Paul Biya — Wikipédia

Paul Biya
Illustration.
Paul Biya en 2014.
Fonctions
Président de la république du Cameroun
En fonction depuis le
(41 ans, 4 mois et 22 jours)
Élection 14 janvier 1984
Réélection 24 avril 1988
11 octobre 1992
12 octobre 1997
11 octobre 2004
9 octobre 2011
7 octobre 2018
Premier ministre Bello Bouba Maigari
Luc Ayang
Sadou Hayatou
Simon Achidi Achu
Peter Mafany Musonge
Ephraim Inoni
Philémon Yang
Joseph Dion Ngute
Prédécesseur Ahmadou Ahidjo
Premier ministre du Cameroun

(7 ans, 4 mois et 7 jours)
Président Ahmadou Ahidjo
Prédécesseur Ahmadou Ahidjo (indirectement)
Successeur Bello Bouba Maigari
Biographie
Nom de naissance Paul Barthélemy Biya’a Bi Mvondo
Date de naissance (91 ans)
Lieu de naissance Mvomeka'a (Cameroun français)
Nationalité Camerounaise
Parti politique RDPC
Conjoint Jeanne-Irène Atyam (1961-1992)
Chantal Vigouroux (1994-)
Enfants Franck Biya
Brenda Biya
Diplômé de Université Panthéon-Sorbonne
IEP de Paris
Institut des hautes études d’outre-mer
Religion Catholicisme
Résidence Palais de l'Unité (Yaoundé)

Signature de Paul Biya

Paul Biya
Premiers ministres du Cameroun
Présidents de la république du Cameroun

Paul Biya, né Paul Barthélemy Biya'a bi Mvondo le à Mvomeka'a (arrondissement de Meyomessala, département du Dja-et-Lobo, Cameroun), est un homme d'État camerounais. Il est président de la République depuis le .

Il gravit rapidement les échelons dans le gouvernement d'Ahmadou Ahidjo dans les années 1960, exerçant les fonctions de chargé de mission à la présidence de 1962 à 1965; de directeur de cabinet et de secrétaire général du ministère de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Culture de 1965 à 1967 ; de directeur de cabinet civil de 1967 à 1968 ; de ministre secrétaire général de la présidence de 1968 à 1975, puis de Premier ministre du Cameroun de 1975 à 1982. Il succède à Ahidjo comme chef de l’État à la suite de la démission surprise de ce dernier, en 1982, et consolide son pouvoir après une tentative de coup d'État de la garde présidentielle en 1983-1984, éliminant alors tous ses rivaux. Biya maintient des relations étroites entre le Cameroun et la France, l'un des anciens mandataire de la Société des Nations avec le Royaume-Uni.

Biya introduit des réformes politiques dans les années 1980 et, sous de fortes pressions, accélère la mise en œuvre du multipartisme au début des années 1990. Il remporte l'élection présidentielle de 1992 avec 40 % des suffrages et est réélu par une large majorité en 1997, 2004, 2011 et 2018. Des personnalités de l'opposition et des gouvernements occidentaux mentionnent des irrégularités dans les votes et des fraudes à chaque élection.

Paul Biya est le plus vieux dirigeant élu en exercice au monde et le quatrième plus ancien en fonction après le sultan Hassanal Bolkiah, le roi Charles XVI Gustave et Teodoro Obiang Nguema Mbasogo.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

D'ethnie « Fang-Beti-Boulou »[1], Paul Barthélemy Biya’a Bi Mvondo voit le jour le 13 février 1933 dans un village du Sud du Cameroun, en pleine forêt équatoriale, une zone placée sous mandat français.

Il est le fils d'Anastasie Eyenga Ellé et d'Étienne Mvondo Assam, un catéchiste qui voit en lui un futur prêtre et l'oriente d'abord à l'École catholique de Nden, puis aux Séminaires d'Édéa et Akono[2]. En 1961, il contracte un premier mariage avec Jeanne-Irène Biya, morte en 1992. Franck Emmanuel Biya est leur unique fils.

Paul Biya épouse en secondes noces Chantal Pulcherie Vigouroux dont il adopte les deux enfants, issus d'une précédente relation. De ce mariage naissent Paul Junior Biya et Anasthasia Brenda Eyenga (« Brenda »).

Il est catholique pratiquant[3].

Formation[modifier | modifier le code]

Après des études secondaires au lycée Général-Leclerc à Yaoundé, il étudie successivement, à Paris, au lycée Louis-le-Grand[4], à l’université de la Sorbonne, à l’Institut d’études politiques, où il obtient une licence en droit public en 1961, et à l’Institut des hautes études d’outre-mer[réf. souhaitée]. Il ne participe à aucune forme de militantisme politique au cours de ses années d'étude[5]. Paul Biya est devenu citoyen naturalisé français lorsqu'il y a étudié, mais il a ensuite renoncé à sa citoyenneté française à son retour au Cameroun pour occuper des postes gouvernementaux[réf. nécessaire].

Ascension en politique[modifier | modifier le code]

Chargé de mission à la présidence[modifier | modifier le code]

Il est recommandé en par Louis-Paul Aujoulat à Ahmadou Ahidjo, qui le nomme chargé de mission à la présidence de la République[5]. En , il est nommé directeur de cabinet du ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Culture (William Eteki Mboumoua). En , il occupe le poste de secrétaire général dudit ministère.

Secrétaire générale de la présidence[modifier | modifier le code]

En , il est nommé directeur du cabinet civil de la présidence de la république. En , tout en conservant le poste de directeur du cabinet civil, Paul Biya est nommé secrétaire général de la présidence de la république. En août de la même année, il occupe uniquement la fonction de secrétaire général de la présidence de la république avec rang de ministre.

En , Paul Biya est promu ministre d'État, secrétaire général de la présidence de la république[6].

Premier ministre du Cameroun[modifier | modifier le code]

Le , il est nommé Premier ministre[7] par le président Ahmadou Ahidjo.

En 1979, la loi n° 79/02 du fait du Premier ministre Paul Biya le successeur constitutionnel du président Ahmadou Ahidjo. Celui-ci démissionne le et entre rapidement en conflit avec son successeur[5].

L'hypothèse d'une intervention du gouvernement français dans l'accession de Paul Biya à la présidence du Cameroun semble vraisemblable[5].

Président de la République[modifier | modifier le code]

Paul Biya et le secrétaire d’État américain Colin Powell, le à New York.

Accession au pouvoir et débuts[modifier | modifier le code]

Il devient président de la République le , après la démission du président Ahidjo. Au moment de son accession à la magistrature suprême, Paul Biya est le premier vice-président du comité central de l'UNC et membre du bureau politique dudit parti. Il est élu président de l'UNC le après la démission du désormais ex président Ahidjo de la tête du parti.

Le , Paul Biya, après d'habiles manœuvres, transforme l'UNC en RDPC (Rassemblement démocratique du peuple camerounais). En 1987, il publie l’ouvrage Pour le libéralisme communautaire.

Tentative de coup d’État de 1984[modifier | modifier le code]

Le , il échappe à une tentative de coup d’État perpétrée par des membres de la Garde républicaine[8]. Plusieurs des putschistes sont arrêtés et quelques-uns exécutés. De nombreuses autres personnalités sont également interpellées et emprisonnées à cet effet. Associé au coup d’État manqué, l’ancien président Ahidjo sera condamné à mort par contumace puis gracié plus tard par le président Biya. La répression vise particulièrement les régions du Nord, où des centaines de personnes sont tuées. Paul Biya reprend dès lors en main le parti unique, qu'il rebaptise Rassemblement démocratique du peuple camerounais[5].

Politique monétaire du pays[modifier | modifier le code]

Paul Biya et le président américain Ronald Reagan en 1986.

Seul candidat, il est élu président en 1984 et 1988. Il adopte un plan d’ajustement structurel qui lui est présenté par le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale : privatisation, ouverture à la concurrence, réduction des dépenses sociales, etc. Les salaires des fonctionnaires sont réduits de 60 %, le secteur informel augmenté très significativement, mais les classes dirigeantes ne sont pas affectées par ce programme[9]. Le billet de 1 000 francs camerounais bleu émis à partir de 1985 porte son effigie[10].

Mise en œuvre du multipartisme[modifier | modifier le code]

Au début des années 1990, à la suite d'opérations de désobéissance civile, baptisées « Villes mortes », et d'émeutes, il accélère la mise en œuvre du multipartisme. Il supprime la législation « contre-subversive » instaurée par son prédécesseur, restaurant ainsi la liberté d’association, et permet à une presse indépendante de commencer à paraître[9]. Cette démocratisation a ses limites : le gouvernement continue d'avoir recours aux fraudes électorales et instrumentalise les appareils judiciaire et policier contre l'opposition[5].

En 1992, lors des premières élections multipartites, il est donné vainqueur face à John Fru Ndi avec un léger avantage (40 % contre 36 %), que l'opposition conteste[11]. Il remporte ensuite les élections présidentielles de 1997 (92,6 %) et de 2004 (70,9 %).

Révision constitutionnelle de 2008[modifier | modifier le code]

Le pays connaît quelques changements positifs en termes de constructions et de grands chantiers, notamment dans les domaines routiers et énergétiques[12].

En , lors de son discours de fin d’année à la nation, il annonce son intention de modifier la Constitution, qui limite le mandat présidentiel à deux exercices[13]. Très contesté, le projet de révision accorde également une immunité judiciaire au chef de l'État pour les actes accomplis pendant son mandat. En , des émeutes éclatent, réclamant la baisse des prix et le départ de Paul Biya. Les manifestants sont sévèrement réprimés : une centaine de morts, des milliers d’arrestations[9].

Réélections de 2011 et de 2018[modifier | modifier le code]

La révision constitutionnelle est votée par l'Assemblée nationale en 2008. Paul Biya est donc réélu le , avec 78,0 % des voix (pour un taux de participation de 68,2 %). Alors qu'une importante partie de la communauté internationale émet des doutes sur la validité des résultats, la Cour suprême rejette un appel de l'opposition destiné à annuler l'élection[14]. L'ambassadeur des États-Unis au Cameroun, Robert Jackson, a dénoncé des « irrégularités à tous les niveaux »[15].

Le septennat de Paul Biya est marqué par un conflit dans l'ouest du Cameroun, où une partie de la minorité anglophone se sent ostracisée par la majorité francophone du pays. Le chef de l'État refuse toute concession significative et déploie massivement policiers et soldats d'élite pour réprimer violemment une rébellion meurtrière. Les rebelles et les forces de sécurité sont régulièrement accusés par l'ONU et les ONG internationales de crimes contre les civils, principales victimes d'un conflit qui a déjà fait plus de 6 000 morts depuis 2017 et déplace un million d'habitants, selon International Crisis Group (ICG)[16].

Le , il annonce qu'il sera candidat à sa propre succession lors de l'élection présidentielle de 2018[17], pour laquelle il fait figure de grand favori. Au même moment, le pays souffre d'une crise économique, l'afflux de réfugiés centrafricains ainsi que d'une insurrection de la minorité anglophone[4]. À l'issue du scrutin du , il est réélu avec un score de 71,28 %[18]

Crise de la Covid-19 et longévité[modifier | modifier le code]

Paul Biya et son épouse Chantal Biya à bord du véhicule présidentiel au stade Olembé en 2022.

Début 2020, son silence alors que la pandémie de Covid-19 fait du Cameroun le deuxième pays le plus touché d'Afrique subsaharienne suscite des critiques. Pour l'économiste de la santé Albert Ze, « il y a un manque évident de coordination dans la réponse contre la Covid-19 »[19],[20].

Paul Biya est désormais au pouvoir au Cameroun depuis plus de 40 ans. Âgé de 90 ans en 2023, il fait partie des chefs d'État à la longévité la plus importante, et est aussi le plus âgé d’entre eux[21]. Lors d’une conférence de presse conjointe à Yaoundé avec le président français Emmanuel Macron, en juillet 2022, il dessine les contours d’une potentielle candidature à l’élection présidentielle de 2025[22]. En mars 2024, un documentaire consacré à Paul Biya est diffusé sur plusieurs chaînes de télévision, ainsi que lors d'un événement au Palais des Congrès de Yaoundé. Une projection qui a relancé les spéculations sur les intentions de Paul Biya à une candidature à l'élection présidentielle de 2025[23].

Bilan et critiques[modifier | modifier le code]

Nature du régime[modifier | modifier le code]

Louis-Tobie Mbida séquestré à Mvolyé alors qu’il tente d’organiser une réunion politique le .

Son régime est souvent qualifié d'autoritaire[24]. Des organisations comme Amnesty International ont critiqué le régime de Paul Biya, accusé de restreindre les libertés fondamentales des Camerounais et de commettre des violations des droits de l’homme[25].

En 1990, Michel Lévêque, directeur d'Afrique au Quai d'Orsay, rédige un rapport confidentiel intitulé Les Relations de la France avec les pays en développement, qui met en évidence le pluralisme de façade dans certains pays africains dont le Cameroun[26]. Un homme politique camerounais a d'ailleurs à ce sujet parlé de « dictature conviviale »[27].

Le , les services de sécurité du régime se font remarquer en séquestrant Louis-Tobie Mbida, homme politique pourtant de bien moindre influence, dans un bâtiment appartenant à l’Église catholique[28].

Cependant, ses partisans notent des progrès avec son arrivée au pouvoir (« démocratisation, libération des détenus politiques, pluralisme des candidatures » selon François Soudan de Jeune Afrique)[29].

Les incarcérations de journalistes, écrivains, syndicalistes et activistes sont fréquentes[9].

Le Cameroun constitue 60 % du PNB de l'ancienne Afrique-Équatoriale française, ce qui peut expliquer selon des analystes la tolérance de la France face aux faiblesses affichées du président Biya[30],[31].

L’ONG Human Rights Watch (HRW) dénonce une « répression acrue » du pouvoir camerounais contre l’opposition, après que le gouvernement de Paul Biya a déclaré « illégal » le regroupement de ses principaux partis dans deux plates-formes[32].

Corruption[modifier | modifier le code]

La lutte contre la corruption a fait l'objet d'initiatives sous la présidence de Paul Biya[33], avec notamment la mise sur pied en 2006 de l'opération Épervier. Cette opération judiciaire anti-corruption a conduit à l'arrestation de hauts fonctionnaires de l’État, mais a suscité le soupçon de servir le régime pour écarter ou sanctionner des concurrents, ou des compagnons de route infidèles ou encombrants[34],[4]. Le succès mitigé de l'opération pourrait aussi s'expliquer par la quasi-impossibilité de récupérer les fonds détournés auprès des établissements financiers étrangers[35]. Le Comité national contre la corruption (CONAC), institué en 2006, poursuit toutefois son activité[36]. La corruption est utilisée par le régime afin de susciter des allégeances[9].

In fine, la corruption reste très forte : en 2018, le Cameroun est classé 145e sur 176 pays dans ce domaine par l'ONG Transparency International[4].

Les forces de sécurité (police, armée, gendarmerie, service secret) sont privilégiées par le régime. Les hauts gradés de l'armée ont obtenu des concessions forestières et un accès privilégié à l'industrie du jeu. Les effectifs de la fonction publique et le salaire des fonctionnaires font l'objet de coupes récurrentes, sauf pour les militaires et policiers[5].

Biens mal acquis[modifier | modifier le code]

En , le rapport de CCFD-Terre Solidaire Biens mal acquis, à qui profite le crime ? revient sur les dépenses pharaoniques du président camerounais et sur sa fortune familiale[37]. Le , le parquet de Paris ouvre une enquête préliminaire pour « recel de détournements de fonds publics » sur Paul Biya, à la suite d'un dépôt de plainte par l’association Union pour une diaspora active (UDA) 23 jours plus tôt[38]. Selon Issa Tchiroma, porte-parole du gouvernement camerounais, « le président de la République du Cameroun n’est comptable que devant son peuple… Il n’a pas à répondre à ces accusations en France », et dénonce une tentative de manipulation médiatique par des partis de l'opposition pour discréditer le président à l'aube des élections présidentielles de 2011[39],[40].

Séjours privés et absences[modifier | modifier le code]

Les nombreux « séjours privés » de Paul Biya en Europe, notamment en Suisse, sont l'objet de polémiques récurrentes[4].

Il est également reproché à Paul Biya un absentéisme néfaste au fonctionnement de l'État. Le conseil des ministres ne se réunit que rarement : ainsi, il s’en tient un en , pour la première fois en deux ans. Christian Penda Ekoka, son ancien conseiller pendant huit ans passé à l'opposition, déclare : « Il n'y a pas de gouvernement. C'est une satrapie, une cour où les courtisans se battent pour les prébendes »[4].

Son biographe Michel Roger Emvana nuance les accusations d'absentéisme. Citant Me Bédard, un proche du président Biya, il avance que « les absences répétées de Biya à Yaoundé, et ses séjours réguliers dans son village natal près de Sangmélima ne sont nullement perçus comme une défaillance du président ». Le président Biya est selon lui « l’homme le plus informé du pays grâce aux multiples bulletins quotidiens qui lui sont adressés par les services de renseignement et des voies informelles ». Parlant même du silence supposé du président Biya dans sa gestion du pouvoir, Me Bédard avance qu'il le fait de manière délibérée : selon lui, « le président aime laisser la spéculation à son compte. Il en profite dès lors pour trancher franchement…Il préfère laisser les hommes se tromper sur sa gestion »[41].

En février 2024, la Chambre pénale d'appel et de révision de Genève confirme la culpabilité de six gardes du corps de Paul Biya : les garde du corps avaient agressé un journaliste de la RTS en 2019 devant l'Hôtel Intercontinental, où séjournait Paul Biya à Genève[42].

Décorations[modifier | modifier le code]

Décorations camerounaises[modifier | modifier le code]

Décorations étrangères[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Paul Biya est désigné en 2011 par les chefs traditionnels du Sud, sa région natale, chez les Fang-Beti, Nnom Ngiii, c'est-à-dire chef des chefs, doté de pouvoirs surnaturels[43]. Il est également docteur honoris causa de l'université du Maryland.

Publication[modifier | modifier le code]

  • Communal Liberation, Paul Biya, Macmillan, 1987, 140 p.
  • Pour le libéralisme communautaire, Paris : Pierre-Marcel Favre, 1986, 158 p. (réédité en 2019)
  • L'émergence de l'Afrique: regards croisés de Paul Biya, Paul Biya, Abdoulaye Bio Tchané et Youssou N'Dour, Cherche Midi, 2010, 160 p.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Georges Dougueli, « Mathias Eric Owona Nguini vs Patrice Nganang », Jeune Afrique,‎ , p. 18.
  2. Georges Dougueli, « Le jour où Paul Biya a renoncé à devenir prêtre », sur jeuneafrique.com, no 2 944 du 11 au 17 juin 2017.
  3. Patrick Awondo, Peter Geschiere, Graeme Reid, Alexandre Jaunait, Amélie Le Renard et Élisabeth Marteu, « Une Afrique homophobe ? », Raisons politiques, 2013/1, n°49, p. 95-118.
  4. a b c d e et f Tanguy Berthemet, « Paul Biya, la "gouvernance par l'absence" », Le Figaro, 6-7 octobre 2018, p. 8.
  5. a b c d e f et g Thomas Deltombe, Manuel Domergue et Jacob Tatsita, Kamerun !, La Découverte,
  6. Les figures du politique en Afrique : des pouvoirs hérités aux pouvoirs élus, Karthala Éditions, , 464 p. (ISBN 978-2-86537-964-4, lire en ligne).
  7. « Parcours de S.E. Paul BIYA », sur www.prc.cm (consulté le )
  8. « Cameroun: le jour où Paul Biya a failli être renversé », sur Slate Afrique (consulté le )
  9. a b c d et e Thomas Deltombe, « Interminable fin de règne à Yaoundé », Le Monde diplomatique,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. (en) « Cameroon banknotes », sur atsnotes.com
  11. Camer.be.
  12. Camerpost.
  13. Pour ce faire, il doit changer la loi 6.2 de la constitution en vigueur qui limite les mandats présidentiels.
  14. « Paul Biya officiellement réélu président du Cameroun », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  15. « Les États-Unis notent des « irrégularités » lors du scrutin présidentiel du 9 octobre », sur France24.com, .
  16. « Cameroun : Paul Biya, 89 ans, dont 40 passées à diriger le pays | TV5MONDE - Informations », sur information.tv5monde.com, (consulté le )
  17. Europe1 .fr avec AFP, « Présidentielle au Cameroun : Paul Biya annonce sa candidature sur Twitter », sur europe1.fr, (consulté le ).
  18. « Cameroun: Paul Biya réélu à la présidence avec 71,28 % - RFI », RFI Afrique,‎ (lire en ligne, consulté le )
  19. « Au Cameroun, où le coronavirus progresse vite, le silence du président Biya pose question », sur journaldemontreal.com, (consulté le ).
  20. Franck Foute, « Coronavirus au Cameroun : les opérations de solidarité dans le viseur du gouvernement », sur Jeune Afrique, (consulté le ).
  21. Sabine Cessou et Sabine Cessou, « Le top 10 des chefs d'Etat à la plus forte longévité », sur rfi.fr, (consulté le ).
  22. « Conference de Presse: Biya - Macron » (consulté le )
  23. « Afrique Cameroun: un documentaire relance les questions sur une candidature de Paul Biya à la présidentielle - RFI » (consulté le ).
  24. Thomas Vampouille, « Cameroun : Biya réélu président pour un 6e mandat », sur lefigaro.fr, .
  25. (en) « Cameroon: Blatant disregard for human rights »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Amnesty International.
  26. Jacques Girardon, « Le pluralisme est mal parti », sur Lexpress.fr, .
  27. Anicet Ekanè, sur le plateau de la télévision LTM.
  28. Pélagie Ng’onana, « Répression : une réunion du PDC interdite à Yaoundé », sur camroon-info.net, La Nouvelle Expression, .
  29. François Soudan, « Cameroun : 1982-2012, de Biya à Biya », sur jeuneafrique.com, .
  30. Stephen Smith, « Un vacancier au pouvoir à Yaoundé », .
  31. Philippe Leymarie, « L’Angola, nouvelle puissance régionale », sur monde-diplomatique.com, .
  32. Le Monde avec AFP, « Human Rights Watch accuse à nouveau le Cameroun de Paul Biya de réprimer toute opposition », sur lemonde.fr, .
  33. Petit bilan sur Koaci.com.
  34. « Cette opération a profondément divisé la classe politique. Des enquêtes portant sur les avoirs d’une soixantaine de personnalités — dont des membres du gouvernement — ont alimenté les colonnes des journaux par le biais de fuites émanant du cabinet du garde des Sceaux, ravivant ainsi des suspicions de règlements de comptes » dans Georges Dougueli, « Fortunes diverses », Jeune Afrique, no 2542,‎ (lire en ligne).
  35. « Akere Muna : « Que nos gouvernements mettent en place des systèmes plus transparents » », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne).
  36. Dieudonné Zra -CRTV, « Conac : que retenir du rapport 2016 », .
  37. « « Biens mal acquis » : Paul Biya visé par le nouveau rapport du CCFD », sur Nouvelobs.com, .
  38. « « Biens mal acquis » : une enquête vise le président du Cameroun », sur lemonde.fr, .
  39. Lauranne Provenzano, « Biens mal acquis : Paul Biya rejette en bloc les accusations », sur Jeuneafrique.com, .
  40. « Biens mal acquis : l'entourage du président dénonce une manipulation », sur France24.com, .
  41. Michel-Roger Emvana, Paul Biya : Les secrets du pouvoir, Paris, Karthala, 2015, pp. 60-61. Lire en ligne
  42. « La justice condamne des gardes du corps du président camerounais Paul Biya », sur rts.ch, (consulté le ).
  43. Mathieu Olivier, « Cameroun : Musée national, une machine à explorer le temps », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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