Saint-Georges-Occitane — Wikipédia

Saint-Georges
Saint-Georges-Occitane
La rue Lafayette
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Métropole Toulouse Métropole
Commune Toulouse
Géographie
Coordonnées 43° 36′ 09″ nord, 1° 26′ 53″ est
Superficie 28,04 ha = 0,280 4 km2
Transport
Métro Métro de Toulouse  :

- Jean Jaurès
- Capitole
Métro de Toulouse  :
- Jeanne d'Arc
- Jean Jaurès
- François Verdier

Bus Linéo de ToulouseL1L8L9​​​​​​​​​​​​​ Liste des lignes de bus de Toulouse29​​​​​​​​​​​​​​​
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
Voir sur la carte administrative de Toulouse
Saint-Georges

Le quartier Saint-Georges est un quartier du centre-ville de Toulouse. Il s'articule autour de la place Occitane et d'un centre commercial. Le quartier ancien, réputé insalubre dans les années 1960, a fait l'objet d'une démolition systématique et d'une reconstruction d'immeubles dans le style de l'époque.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Rénovation du milieu du XXe siècle[modifier | modifier le code]

Dès 1939, des groupes privés ont envisagé la rénovation de ce quartier alors vétuste, mais doutant de la rentabilité de l'opération, ils abandonnèrent le projet.

En 1956, la municipalité de Toulouse décide de réaliser la transformation du quartier, et crée la Société d'équipements de la Haute-Garonne. Le périmètre d'opération alors défini fait sept hectares, composé de 67 % de bâtiments, 16 % de voies, 13 % d'espaces libres privés et 4 % d'espaces libres publics. La majorité des quelque trois cents immeubles de ce périmètre avaient été construit au début du XIXe siècle et à la fin du XVIIIe siècle, édifiés le long de rues étroites et tortueuses. Trois mille sept cents personnes vivaient dans ces logements insalubres (il n'y avait pas de tout à l'égout). À cause des revenus très modestes des habitants du quartier, et de la volonté d'une partie d'entre eux de rester proche du centre de la ville, leur relogement fût complexe, et les travaux de démolition ne commencèrent qu'en 1962. Le périmètre de rénovation final comptera un peu moins de 6 hectares, trois fois moins de logements que le quartier de 1957, avec un standing nettement plus élevé, ainsi que des administrations et des commerces de luxe[1]. Les dernières maisons de l'ancien quartier seront détruites en 1973[2].

Géographie[modifier | modifier le code]

Le quartier s'étend dans une grande partie de l'hyper-centre de Toulouse. Il est délimité à l'ouest par la rue Alsace-Lorraine, la rue de Metz au sud, les boulevards de Strasbourg et Lazare-Carnot à l'est.

La place Jeanne d'Arc et le Monument des Combattants de la Haute-Garonne définissent respectivement les extrémités nord et sud-est.

Le quartier est situé à côté de ceux de Matabiau au nord-est, Saint-Aubin à l'est, Saint-Étienne au sud et du Capitole à l'ouest. Les quartiers des Carmes et d'Esquirol sont à proximité directe au sud-ouest.

Outre la place Saint-Georges, se trouve également dans le quartier la place Wilson, une des places les plus importantes de Toulouse.

Lieux et Monuments[modifier | modifier le code]

Monument publics[modifier | modifier le code]

Aménagement urbain[modifier | modifier le code]

  • L'Espace Saint Georges, un centre commercial.

Vie culturelle et associative[modifier | modifier le code]

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

Transports en commun[modifier | modifier le code]

  • Capitole
    • Métro de Toulouse 
    • Liste des lignes de bus de ToulouseVille​​​​​​​​​​​​​​​ (à proximité directe)

Axes routiers[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Revue géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest. La rénovation d'un quartier ancien : Saint-Georges, 1966, consulté le 8 juillet 2019
  2. « L'opération de rénovation urbaine du quartier Saint-Georges à Toulouse », sur https://www.persee.fr, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

L'échafaud permanent de la place Saint-Georges (milieu à G.), au XVIIe siècle.