Pauline Kergomard — Wikipédia

Pauline Kergomard
Photographie vers 1900, musée national de l'Éducation, Rouen.
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Inspectrice générale des écoles maternelles (1881-1917)
Père
Jean Reclus (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Conjoint
Parentèle
Jacques Reclus (oncle paternel)
Élisée Reclus (cousin germain)
Élie Reclus (cousin germain et beau-frère)
Zéline Reclus (tante)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction

Pauline Kergomard, née le à Bordeaux et morte à Saint-Maurice le est une pédagogue et institutrice française, nommée en 1881 inspectrice générale des écoles maternelles, jouant un rôle essentiel dans leur mise en place.

Née dans une famille de la bourgeoisie protestante bordelaise, elle obtient le brevet d'institutrice à l'âge de dix-huit ans mais décide de ne pas exercer et donner des leçons privées, le plus souvent à son domicile. S'installant à Paris en 1861, elle se met à fréquenter les milieux républicains, au sein desquels elle rencontre le poète et chansonnier Gustave de Penmarch, qu'elle épouse en 1863 et avec lequel elle a trois enfants dont un mort en bas-âge.

En raison des difficultés financières récurrentes de son foyer, Pauline Kergomard passe le concours de l'inspection primaire, et est nommée en 1879 inspectrice générale des salles d'asile, puis des écoles maternelles en 1881. Elle joue un rôle central dans la mise en place des écoles maternelles en France, qu'elle veut un lieu de libre apprentissage pour les enfants où le jeu doit selon elle être une activité essentielle. Elle occupe ce poste trente-huit ans, jusqu'à sa retraite en 1917.

Militante laïque et féministe, elle participe à la création de plusieurs associations intervenant dans le domaine social. Elle est également en 1886 la première femme élue au Conseil supérieur de l'instruction publique et, en 1910, l'une des premières femmes officier de la Légion d'honneur.

Elle meurt en 1925, huit ans après avoir pris sa retraite.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines et études[modifier | modifier le code]

Marie Pauline Jeanne Reclus naît à Bordeaux dans un milieu bourgeois d'une mère libraire décédée tôt et d'un père instituteur[1].

À la suite du remariage et de la mutation de son père comme inspecteur de écoles en Isère[2], et comme elle ne s'entend pas avec sa belle-mère, elle passe trois années, entre ses 13 ans et 15 ans, à Orthez chez son oncle Jacques Reclus, pasteur d'une communauté protestante indépendante[3]. Elle suit l'enseignement de sa tante Zéline Trigant-Marquey qui y dirige une école dont la pédagogie d'inspiration rousseauiste l'aurait fortement marquée[4]. Pour autant, elle n'apprécie pas la vie austère que mènent son oncle et sa tante, qualifiant plus tard son séjour comme « mes trois ans de bagne à Orthez » et s'attirant sur le moment les moqueries de ses cousines qui la trouvent hautaine[2].

Sortant de ce pensionnat, elle entre au cours normal d'institutrices de la Gironde (qui ne s'appelle pas encore ainsi) et devient institutrice à 18 ans. Elle décide de ne pas exercer mais de donner des leçons privées, sans doute en raison de la position délicate de son père, inspecteur des écoles de la Gironde qui pâtit durant toute sa carrière d'être protestant dans un système scolaire dominé par le catholicisme[5]. Dès lors et jusqu'à sa mort, Pauline Kergomard vit de ses propres revenus[6].

Elle est à l'époque influencée par le pasteur Charles-Marie-Athanase Pellissier, fondateur de la première église protestante à Bordeaux. Devenue agnostique quelques années plus tard, elle reste marquée par l'éthique protestante toute sa vie[7]. Elle déclare ainsi bien plus tard pour justifier de n'avoir pas donné d'éducation religieuse à ses enfants : « Je suis une vieille huguenote mais pas une chrétienne »[8].

Installation à Paris[modifier | modifier le code]

En 1861, elle s'installe à Paris chez sa soeur aînée Suzanne. Comme à Bordeaux, elle gagne sa vie grâce à des leçons privées. Par l'entremise de son autre soeur Noémi, elle se met à fréquenter les milieux républicains[9]. Elle rencontre ainsi Jules Duplessis-Kergomard, qu'elle épouse en 1863[10].

Son mari est un libre-penseur, écrivain désargenté sous le nom de plume de Gustave de Penmarch, et ce mariage avec un homme peu porté sur le travail déplaît à sa famille[10]. Ils ont trois enfants : Joseph-Abraham (prénom formant un double hommage à Garibaldi et Lincoln) qui décède quelques semaines après sa naissance ; puis Joseph-Abraham-George (comme Washington) et enfin Jean (simplement nommé comme son grand-père maternel, pour marquer la réconciliation avec celui-ci)[11]. Ses deux enfants atteignant l'âge adulte épousent chacun une des filles de Jules Steeg.

Selon le site de presse de la BnF[12], elle dirige une école privée à 25 ans[n 1]. Mais les difficultés financières des Kergomard sont persistantes, et l'argent que gagne Pauline en écrivant des livres pour enfants et en prenant des pensionnaires à domicile ne suffit pas. En 1878, elle demande à être nommée directrice d'une école normale primaire[7]. Jules Steeg, dont l'épouse est l'une de ses amies, la recommande en parallèle à Ferdinand Buisson, qui vient d'être nommé directeur de l'enseignement primaire[16], lequel lui propose de passer le concours de l'Inspection primaire qu'elle réussit en 1879[17]. Grâce à son appui, elle devient en 1879 déléguée générale à l’inspection des salles d’asile lors de la création de ce poste[18].

Inspectrice générale des écoles maternelles (1881-1917)[modifier | modifier le code]

A partir de cette date, elle joue un rôle prépondérant dans la mise en place des écoles maternelles en France. En 1881, Jules Ferry, ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts, la nomme au poste d'inspectrice générale des écoles maternelles qu'il vient de créer, poste central qu'elle occupe jusqu'à sa retraite[19],[n 2].

Elle est aussi la directrice de la revue L'Ami de l'enfance, qui paraît de 1881 à 1896 et dans laquelle elle publie des notes d'inspection et des réponses à des lettres qu'elle reçoit. Son ouvrage le plus célèbre, L’Éducation maternelle dans l’école (1886), rassemble des textes parus dans cette revue[20]. En cela, elle est une véritable pédagogue, donnant également des cours à l'école normale des Batignolles, les « cours Kergomard »[21].

Photographie de la première page du premier numéro de la revue L'Ami de l'enfance.
Première page du numéro un de L'Ami de l'enfance, « organe de la méthode française d'éducation maternelle ».

Sa famille s'amuse devant ses déplacements innombrables, disant qu'elle est avec son cousin le géographe Élisée Reclus, la meilleure cliente des chemins de fer en France[22]. Elle mène en effet « une activité professionnelle d’une intensité tout à fait extraordinaire : inspections dans toute la France ; conférences ; rapports avec les pouvoirs publics, régionaux ou nationaux ; initiatives diverses contre la misère des enfants et pour la promotion des femmes ». Républicaine convaincue, elle n'en est pas moins critique à l'égard de certains hommes politiques dans sa correspondance, notamment Gabriel Compayré, Aristide Briand, ou encore Gaston Doumergue[18].

En 1886, elle est la première femme élue au Conseil supérieur de l'instruction publique. Très impliquée socialement, elle participe à la création l'année suivante de l'Union française pour le sauvetage de l'enfance, qui vient en aide aux enfants et adolescents en souffrance, à l'époque dénommée « Sauvetage de l'enfance moralement abandonnée ». En 1891, elle crée la « Société contre la mendicité des enfants ». En 1895, elle participe au congrès international de Bordeaux, et en 1896 à celui de Genève, sur la protection de l'enfance[7].

En 1894, elle s'était séparée de son mari. Elle lui avait obtenu en 1880 une mission d'inspection des bibliothèques populaires en Bretagne, afin de lutter contre la dépression chronique dans laquelle il s'était progressivement enfoncé[23].

Féministe, elle est également membre du Conseil national des femmes françaises créé en 1901[22]. Elle en préside la section Éducation de 1905[24] à 1920[25].

Faite chevalier de la Légion d'honneur en 1891, elle est promue officier en 1910[26]. Son goût de l'action la pousse à rester en fonction jusqu'en 1917, à l'âge de 79 ans[20] .

Lors de ses obsèques en 1925, le philosophe, professeur d'université et défenseur de l'école laïque Paul Lapie prononce son éloge funèbre[10].

La mise en place de l'école maternelle en France[modifier | modifier le code]

Alors que sa famille s'est engagée dans la Commune de Paris, Pauline Kergomard apparaît comme « une passeuse entre l'éducation socialiste et l'école ferryste »[27]. Jean-Noël Luc précise que, sans en être l'unique artisan, elle joue un rôle éminent dans cette mise en place en raison de « sa personnalité, sa position, [...] ses nombreux réseaux, politique, administratif, protestant, philanthropique et féministe »[20].

Transformation des salles d'asile[modifier | modifier le code]

Tableau du peintre François Marius Granet intitulé Intérieur d'une salle d'asile (1844).
François Marius Granet - Intérieur d'une salle d'asile (1844).

Pauline Kergomard se bat avec Ferdinand Buisson pour transformer les salles d'asile alors fréquentées par les enfants les plus pauvres[1]. Inspirée par l'éducatrice Marie Pape-Carpantier, elle est à l'origine du passage d'« établissements charitables » à vocation essentiellement sociale (il s'agit au moment de leur création d'héberger les enfants des femmes qui travaillent[28]), aux écoles maternelles, formant la base du système scolaire[29]. Un décret de 1881 en fait des établissements « d'éducation », un autre en 1887 des établissements de « première éducation »[30].

Dans ces asiles, elle fait abattre dès 1880 les cloisons à l'intérieur des salles qui séparent les garçons des filles, ce qui lui vaut d'être taxée d'immoralité. Elle est même accusée d'indécence lorsqu'elle recommande aux maîtresses de laver le corps de leurs élèves, et non pas seulement le visage et les mains[31].

Elle invente des outils de pédagogie pour remplacer une éducation par l'obéissance et la soumission[1] qu'elle assimile à un « crime de lèse-enfance » : « La salle d'asile, encombrée dès le début, par un trop grand nombre d'enfants, les a enrégimentés [...] comme dans une prison ; elle les a fait marcher [...] comme des forçats ; elle les a alignés les uns contre les autres sur des marches de gradins ou sur des bancs rivés au sol ; elle les a fait lever tous ensemble au claquoir [...] ; [...] elle les a fait compter, réciter, répondre, tous ensemble et toujours au claquoir »[20]. Dans les textes officiels publiés sous Louis Philippe et Napoléon III, l'objectif fixé aux salles d'asile est en effet de former des travailleurs dociles, des citoyens polis et honnêtes, mais aussi d'éviter le vagabondage[28].

Pour un apprentissage libre de l'enfant[modifier | modifier le code]

Pauline Kergomard cherche à mettre en place dans les écoles maternelles « une pédagogie spécifique, centrée sur le développement physique et affectif du jeune enfant ». Elle introduit notamment le jeu, dont elle dit dans L'École maternelle en France qu'il est « le travail de l’enfant, son métier, sa vie »[32], ainsi que des activités artistiques et sportives. Elle prône une initiation à la lecture, à l'écriture et au calcul, à partir de cinq ans seulement[1].

Elle retire l'apprentissage par coeur et les nombreux exercices de mémorisation. Plus généralement, elle s'oppose à la tendance qui veut faire de ces écoles des lieux d'instruction à part entière, s'attachant plutôt à favoriser le « développement naturel » de l'enfant avec un apprentissage par la liberté de mouvement, la manipulation des jouets et l'acquisition de la langue par la libre parole. Elle dit à ce propos : « Il est contraire à la logique de forcer l'intelligence à accepter une nourriture qu'elle ne peut assimiler ; contraire à la logique d'apprendre à lire à des enfants qui ne savent pas parler »[1].

Cette approche est avant tout pragmatique : dans les années 1880, de nombreux enfants scolarisés dans ces écoles maternelles parlent des patois, et Pauline Kergomard voit nombre d'institutrices s'obstiner à donner à leurs élèves des leçons dans une langue qu'ils ne comprennent pas. Elle recommande donc de « faire parler le petit enfant » en le plaçant dans la réalité, pour qu'il acquiert ainsi progressivement l'usage du français[33].

Recommandations pour l'école maternelle contemporaine[modifier | modifier le code]

Elle fait acter par les programmes que le jeu est le premier travail du jeune enfant et réclame un mobilier adapté à leur taille, précédant Maria Montessori. Elle recommande également de préserver la mixité à l'école maternelle[1].

Éric Plaisance note que son approche qui place l'enfant au cœur des apprentissages fait un siècle plus tard l'unanimité dans le domaine pédagogique, et constitue une action fondamentale pour une réelle équité à l'école et la réduction des inégalités sociales : « une véritable égalité des chances de développement intellectuel entre des enfants inégaux exige un enseignement lui-même inégal suivant les individus, adapté à chaque cas pour être vraiment compensateur »[34].

Postérité[modifier | modifier le code]

Plaque de la rue Pauline-Kergomard à Lyon.

En France en 2015, 113 établissements scolaires dont de très nombreuses écoles maternelles portent le nom de Pauline Kergomard, ce qui en fait la troisième personne liée à l'enseignement dont le nom est le plus souvent repris[35].

Plusieurs rues, à Bordeaux, Lyon, Dijon, Ducos et à Casablanca au Maroc, portent également son nom. Un timbre de 1,70 F, édité le 8 mars 1985 pour la journée internationale des femmes, lui rend hommage[36].

Selon Micheline Vincent-Nkoulou, et bien qu'il existe même un prix Kergomard, il y a un paradoxe dans la postérité de Pauline Kergomard, qu'elle désigne comme « une figure, mais une figure sans renom » . On la commémore mais on ne la connaît pas vraiment au-delà de la formule « l'inventrice de l'école maternelle » et l'étude de ses idées est assez difficile. Jusqu'en 2009 seuls cinq thèses et deux livres lui sont consacrés en Europe et son ouvrage principal, L'École maternelle en France, n'est pas réédité depuis 1974[37],[n 3].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Galerie enfantine des hommes illustres (1879) lire en ligne sur Gallica, [lire en ligne]
  • Les Biens de la terre, causeries enfantines (1879) lire en ligne sur Gallica, [lire en ligne]
  • L'Amiral Coligny (1881)
  • Nouvelles enfantines (1881)
  • Une brouille de peu de durée. Les Convives de Gabrielle. Fileuse et couseuse (1883)
  • Histoire de France des petits enfants (1883)
  • L'Éducation maternelle dans l'école
  • Cinquante images expliquées (album pour les enfants, 1890) lire en ligne sur Gallica, [lire en ligne]
  • Heureuse rencontre (1895) lire en ligne sur Gallica, [lire en ligne]
  • Les Écoles maternelles, décrets, règlements et circulaires en vigueur (1905) lire en ligne sur Gallica, [lire en ligne]
  • Les Écoles maternelles de 1837 jusqu'en 1910, aperçu rapide (1910)
  • (Co-auteure) L'Enfant de deux à six ans. Notes de pédagogie pratique, avec Henriette-Suzanne Brès, [lire en ligne], site babordnum.fr.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Il s'agit sans doute plutôt de leçons données à son domicile, comme elle le faisait à Bordeaux, et le signalent d'autres sources[13],[14],[15]. Havelange, Huguet et Lebedeff-Choppin 1986 indique en outre qu'elle tente d'ouvrir un cours privé en 1871.
  2. S'il y a unanimité pour dire que le rôle de Pauline Kergomard est primordial, cela reste encore peu précisément étudié. M. Vincent-NKoulou qui lui a consacré une thèse relève que Pauline Kergomard est fréquemment désignée comme l'« inventrice », la « véritable créatrice » , l' « inspiratrice éclairée », voire l'« auteur » des écoles maternelles, sans prétendre établir une liste exhaustive de ces qualificatifs.
  3. Un troisième livre est consacré à Pauline Kergomard en 2023.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f « Pauline Kergomard, apprendre en jouant », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. a et b Brun et Ferretti 2015, p. 24.
  3. Sarrazin 1985, p. 58-59.
  4. Sarrazin 1985, p. 211.
  5. Sarrazin 1985, p. 59.
  6. Brun et Ferretti 2015, p. 30.
  7. a b et c Havelange, Huguet et Lebedeff-Choppin 1986, p. 426.
  8. Lucien Carrive, « Lettres écrites par les filles du pasteur Jacques Reclus à Zoé Tuyès (Steeg) 1856-1863 », Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français (1903-2015), vol. 143,‎ , p. 195 (lire en ligne)
  9. Sarrazin 1985, p. 60-61.
  10. a b et c Eric Plaisance, « KERGOMARD (Geneviève et Alain). – Pauline Kergomard », Histoire de l’éducation, no 89,‎ , p. 182–183 (ISSN 0221-6280, lire en ligne, consulté le )
  11. Sarrazin 1985, p. 62.
  12. « L’invention de l’école maternelle par Pauline Kergomard », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF, (consulté le )
  13. Brun et Ferretti 2015.
  14. Sarrazin 1985.
  15. Havelange, Huguet et Lebedeff-Choppin 1986.
  16. Christophe Charle, « 17. Buisson (Ferdinand, Edouard) », Publications de l'Institut national de recherche pédagogique, vol. 2, no 1,‎ , p. 38–40 (lire en ligne, consulté le )
  17. Sarrazin 1985, p. 192.
  18. a et b [compte rendu] Éric Plaisance, « Kergomard (Geneviève et Alain). – Pauline Kergomard Rodez : Fil d’Ariane, 2000 », Histoire de l'éducation, vol. 89,‎ , p. 182-183 (lire en ligne, consulté le )
  19. Plaisance 1973, p. 44.
  20. a b c et d Luc 2023.
  21. Vincent-Nkoulou 2009, p. 123.
  22. a et b Sarrazin 1985, p. 193.
  23. Brun et Ferretti 2015, p. 91.
  24. Yolande Cohen, « Le Conseil national des femmes françaises (1901-1939). Ses fondatrices et animatrices juives », Archives Juives, vol. 44, no 1,‎ , p. 83–105 (ISSN 0003-9837, DOI 10.3917/aj.441.0083, lire en ligne, consulté le )
  25. Vincent-Nkoulou 2009, p. 105.
  26. Base de données Léonore, « Kergomard Marie Pauline Jeanne », sur Archives nationales
  27. « Mais qui a vraiment inventé l'école ? », Sciences Humaines. Comprendre l'humain et la société, no 363,‎ , p. 17
  28. a et b Plaisance 1973, p. 45.
  29. Sibylle Vincendon, « Architecture des écoles : aux grands maux les modèles oubliés », Libération,‎ (lire en ligne)
  30. Plaisance 1973, p. 46.
  31. Sarrazin 1985, p. 194.
  32. Vincent-Nkoulou 2007, p. 123.
  33. Plaisance 1973, p. 53.
  34. Plaisance 1973, p. 59-60.
  35. Luc Bronner et Maxime Vaudano, "De Jules Ferry à Pierre Perret, l'étonnant palmarès des noms d'écoles, de collèges et de lycées en France, Les décodeurs, sur lemonde.fr, .
  36. « Pauline Kergomard », sur www.timbres-de-france.com (consulté le )
  37. Vincent-Nkoulou 2007, p. 125-126.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Publications consacrées à Pauline Kergomard[modifier | modifier le code]

Livres[modifier | modifier le code]
  • Geneviève Kergomard et Alain Kergomard (éd.), Pauline Kergomard créatrice de la maternelle moderne, correspondances privées, rapports aux ministres, Rodez, Le Fil d'Ariane, , 359 p.
  • Éric Plaisance, Pauline Kergomard et l'école maternelle, Paris, PUF, , 127 p. (ISBN 978-2-13-047724-2). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Catherine Valenti, Pauline Kergomard, L'enfance au cœur, Éditions Mémoring, , 109 p. (ISBN 979-10-93661-46-9)
Thèses[modifier | modifier le code]
  • Micheline Vincent-Nkoulou, « Pauline Kergomard (1838-1925), figure présente, figure absente », thèse de doctorat en sciences de l'éducation,‎ ((OCLC 493655250)).
Articles[modifier | modifier le code]
  • Isabelle Havelange, Françoise Huguet et Bernadette Lebedeff-Choppin, « Kergomard née Reclus Marie Pauline Jeanne Duplessis », Les inspecteurs généraux de l'Instruction publique. Dictionnaire biographique 1802-1914,‎ , p. 425-427 (lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Jean-Noël Luc, « Pauline Kergomard et la naissance sinueuse de l’école maternelle française (1881-1921) », Recherches & éducations, no Hors-série n°1,‎ (lire en ligne). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Éric Plaisance, « Pauline Kergomard, l’École maternelle et l'égalité des chances », Raison présente, vol. 27,‎ , p. 43-63 (lire en ligne). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Micheline Vincent-Nkoulou, « La fabrication des figures de deux pédagogues en histoire de l'éducation : Jean-Frédéric Oberlin et Pauline Kergomard », Carrefours de l'éducation, no 24,‎ , p. 115-129 (lire en ligne). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Micheline Vincent-Nkoulou, « Pauline Kergomard (1838-1925) : une image diffractée. Le rôle des inspectrices générales des écoles maternelles dans la construction de l’image de “la célèbre inspectrice" », Revue historique de Bordeaux et du département de la Gironde, no 15 (numéro spécial : L'Aquitaine au féminin),‎ , p. 101-109 (lire en ligne). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • « Pauline Kergomard », dans Les illustres de Bordeaux, vol. 1, Dossiers d'Aquitaine, , 80 p. (ISBN 978-2-84622-232-7)

Autres publications[modifier | modifier le code]

  • (de) Annika Blichmann, Schulreform und Reformschule in Frankreich. Die "École élémentaire Vitruve" im Horizont der Geschichte, Jena, (ISBN 978-3-938203-68-2).
  • Christophe Brun et Federico Ferretti, Elisée Reclus, une chronologie familiale : sa vie, ses voyages, ses écrits, ses ascendants, ses collatéraux, les descendants, leurs écrits, sa postérité, 1796-2015, , 440 p. (lire en ligne). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Hélène Sarrazin, Élisée Reclus ou la passion du monde, Paris, La Découverte, , 264 p. (ISBN 9782707115492). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Gabriele Weigand, Thierry Ducrot et Yves Allyn, Les grandes figures de la pédagogie, (ISBN 978-2-84743-256-5 et 2-84743-256-6, OCLC 1129441778, lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]