Porte Dauphine — Wikipédia

Porte Dauphine
Illustration de la Porte Dauphine
Bouche du métro d'Hector Guimard.
Précédent Sens anti-horaire
Porte de la Muette
Porte Dauphine Sens horaire
Porte Maillot
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Géographie
Boulevard (s) Boulevard de l'Amiral-Bruix
Boulevard Lannes
Arrondissement (s) 16e
Commune limitrophe Bois de Boulogne
Coordonnées 48° 52′ 18″ nord, 2° 16′ 31″ est
Transports en commun
Petite Ceinture Avenue Foch
Petite ceinture RATP (T)(3b)
Porte Dauphine
RER (RER)(C)
Gare de l'avenue Foch
Métro (M)(2)
Porte Dauphine

Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
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La porte Dauphine est un des accès du 16e arrondissement de Paris.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Boulevard de l'Amiral-Bruix au niveau de la porte Dauphine.

Cette porte est située à l'extrémité ouest de l'avenue Foch et aux abords du bois de Boulogne.

Ce site est desservi par la station de métro Porte Dauphine et part la ligne de bus RATP PC. Elle est desservie par le terminus de la ligne de tramway T3b, prolongée depuis la porte d'Asnières, à partir du [1],[2].

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Le roi Louis XVI met à disposition de Marie-Antoinette le château de La Muette. Par son mariage, en 1770, celle-ci devient dauphine de France[3].

Historique[modifier | modifier le code]

La porte Dauphine vue depuis le bois de Boulogne en 1872.

En , à l'occasion de leur visite en France, le tsar de Russie Nicolas II et son épouse Alexandra arrivent gare de Passy-la-Muette. Le cortège se dirige ensuite direction porte Dauphine puis emprunte l'avenue du Bois (actuelle avenue Foch), le trajet devant les conduire à l'ambassade de Russie[4]. Porte Dauphine, ils sont accueillis par une foule de 5 à 6 000 personnes[5].

À la fin des années 1980, l'architecte Jean Nouvel propose d’y élever une tour de 420 mètres. Végétalisée, elle aurait été dotée de vitres sombres à sa base, qui s'éclaircissent au fur et à mesure avec l'altitude. Trop ambitieuse, elle ne voit pas le jour, souffrant notamment de la crise économique qui suit la première guerre du Golfe[6].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

La bouche de métro d'Hector Guimard est la dernière qui présente intactes des plaques de lave émaillées. C'est également le dernier édicule ferme de Guimard que la RATP n'a pas détruit[7].

La porte Dauphine a donné son nom à l’université Paris-Dauphine. Elle a également donné son nom au quartier qui l'entoure, le quartier de la Porte-Dauphine.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Prolongement du T3 de Porte d'Asnières à Porte Dauphine, Le calendrier prévisionnel, sur tramway.paris.fr, consulté le .
  2. Prolongement du T3 de Porte d'Asnières à Porte Dauphine, Le tracé, sur tramway.paris.fr, consulté le .
  3. Philippe Siguret et Bertrand Lemoine, Vie et histoire du XVIe arrondissement, Paris, Éditions Hervas, , page 34.
  4. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Les Éditions de minuit, septième édition, 1963, t. 2 (« L-Z »), « Rue du Ranelagh », p. 318.
  5. « Le Pays : journal des volontés de la France », sur Gallica, (consulté le ).
  6. Bruno D. Cot, « Paris. Les projets fous… auxquels vous avez échappé », cahier central publié dans L'Express, semaine du 29 mars 2013, p. XVI.
  7. Bernard Marrey, « La céramique dans l'architecture à Paris aux XIXe et XXe siècles » [PDF], sur editions-linteau.com, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]