Philippe-Alexandre-Louis Bommart — Wikipédia

Philippe-Alexandre-Louis Bommart
Fonctions
Maire de Douai
-
Conseiller municipal de Douai
à partir du
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 68 ans)
Nationalité
Activités
Parentèle
Amédée Bommart (petit-fils en lignée masculine)Voir et modifier les données sur Wikidata
Blason

Philippe-Alexandre-Louis Bommart, né le à Douai et mort dans cette ville le [1] est un homme politique français, qui a été maire de Douai.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né dans une famille honorable, il s'occupa de bonne heure d'études relatives à l'architecture et aux travaux publics. De 1787 à 1798, il eut l'entreprise des travaux des fortifications de la place de Douai.

Le , il est élu conseiller municipal. Le premier consul le nomma le adjoint au maire de Douai ; il exerça sans interruption ces fonctions pendant onze années. Le , l'Empereur le nomme maire Douai. Ses infirmités l'obligèrent à donner sa démission en .

De 1800 à 1813, Bommart fut presque exclusivement chargé de la direction des travaux de la commune. Les temps révolutionnaires avaient rendu ces fonctions difficiles et pénibles : il fallait déblayer les ruines, accumulées par le marteau démolisseur ; il fallait disposer, orner, rendre à l'utilité publique les terrains laissés vides par les destructeurs. Il s'acquitta, avec un zèle et un dévouement remarquables de la rude tâche que lui imposait l'édilité.

On lui doit le déblaiement et la plantation des places publiques. la construction de plusieurs édifices, l'établissement du champ de foire sur le plan actuel, la construction de la grande salle de l'Hôtel-de-Ville, le pavement de plusieurs rues et la construction d'aqueducs, l'organisation du service des pompes à incendie et leur augmentation, la suppression des puits établis sur la voie publique, la restauration de la salle des Spectacles, l'établissement de l'école gratuite de musique, la réorganisation de l'école d'architecture et le développement de toutes les autres écoles municipales. La prospérité dont jouissent ces intéressantes fondations peut, avec justice, être attribuée à sa surveillance et à l'ordre qu'il y a établi.

On lui doit en outre, plusieurs règlements municipaux forts sages, entre autres, ceux sur les boulangers, sur la police de la salle des Spectacles et sur celle des marchés.

Bommart a rendu un autre service important à la cité de Douai, en ordonnant la classification des archives de la commune, et en contribuant lui-même à ce travail. Dans l'impossibilité où ses infirmités l'avaient réduit d'aller explorer les archives à l'Hôtel-de-Ville, il en faisait apporter chez lui de volumineuses liasses qu'il dépouillait été lassait avec la plus excessive attention; il n'a abandonné ce travail que lorsque la plume lui est tombée de la main.

Voué à l'étude des sciences philosophiques et humanitaires, Bommart a consacré ne partie de sa longue et honorable carrière au maintien et au progrès d'une institution philanthropique.

Son petit-fils Amédée Bommart (1807-1865) était un ingénieur.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Page 42 (78) - Galerie Douaisienne ou Biographie de la Ville de Douai par H. Duthillœul, imprimé par Adam Aubers à Douai en 1884, archivé à la Bibliotheca Bodletana numérisé par Google Books