Plaque australienne — Wikipédia

Plaque australienne
Image illustrative de l’article Plaque australienne

Éponyme Australie
Composition Lithosphère océanique et continentale
Frontières Fosses de l'arc de la Sonde, de Java, de Bougainville et des Nouvelles-Hébrides, des dorsales centrale indienne et sud-est indienne
Superficie 1,13294 stéradians
Déplacement
· Direction :
· Vitesse :

nord-est
6,5 cm/an
(référentiel : plaque africaine)
Rotation
· Vitesse :
· Pôle eulérien :

1,074 4 °/Ma
60° 08' N 01° 74' E
(référentiel : plaque pacifique)

La plaque australienne est une plaque tectonique de la lithosphère de la planète Terre. Sa superficie est de 1,13294 stéradian. On y associe généralement les plaques des Kermadec, des Tonga, de Niuafo'ou, de Woodlark, de la mer des Salomon, de Maoke et de Bird's Head.

Étendue[modifier | modifier le code]

Elle couvre :

Frontières[modifier | modifier le code]

Carte en projection orthographique de la plaque australienne.

La plaque australienne est en contact avec les plaques indienne, somalienne, antarctique, pacifique, des Kermadec, des Tonga, de Niuafo'ou, de Futuna, du récif Balmoral, du récif Conway, des Nouvelles-Hébrides, de Woodlark, de Maoke, de Bird's Head, de la mer de Banda, de Timor, de la Sonde et birmane.

Ses frontières avec les autres plaques sont notamment formées des fosses de subduction de l'arc de la Sonde sur la côte ouest de Sumatra, de Java sur la côte sud de Java, de Bougainville sur la côte sud des îles Salomon et des Nouvelles-Hébrides sur la côte ouest et sud des Nouvelles-Hébrides, des dorsales centrale indienne et sud-est indienne.

Déplacement[modifier | modifier le code]

Le déplacement de la plaque australienne se fait vers le nord-est ou encore à une vitesse de rotation de 1,0744° par million d'années selon un pôle eulérien situé à 60°08' de latitude nord et 01°74' de longitude est (référentiel : plaque pacifique).

Les géologues considéraient la plaque indienne et la plaque australienne comme une seule plaque appelée « plaque indo-australienne ». Depuis la découverte d'une zone de failles et de déformations dans l'océan Indien entre Sumatra et l'archipel des Chagos (bassin de Wharton), les deux plaques sont en cours de séparation, la désolidaritation pouvant prendre encore plusieurs millions d'années[1],[2],[3]. Ce phénomène s'est traduit le par deux séismes de magnitude 8,7 et 8,2 le long de failles de décrochement dans la zone de rupture des deux plaques, sous l'océan Indien, loin des limites de plaque[2],[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. La Recherche n° 470 décembre 2012 p 16
  2. a et b « Rupture annoncée de la plaque indo-australienne, place aux séismes ! » (consulté le )
  3. a et b « Indonésie : une importante fracture de la plaque tectonique à l'origine des séismes » (consulté le )

Source[modifier | modifier le code]