Quadratura — Wikipédia

Plafond de l'église jésuite de Vienne (par Andrea Pozzo)

La quadratura est un genre pictural baroque tendant à simuler des reliefs architectoniques sur les voûtes planes des églises, leurs murs intérieurs (voire les façades extérieures) par un effet illusionniste de trompe-l'œil et de perspective, les observateurs étant toujours placés au sol des édifices.

Terme pictural[modifier | modifier le code]

Le terme quadratura a été introduit durant la période baroque pour décrire une architecture simulée.

Cette technique unit architecture, peinture et sculpture, cherchant à créer une perspective illusionniste.

Elle nécessite de maîtriser les règles de l'architecture, celles de la perspective, mais aussi l'imitation des textures (marbre, or, etc.) et même de scènes figurées (Giorgione et Titien au Fondaco dei Tedeschi de Venise, 1508).

Précédemment, au Quattrocento, la technique surnommée en italien sott'in sù (littéralement de bas en haut) avait recherché également l'illusionnisme perspectif pour les fresques des voûtes, citons-en les premiers exemples :

Au Cinquecento, le maniériste Tommaso Laureti s'en était emparé avec son Triomphe du christianisme.

Exemples chez les maîtres[modifier | modifier le code]

Cette architecture en trompe-l'œil est représentée entre autres, par :

Peintres italiens de quadratura[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Bénédicte Gady (dir.), Peupler les cieux. Les plafonds parisiens au XVIIe siècle, Paris, Louvre éditions, 2014. (ISBN 9782847422344).
  • Jean Querzola, Le Quadraturiste : Giovanni Gherardini en Chine sous le règne de Kangxi, Paris, Eurovista-GH Research, 2023, 578 p. (ISBN 9782958715403)
  • Ingrid Sjöström, Quadratura, Studies in iIalian Ceiling Paintings, Stockholm, Almqvist och Wiksell, 1978. (ISBN 912200176-X)

Sources[modifier | modifier le code]