Pascale Audret — Wikipédia

Pascale Audret
Description de cette image, également commentée ci-après
Sady Rebbot et Pascale Audret
dans Qui travaille est perdu (1963).
Nom de naissance Pascale Aiguionne Louise Jacqueline Marie Auffray
Naissance
Neuilly-sur-Seine
(Hauts-de-Seine, France)
Nationalité française
Décès (à 64 ans)
Cressensac (Lot, France)
Profession Actrice
Films notables L'Eau vive
Le Dialogue des carmélites
La Fayette
Mort, où est ta victoire ?
Le Glaive et la Balance

Pascale Audret, née Pascale Auffray, est une actrice et chanteuse française, née le à Neuilly-sur-Seine et morte le à Cressensac (Lot).

Biographie[modifier | modifier le code]

Pascale Aiguionne Louise Jacqueline Marie Auffray naît le à Neuilly-sur-Seine de l'union entre Henry Auffray et Amyelle de Caubios d'Andiran (1898-1992). Ses grands frères sont le physicien Jean-Paul Auffray (1926-2022) et le chanteur Hugues Aufray (né en 1929) et Francesco Auffrey (qui met fin à ses jours à 27 ans)[1]. Elle est également la petite-fille du député Jules Auffray et l'arrière-petite-fille du philosophe Amédée de Margerie.

Après des débuts dans la danse classique qui l'amènent à partager la distribution de l'opérette de Francis Lopez, À la Jamaïque, elle se produit aux Trois Baudets, le célèbre cabaret de Jacques Canetti. Elle débute au cinéma aux côtés de Jean Richard et Jean-Marc Thibault, dans Les deux font la paire d'André Berthomieu.

En 1957, elle triomphe au théâtre dans la première adaptation française du Journal d'Anne Frank et s'impose au cinéma dans L'Eau vive de François Villiers en 1958. Sa rencontre avec Roger Coggio la conduit ensuite au Théâtre des Mathurins pour Le Journal d'un fou de Nicolas Gogol. Elle joue dans Patate de Marcel Achard, Six personnages en quête d'auteur de Luigi Pirandello, etc.

Au début des années 1980, elle se tourne davantage vers la télévision : Les Dossiers de l'Agence O, Les Justes, Les Cinq Dernières Minutes, Splendeurs et misères des courtisanes, Cinq-Mars, L'Impossible Monsieur Papa

En juillet 2000, alors qu'elle est passagère de la voiture conduite par son ami comédien Rémy Kirch, leur véhicule est percuté par un camion au carrefour d'une route du Lot. Elle meurt dans l'accident ainsi que le conducteur[2].

Elle est inhumée à Orgnac-l'Aven (Ardèche).

Vie privée[modifier | modifier le code]

En 1959, alors que Pascale Audret doit se marier à Sami Frey, l'acteur la quitte pour Brigitte Bardot[3].

Elle a été mariée à l'acteur Roger Coggio et au producteur de musique Francis Dreyfus, dont elle a eu une fille, l'actrice Julie Dreyfus, née en 1966.

Filmographie[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

Discographie[modifier | modifier le code]

  • 1958 : Le Journal d'Anne Frank (1re et 2e partie) (33 T, textes lus)
  • 1968 : Dis-moi qui jadis ; Sous la véranda / Lisandre (avec Hugues Aufray) ; La légende de Saint-Nicolas (45 T EP)
  • 1969 : La môme Anita ; Affole-toi Marie / Je m'aime ; Cesse de... (45 T EP)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Anna Kurian, « L’art et la foi d’Hugues Aufray », sur aleteia.org,
  2. [1] La dépêche
  3. Pascale Audret sur cineartistes.com

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Propos de Pascale Audret recueillis par Bernard Alès, « PASCALE AUDRET : Je me mettrais à genoux devant Luis Bunuel », Ciné Télé Revue 58° année no 1, Ciné-Revue S.A., Bruxelles-Paris, p. 41
  • Yvan Foucart, Dictionnaire des comédiens français disparus 694 portraits, 2147 noms, Mormoiron, Y. Foucart, , 1 185 (ISBN 9782953113907)

Liens externes[modifier | modifier le code]