Pierre de Rohan-Gié — Wikipédia

Pierre de Rohan-Gié
Fonction
Gouverneur militaire
Province de Bretagne
-
Titre de noblesse
Comte de Guise
Prédécesseur
Avec
Marguerite d'Armagnac (d)
Successeur
Charlotte d'Armagnac (d) et Charles de Rohan-Gié
Biographie
Naissance
Décès
Activités
Famille
Père
Mère
Conjoints
Françoise de Penhoët (d)
Marguerite d'Armagnac (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Autres informations
Grade militaire
Maréchal de France (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Blason

Pierre de Rohan, dit « le maréchal de Gié », né en 1451 au château de Mortiercrolles à Saint-Quentin-les-Anges et mort le à Seiches-sur-le-Loir, est un homme politique et un militaire français, maréchal de France, et l'un des proches conseillers des rois Louis XI, Charles VIII et Louis XII.

Issu de la famille de Rohan-Guéméné, il est par héritage seigneur de Gié ; puis vicomte de Fronsac[1] par son premier mariage ; il reçoit en 1476-1477 par don de Louis XI : le comté de Porcien[2] et les seigneuries d'Avesnes, Rozoy, Montcornet, Croÿ, Renty, Bar-sur-Aube, saisis sur Antoine et son fils Philippe de Croÿ pro-Bourguignons, Philippe étant de surcroît le gendre de Louis de Luxembourg ci-après ; plus les seigneuries de Vire et Fontenay-le-Comte ; plus le comté de Marle et les seigneuries de Ham, Beauvoir, Bohain, Oisy, saisis sur le connétable Louis de Luxembourg-St-Pol accusé de trahison ; châtelain de Baugé par don de Louis XII en 1513 ; enfin, par son deuxième mariage, il est comte de Guise de 1503 à 1504. À part Gyé, ces fiefs ne resteront pas dans sa famille.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines familiales et enfance[modifier | modifier le code]

Pierre de Rohan est le cadet de la famille de Rohan-Guéméné, elle-même branche cadette des Rohan en Bretagne. Fils de Louis Ier de Rohan-Guéméné et de Marie de Montauban, il descend ainsi de deux des plus anciennes et des plus puissantes maisons du royaume. Par sa mère, Marie de Montauban, petite-fille de Bonne Visconti, proche parente d'Isabeau de Bavière, il est petit-fils de l’Amiral de Montauban, collaborateur et ami de Louis XI. Par son père, il est apparenté à Du Guesclin. Sa famille est en disgrâce à l'avènement de Pierre II de Bretagne pour avoir trempé dans l'assassinat de Gilles de Bretagne, frère du duc. C'est la raison de sa naissance hors de Bretagne.

En 1457, sa mère empoisonne son père qui meurt laissant un testament dans lequel il refuse à sa femme la tutelle de leurs enfants. Pierre de Rohan a alors pour tuteur Tanneguy du Chastel. Marie de Montauban échappe à la justice, se remarie avec Georges de La Trémoille, seigneur de Craon, mais elle meurt emprisonnée en 1476.

Au service de Louis XI (1461-1483)[modifier | modifier le code]

Il est élevé en France, à partir de 1461, par Jean de Montauban son aïeul maternel, amiral de France[3] qui l'introduit à la cour de Louis XI. Après la mort de son tuteur en mai ou , Louis XI conserve à sa cour ce jeune homme, qui, grâce à cette protection, se trouve en 1472 conseiller et chambellan du roi et capitaine de Blois, à l'âge de seulement 21 ans[4]. Le roi, dont il se révèlera être un fidèle indéfectible, lui restitue la seigneurie familiale de Gié en Champagne, spoliée par le chancelier Rolin, et il ajoute ce nom à celui des Rohan.

Pierre de Rohan, seigneur de Gyé (1451-1513), Raymond Quinsac Monvoisin (Bordeaux, 1790 ; Boulogne, 1870), copie d'après un original conservé au château de Beauregard ; commandé par Louis-Philippe Ier pour le musée historique de Versailles en 1834.

Il participe aux sièges de Lectoure et de Perpignan en 1473[4] à la tête d'une compagnie de 40 lances[4]. En 1474, il est ambassadeur chargé de faire ratifier la paix par le duc de Bretagne François II. Afin de le récompenser, Louis XI le fait en 1474 chevalier de l'ordre de Saint-Michel[3], capitaine de l'ordonnance en 1475[3] et le nomme maréchal de France le [5],[6].

À la suite de la signature du traité de Picquigny qui, en , met un terme définitif à la guerre de Cent Ans, en , le maréchal de Gié participe à la signature du traité de Senlis qui rétablit la paix avec la Bretagne à l'abbaye de la Victoire, dont il signe les 9e et 16e des lettres patentes royales avec le roi[7].

Il continue de donner des preuves de sa fidélité et de dévouement qui confortent Louis XI dans la confiance qu'il lui accorde[8]. Il se voit confier la direction d'une campagne militaire en Flandre en 1479, et avec 800 hommes il reprend toutes les places dont Maximilien d'Autriche s'était emparé précédemment[9].

Avec Charles d'Amboise, son frère l'évêque d'Albi et Jean Daillon, il est l'un des quatre membre du conseil qui gouvernent l’État pendant la maladie du roi aux Forges-lèz-Chinon en 1479[10]. En 1482, il assiège Aire avec succès. Lorsque Louis XI exécute son testament politique au château d'Amboise le , Gié figure au troisième rang parmi les conseillers du roi qui le signent[11].

Au service de Charles VIII (1483-1498)[modifier | modifier le code]

Il assiste au sacre de Charles VIII le en portant l'épée royale. Membre du conseil de régence[12], il y joue un rôle important[13] et combat avec succès en 1487 le duc de Gueldre et le comte de Nassau ; le roi lui confie ensuite la garde des frontières de Picardie. Il accompagne le roi à la conquête du royaume de Naples.

En 1489, il est nommé lieutenant général de Guyenne, puis en 1491 lieutenant général de Bretagne sous le gouverneur prince d'Orange.

En 1491, il reconstruit le château de la Motte-Glain, sur les marches de Bretagne. Il accompagne Charles VIII à Naples en 1494. Commandant de l’avant-garde à la bataille de Fornoue le , il conclut une trêve avec les Vénitiens[14].

C’est lui qui conduit du secours à Louis XII, alors duc d'Orléans, assiégé dans Novare, d'où il parvient à le délivrer ; il devient par la suite chef du conseil du roi.

Le château de Mortiercrolles[modifier | modifier le code]

Il rebâtit en 1500 le château de Mortiercrolles et établit dans son domaine le couvent franciscain de Notre-Dame des Anges. Il est très aimé du monarque qui le fait lieutenant-général en Bretagne et chef du Conseil. Veuf en 1497, Pierre épouse en 1503 la fille du duc Jacques de Nemours-Armagnac, Marguerite, héritière de l'Armagnac et fait épouser Charlotte, sœur de Marguerite, à son fils aîné. Les deux sœurs meurent en 1503 et 1504. En 1502 il se fait commander un David de bronze à Michel-Ange[15],[16], œuvre qu'il n'obtiendra jamais étant tombé en disgrâce avant.

Sous le règne de Louis XII (1498-1514)[modifier | modifier le code]

Début du règne[modifier | modifier le code]

À l'avènement de Louis XII, en 1498, son crédit augmente. Il l’accompagne en Italie en 1499, et est à ses côtés lors de l’entrée solennelle que ce prince fait à Gênes le . Il partage le pouvoir avec le cardinal d'Amboise.

Après le mariage du roi avec Anne de Bretagne (1499) : la disgrâce[modifier | modifier le code]

À la suite du mariage de Louis XII avec Anne de Bretagne, deux factions s'opposent sur la stratégie d'alliance matrimoniales concernant Claude, la fille du couple royal : d'une part, Anne de Bretagne, soutenue par le cardinal d'Amboise, préconise une union avec le jeune Charles de Gand, héritier présomptif des Habsbourg, de Philippe le Beau, d'Isabelle la Catholique et de Ferdinand d'Aragon[17] ; d'autre part le maréchal de Gié préconise une union avec le jeune François de Valois-Angoulême, redoutant l'encerclement du Royaume de France en cas d'alliance avec Charles[18]. Cette opposition avec le cardinal d'Amboise et des difficultés avec le Parlement de Paris conduisent en 1504 à une machination consistant à s'attaquer à un proche du maréchal, Olivier de Coëtmen, grand maître de Bretagne, que Pierre de Pontbriand accuse auprès du roi, avant de se rétracter[19].

Mais une coalition de divers ennemis de Gié, au nombre desquels le cardinal d'Amboise, Louise de Savoie et surtout Anne de Bretagne - qui ne lui pardonnait pas d'avoir fait arrêter les bateaux chargés d'effets précieux qu'elle envoyait à Nantes et dont Gié contrecarrait les velléités d'union de Claude avec les Habsbourg - obtient que les accusations de lèse-majesté soit examinées par une commission[19].

Un procès se tient au Parlement de Toulouse, qui est éloigné de Paris et de la Bretagne et passe pour plus sourcilleux sur les accusations de lèse-majesté[19]. Après plusieurs semaines de procès, le Parlement de Toulouse ne retient pas l'accusation de lèse-majesté et Gié n'est condamné le - pour des motifs forts vagues - qu'à la privation de l'exercice de certaines de ses fonctions et commandements ainsi qu'à une amende relativement modeste, à la suspension de son titre de maréchal pour cinq ans et, pour la même durée, à un bannissement de la Cour « de dix lieues, sur peine de confiscation de corps et biens »[19]. On lui retire en outre « le gouvernement et la garde du duc de Valois », le futur François Ier, qu'il assure depuis plusieurs années[19].

Espérant vraisemblablement un verdict plus sévère, Anne de Bretagne insiste pour que le verdict soit publié et lu un peu partout dans le Royaume mais ce sont paradoxalement les options d'alliances matrimoniales du maréchal qui triomphent lorsque Louis XII marie Claude avec François de Valois-Angoulême[20].

Dernières années (1506-1513)[modifier | modifier le code]

Gié se retire dans son château de Sainte-Croix du Verger à Seiches-sur-le-Loir en Anjou où il meurt le , « au moment où la politique qu'il avait longtemps préconisée recevait en quelque sorte une consécration définitive »[19]. Il est inhumé dans l'église qu'il a fait construire à Sainte-Croix.

Mariage et descendance[modifier | modifier le code]

Arrangé par Louis XI, il avait épousé en premières noces le [13] Françoise de Penhoët[21], vicomtesse de Fronsac, dame de La Boëssière, La Marche en Bédée (La Marché), La Motte-Glain, et eut :

Veuf, il s'était remarié en 1503 avec Marguerite d'Armagnac ( 1503), comtesse de Guise, fille de Jacques d'Armagnac, duc de Nemours et comte de la Marche, et de Louise d'Anjou. Ils n'eurent pas d'enfants. À la mort de son beau-frère Louis d'Armagnac, il revendiqua le comté de Guise en compétition avec René II de Lorraine, et Marguerite d'Armagnac prêta hommage à Louis XII. Mais Marguerite mourut peu après et Pierre maria son fils Charles à Charlotte d'Armagnac, la sœur de Marguerite, pour conserver Guise.

Ascendance[modifier | modifier le code]

Armoiries[modifier | modifier le code]

Pierre de Rohan de Gié réorganise l'écu de son père et pose en abîme les armes des Visconti, qui font partie de celles de sa mère (voir Rohan-Montauban).

Écartelé en 1 et 4 contre-écartelé en 1 et 4 de gueules aux chaînes d'or posées en orle, en croix et en sautoir, chargées en cœur d'une émeraude au nature (Navarre), en 2 et 3 d'azur semé de fleurs de lys d'or à la bande componée d'argent et de gueules (Évreux), en 2 et 3 de gueules aux neuf macles d'or posées 3, 3 et 3 (Rohan), sur le tout d'argent, à une couleuvre ondoyante en pal d'azur, couronnée d'or, engloutissant un enfant de carnation, posé en fasce, les bras étendus (Visconti).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. "Par lettres patentes données au Plessis-du-Parc en , Louis XI avait donné à Pierre de Rohan et à sa femme la seigneurie de Fontenay-le-Comte en échange de celle de Fronsac, en Guyenne. La propriété de cette dernière seigneurie avait été reconnu à Pierre de Rohan par un arrêt du Parlement du , malgré les prétentions contraires du maréchal Joachim Rouault, appuyé par le procureur du roi. Mais Louis XI tenait à la conserver à cause de son importance militaire" (Archives nationales, X1A 8607, fo 119 vo ainsi que De Maulde, Procédures politiques du règne de Louis XII dans la Collection des documents inédits de l'histoire de France p. 635 ; publiés par Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI, tome VI, p. 317, note no 1, Librairie Renouard, Paris 1898)
  2. "... noz chiers et amez cousin et cousine Pierre de Rohan, conte de Marle et de Porcien, mareschal de France, et Francoise de Penhoet, sa femme, ..." (Lettre de Louis XI datée du Plessis-du-Parc-lèz-Tours le , conservée dans les Archives nationales, X1A 9317, fo 69 ; publiée par Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI, tome VI, p. 317, Librairie Renouard, Paris 1898)
  3. a b et c Bernard Chevalier et Philippe Contamine, La France de la fin du XVe siècle, renouveau et apogée : économie, pouvoirs, arts, culture et conscience nationales, CNRS, coll. « Centre d'études supérieures de la Renaissance », (ISBN 978-2-222-03612-8, lire en ligne), p. 115
  4. a b et c Pierre Roger Gaussin, Louis XI : un roi entre deux mondes, A.-G. Nizet, (lire en ligne), p. 145
  5. Philippe de Commynes et Jean Dufournet, Mémoires sur Louis XI : 1464-1483, Gallimard, (lire en ligne), p. 582
  6. Guy Saupin et Jean-Luc Sarrazin, Économie et société dans la France de l'Ouest atlantique : Du Moyen âge aux Temps modernes, Presses universitaires de Rennes, (lire en ligne), p. 63
  7. Marquis de Pastoret, Ordonnances des roys de France de la troisième race : recueillies par ordre chonologique, avec des renvoys des unes aux autres, des sommaires, des observations sur le texte, Paris, Imprimerie Royale, (lire en ligne), p. 142-143
  8. Louis XI écrivait au comte de Dammartin que, M. de Rohan était un des grands seigneurs du royaume qu'il se félicitait le plus d'avoir attaché à son service : "... et entre autres m'ont nomme Monseigneur de Gye, qui est de bonne et grant maison, comme savez, et de present est conte de Porcien et de Marle, et sont d'oppinion qu'il est homme qui vault bien d'y estre, je vous en advertiz, affin que m'escrivez vostre advis sur ce. ... Escript a Selonmes, le XVIe jour de septembre [1476]. LOYS. J. MESME. A Monseigneur le grant maistre (comte de Dammartin)". (Publiée par Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI, tome VI, p. 88, Librairie Renouard, Paris 1898.) ; "... Touchant la diligence que monseigneur de Gye a faicte, vous l'en mercirez de par moy, et lui dictes que s'est bien raison qu'il ait sa part du prouffit, puisqu'il a fait si bonne diligence. ...Escript a Compiengne, le XIIe jour de may [1474]. LOYS. TILHART. A nostre ame et feal conseiller et chambellan le sire du Bouchaige." (Publiée par Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI, tome V, p. 256, Librairie Renouard, Paris 1895) ; etc.
  9. Louis Gabriel Michaud, Biographie universelle, ancienne et moderne, t. XVII : Ge-Go, Michaud, (lire en ligne), p. 332-333
  10. Philippe de Commynes, Mémoires, Livre VI, Chapitre VI « Quant il eut faict cest espouventement a ceulx dont j'ay parle, il s'enquist de l'expedition du conseil et de despeschez que on avoit faict en dix ou douze jours, dont avoient la charge l'evesque d'Alby, son frere le gouverneur de Bourgongne, le mareschal de Gye, le seigneur de Lude, ... », (Philippe de Commynes, Mémoires, GF Flammarion, Paris 2007, p. 368) ; si c'était Philippe de Commynes qui écrivit le mois de mars et l'année MCCCCIIIIxx (1480) selon sa mémoire (p. 364), en fait il s'agissait du mois de mars 1479 lorsque Louis XI avait été attaqué aux Forges près de Chinon.
  11. Ordonnances des roys de France de la troisième race : Ordonnances rendues depuis le mois de mars 1482 jusqu'au mois d'avril 1486. 1835, , 936 p. (lire en ligne), p. 60.
  12. Lettres patentes royales : https://books.google.fr/books?id=VORZAAAAYAAJ&pg=PA607 ( à Bourges) ; https://books.google.fr/books?id=VORZAAAAYAAJ&pg=PA699 ( (1486 avant Pâques) à Bordeaux)
  13. a et b Selon les études de Joseph Vaesen et d'Étienne Charavay, dans les Lettres de Louis XI, tome p. 22-23, Librairie Renouard, Paris, notamment d'après De Maulde, Procédures politiques du règne de Louis XII, dans la Collection des documents inédits, Paris 1885
  14. Brantôme dit qu'« il fit fort bien selon aucuns, et selon d'autres non. » On lui reprocha d'avoir tenu son corps d'armée en réserve, sans en débander pour le moins quelques légères troupes afin de renforcer les pauvres combattants. Enfin, continue Brantôme, tout alla bien ; et le maréchal ne laissa pas d'emporter le renom d'avoir été un bon capitaine et pour la guerre et pour la paix.
  15. « Découvrir la ville de Mennecy », sur mennecy-et-son-histoire.com (consulté le ).
  16. "Michelangelo pittore" a cura di´ Pier Luigi De Vecchi. Milano: Jaca book 1984, p. 13
  17. Yves Bottineau-Fuchs et Yves Bottineau, Georges 1er d'Amboise 1460-1510 : Un prélat normand de la Renaissance, Editions PTC, , 158 p. (ISBN 978-2-906258-90-7, lire en ligne), p. 67
  18. Philippe Tourault, Les ducs et duchesses de Bretagne : Xe – XVIe siècle, Paris, Perrin, , 330 p. (ISBN 978-2-262-02370-6, lire en ligne), p. 299
  19. a b c d e et f Bernard Quilliet, Louis XII, Fayard, , 520 p. (ISBN 978-2-213-64944-3, lire en ligne), p. 145-154
  20. Yves Bottineau-Fuchs et Yves Bottineau, Georges 1er d'Amboise 1460-1510 : Un prélat normand de la Renaissance, Editions PTC, , 158 p. (ISBN 978-2-906258-90-7, lire en ligne), p. 72
  21. « Les seigneurs de Penhoët, d'après l'ouvrage de Patrick KERNEVEZ et Guy TRAVEL : "Les Seigneurs de Penhoët en Saint-Thégonnec", Société Archéologique du Finistère, 2000 », sur Le blog de provincehistorique.over-blog.com

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Documents[modifier | modifier le code]

On conserve à la bibliothèque de Paris les pièces du procès criminel fait à Pierre de Rohan.[réf. nécessaire]

Iconographie[modifier | modifier le code]

Son portrait a été gravé par Odieuvre, d'après une miniature tirée du cabinet du roi.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]