Psydrax odorata — Wikipédia

Psydrax odorata est une espèce de plante à fleur du genre Psydrax, de la famille des Rubiaceae.

Description[modifier | modifier le code]

Vue d'ensemble d'un individu haut d'environ un mètre.
Feuilles de jeune Psydrax odorata.

Aspect général[modifier | modifier le code]

Fleurs de Psydrax odorata.

Psydrax odorata est un arbuste qui mesure de 1,8 à 9,1 mètres de hauteur[1], de 0,91 à 2,13 m de largeur[2] et un diamètre à hauteur de poitrine allant jusqu'à 10 centimètres.

Fruits de Psydrax odorata.

Feuilles[modifier | modifier le code]

Les feuilles, opposées, atteignent 89 millimètres de long et sont elliptiques.

Elles sont vert foncé et brillantes dessus, plus claires dessous. Leur pétiole est jaune et aplati[3].

Leur apparence est différente sur les jeunes individus : plus courtes, leur marge est souvent cernée d'un vert plus foncé[réf. souhaitée].

Fleurs[modifier | modifier le code]

Les fleurs sont blanches, odoriférantes, arrondies, en opposition 2 par 2[1].

Fruits[modifier | modifier le code]

Les fruits de la plante sont assez ronds, de couleur noire[1].

Répartition[modifier | modifier le code]

Psydrax odorata se trouve dans les îles du Pacifique[2], en Nouvelle-Guinée[4], en Australie[5] et en Nouvelle-Calédonie[1].

L'espèce pousse sur des terres arbustives et sèches et dans des forêts sèches[2], humides[2] et sclérophylles[1], dans des maquis miniers[1], à une altitude pouvant atteindre 800 m.

Écologie[modifier | modifier le code]

En Nouvelle-Calédonie, cette espèce est appréciée par les cerfs. A force d'être broutée par ces animaux, elle peut présenter un aspect de bonsaï[3].

Les fleurs sont fréquentées par de nombreux insectes[3].

Les fruits produisent de nombreuses graines qui sont souvent attaquées par la chenille de Alucita objurgatella[2].

Utilisation[modifier | modifier le code]

Les autochtones hawaïens utilisaient le bois très dur pour fabriquer des herminettes pour couper des bois plus mous tels que Erythrina sandwicensis, des bâtons fouisseurs et de petites lances. Un colorant noir fut fabriqué à partir des feuilles.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f « Psydrax odorata », sur Endemia.nc (consulté le )
  2. a b c d et e (en) Université d'Hawaï à Mānoa, « Psydrax odorata », sur Hawaiian Native Plant Propagation Database (consulté le )
  3. a b et c Bernard Suprin, Mille et une plantes en Nouvelle-Calédonie, Nouméa, Editions Photosynthèse, , 382 p. (ISBN 9782952731638), p. 161
  4. (en) « Psydrax odorata », sur World Checklist of Selected Plant Families (consulté le )
  5. (en) « Psydrax odorata », sur Australian Native Plants Society (consulté le )

Source de la traduction[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]