Paul-Amable Jéhenne — Wikipédia

Paul-Amable Jéhenne
Naissance
Saint-Viaud, Loire-Atlantique
Décès (à 64 ans)
Neuilly-sur-Seine
Origine Français
Allégeance Drapeau de la France France
Arme  Marine nationale
Grade Vice-amiral
Années de service 1883 – 1928
Conflits Première Guerre mondiale
Distinctions Grand officier de la Légion d'honneur
Autres fonctions Chef de cabinet du Ministre de la Marine
Préfet maritime de Bizerte
Famille Petit-fils de l'amiral Jéhenne
Cousin de l'amiral Guépratte

Paul-Amable Jéhenne, né le à Saint-Viaud en Loire-Atlantique et mort le à Neuilly-sur-Seine, est un officier de marine français. Il termine sa carrière avec le grade de vice-amiral.

Biographie[modifier | modifier le code]

Paul-Amable Jéhenne est issu d'une famille d'officiers et de marin. Son grand-père, Aimable Constant Jéhenne termine sa carrière avec le grade de contre-amiral et son père sert également en mer.

Il entre dans la marine en 1883, et est promu aspirant le , puis enseigne de vaisseau deux ans plus tard, le . Son avancement se poursuite et il passe lieutenant de vaisseau le , et est fait Chevalier de la Légion d'honneur. Officier torpilleur sur le Jean Bart, au sein de l'Escadre du Nord en 1894, il passe sur le croiseur Isly qui est engagé en Extrême-Orient en 1895-1896. Il sort breveté de l'École supérieure de Marine, au sein de la promotion 1899. Au , il embarque sur le cuirassé Masséna en tant qu'aide de camp du vice-amiral Pierre Ménard, commandant en chef l'Escadre du Nord. Il est à l'origine de l'installation de la TSF à bord des bâtiments et devient spécialiste de la question. En 1904, il commande le contre-torpilleur Fronde en Extrême-Orient. Membre de la Commission permanente d'expériences des défenses sous-marines, il perfectionne les mines et les torpilles.

Capitaine de frégate le , il passe le , sur le croiseur cuirassé Jules Ferry, chef d'État-major auprès du contre-amiral Louis Pivet, commandant une division de l'Escadre de Méditerranée. En 1911, il passe aide de camp de l'amiral Jauréguiberry, commandant en chef l'armée navale. En 1912, il est nommé commandant de la première escadrille de contre-torpilleurs à bord du Branle-Bas, puis chef d’État-major de la première escadre sur le Mirabeau. Il est promu capitaine de vaisseau en . Commandant supérieur des canonnières fluviales armées sur le front de France, il est nommé en 1916, adjoint au général commandant l'artillerie lourde de la VIe armée. Contre-Amiral en , il commande en 1918, les formations de marins détachés aux armées (2 citations à l'ordre de l'armée). Promu vice-amiral en 1922, il est chef de cabinet du Ministre de la Marine[Lequel ?]. Il est nommé préfet maritime de Bizerte en en remplacement de l'amiral Exelmans. Commandant de l'École de guerre et du Centre des hautes études navales en . Inspecteur général des forces maritimes du Nord en 1926, il quitte le service actif en .

Notes et références[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]