Paul Tallemant le Jeune — Wikipédia

Paul Tallemant le Jeune
Fonctions
Secrétaire perpétuel de l'Académie des inscriptions et belles-lettres
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Fauteuil 5 de l'Académie française
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 70 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Père
Gédéon Tallemant (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Autres informations
Membre de
signature de Paul Tallemant le Jeune
Signature de Paul Tallemant le Jeune

Paul Tallement, dit Paul Tallemant le Jeune, né à Paris le et mort à Paris le , est un homme d'Église[1] et homme de lettres français.

Biographie[modifier | modifier le code]

S'inspirant d'un genre alors à la mode, celui de la cartographie sentimentale dont la représentation la plus connue est la Carte de Tendre, il publia en 1663 un voyage imaginaire allégorique, Voyage de l'isle d'amour, où les lieux parcourus ont pour maîtres des personnages tels que le Respect, l’Inquiétude, la Fierté, la Tiédeur, la Pudeur et, dans la seconde partie, la Coquetterie et la Galanterie.

Il fut élu membre de l'Académie française en 1666 et de l'Académie des inscriptions et belles-lettres en 1673. Il fut également l'auteur de divertissements, de panégyriques et d'éloges funèbres. Claude Gros de Boze disait de lui qu'il était « plus recommandable par ses vertus que par ses talents[2]. »

Paul Tallement est le cousin de François Tallemant l'Aîné et de Gédéon Tallemant des Réaux.

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Voyage de l'isle d'amour (1663) Texte en ligne
  • Le Second voyage de l'isle d'amour (1664)
  • Recueil de quelques pièces nouvelles et galantes, tant en prose qu'en vers (1664)
  • Panégyriques et harangues à la louange du roi, prononcés dans l'Académie française en diverses occasions (1677)
  • Remarques et décisions de l'Académie françoise recueillies par M. L. Tallemant (1698). Réédition : Slatkine, Genève, 1972. Texte en ligne

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Prieur d'Ambierle : cf. la Gazette de France : Table-Abrégé, t. III (1768), p. 198.
  2. Cité par Tyrtée Tastet, Histoire des quarante fauteuils de l'Académie française depuis la fondation jusqu'à nos jours, 1635-1855, volume I, 1844, p. 221.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]