Paul Mitchell — Wikipédia

Paul Mitchell
Illustration.
Portrait officiel de Mitchell à la Chambre en 2017.
Fonctions
Représentant des États-Unis

(4 ans)
Élection 8 novembre 2016
Réélection 6 novembre 2018
Circonscription 10e district du Michigan
Législature 115e et 116e
Prédécesseur Candice Miller
Successeur Lisa McClain
Biographie
Nom de naissance Paul Mitchell III
Date de naissance
Lieu de naissance Boston (Massachusetts)
Date de décès (à 64 ans)
Lieu de décès Saginaw (Michigan)
Nationalité Américaine
Parti politique Parti républicain (jusque 2020)
Indépendant (depuis 2020)
Diplômé de Université d'État du Michigan
Religion Protestantisme[1]

Paul Mitchell, né le et mort le , est un homme politique américain, élu représentant du Michigan à la Chambre des représentants des États-Unis lors des élections de 2016.

Biographie[modifier | modifier le code]

Carrière et premiers engagements politiques[modifier | modifier le code]

Paul Mitchell grandit à Waterford Township dans le Michigan[2]. Diplômé de l'université d'État du Michigan en 1978[3], il travaille pendant 20 ans au Ross Medical Education Center (en)[4]. En 2004, il achète la société avec deux partenaires et en prend la direction[4].

En 2013, il crée un super PAC (Pure PAC) pour empêcher l'élection du démocrate Gary Peters au Sénat des États-Unis[2]. L'année suivante, il songe à se présenter au Sénat du Michigan mais est finalement candidat à la Chambre des représentants des États-Unis dans le 4e district du Michigan[4]. Durant la primaire républicaine, il dépense plus de 3,5 millions de dollars mais il est battu par le sénateur John Moolenaar[5], soutenu par le Tea Party[6]. Il prend ensuite la tête de la Faith and Freedom Coalition (en)[4],[5].

En 2015, il est l'un des principaux opposants à la proposition 1, rejetée à 80 % par les électeurs, qui prévoyait d'augmenter les taxes pour financer la construction de routes et d'infrastructures[2].

Représentant des États-Unis[modifier | modifier le code]

Toujours en 2015, Mitchell déménage dans le comté de Lapeer pour se présenter dans le 10e district, où la sortante Candice Miller ne se représente pas[2]. Le district, qui comprend le pouce du Michigan et les banlieues nord de Détroit, est favorable aux républicains[7]. Durant la campagne des primaires, il prête 2,5 millions dollars de sa fortune personnelle à sa campagne tandis que son plus proche adversaire, Phil Pavlov, ne lève qu'environ 360 000 dollars[8],[9]. Il fait diffuser des publicités dans lesquelles il se présente comme un outsider à Washington[8]. Il remporte la primaire républicaine avec 37 % des suffrages face aux sénateurs Pavlov (28 %) et Alan Sanborn (16 %), au représentant Anthony Forlini (10 %) et à l'ancien militaire David VanAssche (9 %)[9]. Le , il est élu représentant avec 63 % des voix devant le démocrate Frank Accavitti[7].

Lors des élections de 2018, il est réélu avec plus de 60 % des suffrages. L'année suivante, il annonce qu'il ne sera pas candidat à un troisième mandat. Il explique sa décision par sa volonté de passer plus de temps avec sa famille et critique l'atmosphère régnant à Washington, où selon lui la rhétorique et les jeux politiques l'emportent sur le politique[10],[11].

Durant son mandat, Paul Mitchell vote à 95 % avec l'administration Trump[12], notamment pour l'abrogation de l'Obamacare[13] et en faveur de la réforme des impôts de 2018[14]. D'un point de vue local, le Detroit Free Press note qu'il a œuvré pour le maintien des crédits alloués à la Great Lakes Restoration Initiative, que le président Trump souhaitait supprimer, et pour l'ouverture d'une nouvelle écluse à Sault Sainte Marie[11].

Le , Mitchell annonce qu'il quitte le Parti républicain, dénonçant le refus de Donald Trump et du parti d'accepter la victoire de Joe Biden à l'élection présidentielle. Dans sa lettre de démission, il demande à ses collègues républicains de ne pas aider Trump à « endommager notre démocratie à long terme » et ajoute que « c'est inacceptable que des candidats politiques traitent notre système électoral comme celui d'un pays du tiers-monde et incitent à la méfiance vis-à-vis d'une chose aussi basique que le caractère sacré de notre vote »[12].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Faith on the Hill », sur pewforum.org, (consulté le ).
  2. a b c et d (en) Melissa Nann Burke et Chad Livengood, « Millionaire Mitchell joins race for Rep. Miller’s seat », sur detroitnews.com, (consulté le ).
  3. (en) « MITCHELL, Paul, (1961 - ) », sur bioguide.congress.gov (consulté le ).
  4. a b c et d (en) Mark Tower, « Paul Mitchell to seek Candice Miller's seat in Congress », sur mlive.com, (consulté le ).
  5. a et b (en) Kathleen Gray, « Businessman Mitchell enters race to replace Miller », sur freep.com, (consulté le ).
  6. (en) The Associated Press, « GOP’s Moolenaar elected to US House in Michigan », sur woodtv.com, (consulté le ).
  7. a et b (en) Niels Lesniewski, « Republican Paul Mitchell Elected in Michigan’s 10th District », sur rollcall.com, (consulté le ).
  8. a et b (en) Kate Wells, « Paul Mitchell wins Republican primary race in 10th District », sur michiganradio.org, (consulté le ).
  9. a et b (en) Lauren Gibbons, « Paul Mitchell wins 10th Congressional Republican primary, and other U.S. House results », sur mlive.com, (consulté le ).
  10. (en) John Wagner, « Michigan Republican Paul Mitchell announces exit from Congress, voicing frustration that ‘rhetoric overwhelms policy’ », sur washingtonpost.com, (consulté le ).
  11. a et b (en) Todd Spangler, « Rep. Paul Mitchell won't run again, complains of 'rhetoric and vitriol' in Washington », sur freep.com, (consulté le ).
  12. a et b (en) Nicholas Fandos, « Representative Paul Mitchell leaves Republican Party over its refusal to accept Trump’s loss », sur nytimes.com, The New York Times, (consulté le ).
  13. (en) Lauren Gibbons, « See how your Michigan U.S. Representative voted on Obamacare repeal », sur mlive.com, (consulté le ).
  14. (en) Jeremy Ervin, « Rep. Paul Mitchell talks taxes, government shutdown in Port Huron », sur thetimesherald.com, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]