Politico Europe — Wikipédia

Politico Europe
Image illustrative de l’article Politico Europe

Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Zone de diffusion En ligne
Langue Anglais
Genre Spécialiste
Fondateur The Economist Group
Date de fondation 1995
Ville d’édition Bruxelles

Propriétaire Axel Springer
Rédacteur en chef Jamil Anderlini
Site web https://www.politico.eu

Politico Europe est un média hebdomadaire de langue anglaise, basé à Bruxelles. Il naît à la suite de l'acquisition de European Voice par le groupe Axel Springer, en 2014. Devenu un journal «tout en ligne» (pure player), il se consacre aux activités des institutions-clés de l'Union européenne, à savoir la Commission européenne, le Parlement européen, le Conseil des ministres et le Conseil européen.

European Voice est initialement un hebdomadaire fondé en 1995 par The Economist Group.

Historique[modifier | modifier le code]

L'hebdomadaire initial, European Voice, a été fondé en 1995, par The Economist. Il a été cédé en à Selectcom, une holding fondée par Shéhérazade Semsar de Boisséson, possédant également Development institute international. Le , Politico, allié au groupe Axel Springer, achète cette publication spécialisée, European Voice, qui devient dès lors le pure player Politico Europe[1],[2],[3].

Présentation[modifier | modifier le code]

Politico se revendique comme un regard indépendant spécialisé sur les affaires de l'Union européenne (UE). La majorité des articles du journal couvrent les affaires courantes de l'Union européenne et ses interactions dans les affaires domestiques tant qu'internationales. Avec plus de 60 journalistes, là où, à titre de comparaison le Financial Times a 6 journalistes installés à Bruxelles et dédiés à l'Union européenne, et Le Figaro, ou Le Monde, 2 journalistes, il s'est imposé « dans le microcosme bruxellois » et est devenu une source de référence concernant la politique de l'Union européenne, avec, en 2017, 1,8 million de visiteurs sur son site, et 80 000 abonnés à sa lettre d'information (gratuite)[3],[4],[5].

Ce média ne se veut pas se cantonner dans des analyses « froides » mais souhaite « rendre l'UE sexy ». Il dresse ainsi régulièrement le portrait de politiciens, d'officiels ou de personnalités d'influence ou d'importance dans l'UE, et plus particulièrement à Bruxelles, et ce portait peut être écrit au vitriol ou comporter des informations peu connues. Il est ainsi le premier média à avoir exposé les problèmes médicaux du président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker[4]. Il publie aussi régulièrement un dossier spécial concernant un sujet précis, souvent d'actualité (par exemple, le changement climatique), dans lequel il examine ce sujet ainsi que ses relations avec l'UE. La lettre d'information du site est intitulé Playbook. Une section Pro propose des articles spécialisés[4].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Chloé Woitier, « Politico se lance en Europe au printemps », Le Figaro,‎ (lire en ligne).
  2. « Politico veut devenir incontournable en Europe », Les Échos,‎ (lire en ligne).
  3. a et b Cécile Ducourtieux, « Politico, le trublion américain qui agite Bruxelles », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  4. a b et c Jean Comte, « Politico Europe face au défi de la rentabilité », Le Figaro,‎ (lire en ligne).
  5. Alexandre Piquard, « Le site d’informations Politico promet d’avoir « la plus grosse rédaction de Bruxelles » », Le Monde,‎ (lire en ligne).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]