Peine de mort en Iran — Wikipédia

La peine de mort en Iran constitue le châtiment suprême dans ce pays. Deuxième en nombre d'exécutions après la Chine, l'Iran fait partie des pays où l'application de la peine de mort est la plus poussée, s'appliquant à des crimes non-violents, aux mineurs et parfois par lapidation.

Crimes punis de la peine de mort[modifier | modifier le code]

Meurtre[modifier | modifier le code]

Le meurtre est le seul crime pour lequel un mineur peut être condamné à mort. Les autorités justifient les exécutions de mineurs pour meurtre en affirmant qu’il s’agissait de cas de qisas (réparation) plutôt que d’edam (exécution). Selon ces mêmes autorités cette distinction évincerait toute violation du pacte international relatif aux droits civils et politiques et à la convention internationale des droits de l'enfant, dont l'Iran est signataire. Un argument que rejettent les organisations de défense des droits de l'homme qui parlent d'« une distinction non reconnue par le droit international relatif aux droits de l'Homme».

Dans les cas de meurtre, les juges sont forcés de prononcer la peine de mort et cette sentence doit être exécutée si la famille de la victime n'en a pas décidé autrement. Elle peut éventuellement le faire en échange d'une indemnisation de la part du condamné ou de ses proches.

Crimes contre les personnes suivis de mort[modifier | modifier le code]

L'Iran prévoit et pratique la peine de mort pour divers crimes comme le viol ou l'enlèvement. Ces lois sont effectivement suivies de condamnation à mort et d'exécution dans les cas les plus graves[1],[2].

Trafic de drogue[modifier | modifier le code]

D'après la loi anti-narcotique de 1989 amendée en 1997 d'Iran, les faits suivants sont passibles de la peine de mort :

  • La culture de drogues telles que la cocaïne à la troisième récidive (art 2) ;
  • La production, distribution, transport ou vente de certaines drogues telles que l'opium à hauteur d'au moins 5 kilogrammes (art 4) ;
  • La possession en état de récidive de certaines drogues telles que l'opium à hauteur d'au moins 100 kilogrammes (art 5) ;
  • Les mêmes faits que ceux cités aux articles 4 et 5 en état de récidive lorsque l'on atteint la hauteur de 5 kilogrammes en cumulant la marchandise des faits précédents et ceux des faits actuels (art 6) ;
  • La production, distribution, transport ou vente de certaines drogues telles que l'héroïne à hauteur d'au moins 30 grammes (art 8) ;
  • Les mêmes faits que ceux cités à l'article 8 en troisième récidive lorsque l'on atteint la hauteur de 30 grammes kilogrammes en cumulant la marchandise des faits précédents et ceux des faits actuels (art 9).

Les exécutions de trafiquants de drogue sont très courantes en Iran et représentent certainement un pourcentage élevé des exécutions.

Crimes contre l'État[modifier | modifier le code]

L'Iran a récemment essuyé des critiques pour avoir prononcé des condamnations à mort contre d'actifs participants des protestations postélectorales iraniennes de 2009[3]. En treize membres présumés du Joundallah ont été exécutés à la suite du premier attentat-suicide revendiqué par ce groupe baloutche contre une mosquée chiite.

L'espionnage et la trahison sont également passibles de la peine de mort, au même titre qu'un certain nombre d'infractions militaires (en vertu de la « Loi sur les infractions relatives aux forces armées » de 2003)[4].

Les articles 286 et 287 du Codé pénal islamique prévoient également la peine de mort pour rébellion ou "corruption sur Terre"[4].

Autres crimes[modifier | modifier le code]

En violation probable de l’article 6.2 du Pacte international sur les droits civils et politiques[5] (qui dit que la peine de mort est réservée aux « crimes les plus graves »), le code pénal iranien[6] sanctionne de la peine de mort divers comportements, considérés comme des délits en droit iranien (ces peines relèvent de la catégorie hudûd en fiqh) :

  • moharebeh (inimitié à l’égard de Dieu) est un crime dont la définition est apparentée à celle du terrorisme. L'appartenance à un groupe armé d'opposition est passible de la peine capitale ou de la prison à vie si l'accusé est coupable de moharebeh. Sous couvert de crime religieux, moharebeh est utilisé pour poursuivre et condamner à mort des opposants politiques.
  • l'adultère, sous diverses circonstances définies dans le code pénal[7] ;
  • la sodomie (définie comme une relation sexuelle entre deux hommes dans le code pénal iranien), active et passive, lorsqu'elle est consentante[8],[9] ;
  • le lesbianisme, à la troisième récidive[10] ;
  • la fornication, en cas de récidive[4]
  • la consommation d’alcool, après récidive (art. 179) ;
  • le vol à main armée (art. 185) ;
  • le blasphème envers les personnages importants de l'islam, sous certaines conditions[11]
  • le viol (art. 224)[4] ;
  • le kidnapping lorsqu'il s'accompagne de circonstances aggravantes[4] ;
  • les vols avec récidive[4] ;
  • certains crimes de nature économiques (contrefaçon, contrebande, spéculation etc.) en vertu de la « Loi sur la répression des perturbateurs du système économique national » de 1990[4] ;
  • les infractions relatives aux mœurs, telles que la production et la diffusion de vidéos et films pornographiques (art. 3 et 4 de la « Loi sur la répression des personnes ayant des activités non autorisées dans les opérations audiovisuelles » de 2008)[4] ;
  • la production ou la préparation de nourriture, boissons, cosmétiques ou de produits sanitaires qui entraînent la mort lorsqu'ils sont consommés ou utilisés[4] ;
  • la prostitution[12],[13].

En , l’ayatollah Shahroudi, à la tête du pouvoir judiciaire, aurait adressé aux juges une directive leur demandant de suspendre les lapidations et les incitant à choisir d’autres formes de sanctions. L’Iran s’est donc, en principe, engagé depuis cette époque à ne pas appliquer la peine capitale par lapidation en dehors de condamnations pour faits graves (meurtres mais aussi viols).

Si l’adultère reste officiellement à ce jour un crime passible de la peine capitale, celle-ci n’est théoriquement plus requise dans les faits d’adultère isolés. En revanche, elle reste requise quand l’adultère est associé au meurtre[14] ou pour certaines formes aggravées comme le viol, et concerne autant les femmes que les hommes, même mineurs au moment des faits[15].

Le Code pénal islamique ne mentionne pas explicitement l'apostasie, la sorcellerie ou l'hérésie; néanmoins certaines interprétations de la charia par les tribunaux peuvent conduire à une condamnation à mort pour apostasie[4].

Procédure légale[modifier | modifier le code]

Procédure judiciaire[modifier | modifier le code]

Selon la loi iranienne, une condamnation à mort doit avoir été confirmée par une cour d'appel puis par la Cour suprême avant d'être mise à exécution. Les autorités mettent souvent en avant ce fait face aux critiques internationales : « la peine de mort est une peine qui n'est appliquée qu'après un processus judiciaire exhaustif. »

Application selon les infractions[modifier | modifier le code]

Depuis peu, les exécutions ne sont plus effectuées, ou tout du moins très rarement, en public. Elle s'effectuent le plus souvent par pendaison-strangulation. Le condamné est suspendu jusqu'à ce qu'il perde connaissance au bout de quelques minutes. Il faut encore plus de temps pour que le cœur cesse de battre. Il arrive marginalement que certaines exécutions soient pratiquées par fusillade.

En , l'Iran a annoncé son intention de remplacer la lapidation par la pendaison dans tous les cas où elle est encourue, on ignore si l'annonce sera suivie d'effet[16]. Selon Amnesty International, au moins 10 personnes étaient toujours sous le coup d’une condamnation à mort par lapidation à la fin de l’année 2008 et deux hommes ont ainsi été mis à mort en décembre. En 2009, le cas de Kobra Najjar, condamnée à la lapidation pour adultère a été fortement médiatisé. Sa sentence a été commuée à 100 coups de fouet au début de l'année[17].

Histoire[modifier | modifier le code]

Condamnés célèbres[modifier | modifier le code]

  • En 2007, Majid Kavousifar et son neveu Hussein sont pendus pour le meurtre du juge Hassan Moghaddas.
  • En 2006, Sakineh Mohammadi Ashtiani est condamnée à mort par lapidation pour adultère et complicité du meurtre de son mari. Elle a aussi été condamnée à 99 coups de fouet pour « relation illicite » avec deux hommes. Une vaste campagne de soutien international permettra de suspendre sa condamnation en 2010. En 2014, elle est libérée de prison pour bonne conduite[18].
  • Le , un tribunal révolutionnaire a condamné la kurde Zeinab Jalalian à la peine de mort par pendaison pour « inimitié à l’égard de Dieu » (moharebeh). L'accusation lui reproche de participer à l’organisation politique kurde Parti pour une vie libre au Kurdistan, ce qu’elle nie. Elle a été torturée pendant sa détention et n'avait pas d'avocat lors du procès expéditif. La Cour suprême d’Iran, sur ordre du Guide suprême, a décidé en , à la suite de nombreuses interventions d’ONG, dont l’ACAT, de commuer cette condamnation en peine de prison à perpétuité[19],[20].
  • Youcef Nadarkhani, a été condamné à mort en 2010 pour apostasie, puisqu'il a renoncé à sa foi islamique. Son cas a fait l'objet de demandes de clémence de la part de la communauté internationale. En , Nadarkhani est acquitté, puis remis en liberté[21].
  • Le , Amir Mirzai Hekmati a été condamné à mort pour espionnage. Cet Américain d'origine iranienne est accusé d'avoir travaillé pour la CIA. Ses "confessions" télévisées sont remises en cause[22].
  • Le , le développeur informatique Saeed Malekpour, est condamné à mort pour avoir hébergé des sites au contenu "obscène". Sa condamnation a par la suite été commuée en peine d’emprisonnement à perpétuité[23].

Ces dernières années[modifier | modifier le code]

Statistiques[modifier | modifier le code]

Nombre de peine de mort en Iran 2006-2014
  • Iran statistique officiel[24]

Nombre d'exécutions par an (estimation) :

  • 2000 : 165[25]
  • 2001 : 75
  • 2002 : 316
  • 2003 : 108[26]
  • 2004 : 159[27]
  • 2005 : 94[28]
  • 2006 : 177[29]
  • 2007 : 377[30]
  • 2008 : 346[31]
  • 2009 : 388[32]
  • 2010 : 190 dont 6 femmes (trafic de drogue 132, meurtre 11, politique 4, viol 19, enlèvement 7, ennemi de dieu 17)[33]

Bilan pour 2012[modifier | modifier le code]

Plusieurs centaines de personnes ont été condamnées à mort. Les autorités ont reconnu 314 exécutions. D’après des sources non officielles dignes de foi, au moins 230 autres personnes auraient été exécutées, dans bien des cas en secret, ce qui porterait à 544 au moins le nombre d’exécutions, le nombre véritable pouvant toutefois être bien supérieur[34],[35].

Parmi les 314 personnes dont les autorités ont reconnu l’exécution, 71 % avaient été condamnées pour des infractions en lien avec des stupéfiants, à l’issue de procès non conformes aux normes d’équité. Beaucoup appartenaient à des groupes pauvres et marginalisés – des ressortissants afghans en particulier. La peine de mort restait applicable dans les affaires de meurtre, de viol, de violence armée, d’espionnage, d’apostasie, de relations extraconjugales et de relations homosexuelles. Au moins 63 exécutions ont eu lieu en public.

Bilan pour 2013[modifier | modifier le code]

L'Iran reconnait officiellement 369 exécutions en 2013, mais il faut tenir compte d'un grand nombre d'exécutions tenues secrètes : selon des sources fiables, au moins 335 autres exécutions ont eu lieu[36],[37].
Comme par le passé, des personnes ont été exécutées pour des infractions n'étant pas des homicides volontaires, c'est-à-dire pour des infractions ne correspondant pas à la notion de «crimes les plus graves» prévue par les normes internationales pour le recours à la peine de mort. La peine de mort a été appliquée pour des infractions à la législation sur les stupéfiants, pour viol et pour des «infractions» à la formulation vague, comme l'«inimitié à l'égard de Dieu» ou la «corruption sur terre».

Bilan pour 2019[modifier | modifier le code]

La République Islamique d'Iran a exécuté 251 condamnés à mort au cours de l'année 2019, selon la Fédération internationale des droits de l'homme[38].

Condamnations à mort et exécutions récentes[modifier | modifier le code]

Ce chapitre présente les condamnations ayant eu le plus d'écho médiatique. Il ne s'agit pas d'une liste exhaustive.

2020[modifier | modifier le code]

  • Le lundi , la République Islamique d'Iran a exécuté un ancien traducteur reconnu coupable d'espionnage en ayant livré des informations au profit des États-Unis et d'Israël ayant conduit à l'assassinat du général Qassem Soleimani[39],[40],[41],[42].
  • Le samedi , le lutteur Navid Afkari est exécuté par pendaison à la prison d'Adelab, à Chiraz[43]. Arrêté en , Navid Afkari avait été condamné à la peine de mort et à 74 coups de fouet pour avoir poignardé un homme à mort, ce que son avocat conteste.[1]
  • Le samedi , le journaliste et opposant iranien Rouhollah Zam a été exécuté par pendaison[44]. Le journaliste avait été capturé en Irak en , dans une opération qui avait impliqué les services de renseignement irakiens[45],[46].Jugé en , il avait été reconnu coupable d'avoir joué un rôle dans les manifestations de 2017 et 2018 en Iran, via sa chaîne sur la plateforme de messagerie Telegram[47].
  • Le samedi , la Cour suprême d'Iran annonce qu'un nouveau procès sera accordé à trois hommes condamnés à mort pour avoir participé aux manifestations de 2019-2020 en Iran. Les trois hommes, Amirhossein Moradi, 26 ans, Saïd Tamdjidi, 28 ans et Mohammad Radjabi, 26 ans avaient été condamnés pour "collusion en vue d'attenter à la sécurité intérieur" et "incendie et destruction de bien public"[48].
  • Au total, la République Islamique d'Iran a exécuté plus de 250 condamnés à mort au cours de l'année 2020[49],[50],[51]. Selon certains chiffres, le nombre d'exécutés en Iran au cours de l'année 2020 s'élève à 246[52],[53].

2021[modifier | modifier le code]

  • En , l'Iran décide de repousser l'exécution de Hossein Shahbazi, qui aurait commis un meurtre à l'âge de 17 ans. Le jeune homme avait subi des interrogatoires de la police à Chiraz et avait probablement été torturé[54],[55]. Cependant, Hossein Shahbazi est toujours susceptible d'être exécuté[56],[57].
  • Le , l'Iran a exécuté Sajad Sanjari, un jeune homme de 26 ans qui avait été arrêté en , à l'âge de 15 ans[58],[59]. Le jeune homme avait été interpellé dans le cadre d'une affaire de meurtre. Lors de son procès, il avait expliqué qu'il avait poignardé l'homme, car celui-ci avait tenté de l'agresser et de le violer, et qu'il aurait donc agi en état de légitime défense[60].
  • L'Iran a exécuté 16 personnes dans plusieurs villes entre le 11 et le . Selon certains analystes, ces exécutions auraient pour objectif de contrer la montée des protestations liées à la pauvreté et à l'inflation[61].
  • Le , Arman Abdolali est exécuté à l'âge de 25 ans[62]. Il avait été condamné à mort pour un meurtre commis quand il avait 17 ans[63]. Son exécution avait été reportée à plusieurs reprises en raison de la pression internationale[64],[65],[66], la Convention relative aux droits de l'enfant de 1989 interdisant explicitement la peine de mort pour les crimes commis avant l'âge de 18 ans[67].
2023[modifier | modifier le code]
  • En janvier 2023, Alireza Akbari, citoyen irano-britannique, est exécuté par pendaison, accusé par le gouvernement iranien d'espionnage au profit des services secrets britanniques[68].

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Televisionwashington.com », sur televisionwashington.com (consulté le ).
  2. « Iran : pendaison de trois hommes condamnés pour viols », sur La peine de mort dans le monde (consulté le ).
  3. http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jHZ6lVspSosvj72TqNEIbD2S_iAQ
  4. a b c d e f g h i et j (en) « The Death Penalty in Iran », sur Cornell Law School. Cornell Center on the Death Penalty Worldwide (consulté le )
  5. Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme : Pacte international relatif aux droits civils et politiques
  6. (en) Code pénal iranien, Iran Human Rights Documentation Center (consulté le )
  7. Article 82: The penalty for adultery in the following cases shall be death, regardless of the age or marital status of the culprit: 1) Adultery with one’s consanguineous relatives (close blood relatives forbidden to each other by religious law); 2) Adultery with one’s stepmother in which the adulterer’s punishment shall be death; 3) Adultery between a, non-Muslim man and a Muslim woman, in which case the adulterer (non-Muslim man) shall receive the death penalty; 4) Forcible rape, in which case the rapist shall receive the death penalty
    Article 83: Adultery in the following cases shall be punishable by stoning: 1) Adultery by a married man who is wedded to a permanent wife with whom he has had intercourse and may have intercourse when he so desires; 2) Adultery of a married woman with an adult man provided the woman is permanently married and has had intercourse with her husband and is able to do so again.
    Article 90: If a man or a woman has committed the act of adultery several lashes and has been punished after each act, he or she shall be put to death following his or her fourth act of adultery.
  8. Article 108 : Sodomy is sexual intercourse with a male.
  9. Article 110 : Punishment for sodomy is killing; the Sharia judge decides on how to carry out the killing.
    Article 111: Sodomy involves killing if both the active and passive persons are mature, of sound mind and have free will
  10. Article 131: If the act of lesbianism is repeated three lashes and punishment is enforced each time, death sentence will be issued the fourth time.
  11. Article 513 - Anyone who insults the Islamic sanctities or any of the imams or her excellency Sadigheh Tahereh should be executed if his insult equals to speaking disparagingly of Prophet Muhammad
  12. (en) « Iran - Facts on Trafficking and Prostitution », sur www.uri.edu (version du sur Internet Archive)
  13. (en) « NTC - Bancadati. Iran », sur Hands Off Cain (consulté le )
  14. (fr) Iran exécution imminente Ashraf Kolhari « Copie archivée » (version du sur Internet Archive), Amnesty International
  15. (fr) Communiqué d'Amnesty International, supra et infra rapport 2006
  16. (en) Voir sur christiantoday.com.
  17. Amnesty report on Kobra.
  18. L'Iranienne Sakineh a été autorisée à sortir de prison - peinedemort.org
  19. http://www.kipa-apic.ch/index.php?pw=&na=0,0,0,0,f&ki=228004
  20. cath.ch : Iran : Peine de mort commuée pour la militante kurde Zeinab Jalalian
  21. cnsnews.com: "Nadarkhani Freed Again"
  22. « L'Américano-iranien Hekmati condamné à mort pour espionnage », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. « Amnistie internationale salue le retour de Saeed Malekpour au Canada », sur Amnistie internationale (consulté le )
  24. (en-GB) George Arnett, « Executions in Saudi Arabia and Iran – the numbers », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
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  29. « Peine de mort », sur Amnesty.org (consulté le ).
  30. L'Obs, « Peine de mort : 470 exécutions en Chine en 2007, selon Amnesty », L'Obs,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  31. LEXPRESS.fr et, « Les exécutions ont presque doublé en 2008, selon Amnesty », L'Express,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  32. « Récents », sur Amnesty.org (consulté le ).
  33. « Iran 190 exécutions capitales recensées pour l’année 2010 », sur soliranparis Blog, (consulté le ).
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  35. Hands off Cain: Iran
  36. CONDAMNATIONS À MORT ET EXÉCUTIONS EN 2013 - Amnesty International: p. 41
  37. Iran Human Rights : Annual Report on the Death Penalty in Iran- 2013
  38. Le Point magazine, « "Personne n'est épargné": généralisation de la peine de mort en Iran », sur Le Point, (consulté le )
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  41. « Iran : exécution d'un homme condamné pour espionnage pour les États-Unis », sur LEFIGARO, (consulté le )
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  67. « HCDH | Convention relative aux droits de l´enfant », sur www.ohchr.org (consulté le )
  68. « L’Iran exécute un binational britannique accusé d’espionnage : « un acte odieux et barbare » pour la France, une condamnation « lâche » pour Londres », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]