Quatrième circonscription du Bas-Rhin — Wikipédia

Quatrième circonscription du Bas-Rhin
Description de cette image, également commentée ci-après
Carte de la circonscription.
Géographie
Pays France
Région Grand Est
Département Bas-Rhin
Subdivisions
Cantons 4
Représentation
Député Françoise Buffet
Législature XVIe (Cinquième République)
Groupe parlementaire RE
Autres informations
Date de création

Description géographique et démographique[modifier | modifier le code]

De 1958 à 1986[modifier | modifier le code]

Le département avait huit circonscriptions.

La quatrième circonscription du Bas-Rhin était composée de :

Source : Journal Officiel du 14-15 Octobre 1958.

Depuis 1986[modifier | modifier le code]

La quatrième circonscription du Bas-Rhin est composée de :

De 1958 à 1986 s'ajoutait à ces cantons celui de Schiltigheim, aujourd'hui partie intégrante de la troisième circonscription, et quelques communes du canton de Hochfelden ; ce dernier est aujourd'hui intégré dans la septième circonscription.

Circonscription à la fois rurale, autour du Kochersberg notamment, et périurbaine dans les cantons d'Illkirch et Mundolsheim, elle regroupe la périphérie proche de la ville de Strasbourg. Il s'agit de l'une des circonscriptions les plus peuplées d'Alsace, avec plus de 120 000 habitants. Son canton le plus peuplé est celui d'Illkirch.

La circonscription est assez largement catholique. Les anciens cantons de Truchtersheim et Geispolsheim sont très largement catholiques même si certaines communes de ces cantons sont protestantes.

La pratique du dialecte reste relativement développée dans l'ensemble des cantons de la circonscription, et notamment dans le canton rural de Truchtersheim. Historiquement la pratique du français est restée très faible jusque dans les années 1950-1960, et cela dans l'ensemble des cantons.

Description politique[modifier | modifier le code]

La quatrième circonscription du Bas-Rhin fut longtemps considérée comme celle de « Strasbourg-Campagne », rassemblant des cantons plutôt ruraux orientés vers la ville de Strasbourg. Aujourd'hui, la plupart des cantons la composant peuvent être considérés comme périurbains, le canton de Truchtersheim étant cependant nettement plus rural que les trois autres.

Le premier découpage de la circonscription, établi en 1928, permit l'élection du démocrate Charles Frey, futur maire de Strasbourg, qui fut réélu en 1932 avec le soutien du parti catholique, mais battu en 1936 par le communiste "orthodoxe" Alfred Daul, qui l'emporta à la surprise générale en raison des divisions internes du centre-droit alsacien. La candidature du "catholique indépendant" Jacques Fonlupt-Espéraber, maintenue au second tour, provoqua alors l'échec de Frey. La circonscription était aussi le terrain d'implantation du leader autonomiste Karl Roos, qui ne réussit cependant pas à l'emporter lors des scrutins de 1928, 1932 et 1936.

À l'instar de la plupart des circonscriptions alsaciennes, l'affrontement politique s'est par la suite longtemps résumé à une opposition entre les gaullistes et les démocrates-chrétiens, marquée par une forte domination des partisans du général de Gaulle.

Initialement détenu par le député MRP Étienne Lux, qui l'avait assez nettement emporté, avec le soutien des gaullistes, sur le maire de Schiltigheim Georges Ritter en 1958 ; la circonscription est assez rapidement passée aux mains du candidat proche des gaullistes en 1962, Georges Ritter, qui avait été exclu du CNIP pour s'être prononcé pour le "oui" au référendum de 1962. Celui-ci fut assez facilement réélu au premier tour en 1967 et 1968. Georges Ritter, bien que non membre des partis gaullistes, s'était apparenté au groupe UDR à l'assemblée, il s'appuyait tout à la fois sur le légitimisme des électeurs de la circonscription (De Gaulle y avait obtenu 73,5 % en 1965) et sur son implantation personnelle à Schiltigheim, canton le plus à gauche de la circonscription. En 1971, il fut cependant battu à la mairie par une liste centriste d'obédience démocrate-chrétienne. Cet échec le poussa à ne pas se représenter à la députation en 1973. Jean-Claude Burckel, « jeune espoir » de l'UDR, lui succéda alors en l'emportant contre le nouveau maire de Schiltigheim Paul Schwebel. Tout comme Georges Ritter, Jean-Claude Burckel renonça à se représenter à la suite de son échec à la conquête de la ville de Schiltigheim en 1977. Le maire d'Illkirch, André Durr, fut élu très largement au second tour contre le candidat socialiste en 1978. Il fut facilement réélu en 1981, 1986 (en menant la liste RPR), 1988 et 1993, et s'imposa comme le chef du RPR du Bas-Rhin au cours des années 1980, un leadership qui lui fut cependant fortement contesté.

En 1995, André Durr fut déchu de son mandat à la suite d'une accusation de concussion, qui s'avéra fondée. L'élection partielle organisée à la fin de 1995 pour pourvoir ce siège renforça encore la domination démocrate-chrétienne dans le Bas-Rhin. La primaire entre le CDS Yves Bur, maire de Lingolsheim, et André Stoeffler (RPR), maire de Holtzheim, tourna en effet nettement à l'avantage du premier, qui l'emporta au second tour contre le FN Georges-Pierre Noth. Yves Bur fut à nouveau réélu contre Georges-Pierre Noth en 1997 avec 71 % des voix. En 2002, il remporta le siège dès le premier tour avec plus de 57 % des voix, il dépassait la majorité absolue dans l'ensemble des communes de la circonscription, à l'exception d'Ostwald.

La circonscription reste depuis sa création, et après son remaniement en 1986, largement acquise à la droite. Longtemps considérée comme un bastion du gaullisme, qui la détint pendant plus de trente ans et qui tenait la plupart des cantons, la circonscription est aussi le "berceau" politique de Daniel Hoeffel, longtemps figure majeure du centrisme alsacien et maire de Handschuheim. Ainsi, pendant les années 2010, d'anciens membres du RPR détiennent les cantons de Mundolsheim, Geispolsheim et Illkirch, un ancien proche de l'UDF celui de Truchtersheim. La droite réalise ses plus forts scores dans le canton rural de Truchtersheim, mais est aussi très bien implantée dans les cantons de Mundolsheim et Geispolsheim. La gauche reste très marginale dans l'ensemble de la circonscription, mais elle est assez forte dans le canton d'Illkirch. La ville d'Illkirch-Graffenstaden, tenue depuis 1995 par un maire PS, reste assez favorable à la droite lors des élections nationales. La ville d'Ostwald, longtemps bastion de la gauche, est passée à droite en 2001. Le FN devient un acteur important dans la circonscription au début des années 1990 et le reste depuis, il a été présent au second tour en 1993, 1995 et 1997. Il réalise ses meilleurs scores à Illkirch, mais a subi, lors des élections régionales et cantonales, la concurrence du mouvement Alsace d’Abord.


En 1988, la circonscription vote majoritairement pour Jacques Chirac (52,1 %) au second tour de la présidentielle.

En 1995, elle place Jean-Marie Le Pen en tête (25,3 %) devant Édouard Balladur (24,2 %), Jacques Chirac (17,3 %) et Lionel Jospin (17,1 %). Au deuxième tour elle choisit très largement Jacques Chirac (60,7 %) contre Lionel Jospin.

En 2002, Jean-Marie Le Pen (FN) se place à nouveau en tête (22,2 %) devant Jacques Chirac (UMP; 18,7 %), François Bayrou (UDF; 12,9 %) et Lionel Jospin (PS; 11,1 %).

En 2007, elle vote Nicolas Sarkozy (UMP; 39,9 %), devant François Bayrou (UDF; 23,48 %), Ségolène Royal (PS; 16,08 %), et Jean-Marie Le Pen (FN; 10,79 %).

Les élections présidentielle et législatives de 2007 ont largement confirmé l'ancrage à droite de la circonscription, atténuant même les différences relatives entre les cantons la composant. Nicolas Sarkozy a frôlé les 40 % au premier tour, réalisant son meilleur score départemental à Truchtersheim, mais réalisant plus de 35 % dans les trois autres cantons. François Bayrou se plaçait en seconde position, progressant de plus de 10 points par rapport à 2002, et retrouvant certains scores de la démocratie-chrétienne des années 1960-70. Il réalisait son meilleur score à Truchtersheim, mais dépassait 20 % dans l'ensemble des cantons et dépassait Ségolène Royal à Illkirch-Graffenstaden et Ostwald. Celle-ci réalisait un score inférieur à celui de Lionel Jospin en 1995, ne dépassant la barre des 20 % dans aucun canton. Enfin Jean-Marie Le Pen connaissait un effondrement de son score de 2002, principalement au profit de Nicolas Sarkozy, mais aussi partiellement de François Bayrou. Sa baisse était particulièrement marquée à Illkirch. Au second tour, Nicolas Sarkozy réalisa un résultat très important - le plus fort depuis 1974 - dans la circonscription, frôlant les 68 %, et dépassant 70 % à Truchtersheim. Il réalisait aussi 64 % des voix à Illkirch, ville gérée par le PS, et 65 % à Lingolsheim et Ostwald. Ségolène Royal ne dépassait pas 30 % à Truchtersheim, et 40 % nulle part.

Les élections législatives de juin confirmèrent et amplifièrent le résultat de la présidentielle, le député sortant étant réélu au premier tour. Yves Bur réalisait un score comparable à celui de 2002 (56,8 %), le candidat du PS Claude Froehly adjoint au maire d'Illkirch atteignait 15,7 %, la candidate Modem Anne Meunier, peu connue, récoltait 11,1 % des voix, enfin l'effondrement du FN se confirmait, sa candidate ne récoltant que 5 % des voix. Le député sortant dépassait la majorité absolue dans l'ensemble des cantons, dépassant par ailleurs 60 % à Truchtersheim. Le candidat PS était nettement marginalisé dans l'ensemble des cantons, n'empêchant pas Yves Bur de dépasser 50 % à Illkirch. La candidate Modem dépassait 10 % dans l'ensemble des cantons, mais ne retrouvait pas une grande partie des électeurs Bayrou, partis principalement vers le candidat UMP et l'abstention.

De ce fait, l'orientation politique de la circonscription sort plutôt renforcée par les dernières échéances. La droite s'est renforcée dans les cantons de Geispolsheim, Mundolsheim et Illkirch, ainsi qu'à Truchtersheim. Ce dernier canton plus rural reste le fief de la droite, Nicolas Sarkozy y ayant dépassé 70 % et Yves Bur 60 %. La domination de la droite est très nette à Geispolsheim et Mundolsheim, et dans la ville tenu par le PS d'Illkirch, où la candidate PS n'a réalisé que 35 % le . De même l'ancienne ville socialiste d'Ostwald s'est largement prononcée pour Nicolas Sarkozy (63 %). La faiblesse de la gauche reste donc généralisée ici, aussi bien dans les villes qu'en milieu rural.

Historique des députations[modifier | modifier le code]

Députés de la circonscription élus à l'Assemblée nationale pour les législatures de la Ve République v · d · m )
Législature Début de mandat Fin de mandat Député Parti politique Observations

Ire Étienne Lux MRP Maire d'Offenheim
Mandat écourté à la suite d'une dissolution parlementaire décidée par Charles de Gaulle.
IIe Georges Ritter CNIP puis RI Maire de Schiltigheim
IIIe Georges Ritter UDVe Maire de Schiltigheim
Mandat écourté à la suite d'une dissolution parlementaire décidée par Charles de Gaulle.
IVe Georges Ritter UDR Maire de Schiltigheim
Ve Jean-Claude Burckel UDR puis RPR Conseiller régional
VIe André Durr RPR Maire d'Illkirch-Graffenstaden
Mandat écourté à la suite d'une dissolution parlementaire décidée par François Mitterrand.
VIIe André Durr RPR Maire d'Illkirch-Graffenstaden
VIIIe André Durr RPR Maire d'Illkirch-Graffenstaden
Proportionnelle par département, pas de député par circonscription.
Mandat écourté à la suite d'une dissolution parlementaire décidée par François Mitterrand.
IXe André Durr RPR Maire d'Illkirch-Graffenstaden
Xe André Durr RPR André Durr fut déchu de son mandat à la suite d'une condamnation pour concussion.
Yves Bur (UDF-CDS) fut élu à l'occasion de l'élection partielle successive à cette déchéance.
Mandat écourté à la suite d'une dissolution parlementaire décidée par Jacques Chirac.
Yves Bur UDF-CDS
XIe Yves Bur UDF-CDS Maire de Lingolsheim
XIIe Yves Bur UMP Maire de Lingolsheim
XIIIe Yves Bur UMP Maire de Lingolsheim
XIVe Sophie Rohfritsch UMP puis LR Maire de Lampertheim
XVe Martine Wonner LREM
SE (2020)
Quitte La République en marche en [1].

Historique des élections[modifier | modifier le code]

Élections de 1958[modifier | modifier le code]

Résultats des élections législatives des et de la 4e circonscription du Bas-Rhin v · d · m )
Candidat Parti Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Albert Ehm  élu  UNR 22 456 48,52 24 961 54,05
Daniel Tubach  MRP 21 741 46,98 21 220 45,95
Étienne Werler  PCF 2 081 4,5
Inscrits 57 918 100,00 58 207 100,00
Abstentions 10 109 17,45 10 839 18,62
Votants 47 809 82,55 47 368 81,38
Blancs et nuls 1 531 3,2 1 187 2,51
Exprimés 46 278 96,8 46 181 97,49

Le Docteur Philippe Badina, médecin à Erstein, était le suppléant d'Albert Ehm.

Élections de 1962[modifier | modifier le code]

Résultats de l'élection législative du de la 4e circonscription du Bas-Rhin v · d · m )
Candidat Parti Premier tour
Voix %
Albert Ehm  sortant   réélu  UNR-UDT 28 442 64,59
Alfred Kieffer  MRP 13 316 30,24
Étienne Werler  PCF 2 277 5,17
Inscrits 59 809 100,00
Abstentions 13 877 23,2
Votants 45 932 76,8
Blancs et nuls 1 897 4,13
Exprimés 44 035 95,87

Élections de 1967[modifier | modifier le code]

Résultats de l'élection législative du de la 4e circonscription du Bas-Rhin v · d · m )
Candidat Parti Premier tour
Voix %
Albert Ehm  sortant   réélu  UD-Ve 23 984 50,26
Georges Klein  CD (PDM) 19 210 40,25
Étienne Werler  PCF 4 529 9,49
Inscrits 59 104 100,00
Abstentions 8 844 14,96
Votants 50 260 85,04
Blancs et nuls 2 537 5,05
Exprimés 47 723 94,95

Eric Koegler, maire d'Obenheim, était le suppléant d'Albert Ehm.

Élections de 1968[modifier | modifier le code]

Résultats de l'élection législative du de la 4e circonscription du Bas-Rhin v · d · m )
Candidat Parti Premier tour
Voix %
Albert Ehm  sortant   réélu  UDR (URP) 31 344 65,55
Georges Klein  CD (PDM) 11 911 24,91
Étienne Werler  PCF 2 850 5,96
René Carl  FGDS (CIR) 1 712 3,58
Inscrits 60 048 100,00
Abstentions 10 961 18,25
Votants 49 087 81,75
Blancs et nuls 1 270 2,59
Exprimés 47 817 97,41

Le suppléant d'Albert Ehm était Guy Sautter, Conseiller aux Communautés Européennes.

Élections de 1973[modifier | modifier le code]

Résultats des élections législatives des et de la 4e circonscription du Bas-Rhin v · d · m )
Candidat Parti Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Albert Ehm  sortant   réélu  UDR (URP) 24 044 48,69 24 109 52,81
Georges Klein  CD (MR) 16 503 33,42 21 541 47,19
Joseph Schoepff  PS (UGSD) 5 465 11,07
Gilbert Hugel  PCF 3 370 6,82
Inscrits 62 166 100,00 62 188 100,00
Abstentions 10 309 16,58 12 898 20,74
Votants 51 857 83,42 49 290 79,26
Blancs et nuls 2 475 4,77 3 640 7,38
Exprimés 49 382 95,23 45 650 92,62

Le suppléant d'Albert Ehm était Guy Sautter.

Élections de 1978[modifier | modifier le code]

Résultats des élections législatives des et de la 4e circonscription du Bas-Rhin v · d · m )
Candidat Parti Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Georges Klein  élu  UDF (CDS) 22 885 38,59 41 762 72,05
Guy Sautter  RPR 17 203 29,01 Retrait
Louis Boltz  PS 10 265 17,31 16 202 27,95
Gilbert Hugel  PCF 3 354 5,66
Roland Fitzer  Divers écologiste 2 977 5,02
Michel Dontenwill  Divers droite 1 370 2,31
Brigitte Tejon  LO 1 255 2,12
Inscrits 71 649 100,00 71 650 100,00
Abstentions 10 711 14,95 11 743 16,39
Votants 60 938 85,05 59 907 83,61
Blancs et nuls 1 629 2,67 1 943 3,24
Exprimés 59 309 97,33 57 964 96,76

Le suppléant de Georges Klein était Germain Gengenwin, gérant de coopérative agricole, maire de Schaeffersheim. Germain Gengenwin remplaça Georges Klein, décédé, du 20 octobre 1980 au 22 mai 1981.

Élections de 1981[modifier | modifier le code]

Résultats des élections législatives des et de la 4e circonscription du Bas-Rhin v · d · m )
Candidat Parti Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Germain Gengenwin  sortant   réélu  UDF (CDS) 16 127 32,32 21 092 38,81
Guy Sautter  Divers droite 16 023 32,12 15 086 27,76
Louis Boltz  PS 13 839 27,74 18 169 33,43
Martine Offenstein-Herber  MÉP 2 455 4,92
Gilbert Hugel  PCF 1 178 2,36
Alfred Pflaum  Divers droite 266 0,53
Inscrits 75 058 100,00 75 055 100,00
Abstentions 23 635 31,49 19 525 26,01
Votants 51 423 68,51 55 530 73,99
Blancs et nuls 1 535 2,99 1 183 2,13
Exprimés 49 888 97,01 54 347 97,87

Le suppléant de Germain Gengenwin était Jean Dock (Mouvement Initiatives Alsaciennes), maire adjoint de Barr.

Élections de 1988[modifier | modifier le code]

Résultats des élections législatives des et de la 4e circonscription du Bas-Rhin v · d · m )
Candidat Parti Premier tour Second tour
Voix % Voix %
André Durr  sortant   réélu  RPR 25 989 49,22 33 972 63,34
Claude Fritsch  PS 10 485 19,86 19 661 36,66
André Fougerousse  Divers gauche (Maj. prés.) 8 189 15,51
Michel Feuillas  FN 6 873 13,02
José Hamm  PCF 995 1,88
Lucile Martin  Extrême droite 271 0,51
André Thomas  Divers gauche (Maj. prés.) 0 0
Inscrits 89 540 100,00 89 534 100,00
Abstentions 35 665 39,83 34 421 38,44
Votants 53 875 60,17 55 113 61,56
Blancs et nuls 1 073 1,99 1 480 2,69
Exprimés 52 802 98,01 53 633 97,31

Élections de 1993[modifier | modifier le code]

Résultats des élections législatives des et de la 4e circonscription du Bas-Rhin v · d · m )
Candidat Parti Premier tour Second tour
Voix % Voix %
André Durr  sortant   réélu  RPR (UPF) 25 820 43,64 34 694 70,46
Georges-Pierre Noth  FN 8 944 15,12 14 545 29,54
Denis Maurer  Les Verts () 7 516 12,70
Jacques Bigot  PS 7 081 11,97
Jean-Yves Sohm  Régionaliste 4 574 7,73
Alain Fromont  LT-LNÉ 3 065 5,18
José Hamm  PCF 1 031 1,74
Christiane Dodane  LO 893 1,51
Heidi Piron  PLN 239 0,4
Inscrits 96 965 100,00 96 965 100,00
Abstentions 34 604 35,69 40 058 41,31
Votants 62 361 64,31 56 907 58,69
Blancs et nuls 3 198 5,13 7 668 13,47
Exprimés 59 163 94,87 49 239 86,53

Le suppléant d'André Durr était Raymond Vetterhoeffer, UDF, maire de Souffelweyersheim.

Élection partielle du 18 et 25 juin 1995[modifier | modifier le code]

(À la suite de la déchéance d'André Durr prononcée par le Conseil Constitutionnel[2].)

  • Candidats au premier tour :
  • Deuxième tour
  • Yves Bur ELU contre Georges-Pierre Noth.

Élections de 1997[modifier | modifier le code]

Résultats des élections législatives des et de la 4e circonscription du Bas-Rhin v · d · m )
Candidat Parti Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Yves Bur  sortant   réélu  UDF (FD) 21 847 34,93 43 105 71,92
Georges-Pierre Noth  FN 13 905 22,23 16 831 28,08
Jean-Marie Beutel  PS 11 714 18,73
André Stoeffler  LDI (MPF) 3 750 5,99
Jacques Fernique  Les Verts 2 353 3,76
Jean-Yves Sohm  Régionaliste (ADA) 2 163 3,46
Roland Robert  LO 1 804 2,88
Denis Maurer  MÉI 1 623 2,59
Jean-Marie Bibérian  PCF 1 132 1,81
Sabrina Traballoni  1 108 1,6
Henri-Pierre Bapst  LT-LNÉ 999 1,6
Thierry-Karl Goschescheck  Régionaliste 155 0,25
Inscrits 100 411 100,00 100 410 100,00
Abstentions 34 907 34,76 33 578 33,44
Votants 65 504 65,24 66 832 66,56
Blancs et nuls 2 951 4,51 6 896 10,32
Exprimés 62 553 95,49 59 936 89,68

Élections de 2002[modifier | modifier le code]

Résultats de l'élection législative du de la 4e circonscription du Bas-Rhin v · d · m )
Candidat Parti Premier tour
Voix %
Yves Bur  sortant   réélu  UMP 36 140 57,48
Jacques Fernique  Les Verts 12 167 19,35
Marilène Heitz  FN 7 073 11,25
Georges-Pierre Noth  MNR [3] 3 084 4,9
Martine Charbonnel  MÉI 1 516 2,41
Jacqueline Berthon  Pôle républicain 977 1,55
Claude Kugler  LO 753 1,2
René Floureux  MPF 530 0,84
Olivier Gebuhrer  PCF 481 0,76
Thierry-Karl Goscheschek  Régionaliste 155 0,25
Inscrits 106 733 100,00
Abstentions 42 860 40,16
Votants 63 873 59,84
Blancs et nuls 997 1,56
Exprimés 62 876 98,44

Élections de 2007[modifier | modifier le code]

Résultats de l'élection législative du de la 4e circonscription du Bas-Rhin v · d · m )
Candidat Parti Premier tour
Voix %
Yves Bur  sortant   réélu  UMP 36 365 56,84
Claude Froehly  PS 10 078 15,75
Anne Meunier  UDFMoDem 7 123 11,13
Jacques Fernique  Les Verts 3 349 5,23
Marie-Madeleine Heitz  FN 3 235 5,06
Fabien Foesser  MÉI 1 147 1,79
Michel Oswald  LCR 927 1,45
Anthony Meckert  Divers 550 0,86
Frédéric Lalande  MNR 459 0,72
Ariane Henry  PCF 381 0,6
Marc Baud-Berthier  LO 366 0,57
Inscrits 114 052 100,00
Abstentions 49 125 43,07
Votants 64 927 56,93
Blancs et nuls 947 1,46
Exprimés 63 980 98,54

Élections de 2012[modifier | modifier le code]

Résultats des élections législatives des et de la 4e circonscription du Bas-Rhin v · d · m )
Candidat Parti Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Sophie Rohfritsch  élue  UMP 21 951 43,94 29 154 65,05
Nadine Soccio  PS 11 646 23,31 15 665 34,95
Pascale Elles  FN 7 987 15,99
Luc Huber  EÉLV 2 347 4,70
Danielle Meyer-Traber  AC 1 510 3,02
Julien Ratcliffe  FG (PCF) 1 117 2,24
Frédéric Le Jehan  MoDem 818 1,64
Jacques Barthel  UDF 641 1,28
Agnès Hirzel  LT-LNÉ 591 1,18
Emmanuel Leroy  Pirate 394 0,79
Jean-Philippe Martin  AÉI 340 0,68
Marie-Gabrielle Lucas  PCD 314 0,63
Valérie Acker  NPA 171 0,34
Marc Baud-Berthier  LO 131 0,26
Inscrits 89 933 100,00 89 926 100,00
Abstentions 39 346 43,75 43 784 48,69
Votants 50 587 56,25 46 142 51,31
Blancs et nuls 629 1,24 1 323 2,87
Exprimés 49 958 98,76 44 819 97,13

Élections de 2017[modifier | modifier le code]

Résultats des élections législatives des et de la 4e circonscription du Bas-Rhin
Premier tour

Second tour

Nombre % des inscrits Nombre % des inscrits
Inscrits 94 513 100,00 94 490 100,00
Abstentions 47 822 50,60 54 683 57,87
Votants 46 691 49,40 39 807 42,13
% des votants % des votants
Bulletins blancs 458 0,98 1 656 4,16
Bulletins nuls 168 0,36 838 2,11
Suffrages exprimés 46 065 98,66 37 313 93,73
Candidat
Étiquette politique (partis et alliances)
Voix % des exprimés Voix % des exprimés
Martine Wonner
La République en marche
19 127 41,52 20 842 55,86
Sophie Rohfritsch (députée sortante)
Les Républicains (Union des démocrates et indépendants)
10 941 23,75 16 471 44,14
Thibault Manteaux
Front national
4 926 10,69
Albert Schwartz
La France insoumise
3 237 7,03
Morgane Keck
Unser Land
2 009 4,36
Nathalie Palmier
Europe Écologie Les Verts
1 685 3,66
Jacques Cordonnier
Alsace d'abord
1 039 2,26
Thibaut Vinci
Parti radical de gauche (Parti socialiste)
845 1,83
Michèle Trémolières
Mouvement écologiste indépendant
674 1,46
Éric Mouy
Debout la France
659 1,43
Alexandra Brasleret
Union populaire républicaine
296 0,64
Yasmina Chadli
Parti communiste français
239 0,52
Patrick Arbogast
Sans étiquette
168 0,36
Marc Baud-Berthier
Lutte ouvrière
139 0,30
Mathieu Le Tallec
Parti ouvrier indépendant démocratique
81 0,18
Source : Ministère de l'Intérieur - Quatrième circonscription du Bas-Rhin

Élections de 2022[modifier | modifier le code]

Les élections législatives françaises de 2022 vont avoir lieu les dimanches 12 et .

Résultats des élections législatives des 12 et 19 juin 2022 de la 4e circonscription du Bas-Rhin[4]
Candidat Parti et

coalition

Nuance Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Françoise Buffet LREM (ENS) ENS 14 554 31,38 26 874 66,10
Imane Lahmeur LFI (NUPES) NUP 7 952 17,15 13 782 33,90
Virginie Joron RN RN 7 931 17,10
Eric Amiet LR (UDC) LR 6 838 14,75
Martine Wonner* DIV 2 494 5,38
Bénédicte Matz UL (RPS)[a] REG 1 920 4,14
Virginie Beck REC REC 1 858 4,01
Clément Behr EAC ECO 1 607 3,47
Alain North PP DIV 388 0,84
Jean-Claude Chirollet LP (UPF) DSV 329 0,71
Marina Lafay PP DVG 277 0,60
Mehdi Benhlal LO DXG 226 0,49
Votes valides 46 374 98,42 40 656 92,47
Votes blancs 550 1,17 2 456 5,59
Votes nuls 195 0,41 855 1,94
Total 47 119 100 43 967 100
Abstention 50 791 51,88 53 953 55,10
Inscrits / participation 97 910 48,12 97 920 44,90
* députée sortante

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Caroline Kellner, « Bas-Rhin : exclue du groupe LREM de l'Assemblée nationale, Martine Wonner va quitter le parti », sur France 3 Grand Est, (consulté le ).
  2. « M. André Durr », sur Assemblée nationale (consulté le ).
  3. Liste des candidats MNR lors des élections législatives 2002
  4. Ministère de l'Intérieur, « Résultat 4e circonscription du Bas-Rhin »