
    • Formule 1 : le , le pilote Sebastian Vettel annonce qu'il ne participera pas au Grand Prix de Russie[108]. Le même jour, l'écurie américaine Haas annonce retirer les couleurs russes de sa voiture un jour avant la fin des essais des voitures au Grand Prix automobile d'Espagne[109] : son sponsor est la compagnie russe Uralkali[108]. Le 25 février, Formula One annonce l'annulation du Grand Prix de Russie 2022[110], avant de rompre son contrat avec le promoteur du Grand Prix, signifiant que les prochaines années, elle n'ira plus courir en Russie[111].
    • IPC : le Comité international paralympique rejoint le CIO et condamne la violation de la trêve olympique alors que les Jeux paralympiques de Pékin 2022 doivent se tenir à partir du . Andrew Parsons, président de l'IPC déclare à ce sujet : « Nous avons vu aux Jeux olympiques d'hiver, et nous verrons aux Jeux paralympiques d'hiver, des athlètes venus de toutes les nations en compétition les uns à côté des autres et non les uns contre les autres »[112]. Après avoir dans un premier temps admis les athlètes russes et biélorusses sous « bannière neutre », l'IPC fait volte face le 3 mars, et s'accordant avec les recommandations du CIO, les exclut des Jeux paralympiques qui commencent le lendemain, expliquant notamment sa décision par le fait que « de nombreux comités paralympiques, équipes et athlètes ont menacé de ne pas concourir, mettant en danger la viabilité des Jeux paralympiques de Beijing 2022 ». L'exclusion concerne un total de 83 para-athlètes[113].
    • UEFA : l'UEFA « condamne fermement l’invasion militaire russe en cours en Ukraine » et se déclare « prête à tendre la main au peuple ukrainien »[114] ; le lors du début du match Barcelone - Naples en Europa League ont déployé une banderole avec « Stop War » inscrit dessus. Le 25 février, l'UEFA annonce la relocalisation de la finale de la Ligue des Champions, de Saint-Pétersbourg à Paris[115].
    • UEFA et FIFA : les deux fédérations internationales du football, l'européenne et la mondiale, décident ensemble le 28 février de suspendre les clubs russes et l'équipe nationale de toute compétition « jusqu'à nouvel ordre », ce qui de facto, entraîne sa non-participation aux matches de barrage pour la qualification à la Coupe du monde 2022 et par conséquent son absence à la compétition qui se déroulera au Qatar[116].

    Acteurs culturels[modifier | modifier le code]

    • Eurovision : l'Union européenne de radio-télévision (UER) annonce le 25 février 2022 que la Russie est exclue du concours Eurovision de la chanson 2022. L'UER réaffirme être une institution « apolitique », mais légitime sa décision par une volonté de ne pas « jeter l'opprobre » sur le concours[117].
    • Drapeau de l'Allemagne Allemagne : le , le maire de Munich, Dieter Reiter, et l'orchestre philharmonique demandent à Valery Gergiev « un signe clair de distanciation vis-à-vis des attaques contre l’Ukraine, contraires au droit international » avant le faute de quoi il sera mis fin à la relation contractuelle entre le chef russe proche de Vladimir Poutine et l'orchestre munichois[118].
    • Drapeau de la France France : un collectif de responsables de lieux culturels parmi lesquels Alexander Neef, directeur de l'Opéra de Paris, adresse à la presse le communiqué suivant : « Nous, directrices et directeurs de lieux culturels en France, nous exprimons par ce message notre solidarité au peuple ukrainien et aux artistes ukrainiennes et ukrainiens. Nous sommes, face à l’urgence et aux dangers encourus par des artistes contraints de fuir la guerre, prêts à nous mobiliser, à contribuer à les accueillir en France afin qu’ils puissent continuer leur activité et ainsi préserver la libre expression de la culture ukrainienne. »[119]. La Philharmonie de Paris a annoncé lundi 28 février, au cinquième jour de la guerre en Ukraine, avoir annulé des concerts du chef d'orchestre Valery Gergiev « par solidarité avec le peuple ukrainien »[120].
    • Drapeau de l'Italie Italie : le maire de Milan, Giuseppe Sala, et le directeur de la Scala, Dominique Meyer, appellent le 24 février le chef d'orchestre Valery Gergiev, proche de Vladimir Poutine, à clarifier sa position à propos de l'invasion de l'Ukraine par la Russie en lui demandant de faire une déclaration plaidant pour une solution pacifique du conflit ; à défaut, la présence de Valery Gergiev à Milan pourrait être compromise[121]. Le teatro San Carlo de Naples publie sur son compte twitter la photo de l'un des moments forts de la mobilisation montrant l'étreinte entre la soprano ukrainienne Lioudmyla Monastyrska et la mezzo-soprano russe Iekaterina Goubanova (de) à l'issue de la représentation d'Aida de Giuseppe Verdi samedi 26, légendée par le message suivant : « La musique unit le monde. L'étreinte entre la soprano ukrainienne Liudmyla Monastyrska et la mezzo-soprano russe Ekaterina Gubanova, à la fin d'Aida, est un message clair de paix auquel tout le San Carlo s'unit. #lacultureunitlemonde. »[122].
    • Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas : l'orchestre philharmonique de Rotterdam demande à Valery Gergiev de « prendre ouvertement ses distances avec les actions du président Poutine en Ukraine » ; à défaut, ses prochains concerts avec l’orchestre et le festival Gergiev de septembre seraient annulés[123].
    • Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni : le Royal Opera House de Londres a annoncé l'annulation des représentations du ballet du Bolchoï prévues pour la saison estivale qui en était à l'étape finale de sa planification[124].
    • Drapeau de la Suisse Suisse : le 28 février, le Verbier Festival demande et accepte la démission de Valery Gergiev et le Festival de Lucerne déprogramme ses concerts[125].
    • Drapeau des États-Unis États-Unis : après un appel à protester devant la salle de concert, le Carnegie Hall et l'Orchestre philharmonique de Vienne annoncent conjointement le remplacement au pied levé de Valery Gergiev par le chef du Metropolitan Opera de New York, Yannick Nézet-Séguin. Les deux institutions précisent que le pianiste russe Denis Matsouïev, également soutien de Vladimir Poutine, ne donnera pas le concert prévu[126].
    • Art lyrique : de nombreux artistes lyriques, dont la liste augmente de jour en jour, affichent sur leurs réseaux sociaux leur soutien au peuple ukrainien[127].
    • Les chefs d'orchestre Semyon Bychkov (né à Léningrad et naturalisé américain), Oksana Lyniv (ukrainienne), Lorenzo Viotti (suisse) ont condamné l’attaque. Vladimir Jurowski (russe, installé en Allemagne) a joué l'hymne ukrainien en ouverture de concert avec le Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin[127].
    • Anna Netrebko, soprano russe, et Yusif Eyvazov, ténor azerbaïdjannais, questionnés sur leur positionnement, ont publié conjointement le message suivant : « À la lumière des événements actuels et en raison de préoccupations importantes pour la sûreté et la sécurité de toutes les personnes impliquées, nous sommes contraints de reporter notre concert à Arhus ce soir. Ce sont des jours très tristes et nous sommes profondément préoccupés par le bien-être de toutes les personnes impliquées. Chaque guerre est une terrible tragédie. Le temps n’est pas à la musique mais à la réflexion et à la prière. Et donc nous espérons et prions pour une résolution rapide et pacifique »[127].
    • Le 2 mars, EA Sport annonce retirer toutes les équipes russes (nationale et clubs) de son jeu FIFA 22[128].

    Autorités religieuses[modifier | modifier le code]

    Quelques heures après le début de l'invasion le , le ministre des affaires étrangères du Vatican, Pietro Parolin, appelle à « s’abstenir de toute action qui causerait encore plus de souffrances aux populations » et à trouver une solution pacifique au conflit. Le pape François appelle à jeûner et prier pour la paix le mercredi des Cendres, . Le , il s'entretient avec l'ambassadeur de Russie près le Saint-Siège[129].

    Le Conseil des conférences épiscopales d'Europe appelle à la paix, et la Conférence épiscopale polonaise — la Pologne étant un pays frontalier de l'Ukraine — à accueillir les réfugiés[129].

    Le patriarche de Constantinople, Bartholomée, condamne l'attaque de la Russie contre l'Ukraine et appelle à une résolution pacifique[129].

    Le primat de l'Église grecque-catholique ukrainienne, Sviatoslav Chevtchouk, appelle à « défendre l’indépendance, l’intégrité territoriale et la souveraineté de l’État ukrainien ». Le primat de l'Église orthodoxe d'Ukraine Épiphane dénonce « l'attaque insidieuse et cynique de la Russie et de la Biélorussie contre l’Ukraine ». Le primat Onuphre de l'Église orthodoxe ukrainienne condamne l'agression russe et demande à Vladimir Poutine « de cesser immédiatement la guerre fratricide ».

    Le patriarche de Moscou, Cyrille, demande de prier pour la paix, de protéger les civils et de porter assistance aux réfugiés et aux blessés[129]. Par ailleurs, le patriarche Cyrille soutient l'idée nationaliste d'une unité, notamment religieuse, entre la Russie et l'Ukraine, ce qui a provoqué le schisme orthodoxe de 2018[130]. Il qualifie le de « forces du mal » ceux qui s'opposent à l'unité entre Russie et Ukraine. En réaction, dans certaines églises d'Ukraine le nom du patriarche Cyrille n'est plus prononcé pendant les offices[131].

    Le mercredi 16 mars, le pape François et le patriarche Cyrille de Moscou ont un entretien en visioconférence au cours duquel ils sont convenus que « L’Église ne doit pas utiliser la langue de la politique mais le langage de Jésus ». « Nous sommes pasteurs du même saint peuple qui croit en Dieu, dans la Très Sainte Trinité, dans la Sainte Mère de Dieu : nous devons pour cela nous unir dans l’effort d’aider la paix, d’aider celui qui souffre, de chercher les voies de la paix, pour arrêter le feu »[132].

    Le pape François annonce consacrer la Russie et l'Ukraine au Cœur Immaculé de Marie le , fête de l'Annonciation. Ce geste qui demande la fin du conflit est vu comme une référence aux Secrets de Fátima[133]. En mai, dans le cadre d'un entretien avec des revues jésuites européennes, le souverain pontife a dénoncé "la brutalité et la férocité avec lesquelles cette guerre est menée par les troupes, généralement des mercenaires, utilisés par les Russes". Il a également souligné que "le danger est que nous ne voyons que cela, qui est monstrueux, sans avoir tout le drame qui se joue derrière cette guerre, qui a peut-être été, d'une certaine manière, provoquée ou non empêchée". Pour lui, "la troisième guerre mondiale a été déclarée".

    Plusieurs intellectuels et théologiens orthodoxes russes dénoncent comme étant une hérésie la notion de « monde russe » utilisée par le patriarche Cyrille et par Vladimir Poutine pour justifier l'invasion[134].

    Le , l'Église orthodoxe ukrainienne, dépendante du patriarcat de Moscou, annonce rompre avec l'Église orthodoxe russe et dénonce le patriarche Cyrille de Moscou[135].

    En septembre 2022, à la suite de la mobilisation partielle de civils russes le patriarche orthodoxe Cyrille de Moscou a exhorté ses fidèles à rejoindre l'armée pour combattre en Ukraine[136], précisant si une personne « meurt dans l’accomplissement de ce devoir, alors (...) elle se sera sacrifiée pour les autres. Et donc, nous croyons que ce sacrifice lave tous les péchés qu’une personne a commis »[137].

    Le , le pape François a accordé un entretien à la télévision suisse RTS, dans lequel il appelait à « avoir le courage de hisser un drapeau blanc et de négocier » pour mettre un terme à la guerre en Ukraine[138].

    Internet[modifier | modifier le code]

    Union européenne[modifier | modifier le code]

    • L'Union européenne a ordonné le blocage de RT et Sputnik par l'adoption du règlement 2022/350 du Conseil du 1er mars 2022[139] ainsi que par l'adoption de la décision PESC 2022/351 du même jour. Le 30 mars 2022, le président du Tribunal de l'Union européenne rejetait par la voie d'une ordonnance en référé la demande portée par RT France d'annulation de ces décisions[140].

    Mobilisation collective[modifier | modifier le code]

    • Call Russia
      • L'initiative Call Russia[141], créée à l'initiative d'un groupe de citoyens lituaniens, permet à des locuteurs russes d'appeler aléatoirement des citoyens russes (40 millions de numéros de téléphones disponibles) et propose d'échanger sur la situation relative au conflit en cours. L'initiative fournit à la fois le dispositif d'appel et des conseils pour conduire la conversation[142].
    • Le mouvement Résistance féministe antiguerre est une communauté russophone décentralisée (31 499 abonnées)[143]: Cette communauté qui utilise la plate-forme de messagerie instantanée Telegram est auto-organisée pour gérer des actions de résistance antiguerre[144]
    • Lev Ponomarev, militant politique russe engagé dans la défense des droits de l'Homme a lance une pétition intitulée "Arrêtez la guerre avec l'Ukraine !"[145]. Le texte, qui appelle les citoyens russes à dire "non" à la guerre, dépassait en mars 2022 1 million de signatures avec l'objectif de 1,5 million.
    • Anonymous
      • Le 24 février 2022, le mouvement hacktiviste Anonymous déclare la cyberguerre contre le gouvernement russe[146].
      • Le site de Russia Today, la chaîne d’information financée par l’État russe, subit sa première attaque[147].
      • Le 27 février, le site du fabricant d'armes biélorusse Tetraedr est piraté et 200 Go d'e-mails et documents sont mis en ligne[148]. Le même jour, la messagerie interne du groupe de ransomware Conti est piratée et plus d'un an de conversations secrètes sont publiées. Ce groupe de hackers est affilié à Poutine et cible des Anonymous depuis longtemps[149].
      • Le 28 février, les hacktivistes bloquent le site de l'agence TASS, remplaçant la page d'accueil par le message « Dear citizens. We urge you to stop this madness, do not send your sons and husbands to certain death. Putin makes us lie and puts us in danger » (Chers citoyens. Nous vous exhortons à arrêter cette folie, n'envoyez pas vos fils et maris à une mort certaine. Poutine nous fait mentir et nous met en danger). Le collectif également revendique d'autres piratages qui eux restent non confirmés[150],[151]. Le site du Kremlin se retrouve bloqué pendant plusieurs heures et des chaines de télévision publiques sont piratées pour diffuser des vidéos sur la situation en Ukraine. Si le site du Kremlin a bien été bloqué, la Russie dément ces attaques[152]. Le site NetBlocks, spécialisé dans la surveillance de l’Internet, confirme que de nombreux sites russes ont bien été désactivés[148]. Parmi les cibles des attaques par DDoS : les sites gouvernementaux russes et biélorusses, Gazprom[153],[154]
      • Le même jour, les Anonymous interceptent le flux de communication des militaires russes et s'introduisent dans la base de données du Ministère de la Défense. 40 000 documents y sont volés et mis en ligne « pour traduction »[155].
      • Le 1er mars, ils publient les fréquences-radio utilisées par l'armée russe en Ukraine[156] et le site de l'agence Tass subit de nouvelles attaques[157].
      • Le 6 mars, le groupe polonais Squad303, affilié aux Anonymous, lance une application permettant d'envoyer automatiquement et aléatoirement des sms sur des numéros de téléphone de particuliers et entreprises russes. Ces messages documentent la réalité de l'invasion de l'Ukraine[158],[159]. Le 13 mars, le groupe annonce avoir déjà fait transiter plus de 7 millions de messages envoyés du monde entier vers la Russie[160].
      • Le 10 mars, 820 Go de documents sont volées au Service fédéral de supervision des communications, des technologies de l'information et des médias de masse et mis en ligne[161],[162],[163].
      • Le 21 mars, Anonymous annonce avoir piraté des imprimantes-réseau en Russie et avoir déclenché à distance l'impression de 40.000 documents expliquant comment passer outre aux blocages anti-propagande, comment utiliser le réseau Tor, le tout accompagné d'un message dénonçant les mensonges du gouvernement russe. L'annonce a été peu après confirmée par des journalistes ayant contacté des responsables de la sécurité d'entreprises ciblées[164].
      • Le 03 avril, les noms, dates de naissance, adresses et passeports des 120 000 soldats russes participant au conflit sont mis en ligne par les Anonymous[165].
      • Le même jour, en analysant des images de la télévision russe, le groupe de volontaires ukrainiens InformNapalm identifie le lieutenant colonel Azatbek Omurbekov comme étant le leader de la 64e brigade de fusiliers motorisés positionnée à Boutcha et responsable du massacre[166],[167]. Ils publient également toutes ses données personnelles (adresse, numéro de téléphone, email…)[168],[169].
      • Le 04 avril, ce sont 900 000 e-mails du groupe de la radio-télévision publique russe (VGTRK) qui sont détournés et publiés sur le site de DDoSecrets, une organisation d'investigation spécialisée dans les fuites sur internet[170].
    • Cyber Partisans (en)
      • Le 24 janvier, un groupe de cyberactivistes biélorusses composé d'une trentaine de personnes a revendiqué une action de piratage des serveurs du réseau ferroviaire biélorusse Belarusian Railroad afin de ralentir l'avancée des forces armées russes[171].
    • Army SOS
      • Army SOS est une organisation qui a développé Kropyva, une application de cartographie qui permet de marquer les positions ennemies. Disponible pour les téléphones Android, elle vise à aider les artilleurs ukrainiens sur le terrain, notamment au niveau de la coordination. Concernant la communication entre les différentes pièces d'artillerie, les données sont transférées par liaison chiffrée ou bien par satellite[172].

    Entreprises[modifier | modifier le code]

    L'école de management de Yale a créé un observatoire de plus de 1000 entreprises pour suivre leur réaction à la crise ukrainienne[173].

    • Activision Blizzard
      • Le 5 mars, Activision Blizzard a annoncé avoir suspendu les nouvelles ventes de jeu en Russie[174].
    • Airbnb
      • Le 4 mars, Airbnb a annoncé la suspension de toutes ses activités en Russie et en Biélorussie[175].
    • Amazon
      • Le 13 mars, Amazon a annoncé avoir suspendu l'expédition de produit de détail aux clients basés en Russie et en Biélorussie, par ailleurs les clients de ces mêmes pays ne pourront plus créer de nouveau compte Amazon ni de souscrire un abonnement Amazon Prime[176].
    • AMD et Intel
      • Le 3 mars, les deux entreprises américaines AMD et Intel ont annoncé suspendre les ventes de puces à la Russie et à la Biélorussie[177].
    • Apple
      • Le 1er mars, le géant américain Apple a suspendu la vente de ses produits et limité ses services en Russie[178]. Dans la foulée, Apple a également annoncé avoir retiré de l'App Store les médias Russia Today et Sputnik News, sauf en Russie.
    • Cogent
      • Cogent est une entreprise américaine et principal fournisseur d'accès en Russie a fait le choix de couper Internet par crainte que le réseau ne soit utilisé par la Russie pour mener des cyberattaques[179]. Cogent fournit des services au moteur de recherche russe Yandex, qui a récemment commencé à avertir les utilisateurs russes recherchant des informations sur l'Ukraine qu'il peut y avoir des informations peu fiables en ligne.
    • Disney
      • Dans un communiqué, Disney a annoncé avoir suspendu la sortie de film en Russie[180].
    • DuckDuckGo
      • Le 10 mars, le moteur de recherche DuckDuckGo a annoncé qu'il déclasserait de ses résultats de recherche les sites identifiés comme vecteur de diffusion de la propagande russe et les informations mensongères sur l'Invasion de l'Ukraine par la Russie de 2022[181].
    • Epic Games
      • La société de jeux vidéo, Epic Games, a décidé d'arrêter les transactions commerciales avec la Russie. De ce fait, il n'est désormais plus possible d'accéder à la boutique en ligne depuis la Russie[182].
    • Google
      • Le 1er mars, l'hébergeur de vidéo en ligne YouTube a annoncé avoir suspendu l'accès aux contenus des deux médias russes : RT et Sputnik.
      • A la demande, et avec l’aide du gouvernement ukrainien, Google a développé un système d’alerte relatif aux raids aériens disponible sur les téléphones Android en Ukraine. Ce dispositif s’inscrit en complément du système ukrainien et basé sur les alertés déjà émises par le gouvernement ukrainien[183].
      • Le 22 mai 2022, dans un article du Guardian, YouTube a annoncé avoir supprimé plus de 70 000 vidéos et 9 000 chaînes traitant du sujet de la guerre en Ukraine depuis le début du conflit[184].
    • Huawei
      • Huawei souhaitait tirer parti du retrait de ses concurrents occidentaux du marché russe[185]mais suspend leurs activités en Russie en avril[186].
    • IBM
      • Le 30 mai, IBM a annoncé l'interruption de ses activités commerciales en Russie[187].
    • Citizen Brick
      • L'entreprise Citizen Brick a décidé de créer des LEGO a l'effigie du président Volodymyr Zelensky ainsi les ventes récoltés seront reversé à l'Ukraine[188].
    • LEGO
      • Le 12 juillet 2022, L’entreprise LEGO annonce mettre un terme à son partenariat avec le distributeur russe Inventive Retail Group ainsi que supprimer les postes de de son équipe basée à Moscou
    • Meta (groupe)
      • Le 25 février, Facebook a annoncé vouloir mettre en œuvre une mesure visant à interdire aux médias russes d'avoir recours à leur plateforme publicitaire[189].
      • Le 1er mars, le réseau Meta a annoncé avoir supprimé les pages des médias russes, Russia Today et Sputnik sur leurs différentes plateformes : Facebook et Instagram[190].
      • Le 10 mars, le réseau Meta assouplit temporairement son règlement relatif à l'incitation à la violence et à la haine en permettant aux internautes de poster des messages hostiles envers les soldats et le gouvernement russes[191].
    • Microsoft
      • Le 4 mars, le géant américain Microsoft a annoncé avoir suspendu la vente de ses produits et services Le président de Microsoft a déclaré « Nous condamnons cette invasion injustifiée, non provoquée et illégale. »[192].
    • Netflix
      • Le 1er mars, Netflix a annoncé qu'il n'entendait pas se conformer à la loi russe qui impose aux plateformes de streaming de proposer plusieurs chaines gratuites, dont certaines sont considérées comme des vecteurs de propagande gouvernementale[193].
    • Netscout
      • La société de cybersécurité Netscout a rejoint la liste croissante des entreprises technologiques qui quittent la Russie en raison des sanctions internationales, ce qui signifie que ses protections contre les attaques DDoS ne seront plus disponibles pour les sites et services russes[173].
    • Nokia
      • Nokia a annoncé qu'il arrêterait les livraisons à la Russie pour se conformer aux sanctions imposées au pays[194].
    • Oracle
      • Le 2 mars, Oracle a annoncé interrompre l'ensemble de ses activités en Russie[195].
    • Paypal
      • Le 5 mars, en réaction à l'invasion de l'Ukraine par la Russie, Paypal a annoncé la fermeture de ses services en Russie[196].
    • Samsung
      • Le 6 mars, Samsung Electronics a annoncé suspendre ses expéditions à destination de la Russie[197].
    • SAP
      • Le 2 mars, en conséquence des sanctions internationales, SAP a annoncé la cessation de ses activités en Russie, et notamment la vente de ses services et de ses produits[198].
    • Snapchat
      • Le 5 mars, Snapchat a annoncé la désactivation de la "heatmap", une fonction qui permet de géolocaliser les "snaps" publics, dans le but de ne pas mettre en péril la sécurité des Ukrainiens utilisateurs de la plateforme.[réf. nécessaire]
    • Sony Pictures
      • Sony Picture, filiale du groupe japonais Sony, a annoncé avoir suspendu le lancement de ses films dans les salles en Russie en raison de « l'action militaire qui perdure en Ukraine, l'incertitude qui en résulte et la crise humanitaire déclenchée dans cette région », ajoutant « Nos pensées et nos prières vont à tous ceux qui sont affectés et nous espérons que cette crise sera résolue rapidement »[180].
    • Starbucks
      • Le 8 mars, la société de café Starbucks a annoncé que les 130 cafés portant son nom en Russie allaient être fermés et qu'il allait cesser d'envoyer ses produits dans le pays[199].
    • Starlink
      • Le 26 février, Elon Musk annonce avoir activé le réseau Starlink au-dessus de l'Ukraine, fournissant ainsi un internet à haut débit au pays et rendant plus difficiles les cyberattaques russes. Il précise aussi que des terminaux supplémentaires sont en cours d'expédition[200].
      • Le 28 février, Mykhailo Fedorov, vice-premier ministre ukrainien, annonce qu'une première livraison de terminaux de réception est arrivée en Ukraine[201].
    • TikTok
      • Le 6 mars, le réseau social TikTok a annoncé avoir suspendu la création de comptes et la diffusion de nouvelles vidéos depuis le territoire russe. Cette action a été amenée à la suite de la parution d'une nouvelle loi pénalisant la diffusion d'infirmation visant à discréditer l'armée et son invasion de l'Ukraine[202].
    • TotalEnergies
      • Le 23 mars, la société pétrolière TotalEnergies a annoncé l'arrêt de l'achat du pétrole russe et se tourne vers le gaz américains[203].
    • Twitter
      • En février 2022 Twitter a annoncé que les autorités russes avaient restreint l'accès à ses services en Russie et certains utilisateurs de Twitter en Russie ont connu des interruptions dans l'utilisation de la plateforme[204].
      • Les 27 et 28 février, après s'être fait connaître pour avoir créé une application qui suit les déplacements de l'avion d'Elon Musk, Jack Sweeney lance deux comptes twitter[205], l'un suivant en temps réel l'avion de Vladimir Poutine[206] et un autre suivant ceux d'une dizaine d'oligarques russes[207].
    • WarnerMedia
      • WarnerMedia a indiqué qu'au vu de la crise en Ukraine, il allait mettre en pause la sortie du nouveau Batman en Russie[180].
    • Yandex
      • L'application Yandex Maps, équivalent de « Google Maps » en Russie, a supprimé depuis le 9 juin les frontières entre l'Ukraine et la Russie sur ses cartes[208].

    Notes et références[modifier | modifier le code]

    Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022 » (voir la liste des auteurs).
    1. Ukraine : l’annonce de Vladimir Poutine fustigée par le monde entier, Le Point, .
    2. « Conseil de sécurité : projet de résolution condamnant « l’agression » contre l’Ukraine rejeté en raison du veto russe », sur ONU Info, (consulté le ).
    3. a et b « Le Conseil de sécurité décide de convoquer une session extraordinaire d’urgence de l’Assemblée générale, lundi, sur la guerre en Ukraine », sur ONU, (consulté le ).
    4. « Guerre en Ukraine : l'Assemblée générale de l'ONU "exige" le retrait de l'armée russe, découvrez le détail des votes dans notre carte », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
    5. Agence France-Presse, « ONU: discussions pour créer en Turquie un « groupe de contact human... », sur Mediapart (consulté le ).
    6. a b et c (en) Washington Post, « Global leaders react to Russia’s attack on Ukraine, criticize Putin » Accès libre, sur washingtonpost.com, (consulté le ).
    7. « https://twitter.com/afpfr/status/1497275748331270149 », sur Twitter (consulté le ).
    8. (en) « Comunicado de la Secretaría General de la OEA sobre ataque ruso a Ucrania », Actualités olympiques,‎ (lire en ligne).
    9. a et b « Conflit Ukraine-Russie : quelle réaction des pays africains ? », sur bbc.com, (consulté le ).
    10. « Guerre en Ukraine. Le Conseil de l’Europe « suspend » la Russie de l’organisation », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
    11. (en) Sebastian Strangio, « ASEAN Foreign Ministers Express ‘Deep Concern’ About Ukraine Crisis », sur thediplomat.com, (consulté le ).
    12. « وزارة الخارجية تؤكد حرصها على ضمان سلامة أفراد الجالية الوطنية بأوكراني », sur Aldjazair News,‎ .
    13. Mohammed Abu Zaid, « Egyptian Cabinet discusses Russia-Ukraine crisis », sur Arab News, .
    14. « Ghana condemns Russia's "unprovoked" attack on Ukraine », sur Graphic online, .
    15. « Liberia condemns Russia Unprovoked Attack on Ukraine; As Pope Francis Calls for Calm », sur The Independent Probe Newspaper, .
    16. (en) Abdullah, Walid, « Libya condemns Russian military operation in Ukraine », sur aa.com.tr, .
    17. (en) Mwayi Mkandawire, « Malawi supports calls for Russia to withdraw forces from Ukraine », sur Malawi24, .
    18. (en) « The Kingdom of Morocco is following with concern the evolution of the situation between the Russian Federation and Ukraine". », sur Kingdom of Morocco - Ministry of Foreign Affairs African Cooperation and Moroccan expatries, .
    19. « Guerre en Ukraine.Le Sénégal assume son non-alignement et tance Kiev pour son appel aux “volontaires” », Courrier international,‎ (lire en ligne)
    20. « Invasion de l'Ukraine : La Tunisie appelle au dialogue », sur mosaiquefm.net, (consulté le ).
    21. (es) « Alberto Fernández le pidió a Rusia que cese el ataque y que respete la soberanía », sur La Nación, .
    22. (es) « Ataques a Ucrania: Argentina reclamó que Rusia cese las acciones militares », sur La Voz, .
    23. es, « Bolivia no condena el ataque a Ucrania, pero hace un «llamado de paz» a las partes en conflicto », sur Página Siete, .
    24. « Guerre en Ukraine : Bolsonaro dit que le Brésil restera "dans la neutralité" », sur BFM, .
    25. Brésil : Bolsonaro, neutre sur l’Ukraine, ne condamne pas Poutine…, Franceinfo, 4 mars 2022.
    26. Selon Lula, l’ancien président brésilien, Volodymyr Zelensky est « aussi responsable » de la guerre que Vladimir Poutine, Le Monde, 5 mai 2022.
    27. (en) « Gabriel Boric: “We condemn the invasion of Ukraine, the violation of its sovereignty” », sur newsfounded.com, .
    28. (en) Adriaan Alsema, « Colombia condemns Russia’s invasion of Ukraine », sur Colombia News | Colombia Reports, .
    29. (en) Nora Gamez Torres, « Cuba blames U.S. for the crisis in Ukraine, but stops short of endorsing Putin’s invasion », sur Miami Herald, .
    30. (en) « Oil price hits $100 a barrel following Russian invasion but exporters worry about market access », sur Cuenca High Life, .
    31. « Guerre en Ukraine : Joe Biden dénonce une attaque injustifiée, dont seule Moscou est responsable », sur Europe 1 (consulté le ).
    32. (en) « Jamaica's PM condemns Russia’s invasion of Ukraine », sur Jamaica Loopnews, .
    33. (en) Emir Olivares Alonso, « México condena enérgicamente "invasión" de Rusia a Ucrania: SRE », sur Jornada, .
    34. (en) « Ortega supports Putin’s deployment of troops to Ukraine after recognizing separatist regions », sur Confidencial, .
    35. « FA Min: Peru urges respect for international law », sur Andina.pe (consulté le ).
    36. (es) « El mensaje de Luis Lacalle Pou ante la guerra en Ucrania: "urge resolver civilizadamente el conflicto" », sur Diario El Pais, .
    37. « Nicolas Maduro : "le Venezuela est avec Poutine, il est avec la Russie !" », sur fr.euronews.com, .
    38. (en) Matthew Roscoe, « Taliban calls on Russia and Ukraine to end crisis through “peaceful means” », EuroWeekly News (en), (consulté le ).
    39. (en) Armine Martirosyan, « Op-ed: “Armenia stays neutral in conflict between Russia and Ukraine” », sur jam-news.net, (consulté le ).
    40. « La Corée du Nord juge les Etats-Unis responsables de la crise en Ukraine et tire un missile », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
    41. a b c d e et f « Les principales réactions à l'« opération militaire » russe en Ukraine », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
    42. « Les Émirats arabes unis ne prendront pas position entre Moscou et Kiev », Le Soleil,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    43. (en) « Modi Appeals for 'Cessation of Violence' in Call With Putin, First Indian Reaction to Russian Attack », sur The Wire (India), .
    44. a b c d e et f « Vague de condamnations occidentales après l'invasion russe en Ukraine » Accès libre, sur lepoint.fr, (consulté le ).
    45. Yiqing QI, « CARTE. Guerre en Ukraine : entre condamnation et soutien, les réactions pays par pays », sur ouest-france.fr, .
    46. (en) « Ukraine: Israel sets up a humanitarian field hospital. », sur euronews, .
    47. (en) « Kishida slams ‘invasion,’ vows to consider more tough sanctions », sur The Asahi Shimbun (consulté le ).
    48. (en) « Lebanese Foreign Ministry Condemns Russia's Invasion of Ukraine », sur Naharnet, .
    49. (en) Mian Abrar, « PM Imran regrets Ukraine-Russia tensions, says conflict not in anyone’s interest », sur Pakistan Today, .
    50. Davina Tham, « Ukraine's sovereignty, territorial integrity 'must be respected', says Singapore as Russia recognises breakaway regions », sur channelnewsasia.com, .
    51. (en) « Russia's Ukraine invasion a correction of history': Assad », sur The Times of India, .
    52. (en) « Thailand's Statement on the Situation in Ukraine », sur mfa.go.th. Kingdom of Thailand, .
    53. « Guerre en Ukraine : la Chine ne condamne pas la Russie et appelle «à faire preuve de retenue» », sur leparisien.fr, (consulté le ).
    54. « Guerre en Ukraine : la Chine ne condamne pas l'invasion et dit "comprendre les inquiétudes légitimes de la Russie" », sur midilibre.fr (consulté le ).
    55. (en) « Chinese article urging country to cut ties with Putin gets 1m views », sur the Guardian, (consulté le ).
    56. a et b Atlantico, « Entre enfumage des Occidentaux et virage stratégique : que pense vraiment la Chine de la guerre de Vladimir Poutine en Ukraine ? », sur Atlantico, (consulté le ).
    57. (en-US) Tom Hegel, « Chinese Threat Actor Scarab Targeting Ukraine », sur SentinelOne (consulté le ).
    58. « Des hackers chinois se servent de la guerre entre l'Ukraine et la Russie pour envoyer des mails piégés », sur Numerama, (consulté le ).
    59. « Réunion extraordinaire du Conseil européen, 24 février 2022 » Accès libre, sur Consilium, .
    60. Josep Borrell, « Josep Borrell : « Il s’agit pour Vladimir Poutine de siffler la fin de la récréation démocratique en Ukraine » », sur lemonde.fr, (consulté le ).
    61. « Résolution du Parlement européen du 1er mars 2022 sur l’agression russe contre l’Ukraine (2022/2564(RSP)) », sur europarl.europa.eu, PE, (consulté le ).
    62. (fr + en) « Annonce des résultats de vote », sur europarl.europa.eu, PE, (consulté le ).
    63. (en) « See the only MEPs who voted against condemning the Russian invasion of Ukraine – Russia » [« Connaître les seuls députés européens qui ont voté contre la condamnation de l'invasion russe de l'Ukraine »], sur world-today-news.com, World Today News, (consulté le ).
    64. « L'Opinion : Adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne : la grande illusion », sur articles.cafeyn.co (consulté le ).
    65. « Ukraine : Emmanuel Macron annonce la livraison de six canons Caesar «additionnels» », sur Europe 1 (consulté le ).
    66. « Guerre en Ukraine en direct : la France, l’Allemagne, l’Italie et la Roumanie soutiennent la candidature à l’UE de l’Ukraine, qui se dit « prête à travailler » pour devenir « membre de plein droit » », Le Monde.fr (consulté le ).
    67. « EN DIRECT. Guerre Ukraine-Russie : Kiev appelle les Européens aguerris à venir se battre en Ukraine », sur Le Point, (consulté le ).
    68. « Guerre en Ukraine. “Revirement complet” de l’Allemagne, qui augmente massivement son budget militaire », sur Courrier international, .
    69. Pierre Mennerat, « Le jour où la politique étrangère allemande a changé », sur Le Grand Continent, .
    70. U.S., « Alexander De Croo et Sophie Wilmès réagissent à l’attaque russe contre l’Ukraine », Le Soir,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    71. « Bulgaria’s government strongly condemns Russia’s aggression against Ukraine », Bulgarian National Radio,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    72. (en) « Russia attacks Ukraine », sur eu.usatoday.com, (consulté le ).
    73. « Ukraine: Macron assure que "nous répondrons sans faiblesse" à "cet acte de guerre" de la Russie », sur bfmtv.com (consulté le ).
    74. « Ukraine: Macron évoque des événements aux "conséquences durables, profondes sur nos vies" », sur msn.com (consulté le ).
    75. « President Áder: Hungary Strongly Condemns Russia’s Attack on Ukraine », sur Hungary Today, (consulté le ).
    76. « PM Orbán: "Together with Our EU and NATO Allies, We Condemn Russia’s Military Attack" », sur Hungary Today, (consulté le ).
    77. (en-US) « Italy condemns Russian invasion of Ukraine and summons ambassador », sur The Local Italy, (consulté le ).
    78. (en) « Statement by the Taoiseach Micheál Martin », sur gov.ie (consulté le ).
    79. « La réaction furieuse de Dublin après que M. Lavrov a comparé la situation en Ukraine à parler anglais en Irlande », sur The Inquirer (consulté le ).
    80. (pt) Renascença, « Portugal condena "de forma veemente a ação militar da Rússia sobre a Ucrânia", diz Costa - Renascença », sur Rádio Renascença, (consulté le ).
    81. (ro) « Klaus Iohannis, după ce Putin a atacat Ucraina: "Condamn cu putere, în numele României, agresiunea militară a Rusiei" », Digi24,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    82. « Invasion de l'Ukraine : le président tchèque dit que «le fou doit être isolé» » Accès libre, sur Le Figaro, (consulté le ).
    83. J. Gasparutto, « Guerre en Ukraine : la République Tchèque livre des chars à l'Ukraine », sur France 2, .
    84. (en) « Albanian President Strongly Condemns Russian Aggression in Ukraine », sur albaniandailynews.com (consulté le ).
    85. (en) David Child, Arwa Ibrahim, Farah Najjar, « Russian ground forces close in on Ukraine’s capital », sur aljazeera.com (consulté le ).
    86. (ca) « El Govern condemna l'atac a Ucraïna i treballa per a la repatriació dels andorrans », sur andorradifusio.ad (consulté le ).
    87. https://www.francelive.fr/article/france-live/guerre-en-ukraine-chine-venezuela-bielorussie-ces-pays-qui-ne-condamnent-pas-l-offensive-russe-7305811/.
    88. (en) « The World Reacts to Russia’s Invasion of Ukraine », sur Lawfare, (consulté le ).
    89. (en) « Moldova: Council adopts decision to sign agreement for Frontex operational support in light of Russia's invasion of Ukraine », sur consilium.europa.eu (consulté le ).
    90. Anne Le Hars, « Guerre en Ukraine : la position de Monaco face aux décisions internationales », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
    91. Albert II, « Communiqué de presse - Ukraine » Accès libre, sur palais.mc, (consulté le ).
    92. (en-US) « Russian attack on Ukraine: Serbia and Republika Srpska yet to take a position », sur European Western Balkans, (consulté le ).
    93. « Boris Johnson qualifie Vladimir Poutine de « dictateur » », sur parismatch.com (consulté le ).
    94. « Boris Johnson : « Nous allons pouvoir exclure les banques russes du système financier britannique » » (consulté le ).
    95. « Guerre en Ukraine : la Turquie et la Serbie, deux pays à l'attitude ambigüe avec la Russie », sur Franceinfo, (consulté le ).
    96. « La Suisse « condamne dans les termes les plus forts l'invasion russe de l'Ukraine » », sur rts.ch, (consulté le ).
    97. « Pacifique : Les États fédérés de Micronésie, premier pays à rompre ses relations diplomatiques avec la Russie », .
    98. (en) "Fiji calls for De-escalation", Fiji Broadcasting Corporation, 25 février 2022
    99. (en) « Aotearoa New Zealand condemns Russian invasion of Ukraine », sur Beehive.govt.nz., .
    100. a et b (en) "Ukraine War: Russia to sanction New Zealand and Australia after 'unfriendly' response to invasion", The New Zealand Herald, 7 mars 2022
    101. Projet de résolution S/2022/155, Nations unies
    102. (en) "World unites to fight for Ukraine, but co-sponsorship at UNSC tells a different story", India Today, 27 février 2022
    103. (en) "General Assembly vote on Ukraine", Nations unies, 2 mars 2022
    104. « projet de résolution : Agression contre l’Ukraine », Nations unies
    105. « Le CIO condamne fermement la violation de la Trêve olympique », Actualités olympiques,‎ (lire en ligne).
    106. Comité international olympique, « La commission exécutive du CIO demande instamment à toutes les Fédérations Internationales de déplacer ou d’annuler leurs manifestations sportives actuellement prévues en Russie ou au Bélarus », sur olympics.com, (consulté le ).
    107. « Le CIO appelle à l’exclusion, la FIFA frappe la première », sur francsjeux.com, (consulté le ).
    108. a et b Maël Russeau, « Formule 1 : Sebastian Vettel "n'ira pas" au GP de Sotchi après l'invasion russe de l'Ukraine », France info, 24 février 2022.
    109. « L’écurie de Formule 1 Haas retire les couleurs de son sponsor russe » Accès libre, sur lemonde.fr, (consulté le ).
    110. (en) « Russian F1 GP cancelled and set for Turkey switch after Ukraine invasion », sur the Guardian, (consulté le ).
    111. Basile Davoine, « La F1 n'ira plus à Sotchi ni à Igora Drive. », sur fr.motorsport.com, (consulté le ).
    112. (en) « IPC calls for peace ahead of Beijing 2022 Paralympic Winter Games », Paralympic news,‎ (lire en ligne).
    113. (en) International Paralympic Committee, « IPC to decline athlete entries from RPC and NPC Belarus for Beijing 2022 », sur paralympic.org, (consulté le ).
    114. Déclaration de l’UEFA, Uefa.
    115. « Ukraine: la Russie privée de finale de Ligue des champions, au profit de la France », sur France 24, (consulté le ).
    116. « Les clubs et la sélection russes suspendus, la Russie devrait manquer la Coupe du monde », sur lequipe.fr, (consulté le ).
    117. (en-GB) « EBU statement regarding the participation of Russia in the Eurovision Song Contest 2022 », sur Eurovision.tv, (consulté le ).
    118. « L’Orchestre Philharmonique de Munich attend un signe clair de Valery Gergiev », sur resmusica.com, .
    119. « Ukraine : l’appel des lieux culturels français pour accueillir les artistes en fuite », Libération,‎ (lire en ligne).
    120. « Ukraine : la Philharmonie de Paris annule à son tour des concerts du chef d'orchestre Valery Gergiev, réputé proche de Vladimir Poutine », sur francetvinfo.fr, .
    121. « La Scala prie le chef d'orchestre Valery Gergiev de clarifier sa position sur l'Ukraine », Le Figaro,‎ (lire en ligne).
    122. « Guerre en Ukraine : Les institutions et musiciens russes dans la tourmente », sur radioclassique.fr, .
    123. « L’Orchestre philharmonique de Rotterdam met la pression sur Valery Gergiev », sur resmusica.com, .
    124. Agence France-Presse, « Invasion de l'Ukraine : le ballet du Bolchoï annulé au Royal Oepra House de Londres », sur BFM TV, .
    125. « Guerre en Ukraine: chef d’orchestre proche de Poutine indésirable à Verbier et Lucerne », Le Nouvelliste,‎ (lire en ligne)
    126. « Ukraine : le chef d'orchestre russe proche de Poutine, Valery Gergiev, est remplacé au Carnegie Hall de New York », sur francetvinfo.fr, .
    127. a b et c Paul Fourier, « L’art lyrique secoué par la guerre en Ukraine, Valery Gergiev en difficulté, Anna Netrebko temporise. », sur toutelaculture.com, .
    128. « EA Sports bannit la Russie de FIFA 22 », sur La Presse, (consulté le ).
    129. a b c et d Marie-Lucile Kubacki, « Guerre en Ukraine : les Églises multiplient les appels à la paix », sur lavie.fr, .
    130. Antoine Arjakovsky, « Tribune: « Les Églises détiennent l’une des principales clés de la réconciliation entre la Russie et l’Ukraine » », sur la-croix.com, .
    131. Marguerite de Lasa, « L’écart se creuse entre l’Église orthodoxe ukrainienne et son patriarche russe », sur la-croix.com, .
    132. « Le Pape François s’entretient avec le patriarche Kirill », sur le site Vatican news, (consulté le ).
    133. Marie-Liévine Michalik, « Le pape François consacre l'Ukraine et la Russie au Cœur immaculé de la Vierge Marie », sur lefigaro.fr, .
    134. Marie-Lucile Kubacki, « L’unité de l’Église orthodoxe russe se fissure », sur lavie.fr, .
    135. AFP, « L’Église orthodoxe ukrainienne déclare son « indépendance » par rapport au Patriarcat de Moscou », sur la-croix.com, .
    136. « Russie : le choc de la mobilisation militaire », sur TF1, (consulté le ).
    137. « Guerre en Ukraine en direct : le Kremlin reconnaît des « erreurs » dans la mobilisation militaire, alors que les fuites vers la Géorgie et la Finlande s’accélèrent », sur Le Monde, (consulté le ).
    138. « DIRECT. Guerre en Ukraine : "Ayez le courage de négocier", lance le pape François », sur ladepeche.fr, (consulté le )
    139. Marc Rees, « Blocage de RT et Sputnik : les opérateurs français en attente de consignes claires », sur nextinpact.com, (consulté le ).
    140. « Le tribunal de l'Union européenne rejette le recours de RT France », sur Europe 1 (consulté le ).
    141. (en) « Call Russia - phone calls to end the war », sur callrussia.org (consulté le ).
    142. « Guerre en Ukraine : "Call Russia", quelle est cette campagne d'appels pour lutter contre la propagande de Poutine ? », sur ladepeche.fr (consulté le ).
    143. « Феминистское Антивоенное Сопротивление », sur Telegram (consulté le ).
    144. (en-US) « Russia’s Feminists Are in the Streets Protesting Putin’s War », sur jacobinmag.com (consulté le ).
    145. (en-US) « Sign the Petition », sur Change.org (consulté le ).
    146. « Ukraine : les Anonymous se déclarent en «cyber guerre» contre le gouvernement russe », sur leparisien.fr, (consulté le ).
    147. « Le collectif de hackers Anonymous déclare la “cyberguerre” à la Russie », sur bfmtv.com (consulté le ).
    148. a et b (it) Federico Cella, « #OpRussia, Anonymous dichiara guerra al Cremlino: siti governativi costantemente sotto attacco », sur Corriere della Sera, (consulté le ).
    149. « Ransomware : le groupe pro-russe Conti voit ses conversations fuiter », sur LeMondeInformatique (consulté le ).
    150. (en) Jamie Ross, « Russia State-Owned News Site Tass Hacked With ‘Putin Makes Us Lie’ Message », sur The Daily Beast, (consulté le ).
    151. « Guerre en Ukraine: le collectif Anonymous revendique le piratage de médias russes », sur bfmtv.com (consulté le ).
    152. « Guerre en Ukraine : la télévision russe a-t-elle été "piratée par des Anonymous" ? », sur tf1info.fr, (consulté le ).
    153. (en) Monica Buchanan Pitrelli, « Global hacking group Anonymous launches ‘cyber war’ against Russia », sur CNBC, (consulté le ).
    154. « Guerre en Ukraine : les hackers Anonymous revendiquent une cyberattaque contre des médias russes », sur leparisien.fr, (consulté le ).
    155. « Ukraine : la planète tech se mobilise contre l'invasion russe », sur Les Echos, (consulté le ).
    156. Anonymous@YourAnonNews, « Russian Military Shotwaves Frenquencies », sur Twitter (consulté le ).
    157. « Page d'accueil de l'agence TASS sur WebArchives », sur WebArchives, .
    158. (en-US) Bojan Pancevski, « Using a New Cyber Tool, Westerners Have Been Texting Russians About the War in Ukraine », Wall Street Journal,‎ (ISSN 0099-9660, lire en ligne, consulté le )
    159. (en) John Koetsier, « How To Text Random Russians The Truth About Putin’s War In Ukraine », sur Forbes (consulté le ).
    160. Squad303, « We are 7 days old! You sent 7,000,000 », sur Twitter (consulté le ).
    161. Lorax B. Horne and Emma Best, « Release: Roskomnadzor (820 GB) », sur Distributed Email of Secrets, (consulté le ).
    162. (en) « Anonymous releases 364,000 files about Russia's censorship of invasion », sur UPI (consulté le ).
    163. (en) Thomas Brewster, « An ‘Unhappy American’ In The Russia-Ukraine Information War Promises A Huge Leak Of Data Stolen From The Kremlin’s Internet Censor », sur Forbes (consulté le ).
    164. (en) Thomas Kika, « Anonymous hacks into Russian printers to deliver resistance information », sur Newsweek, (consulté le ).
    165. « Guerre en Ukraine : noms, dates de naissance, adresses, passeports, les Anonymous dévoilent les informations personnelles de 120 000 soldats russes », sur lindependant.fr (consulté le ).
    166. « InformNapalm volunteers found the data of the commander of unit 51460 », sur Twitter (consulté le ).
    167. (en-US) View Author Archive et Get author RSS feed, « Ukraine activists say they ID’d ‘Butcher of Bucha’ commander leading ‘genocide’ », sur New York Post, (consulté le ).
    168. « InformNapalm », sur Telegram (consulté le ).
    169. (en) George Grylls, Charlie Parker, « Hunt for the ‘Butcher of Bucha’, a commander blessed by the Orthodox Church », The Times,‎ (ISSN 0140-0460, lire en ligne, consulté le )
    170. (en-US) « Hackers steal 900K emails from Russia's largest state-owned media corporation », sur The Daily Dot, (consulté le ).
    171. « Biélorussie: une cyberattaque contre le réseau ferroviaire pour ralentir les forces russes », sur BFMTV (consulté le ).
    172. Louis Neveu, « Guerre en Ukraine : Kropyva, l’application Android utilisée par les artilleurs ukrainiens », sur Futura (consulté le ).
    173. a et b (en) « Over 750 Companies Have Curtailed Operations in Russia—But Some Remain | Yale School of Management », sur som.yale.edu (consulté le ).
    174. « Activision Blizzard décide de suspendre les nouvelles ventes de leurs jeux en Russie », sur mamytwink.com (consulté le ).
    175. Agence QMI, « Airbnb suspend ses activités en Russie et en Biélorussie », sur Le Journal de Québec (consulté le ).
    176. Noëllie Mautaint, « Guerre en Ukraine : Amazon rejoint la liste des entreprises à quitter les terres de Russie », sur Clubic.com, (consulté le ).
    177. (en-US) Senior Editor, « AMD, Intel, Microsoft, Nvidia halt sales to Russia », sur PCWorld (consulté le ).
    178. « Guerre en Ukraine : Apple suspend la vente de ses produits en Russie », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
    179. (en) Elaine Burke, « Internet backbone provider Cogent cuts Russia off », sur Silicon Republic, (consulté le ).
    180. a b et c « Guerre en Ukraine : Disney, Sony et Warner suspendent la sortie de leurs films en Russie », sur rtbf.be (consulté le ).
    181. Nathan Le Gohlisse, « DuckDuckGo déclasse la désinformation russe dans son moteur de recherche », sur Clubic.com, (consulté le ).
    182. « Epic Games cesse également ses ventes en Russie », sur netcost-security.fr, (consulté le ).
    183. (en-US) « Google adds Air Raid Alerts to Android phones in Ukraine », sur TechCrunch (consulté le ).
    184. (en) « YouTube removes more than 9,000 channels relating to Ukraine war », sur the Guardian, (consulté le ).
    185. « Guerre en Ukraine : la tech chinoise continue de faire des affaires en Russie », sur usine-digitale.fr (consulté le ).
    186. « Huawei a suivi la communauté internationale et bloqué toutes ses opérations en Russie », sur netcost-security.fr, (consulté le ).
    187. « IBM suspend ses opérations en Russie », sur Siècle Digital, (consulté le ).
    188. « LEGO : l'entreprise apporte son soutien à l'Ukraine avec ces figurines surprenantes », sur hitek.fr, (consulté le ).
    189. « Facebook interdit aux médias d'Etat russes de diffuser des publicités et de monétiser », sur Nice-Matin, (consulté le ).
    190. Florian Bayard, « Facebook, YouTube et TikTok bloquent les médias russes RT et Sputnik en Europe », sur PhonAndroid, (consulté le ).
    191. (en) Munsif Vengattil et Elizabeth Culliford, « Facebook allows war posts urging violence against Russian invaders », Reuters,‎ (lire en ligne, consulté le )
    192. Par Le Parisien avec AFP Le 4 mars 2022 à 15h55, « Guerre en Ukraine : Microsoft suspend ses ventes de produits et services en Russie », sur leparisien.fr, (consulté le ).
    193. « Guerre en Ukraine: Netflix suspend son service en Russie pour protester contre l’offensive russe », sur sudinfo.be, (consulté le ).
    194. « Guerre en Ukraine : les acteurs de la Tech se mobilisent », sur radiomelodie.com, (consulté le ).
    195. « Oracle interrompt ses activités en Russie », sur BOURSE, (consulté le ).
    196. (en) Paresh Dave, « PayPal shuts down its services in Russia citing Ukraine aggression », Reuters,‎ (lire en ligne, consulté le )
    197. « Samsung suspend toutes expéditions vers la Russie », sur La Tribune, 2022-03-06cet08:51:00+0100 (consulté le ).
    198. « SAP, Oracle, Intel et AMD suspendent leurs activités en Russie - Le Monde Informatique », sur LeMondeInformatique (consulté le ).
    199. « Guerre en Ukraine : Starbucks annonce que ses 130 cafés en Russie vont fermer temporairement », sur RTBF (consulté le ).
    200. « Guerre en Ukraine : Elon Musk affirme que le service internet Starlink est activé au-dessus du pays », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
    201. (en-US) Huileng Tan, « A truck full of SpaceX Starlink terminals has arrived in Ukraine, government official says in tweet thanking Elon Musk », sur Business Insider (consulté le ).
    202. « Guerre en Ukraine : le réseau social TikTok annonce suspendre la création de nouvelles vidéos en Russie », sur RTBF (consulté le ).
    203. Audric Doche, « TotalEnergies tourne le dos au pétrole russe, Engie se tourne vers le gaz de schiste américain », sur L'Automobile Magazine, (consulté le ).
    204. « Russie : Forte hausse de la censure liée à la guerre », sur Human Rights Watch, (consulté le ).
    205. Olivier Duplessix, « Le jeune Américain qui pistait le jet d’Elon Musk traque désormais les avions des oligarques russes », .
    206. « https://twitter.com/putinjet », sur Twitter (consulté le ).
    207. « https://twitter.com/ruoligarchjets », sur Twitter (consulté le ).
    208. « Le « Google russe », supprime les frontières nationales sur ses cartes », sur 20minutes.fr (consulté le ).

    Voir aussi[modifier | modifier le code]

    Articles connexes[modifier | modifier le code]

    Liens externes[modifier | modifier le code]