Paulette Brupbacher — Wikipédia

Paulette Brupbacher
Paulette Raygrodsky
Naissance
Pelta (Russie, aujourd'hui Biélorussie)
Décès (à 87 ans)
Unterendingen près de Zurich
Origine russe puis suisse
Type de militance essayiste
docteur en médecine
Cause défendue libertaire
féminisme
contraception
droit à l'avortement

Paulette Brupbacher, née Paulette Raygrodsky[1] le à Pelta (Russie, aujourd'hui Biélorussie) et morte le à Unterendingen près de Zurich, est une médecin et féministe libertaire.

Néomalthusienne, elle s'engage dans la lutte pour la contraception et le droit à l'avortement.

Elle est la deuxième femme de Fritz Brupbacher qui préface sa traduction du russe en français de la Confession de Mikhaïl Bakounine, publiée à Paris en 1932. Elle fréquente James Guillaume et Pierre Kropotkine.

Biographie[modifier | modifier le code]

l'urne funéraire de Paulette et Fritz Brupbacher au cimetière du Hönggerberg à Zurich. La pierre tombale porte l'inscription : « MÉDECINS DES PAUVRES ».

En 1903, elle effectue des études de lettres à Berne. Elle étudie la médecine à Genève et elle obtient son doctorat en 1907. Elle s'installe à Zurich en 1923 où elle ouvre un cabinet avec son second mari Fritz Brupbacher. Liant activité médicale et engagement politique, elle lutte pour la liberté sexuelle, la contraception, le droit à l'avortement et l'émancipation des femmes.

En , elle publie un article dans La Révolution prolétarienne, La littérature russe d’aujourd’hui, dénonçant la servilité des écrivains russes envers le régime stalinien. Ennemie de tous les conformismes et de toutes les disciplines partisanes, elle est l'auteure de plusieurs ouvrages dont Rationalisierung und Hygiene (1932), Sexualfrage und Geburtenregelung (1936) ou Rebeverbot in den Kantonen Solothurn und Glarus (1935). En 1952, elle se rend dans un kibboutz à Tel Aviv et rédige Meine Patientinnen (1953) et Hygiene für Jedermann (1955).

Œuvres[modifier | modifier le code]

(disponible en français)

Traductions[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notices[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Anarchisme en Suisse.

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Dictionnaire des anarchistes, « Le Maitron » : notice biographique.
  2. Jean-Christophe Angaut, Bakounine jeune hégélien : La philosophie et son dehors, ENS Éditions, 2014, lire en ligne.