Philippe Marlaud — Wikipédia

Philippe Marlaud
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Nom de naissance Philippe Alain Frédéric Marlaud
Naissance
14e arrondissement de Paris
Nationalité française
Décès (à 22 ans)
3e arrondissement de Lyon
Profession Acteur
Films notables La Maison des autres
Passe ton bac d'abord
La Femme de l'aviateur

Philippe Marlaud est un acteur français né le à Paris et mort le à Lyon (Rhône).

Biographie[modifier | modifier le code]

Philippe Alain Frédéric Marlaud est le fils unique d'une doctoresse, Marina de Kovalewski[1] (Paris 16e, Molphey, ), dont les parents appartenant à la noblesse russe ont émigré en France lors de la révolution bolchevique de 1917. Marina de Kovalewski meurt près de Saulieu dans un accident sur la RN6 (D906 depuis 2006) en même temps que le psychanalyste, musicien et écrivain Jean-Paul Rondepierre (Châteauroux, Molphey, ). Son père, Jean-Louis Marlaud (Paris 14e, Saint-Avertin, ), est un ingénieur travaillant pour la société IBM. Philippe Marlaud passe sa jeunesse à Paris où il vit au domicile maternel situé au dernier étage de l'immeuble construit au 109 du boulevard Saint-Michel. Il voyage en Afrique du nord puis en Thaïlande où il visite et photographie les camps de réfugiés cambodgiens. Il parle couramment le français, le russe et l'anglais.

Carrière d'acteur[modifier | modifier le code]

Il est remarqué en 1977 pour sa composition de Julien dans le téléfilm La Maison des autres de Jean-Pierre Marchand auprès de Geneviève Fontanel d’après le roman autobiographique éponyme de Bernard Clavel. Lorsque commence le tournage, en , Philippe Marlaud est âgé de 16 ans[2].

L'année suivante dirigé par Maurice Pialat il débute sur le « grand écran » avec Passe ton bac d'abord, cinquième long métrage du réalisateur dans lequel il tient le premier rôle masculin.

En 1980, il tourne sous la direction d'Éric Rohmer dans La Femme de l'aviateur, premier film des six volets du cycle Comédies et proverbes du réalisateur, y tenant à nouveau le premier rôle masculin. Le film sort en salles le .

Au début de l'année 1981, il tourne à nouveau pour la télévision, La Rescousse dans une réalisation de Jacques Krier.

Mort[modifier | modifier le code]

Le téléfilm La Rescousse n'est pas encore diffusé lorsque Philippe Marlaud meurt des suites de brûlures du troisième et quatrième degré couvrant la presque totalité de son corps le à l'Hôpital Édouard-Herriot de Lyon, deux jours après son hélitransport médicalisé dans un état désespéré, sa tente s'étant accidentellement embrasée à cause d'une bougie d'éclairage restée allumée durant son sommeil dans la nuit du 15 au , lors d'un séjour à La Colline russe, camping ombragé surplombant la baie du Lavandou et situé au sommet du quartier de La Favière à Bormes-les-Mimosas dans le Var. L'ethnologue et journaliste Yan de Kerorguen, fils de Jacques de Kerorguen[3], a consacré à ce camping atypique, ouvert peu après la seconde guerre mondiale en 1947 et fermé définitivement au milieu des années 1990, l'ouvrage La Colline russe paru aux Éditions Grasset en 1979[4].

Les obsèques de Philippe Marlaud sont célébrées en la cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky dans le 8e arrondissement de Paris, suivies d'une inhumation au cimetière de Passy dans le 16e arrondissement de Paris.

Filmographie[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Marina de Kovalewski en 1987, rendant hommage à son fils Philippe Marlaud ainsi qu'à Youra de Plagny, directeur du camping La Colline russe. Vidéo de Christine von Brakhausen. [1].
  2. Télé 7 jours no 883, semaine du 30 avril au 6 mai 1977, page 67 : « Philippe Marlaud va bientôt passer son bac ».
  3. Jacques de Kerorguen en 1987 au camping La Colline russe lors d'un entretien avec Igor von Brakhausen à partir de 03:57. Vidéo de Christine von Brakhausen. [2].
  4. La Colline russe, Yan de Kerorguen. Éditions Grasset. (ISBN 978-2246008033).

Liens externes[modifier | modifier le code]