Pensées métaphysiques — Wikipédia

Les Pensées Métaphysiques (en latin Cogitata Metaphysica) sont une œuvre de Spinoza rédigée en latin en 1663, elle est divisée en deux parties, la première sur l'être et ses affections, la seconde sur Dieu et ses attributs, et sur l'esprit humain.

Citation[modifier | modifier le code]

« La première signification de Vrai et de Faux semble avoir son origine dans les récits ; et l’on a dit vrai un récit, quand le fait raconté était réellement arrivé ; faux, quand le fait raconté n’était arrivé nulle part. Plus tard, les philosophes ont employé le mot pour désigner l’accord d’une idée avec son objet ; ainsi, l’on appelle idée vraie celle qui montre une chose comme elle est en elle-même ; fausse, celle qui montre une chose autrement qu’elle n’est en réalité. Les idées ne sont pas autre chose en effet que des récits ou des histoires de la nature dans l’esprit. Et de là on en est venu à désigner de la même façon, par métaphore, des choses inertes ; ainsi, quand nous disons de l’or vrai ou de l’or faux, comme si l’or qui nous est présenté racontait quelque chose sur lui-même, ce qui est ou n’est pas en lui. »

1re partie, chap. VI, Gallimard, « La Pléiade », trad. R. Caillois.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • [1] Les Pensées métaphysiques dans la traduction de Charles Appuhn sur [2] Hyper-Spinoza.
  • [3] Le texte des Principes de la philosophie de Descartes et celui des Pensées Métaphysiques à télécharger dans la traduction de Charles Appuhn.