Plaine Tikar — Wikipédia

Plaine Tikar
Pays Drapeau du Cameroun Cameroun
Subdivision administrative Région de l'Ouest
Subdivision administrative Noun
Coordonnées 5° 48′ 22″ nord, 11° 28′ 38″ est
Régions naturelles
voisines
Région de l'Ouest, Région de l'Adamaoua, Région du Centre
Géolocalisation sur la carte : Cameroun
(Voir situation sur carte : Cameroun)
Plaine Tikar

La plaine Tikar constitue une zone plane dont l’altitude est de 700 à 750 m au centre du Cameroun.

Geographie[modifier | modifier le code]

La plaine Tikar, parfois appelée Tikarie est une vaste dépression adressée au Massif du Mbam et adossée au Nord aux conforts du plateau de l’Adamaoua. D’une altitude variant entre 700 et 750m, elle est principalement parcourue par le fleuve Mbam et ses grands affluents, la Kim, le Noun et la Mape. A cheval entre savane brisée au nord, la forêt tropicale au Sud et à l’Est, les grasfields à l’Ouest, elle englobe les arrondissements de Ngambe-Tikar (Mbam et Kim-Centre), Bankim (Mayo – Adamaoua), Magba et Malantoeun (Noun – Ouest) et Nwa (Nord Ouest). Dans la province du Centre du Cameroun, la plaine Tikar est un territoire enclavé situé à la lisière de la forêt et de la savane[1].

Faune et Flore[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

La plaine Tikar s’active économiquement autour de l’agriculture de rente (café cacao, palme à huile…) l’élevage (bovin, ovins, volailles) la pêche et le commerce.L’exploitation forestière et l’industrie de transformation du bois sont très présentes sur rive gauche du MBAM.

Tourisme[modifier | modifier le code]

La statuaire et notamment la fonte et la sculpture sur bois et métaux suivant la technique à cire fondue demeurent des voies royales du rayonnement de la culture dans la plaine Tikar.

Le tourisme culturel est inexploré.

La zone est un lieu où différents types humains cohabitent (bantou, semi-bantou, soudano-sahélien, pygmées) offrant autant d’axes de croisement de croisement culturels, rituels.

Les vestiges immobiliers et les festivités culturelles et traditionnelles annuellement organisées sont des potentiels circuits touristiques[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Vue panoramique de la plaine tikar », sur Tikartitude (consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • M. Annaud, « Plaine Tikar », in S. Bahuchet et P. de Maret (dir.), Les peuples des forêts tropicales aujourd’hui, volume III : Région Afrique centrale, Avenir des peuples des forêts tropicales, Bruxelles, 2000.
  • Jean-Claude Barbier, Les pygmées de la plaine Tikar au Cameroun : note complémentaires, ORSTOM, Cameroun, 1978, 32 p. + pl.
  • Dairou Pempeme, La plaine Tikar et son environnement montagneux : recompositions territoriales et crise de l'espace (Cameroun), Université Bordeaux Montaigne, 2004, 2 vol., 490 + 14 p. (thèse de géographie)