Philippe Saint-André — Wikipédia

Philippe Saint-André

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Fiche d'identité
Naissance (56 ans)
Romans-sur-Isère (France)
Taille 1,80 m (5 11)
Surnom Le Goret, PSA[1]
Poste Ailier
Carrière en junior
PériodeÉquipe 
US Romans Péage
Carrière en senior
PériodeÉquipeM (Pts)a
0000-1988
1988-1997
1997-2000
US Romans Péage
AS Montferrand
Gloucester RFC

190 (595)[2]
35 (90)
Carrière en équipe nationale
PériodeÉquipeM (Pts)b
1990-1997 France 69 (152)
Carrière d'entraîneur
PériodeÉquipe 
1998-2002
2002-2004
2005-2009
2009-2011
2011-2015
2021-2023
Gloucester RFC
CS Bourgoin-Jallieu
Sale Sharks
RC Toulon
France
Montpellier HR

a Compétitions nationales et continentales officielles uniquement.
b Matchs officiels uniquement.

Philippe Saint-André (souvent surnommé PSA), né le à Romans-sur-Isère, est un joueur et entraîneur de rugby à XV international français. Il est le sélectionneur de l'équipe de France de rugby à XV du [3] à . Au cours de sa carrière de joueur, il a évolué au poste de trois-quarts aile tant en sélection nationale qu'avec Gloucester, son dernier club.

Capitaine du XV tricolore de 1990 à 1997, il conduit l'équipe qui réussit à remporter le Tournoi des Cinq Nations en 1993. Mais le point culminant de sa carrière est la troisième place de l'équipe de France lors de la coupe du monde de rugby à XV 1995 en Afrique du Sud devant l'Angleterre, pays organisateur et finaliste de la précédente coupe du monde. Il annonce sa retraite internationale en 1997, tout en continuant à jouer pour son club de Gloucester. Il met un terme définitif à sa carrière de joueur en mai 2000 après la dernière journée du championnat d'Angleterre gagnée contre les London Irish.

À partir de 1998, il est également entraîneur de son dernier club, Gloucester, avant de revenir entraîner le CS Bourgoin-Jallieu en France de 2002 à 2004. Manager du club anglais des Sharks de Sale de 2005 à 2009, il est nommé président délégué au secteur sportif du RC Toulon en mai 2009 mais il continue d'occuper les fonctions de manager et entraîneur en chef.

Après l'officialisation de sa nomination au poste de sélectionneur de l'équipe de France le , il quitte le club et est remplacé par Bernard Laporte. Lors des quatre ans où il est sélectionneur, l'équipe de France ne remporte aucun Tournoi, ne terminant au maximum que quatrième, et est lourdement éliminée par les All Blacks en quarts de finale de la Coupe du monde 2015.

Son frère Raphaël, trois-quarts centre, avant de se reconvertir en tant qu'entraîneur, a joué à ses côtés à Montferrand.

Carrière de joueur[modifier | modifier le code]

Surnommé affectueusement le Goret, Philippe Saint-André est formé à l'US Romans Péage, club de sa ville natale. En 1988, il rejoint l'ASM Clermont Auvergne et restera longtemps fidèle à son club.

Avec le XV de France, il connaît ses premières sélections en 1990 et devient une pièce essentielle des Bleus. Lors du Tournoi des Cinq Nations 1991, Philippe Saint-André est à la conclusion d'une action d'éclat contre le XV de la rose, il marque un essai au terme d'une action de 100 mètres lancée depuis la ligne d'en-but française par Serge Blanco et Pierre Berbizier, cet essai est considéré par de nombreux commentateurs comme le plus beau marqué dans un Tournoi des cinq nations. Cette année-là, il est sélectionné par Daniel Dubroca et Jean Trillo pour participer à la coupe du monde 1991 mais malheureusement la France connaît son plus mauvais résultat en coupe du monde puisqu'elle est éliminée en quart de finale par ces mêmes Anglais.

Le , il joue son premier match avec les Barbarians français contre l'Afrique du Sud à Lille. Les Baa-Baas s'imposent 25 à 20[4].

Deux ans plus tard, il remporte avec l'équipe de France le titre de Champion d'Europe de rugby à XV qui est décerné pour la première fois au vainqueur du Tournoi, et gagne aussi le premier Trophée des 5 Nations. Philippe Saint-André est d'ailleurs le meilleur marqueur de ce Tournoi des cinq nations 1993, il sera également meilleur marqueur de l'édition 1995.

Le , il est invité avec les Barbarians français pour jouer contre l'Australie à Clermont-Ferrand. Les Baa-Baas s'inclinent 26 à 43[5].

En club, aux côtés de Jean-Marc Lhermet et Christophe Juillet, il dispute la finale du championnat de France en 1994, battu par le Stade toulousain, Clermont perd aussi en finale du Challenge Yves-du-Manoir contre Perpignan mais Philippe Saint-André ne dispute pas le match. En sélection, c'est sous son capitanat que le XV de France réalise l'un de ses plus beaux exploits en triomphant deux fois en Nouvelle-Zélande en test-match lors de la tournée de .

Il dispute sa deuxième coupe du monde en 1995 qui se conclut par une troisième place.

En 1997, il rejoint le championnat anglais à Gloucester RFC[6].

En 1997, après avoir eu 68 sélections dont 34 en tant que capitaine, avec 32 essais (troisième meilleur total de marqueur d'essais de l'histoire de l'équipe de France derrière Serge Blanco et Vincent Clerc), il arrête sa carrière internationale.

Carrière d'entraîneur[modifier | modifier le code]

En club[modifier | modifier le code]

Après sa carrière de joueur en 1998, Philippe Saint-André devient directement entraîneur de Gloucester et en fait l'un des meilleurs clubs d'Angleterre.

Puis il rejoint le club français de Bourgoin-Jallieu avec Laurent Seigne sous la direction de Pierre Martinet et Patrick Sébastien[7]. Débarqué en 2004 après avoir fait acte de candidature au poste de sélectionneur du pays de Galles[8], il retourne en Angleterre, prenant en main le club des Sale Sharks.

Philippe Saint-André signe en 2004 dans le club de la banlieue de Manchester, les Sale Sharks; il devient directeur sportif du club anglais au mois de [9]. Il est rejoint par Sébastien Chabal, son ancien joueur au CS Bourgoin-Jallieu. La saison 2004-2005 marque le retour au sommet des Sharks sous la houlette du technicien français. Le club anglais remporte le Challenge européen en battant la Section paloise sur un score large de 27-3. Les Sharks clôturent la saison à la troisième place du championnat et obtiennent leur ticket pour la Coupe d'Europe.

Quart de finaliste de la Coupe d'Europe de rugby à XV lors de la saison 2005-2006, Philippe Saint-André devient champion d'Angleterre 2005-2006 en dirigeant notamment Jason Robinson, Mark Cueto, Mark Taylor, Charlie Hodgson, Magnus Lund, Lionel Faure et Sébastien Bruno.

Sébastien Chabal et Sale en Championnat d'Angleterre.

Lors de la saison 2006-2007, Philippe Saint-André et Sale jouent contre le Stade français en poule de Coupe d'Europe. La fin de saison ne lui apporte aucun nouveau titre : Sale est éliminé de la H-cup dès les phases de poule et le club anglais rate les play-off de la Guinness Premiership en terminant seulement dixième de la phase régulière.

La saison de championnat suivante est meilleure, avec notamment des victoires à domicile contre les meilleures écuries. Mais une défaite à domicile lors de la dernière journée de la phase régulière prive Sale de phase finale, le club de Philippe Saint-André termine cinquième et se contente d'une place dans la grande coupe d'Europe.

La phase de poule de Coupe d'Europe de rugby à XV 2008-2009 oppose Sale au Munster et à l'ASM Clermont[10]; le parcours des Irlandais prive Philippe Saint-André de phase finale. Lors de la phase régulière de championnat, Sale se comporte honorablement sans se mêler à la lutte pour le titre. En fin de saison, Philippe Saint-André rejoint le RC Toulon et Jason Robinson est annoncé comme son successeur[11].

Lors de sa première saison à Toulon, le président Mourad Boudjellal lui donne les clés de la maison. Il recrute Pierre Mignoni, Jamie Robinson, Felipe Contepomi, Juan Martín Fernández Lobbe, Sébastien Bruno et Jonny Wilkinson. Le RCT finit 2e de la phase de poule et se qualifie directement pour les demi-finales. Mais il tombe en demi-finale contre son ancien club lorsqu'il était joueur, Clermont (35-29) après les prolongations et un match à suspense.

Sélectionneur de l'équipe de France (2011-2015)[modifier | modifier le code]

Le , il est choisi comme entraîneur du XV de France par la FFR en remplacement de Marc Lièvremont après la Coupe du monde 2011 en Nouvelle-Zélande[12]. Cette décision est officialisée le et il prend ses fonctions le où il présente son projet lors d’une conférence de presse à Marcoussis[3],[13]. Il choisit comme adjoints, Yannick Bru (Toulouse) pour les avants et Patrice Lagisquet (Biarritz) pour les arrières[14]. Il est le premier sélectionneur à ne pas souhaiter de « manageur »[Note 1] à ses côtés.

Scène de France-Italie (2012) : premier match de Saint-André à la tête du XV de France.

Pour ses débuts, Saint-André choisit la continuité en convoquant 23 mondialistes et quelques nouveaux (Fofana, Maestri), sur les 30 joueurs appelés pour le Tournoi des 6 nations 2012[15]. Le XV de France remporte ses deux premiers matchs face à l'Italie (30-12)[16] et l’Écosse (17-23)[17] mais fait match nul contre l'Irlande (17-17)[18] puis s'incline face aux Anglais (22-24) à domicile[19]. Le dernier match se ponctue par une défaite face au pays de Galles (16-9) qui réalise le Grand Chelem[20]. Cette rencontre marque la fin d'une génération dont la moitié des joueurs est trentenaire[21]. Plusieurs cadres se retirent du XV le France : Bonnaire, Harinordoquy, Nallet, Poux, Rougerie, Servat et Yachvili notamment[Note 2]. Critiqués, les Bleus se classent 4e du Tournoi[22].

Lors de la tournée d'été en Argentine, Philippe Saint-André rajeunit considérablement son groupe en appelant neuf nouveaux et en rappelant six joueurs écartés lors du Tournoi des six nations[23]. Après une courte défaite (23-20) lors du premier match contre les Pumas[24],[Note 3], le XV de France se reprend et l'emporte 49-10 lors du deuxième test[25], grâce à notamment Frédéric Michalak (auteur de 19 points), de retour en sélection après deux ans et demi d'absence[26]. Cette dernière sortie est confirmée par une tournée d'automne triomphante face à l'hémisphère Sud[27]. En effet, pourtant privés de leur capitaine Thierry Dusautoir (suppléé par Pascal Papé)[28], les hommes de Saint-André enchaînent trois succès face à l'Australie (33-6)[29], l'Argentine (39-22)[30] et les Samoa (22-14)[31]. C'est une première depuis 2005 pour un grand chelem réalisé à l'automne[32].

Après cette tournée victorieuse, le XV de France commence le Tournoi 2013 de la pire des manières, perdant ses trois premières rencontres (Italie, Galles et Angleterre)[33] - fait inédit depuis 1982[34] - et obtenant un nul en Irlande (13-13)[35]. La victoire 23-16 contre l'Écosse lors du dernier match évite la cuillère de bois mais n'empêche pas les hommes de Saint-André de finir dernier du tournoi[36]. Il s'agit du pire classement de l'équipe de France dans le Tournoi depuis l'édition de 1999[37]. Après ce tournoi catastrophique, l'équipe de France part en Nouvelle-Zélande disputer une série de trois test-matchs[38]. Opposés aux champions du monde en titre, les Bleus s'inclinent trois fois (23-13 à Eden Park[39], 30-0 à Christchurch[40] et 24-9 à New Plymouth[41]) sans jamais se hisser au niveau des All Blacks. « PSA » modifie sa charnière à chaque fois et ne parvient toujours pas à trouver la bonne solution[42]. En novembre, le XV de France retrouve les Néo-Zélandais au Stade de France mais s'incline de nouveau (26-19)[43]. La large victoire face aux Tonga (38-18)[44] quelques jours plus tard ne compense pas la nouvelle défaite, cette fois-ci contre l'Afrique du Sud (19-10)[45]. Avec huit défaites, un match nul et seulement deux victoires, 2013 est qualifié d'« annus horribilis » par les médias français[46],[47].

Scène de France-Irlande (2014) : l'Irlande s'impose au Stade de France.

Attendus au tournant, les Bleus remportent « le Crunch » contre l'Angleterre (24-22) au finish, en ouverture du Tournoi 2014[48]. Après avoir confirmé face aux Italiens (30-10)[49], le XV de France multiplie les erreurs et chute brutalement à Cardiff contre le Pays de Galles (27-6)[50]. La victoire étriquée face au XV du Chardon[Note 4] (19-17) ne dissipe pas les doutes[51]. Alors qu'ils sont encore en course pour la victoire finale, les Bleus cèdent le Grand Chelem à l'Irlande après une défaite 22-20[52]. Ils se classent finalement 4e du Tournoi[53]. Le Tournoi est suivi d'une nouvelle tournée estivale, contre l'Australie en . Lors du premier match, les Wallabies[Note 5] humilient le XV du France en inscrivant sept essais (50-23)[54]. Après une deuxième courte défaite (6-0)[55], les Bleus sont défaits de nouveau largement à Sydney (39-13)[56]. C'est une nouvelle tournée sans victoire pour Philippe Saint-André qui propage encore plus les doutes sur le niveau du XV de France[57]. Plus tard, il avoue avoir pensé à démissionner lors de l'été 2014[58].

À la suite de ces échecs successifs, la Fédération française décide « d'épauler » Philippe Saint-André en nommant Serge Blanco comme président du comité de suivi du XV de France (ou manageur)[59]. De plus, « PSA » innove en intégrant plusieurs joueurs naturalisés comme Rory Kockott, Scott Spedding (Sud-Africains) ou encore Uini Atonio (Néo-Zélandais) lors du stage préparatoire à la tournée de novembre[60],[61]. Cette dernière débute par deux succès probants face aux Fidji (40-15)[62] et surtout l'Australie (29-26)[63]. Mais cette dynamique positive est de nouveau stoppée par une défaite contre l'Argentine (13-18) à Saint-Denis[64].

Alors que le scepticisme est de plus en plus présent chez les médias et les supporters[65], Saint-André annonce que le Tournoi 2015 va servir de préparation à la Coupe du monde en septembre[66]. Lors du premier match, le XV de France s'impose face à de vaillants Écossais (15-8)[67], puis est battu par l'Irlande (18-11) à l'Aviva Stadium[68]. Quinze jours plus tard, les Bleus sombrent une nouvelle fois au Stade de France contre le Pays de Galles (13-20)[69]. « PSA », qui n'aura jamais réussi à battre cette équipe durant son mandat[70], voit les critiques s’abattre et réclamant sa démission[71],[72]. Il décide de hausser le ton vis-à-vis de ses joueurs[73]. Le 15 mars, l'équipe de France se rachète en partie en infligeant 29-0 à l'Italie[74]. Enfin, pour le dernier match du tournoi de l'ère Saint-André[75], la France et l'Angleterre se livrent une rencontre sensationnelle à Twickenham où le XV de la Rose l'emporte (55-35), avec 12 essais inscrits, malgré un « French Flair[Note 6] » retrouvé[76]. De nouveau classé quatrième, Saint-André est le premier sélectionneur à ne pas remporter le Tournoi ni à figurer une seule fois sur le podium[77]. À six mois du Mondial, les Bleus inquiètent mais le sélectionneur promet une préparation « commando »[78],[79].

Coupe du monde 2015[modifier | modifier le code]

Le mandat de Philippe Saint-André à la tête du XV de France s'achève par une défaite historique 62 à 13 face à la Nouvelle-Zélande à Cardiff en quart de finale de la Coupe du monde 2015. Il est remplacé à la tête de la sélection française par Guy Novès, auparavant entraîneur du Stade toulousain.

Consultant avec le Cameroun puis le Canada[modifier | modifier le code]

Philippe Saint-André annonce, en , prendre les commandes de l'équipe nationale du Cameroun, à l'occasion de la coupe d'Afrique des nations (dans la Division 1C) et du vingtième anniversaire de la fédération de rugby du pays[80]. Cependant, le Cameroun n’organise pas ladite coupe et ne participe pas à la Bronze Africa Cup, les activités sportives de la Fédération camerounaise ayant été gelées à la suite de tensions internes et d'un conflit avec la confédération africaine (Rugby Afrique)[81].

En , Philippe Saint-André travaille durant une semaine avec le Canada en tant que consultant pour le match aller contre l’Uruguay, qualificatif pour la Coupe du monde 2019. Il retrouve le Gallois Kingsley Jones, son ancien adjoint à Sale et actuel sélectionneur du Canada[82].

Directeur du rugby de Montpellier[modifier | modifier le code]

En , il rejoint le Montpellier Hérault rugby en tant que directeur du rugby, prenant ainsi la succession de Vern Cotter. Comme Cotter, il est chargé de la politique sportive du club mais laisse l'entraînement de l'équipe première à l'entraîneur en chef Xavier Garbajosa[83]. Ses premières semaines à ce poste sont marquées par l'arrêt des compétitions à cause de la pandémie de Covid-19.

Le , après le mauvais début de saison de l'équipe, le président Mohed Altrad décide de remercier le manager Xavier Garbajosa et confie le management de l'équipe professionnelle à Philippe Saint-André. Saint-André travaille avec les deux adjoints en poste Olivier Azam et Jean-Baptiste Élissalde[84]. Ils mènent l'équipe pour remporter le Challenge européen six mois plus tard puis le titre de champion de France 2022.

En 2023, Saint-André prend de nouveau du recul et cède son poste de manager à l'anglais Richard Cockerill. En novembre 2023, il est remplacé au poste de directeur du rugby par Bernard Laporte. Le communiqué du club précise que Philippe Saint-André « garde la confiance de Mohed Altrad et continuera de conseiller la direction générale, de s’occuper des questions régaliennes et d’assurer les relations avec les instances ».

Statistiques[modifier | modifier le code]

Tournoi des Cinq Nations[modifier | modifier le code]

Détails du parcours de Philippe Saint-André dans le Tournoi des Cinq Nations.
Édition Rang Résultats France Résultats Saint-André Matchs Saint-André
Cinq Nations 1991 2 3 v, 0 n, 1 d 2 v, 0 n, 1 d 3/4
Cinq Nations 1992 2 2 v, 0 n, 2 d 2 v, 0 n, 2 d 4/4
Cinq Nations 1993 1 3 v, 0 n, 1 d 3 v, 0 n, 1 d 4/4
Cinq Nations 1994 3 2 v, 0 n, 2 d 2 v, 0 n, 2 d 4/4
Cinq Nations 1995 3 2 v, 0 n, 2 d 2 v, 0 n, 2 d 4/4
Cinq Nations 1996 3 2 v, 0 n, 2 d 2 v, 0 n, 2 d 4/4

Légende : v = victoire ; n = match nul ; d = défaite ; la ligne est en gras quand il y a Grand Chelem.

Coupe du monde[modifier | modifier le code]

Détails du parcours de Philippe Saint-André en Coupe du monde
Édition Rang Résultats France Résultats Saint-André Matchs Saint-André
Royaume-Uni 1991 Quart-de-finaliste 3 v, 0 n, 1 d 3 v, 0 n, 1 d 4/4
Afrique du Sud 1995 Troisième 5 v, 0 n, 1 d 5 v, 0 n, 1 d 6/6

Légende : v = victoire ; n = match nul ; d = défaite.

Clubs[modifier | modifier le code]

Joueur[modifier | modifier le code]

Entraîneur[modifier | modifier le code]

Saison Club Division Poste Classement Coupe d'Europe Challenge européen
1998 - 1999 Gloucester RFC Premiership Entraineur-joueur 5e - -
1999 - 2000 Gloucester RFC Premiership Directeur du rugby 3e - Éliminé en poule
2000 - 2001 Gloucester RFC Premiership Directeur du rugby Éliminée en quart-de-finale Éliminée en demi-finale -
2001 - 2002 Gloucester RFC Premiership Directeur du rugby Vainqueur de la phase play-off - Éliminée en demi-finale
2002 - 2003 CS Bourgoin-Jallieu Top 16 Directeur général 3e de la poule 2 des Play-offs Éliminée en poule -
2003 - 2004 CS Bourgoin-Jallieu Top 16 Directeur général Éliminée en demi-finale Éliminée en poule -
2004 - 2005 Sale Sharks Premiership Manageur 5e - Vainqueur
2005 - 2006 Sale Sharks Premiership Manageur Champion d'Angleterre Éliminée en quart-de-finale -
2006 - 2007 Sale Sharks Premiership Manageur 10e Éliminée en poule -
2007 - 2008 Sale Sharks Premiership Manageur 5e - Éliminée en demi-finale
2008 - 2009 Sale Sharks Premiership Manageur 5e Éliminée en poule -
2009 - 2010 RC Toulon Top 14 Président délégué au sportif Éliminée en demi-finale - Défaite en finale
2010 - 2011 RC Toulon Top 14 Président délégué au sportif 8e Éliminé en quart-de-finale -
2020 - 2021 Montpellier HR Top 14 Directeur du rugby 10e - Vainqueur
2021 - 2022 Montpellier HR Top 14 Directeur du rugby Champion de France Éliminé en quart-de-finale -
Année Sélection Tournoi Poste Classement IRB à la fin de l'année Tournoi Coupe du monde
2012 France Six Nations Sélectionneur-Manager 4e 4e -
2013 France Six Nations Sélectionneur-Manager 5e 6e -
2014 France Six Nations Sélectionneur-Manager 7e 4e -
2015 France Six Nations Sélectionneur-Manager 7e 4e Éliminée en quarts de finale

Palmarès[modifier | modifier le code]

Joueur[modifier | modifier le code]

Entraîneur[modifier | modifier le code]

En club
En sélection

Distinctions personnelles[modifier | modifier le code]

Consultant[modifier | modifier le code]

Depuis la coupe du monde 2007, il occupe des fonctions de consultant sur la radio RMC. Il commente notamment les matchs du XV de France. Il a aussi été consultant pour TV5 Monde, France Télévisions et Rugby Hebdo. Il quitte RMC lors de sa prise de fonction à la tête de l'équipe de France en .

En 2016, il devient consultant pour SFR Sport 2, nouvelle chaîne détentrice des droits télé du Championnat d'Angleterre de rugby à XV en France[86]. À partir du , il commente les matchs avec Laurent Depret, journaliste avec lequel il partageait déjà les commentaires radios des matchs du XV de France lorsqu'il était consultant pour RMC. En 2017, il redevient consultant pour RMC et participe notamment à l'émission Les Grandes Gueules du Sport.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Engagements[modifier | modifier le code]

Politique[modifier | modifier le code]

Durant l'entre-deux-tours de l'élection présidentielle française de 2017, il fait partie d'une soixantaine de sportifs en activité ou retraités qui signent un appel à voter Emmanuel Macron le au second tour de l'élection présidentielle « pour que le sport demeure un espace de liberté, d'égalité et de fraternité »[88].

Associatif[modifier | modifier le code]

Très concerné par les problématiques de la violence faite aux enfants dans le sport et dans la société, suivant les directives du conseil de l'Europe en 2018 Break the silence, il s'engage en tant que parrain de l'association L'Enfance au cœur[89].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Rôle occupé par Jo Maso entre 1995 et 2011
  2. Lionel Beauxis, Alexis Palisson, Julien Pierre et Clément Poitrenaud, encore en activité à cette date, ne sont également plus rappelés.
  3. Pumas, surnom de l'Équipe d'Argentine de rugby à XV.
  4. XV du Chardon, surnom de l'Équipe d'Écosse de rugby à XV.
  5. Wallabies, surnom de l'Équipe d'Australie de rugby à XV.
  6. Imprévisibilité et capacité à marquer des essais improbables du jeu français.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « XV de France : une déroute amère pour Philippe Saint-André », sur lemonde.fr (consulté le )
  2. « Fiche de Philippe Saint-André », sur www.cybervulcans.net (consulté le )
  3. a et b « Philippe Saint-André, sélectionneur du XV de France », sur www.le10sport.com, Le 10 Sport, (consulté le )
  4. « Barbarian Rugby Club vs Afrique du Sud », sur www.barbarianrugbyclub.com, Barbarians français (consulté le ).
  5. « Barbarian Rugby Club vs Australie », sur www.barbarianrugbyclub.com, Barbarians français (consulté le ).
  6. « Rugby. Repères - Philippe Saint-André », sur www.liberation.fr, Libération, (consulté le ).
  7. Arnaud Tillous, « Philippe Saint-André : « Plus de pression en France » » [archive du ], sur www.lequipe.fr, L'Équipe, (consulté le ).
  8. (en) « Saint-Andre sacked over Wales job », sur news.bbc.co.uk, (consulté le )
  9. « Chabal et Todd à Sale » [archive du ], sur www.lequipe.fr, L'Équipe, (consulté le )
  10. « Saint-André : « Clermont, une équipe exceptionnelle » », sur www.rmc.fr, rmc, (consulté le )
  11. (en) Duncan Bech, « Jason Robinson takes charge at Sale », sur www.independent.co.uk, The Independent, (consulté le )
  12. « Rugby : Philippe Saint-André est nommé sélectionneur du XV de France », sur rfi.fr, RFI, (consulté le )
  13. Yoann Palej, « Philippe Saint-André est officiellement le nouveau sélectionneur du XV de France », sur rugby365.fr, (consulté le )
  14. « Rugby: Philippe Saint-André nommé sélectionneur mercredi? », sur 20minutes.fr, 20 minutes (France), (consulté le )
  15. « Rugby : Saint-André convoque les mondialistes avec Fofana et Maestri », sur leparisien.fr, Le Parisien, (consulté le )
  16. Clément Daniez, « La France bat l'Italie 30-12 en ouverture du Tournoi des Six Nations », sur lexpress.fr, L'Express, (consulté le )
  17. « Six nations : réaliste, le XV de France s'impose en Ecosse », sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le )
  18. Gabriel Cail, « FRANCE - IRLANDE : 17-17 », sur lequipe.fr, L'Équipe, (consulté le )
  19. « Six nations : le XV de France trébuche contre l'Angleterre (22-24) », sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le )
  20. « RUGBY. Le pays de Galles bat la France 16-9 », sur leparisien.fr, Le Parisien, (consulté le )
  21. Thibault Perrin, « FLASHBACK. 2012 : le Pays de Galles remporte le Grand Chelem face au XV de France », sur lerugbynistere, (consulté le )
  22. Cécile Grès, « Rugby : après un tournoi des VI nations raté, le XV de France doit se réinventer », sur nouvelobs.com, Le Nouvel Obs, (consulté le )
  23. « Avec Michalak, sans Dusautoir », sur lequipe.fr, L'Équipe, (consulté le )
  24. Emmanuel Quintin, « Les Pumas douchent les Bleus », sur lfigaro.fr, Le Figaro, (consulté le )
  25. « Rugby: le XV de France régale en Argentine », sur leparisien.fr, Le Parisien, (consulté le )
  26. Aurélien Billot, « Les Bleus mettent fin au signe indien », sur lefigaro.fr, Le Figaro, (consulté le )
  27. « Philippe Saint-André fait le bilan après la tournée d'automne », sur francebleu.fr, France Bleu, (consulté le )
  28. Maxime Rouquié, « Dusautoir blessé, Yannick Nyanga appelé et Papé capitaine », sur lerugbynistere.fr, (consulté le )
  29. « France-Argentine (39-22): Vamos Francia ! », sur rugbyrama.fr, (consulté le )
  30. « RUGBY. La France confirme contre l'Argentine 39-22 », sur leparisien.fr, Le Parisien, (consulté le )
  31. Cécile Grès, « RUGBY. France-Samoa : une victoire qui offre un joli bilan au XV de France », sur lenouvelobs.com, Le Nouvel Obs, (consulté le )
  32. « Le compte est bon pour le XV de France », sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le )
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