Pierre Garnier de Laboissière — Wikipédia

Pierre Garnier de Laboissière
Surnom Garnier-Dubois
Naissance
Chassiecq
Drapeau du Poitou Poitou
Décès (à 54 ans)
Paris
Origine Drapeau du royaume de France Royaume de France
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Drapeau de la France République française
Drapeau de l'Empire français Empire français
Arme Cavalerie
Grade Général de division
Années de service 17721809
Commandement 2e Chasseurs à cheval
Armée de réserve
Conflits Guerres révolutionnaires
Guerres napoléoniennes
Faits d'armes Prise de Spire
Distinctions Légion d'honneur
(Grand officier)
Comte d'Empire
Hommages Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, 15e colonne
Inhumé au Panthéon
Autres fonctions Membre du Sénat conservateur

Pierre Garnier, comte de Laboissière, surnommé Garnier-Dubois[1], né le à Chassiecq (aujourd'hui dans le département de la Charente), et mort le à Paris, est un général de la Révolution française et sénateur du Premier Empire.

Biographie[modifier | modifier le code]

Ancien Régime[modifier | modifier le code]

Il entre à l'École militaire en 1769, et affecté avec le grade de sous-lieutenant au Custine-Dragons le . Réformé à la formation de 1776, il est réadmis au corps, avec son grade de sous-lieutenant le  ; il prend rang de capitaine le , et devient capitaine de remplacement dans Montmorency dragons le , et quand ce régiment prend le titre de 2e régiment de chasseurs à cheval, le , il y reste comme capitaine et le suit à l'armée du Rhin.

Guerres révolutionnaires[modifier | modifier le code]

Au combat de Spire, le , à la tête de douze de ses chasseurs, il fait trois cents prisonniers autrichiens. Le suivant, il reçoit, en récompense de cette action d'éclat, le grade de chef de brigade. Il exerce les fonctions de général de brigade avec l'autorisation des représentants du peuple à l'armée du Rhin, depuis le , lorsque, dans une charge de cavalerie qui a lieu le 25 messidor an II, et dans laquelle il a un cheval tué sous lui, il tombe au pouvoir des Prussiens.

Échangé au mois de germinal an III et nommé général de brigade le 25 prairial an III (), il est successivement employé aux armées de Rhin-et-Moselle et d'Allemagne. Il est blessé à l'affaire de Roth Ce lien renvoie vers une page d'homonymie, le 19 frimaire an IX (), d'un coup de feu à l'épaule droite. Le 23 nivôse an VI (), il passe à l'armée d'Angleterre, et le 29 thermidor an VI () à celle de Mayence.[réf. nécessaire]

Il sert ensuite, comme général de division nommé le 5 ventôse an VII (), en Italie et en Suisse pendant les ans VII, VIII et IX, et a le commandement de l’armée de réserve du 22 thermidor an VIII () à la fin de la campagne de l'an IX dans les Grisons.

Consulat et Empire[modifier | modifier le code]

Mis en non-activité le 1er vendémiaire an X (), il est nommé inspecteur général d'infanterie le 7 nivôse an X (), puis de nouveau inspecteur général de cavalerie le 8 ventôse an X ().

Le premier Consul le fait entrer au Sénat conservateur le 7 fructidor an XI (). À la création de la Légion d'honneur, il est nommé membre de l'Ordre le 9 vendémiaire an XII (), et grand officier de l'ordre le 25 prairial an XII () suivant. Napoléon Ier lui confie la sénatorerie de Bourges par un décret du 2 prairial an XII () . Il devient chambellan de l'Empereur au mois de pluviôse an XIII.

Noms gravés sous l'arc de triomphe de l'Étoile : pilier Est, 15e et 16e colonnes

Le , l'Empereur lui confie le commandement de la 4e légion de réserve de l'Intérieur, et l'envoie, au mois d'octobre, présider le collège électoral de la Charente ; il lui confère le titre de comte de l'Empire en 1808.

Appelé au commandement supérieur de Strasbourg le , il meurt avant d'avoir pu se rendre à sa destination.

Il est inhumé au Panthéon de Paris.

Titres[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Armoiries[modifier | modifier le code]

Figure Blasonnement
Armes des Garnier de La Boissière et de Boisgrollier

Gironné d'or et de gueules de douze pièces.[4]

Armes des Garnier de La Boissière

Gironné d'or et d'azur ; le cinquième giron, qui est d'azur, chargé d'une épée d'or.[5]

Armes du comte Garnier-Laboissière et de l'Empire

Gironné de huit pièces d'or et d'azur ; au cinquième giron qui est d'azur une épée d'or ; au franc-canton de sénateur brochant sur le tout.[2]

Ascendance et postérité[modifier | modifier le code]

Pierre Garnier était le fils d'André Garnier ( † - Saint-Claud), écuyer, seigneur du Bois et de la Boissière, porte-étendard et sous-brigadier des gardes du corps du Roi (compagnie de Beauvau), capitaine de cavalerie, et de Françoise de Salignac de La Maingotterie[6].

Le comte Garnier était un cousin d'un parent du général de brigade François Garnier de La Boissière.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Web.genealogie, le site de la généalogie historique », Les militaires / Les maréchaux, généraux et amiraux 1789-1815 / Terre / Généraux de division / L, sur web.genealogies.free.fr (consulté le )
  2. a b et c « BB/29/974 page 30. », Titre de comte accordé à Pierre Garnier Laboissière. Bayonne ()., sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr, Centre historique des Archives nationales (France) (consulté le )
  3. « Cote LH/1079/6 », base Léonore, ministère français de la Culture
  4. René Pétiet, Armorial poitevin, , p. 67
  5. J.-B. Rietstap, Armorial général, t. I, , p. 744
  6. Jean-Marie Ouvrard, « Salignac de La Mothe-Fénelon » (consulté le )
  7. « Cote LH/1079/5 », base Léonore, ministère français de la Culture

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]