Prix de La Renaissance — Wikipédia

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Prix de La Renaissance

Histoire
Fondation	1921
Dissolution	1939

Cadre
Type	Prix littéraire
Pays	France

Le jury du prix de La Renaissance, en 1932.

Le prix de La Renaissance est un ancien prix littéraire français créé en 1921 et disparu après 1938.

Historique[modifier | modifier le code]

Le prix de La Renaissance est créé en 1921 par la revue La Renaissance politique, littéraire et artistique^[1]. Il s'agit d'un prix annuel, doté d'une somme de 6 000 francs, décerné à l'auteur — un Français âgé au plus de 35 ans — du meilleur ouvrage (roman, poème ou pièce de théâtre) paru dans le courant des quatorze derniers mois.

Le premier jury est composé d'André Antoine, Léon Bérard, Colette, Romain Coolus, Raymond de La Tailhède, Daniel-Lesueur, Émile Fabre, Robert de Flers, Paul Fort, Pierre Hamp, Edmond Haraucourt, Abel Hermant, Georges Lecomte, Pierre Mille et Fortunat Strowski^[2].

Lauréats[modifier | modifier le code]

1921 : Alexandre Arnoux pour Indice 33^[3]
1922 :
- Henry-Jacques pour La Symphonie héroïque
- Pierre Mac Orlan pour La Cavalière Elsa^[4]
1923 :
- Paul Morand pour Fermé la nuit
- André Baillon pour En sabots^[4]
1924 : Louis Léon-Martin^[5] pour Le Trio en sol majeur^[6]
1925 : Georges Girard^[7] pour Les Vainqueurs^[8]
1926 : Émile Zavie^[9] pour La Maison des trois fiancées^[10]
1927 : Paul Chack pour On se bat en mer^[11]^,^[12]
1928 :
- Luc Durtain pour Quarantième étage et Hollywood dépassé
- Hélène Picard, prix exceptionnel pour son volume de vers Pour un mauvais garçon^[13]
1929 : Joseph Jolinon pour Le Joueur de balle^[14]
1930 : François Bonjean pour Cheik Abdou l'Égyptien^[15]
1931 : Joseph Peyré pour L'Escadron blanc^[16]
1932 : Léon-Paul Fargue pour D'après Paris^[17]
1933 : Elian Judas Finbert^[18] pour Le Fou de Dieu^[19]
1934 : Pierre Drieu la Rochelle pour La Comédie de Charleroi^[20]
1935 : Fernand Fleuret pour Le Sel sur la plaie^[21]
1936 : Jean Cassou pour Les Massacres de Paris^[22]
1937 : Georges Reyer^[23] pour Le Magasin de travestis^[24]
1938 : Jean Fréville pour Pain de brique^[25]

Notes et références[modifier | modifier le code]

↑ Notice de périodique du catalogue général de la BnF.
↑ « Le Prix de La Renaissance (Six mille francs) », Le Gaulois, n^o 45552,‎ 6 mai 1920, Dernière Heure (lire en ligne, consulté le 29 août 2018).
↑ Patrick Guay, « Alexandre Arnoux », Nuit blanche,magazine littéraire, n^o 109,‎ hiver 2007-2008, p. 52-55 (p.53) (ISSN 1923-3191, lire en ligne, consulté le 29 août 2018).
↑ ^{a et b} Bernard Baritaud, Pierre Mac Orlan : sa vie, son temps, Librairie Droz, 1992, 431 p. (ISBN 9782600036931, lire en ligne), p. 168 et note 32.
↑ « Louis Léon-Martin (1883-1944): pseudonyme individuel », sur Bibliothèque nationale de France (consulté le 29 août 2018).
↑ Joseph Place, H. Floury, « Prix de La Renaissance », Chronique des Lettres française,‎ 1924, p. 305-306 (lire en ligne, consulté le 29 août 2018).
↑ Jean Porcher, « Georges Girard (1891-1941) », Bibliothèque de l'école des chartes, t. 104,‎ 1943, p. 389.390 (lire en ligne, consulté le 29 août 2018).
↑ « Georges Girard (1891-1941) », sur Bibliothèque nationale de France (consulté le 29 août 2018).
↑ « Émile Zavie (1884-1943) : pseudonyme individuel », sur Bibliothèque nationale de France (consulté le 29 août 2018).
↑ Alfred Louis Edmond Vallettee, « Prix », Mercure de France, vol. 188,‎ 1926, p. 252 (lire en ligne, consulté le 29 août 2018).
↑ « Ceux du Blocus », La Renaissance politique, littéraire, artistique,‎ 19 mai 1928, p. 11 (lire en ligne, consulté le 29 août 2018).
↑ Pierre-André Taguieff, « Paul Chack », dans L'Antisémitisme de plume, Univers Poche, 2014 (lire en ligne), p.414.
↑ « Le Prix de La Renaissance 1928 », La Renaissance politique, littéraire, artistique,‎ 12 mai 1928, p. 3 (lire en ligne, consulté le 29 août 2018).
↑ Jean Dars, « M. Joseph Jolinon Lauréat de la Renaissance », La Renaissance politique, littéraire, artistique,‎ 11 mai 1929, p. 2-3 (lire en ligne, consulté le 29 août 2018).
↑ « François Bonjean prix de la Renaissance », La Renaissance politique, littéraire, artistique,‎ 10 mai 1930, p. 4 (lire en ligne, consulté le 29 août 2018).
↑ « Exposition «Joseph Peyré» », La Dépêche du Midi,‎ 27 décembre 2016 (lire en ligne, consulté le 29 août 2018).
↑ « Léon-Paul Fargue », sur La République des Lettres (consulté le 29 août 2018).
↑ « Elian Judas Finbert (1899-1977): pseudonyme individuel », sur Bibliothèque nationale de France (consulté le 29 août 2018).
↑ « Prix », Mercure de France, vol. 244,‎ 1933, p. 503 (lire en ligne, consulté le 29 août 2018).
↑ « La Comédie de Charleroi », sur Gallimard (consulté le 29 août 2018).
↑ « Fernand Fleuret (1883-1945) », sur Bibliothèque nationale de France (consulté le 29 août 2018).
↑ « Mai », Almanach Hachette,‎ 1937, p. 135 (lire en ligne, consulté le 30 août 2018).
↑ « Georges Reyer », sur Bibliothèque nationale de France (consulté le 29 août 2018).
↑ « Mai », Almanach Hachette,‎ 1938, p. 136 (lire en ligne, consulté le 30 août 2018).
↑ « Mai », Almanach Hachette,‎ 1939, p. 136 (lire en ligne, consulté le 30 août 2018).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]

La Renaissance politique, littéraire et artistique sur le catalogue général de la Bibliothèque nationale de France

[1] Notice de périodique du catalogue général de la BnF.

[2] « Le Prix de La Renaissance (Six mille francs) », Le Gaulois, n^o 45552,‎ 6 mai 1920, Dernière Heure (lire en ligne, consulté le 29 août 2018).

[3] Patrick Guay, « Alexandre Arnoux », Nuit blanche,magazine littéraire, n^o 109,‎ hiver 2007-2008, p. 52-55 (p.53) (ISSN 1923-3191, lire en ligne, consulté le 29 août 2018).

[BernardBaritaudP168Note32-4] {a et b} Bernard Baritaud, Pierre Mac Orlan : sa vie, son temps, Librairie Droz, 1992, 431 p. (ISBN 9782600036931, lire en ligne), p. 168 et note 32.

[5] « Louis Léon-Martin (1883-1944): pseudonyme individuel », sur Bibliothèque nationale de France (consulté le 29 août 2018).

[6] Joseph Place, H. Floury, « Prix de La Renaissance », Chronique des Lettres française,‎ 1924, p. 305-306 (lire en ligne, consulté le 29 août 2018).

[7] Jean Porcher, « Georges Girard (1891-1941) », Bibliothèque de l'école des chartes, t. 104,‎ 1943, p. 389.390 (lire en ligne, consulté le 29 août 2018).

[8] « Georges Girard (1891-1941) », sur Bibliothèque nationale de France (consulté le 29 août 2018).

[9] « Émile Zavie (1884-1943) : pseudonyme individuel », sur Bibliothèque nationale de France (consulté le 29 août 2018).

[10] Alfred Louis Edmond Vallettee, « Prix », Mercure de France, vol. 188,‎ 1926, p. 252 (lire en ligne, consulté le 29 août 2018).

[11] « Ceux du Blocus », La Renaissance politique, littéraire, artistique,‎ 19 mai 1928, p. 11 (lire en ligne, consulté le 29 août 2018).

[12] Pierre-André Taguieff, « Paul Chack », dans L'Antisémitisme de plume, Univers Poche, 2014 (lire en ligne), p.414.

[13] « Le Prix de La Renaissance 1928 », La Renaissance politique, littéraire, artistique,‎ 12 mai 1928, p. 3 (lire en ligne, consulté le 29 août 2018).

[14] Jean Dars, « M. Joseph Jolinon Lauréat de la Renaissance », La Renaissance politique, littéraire, artistique,‎ 11 mai 1929, p. 2-3 (lire en ligne, consulté le 29 août 2018).

[15] « François Bonjean prix de la Renaissance », La Renaissance politique, littéraire, artistique,‎ 10 mai 1930, p. 4 (lire en ligne, consulté le 29 août 2018).

[16] « Exposition «Joseph Peyré» », La Dépêche du Midi,‎ 27 décembre 2016 (lire en ligne, consulté le 29 août 2018).

[17] « Léon-Paul Fargue », sur La République des Lettres (consulté le 29 août 2018).

[18] « Elian Judas Finbert (1899-1977): pseudonyme individuel », sur Bibliothèque nationale de France (consulté le 29 août 2018).

[19] « Prix », Mercure de France, vol. 244,‎ 1933, p. 503 (lire en ligne, consulté le 29 août 2018).

[20] « La Comédie de Charleroi », sur Gallimard (consulté le 29 août 2018).

[21] « Fernand Fleuret (1883-1945) », sur Bibliothèque nationale de France (consulté le 29 août 2018).

[22] « Mai », Almanach Hachette,‎ 1937, p. 135 (lire en ligne, consulté le 30 août 2018).

[23] « Georges Reyer », sur Bibliothèque nationale de France (consulté le 29 août 2018).

[24] « Mai », Almanach Hachette,‎ 1938, p. 136 (lire en ligne, consulté le 30 août 2018).

[25] « Mai », Almanach Hachette,‎ 1939, p. 136 (lire en ligne, consulté le 30 août 2018).

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