Pascal Ory — Wikipédia

Pascal Ory, né le à Fougères[1],[2], en Ille-et-Vilaine (Bretagne), est un historien français et membre de l'Académie française[3],[4].

Orientant ses recherches vers l'histoire sociale de la France au cours de l'époque contemporaine, via son histoire politique et son histoire culturelle, il est professeur émérite d’histoire contemporaine à l'université Paris Panthéon-Sorbonne. Il a aussi enseigné à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), à Sciences Po Paris et à l'Ina Sup[5]. Depuis 2017, il écrit des chroniques[6] sur la politique culturelle dans Le Journal des arts.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Pascal Ory est le fils de Jacques Ory, ancien séminariste, journaliste à Ouest France, chansonnier et poète[7].

Études et années de formation[modifier | modifier le code]

Dans le cadre de ses études secondaires, Pascal Ory étudie au lycée de garçons de Rennes, de nos jours le lycée Émile-Zola[8],[9],[10].

Ancien pensionnaire de la fondation Thiers (76e promotion, de 1973 à 1976[11]), il est assistant à l’École supérieure de guerre de Paris et à l'université de Paris X-Nanterre, enseignant à l'université Paris-IX et professeur à l'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines[7], où il crée le département d’histoire, le DEA d’histoire sociale et culturelle et le Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines, aujourd'hui Institut d’études culturelles.

Il écrit son mémoire de maîtrise sur les Chemises vertes d'Henri Dorgères et l'extrémisme politique de la colère paysanne durant l'entre-deux-guerres, puis sa thèse sur la culture et la politique durant le Front populaire.

Carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

Élève de Jean Delumeau, puis de René Rémond qui fut son directeur de thèse[12], il est l’un de ceux qui ont, dès les années 1970, contribué à mieux définir l’histoire culturelle[7]. À ce titre, il a fondé et préside l'Association pour le développement de l'histoire culturelle. Son enquête scientifique porte sur quatre axes : la culture, la nation, les mythologies du contemporain et le corps moderne. Ses premiers livres, écrits pour des raisons éthiques liées à la découverte des ambiguïtés de l’Occupation, portaient sur la Collaboration et se rattachent donc au second axe, mais dès cette époque, son identité universitaire portait principalement sur le premier. Il s'est intéressé au fascisme dès sa maîtrise[13].

Collaborateur régulier de la presse écrite et audiovisuelle, en particulier, depuis 1975, de Radio France (France Culture), il est, entre autres, administrateur de la Société civile des auteurs multimédia et fut, de 2009 à 2017, président de sa commission du répertoire de l’écrit, et pour l’année 2010-2011, son vice-président. En 2017, il a été élu président du Conseil permanent des écrivains, confédération des dix-huit associations françaises d'auteurs de l'écrit, chargé des intérêts des auteurs face aux administrations publiques et au Syndicat national de l'édition[14].

Membre du cabinet d’Émile Biasini, secrétaire d’État aux Grands Travaux de 1988 à 1993, il a été adjoint au maire PS de Chartres de 1995 à 2001 (Georges Lemoine, puis Jean-Louis Guillain)[7], avant de se porter candidat du PS aux élections municipales de 2001.

Il est membre du Comité d'histoire du ministère de la Culture, du conseil scientifique de l'École nationale des chartes et du conseil scientifique des Rendez-vous de l'Histoire de Blois.

Il est membre du Haut Comité des commémorations nationales[15] depuis sa création, en 1998, jusqu'à sa démission, en 2018[16],[7]. En effet, il en démissionne, avec neuf autres membres sur douze, par une lettre collective publiée dans Le Monde en [17]. Ils protestent ainsi contre la décision de la ministre de la Culture, Françoise Nyssen, de retirer le nom de Charles Maurras du Livre des commémorations nationales 2018, alors que ce choix avait été préalablement validé[18],[19],[20].

Autres activités[modifier | modifier le code]

Pascal Ory est président du conseil scientifique de la Bibliothèque nationale de France (BNF) et président du conseil scientifique de la Fondation des Treilles.

Critique de bande dessinée pour les magazines Lire et L'Histoire, il est, par ailleurs, Régent du Collège de pataphysique[21],[22].

Il est élu le 4 mars 2021 à l'Académie française, au fauteuil 32, réputé « maudit »[23], précédemment occupé par François Weyergans[4].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Pascal Ory a été marié à Agnès Saal (1982-1986) — le couple a eu une fille —, puis à Anne Le Davay (1987-). Il est le père de quatre enfants.

Publications[modifier | modifier le code]

(Liste non exhaustive)

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Les Collaborateurs, 1940-1945, Paris, Éditions du Seuil, coll. « Points. Histoire » (no 43), (1re éd. 1977), VI-331 p. (ISBN 2-02-005427-2, présentation en ligne)
  • La France allemande (1933-1945), Paris, Gallimard, coll. « Archives » (no 67), , 274 p.
    Éd. rév. : Paris, Gallimard, coll. « Folio / Histoire » (no 67), 1995, 375 p. [aperçu en ligne]
    Textes choisis et présentés. La 1re éd. a pour sous-titre Paroles du collaborationnisme français et la 2de Paroles françaises.
  • Le Petit Nazi illustré, Paris, Albatros, coll. « Histoires / Imaginaires », , 122 p.
    Éd. rev. et augm. d'une préface de Léon Poliakov : Paris, Nautilus, 2002, 96 p. [présentation en ligne].
    La 1re éd. a pour sous-titre Une pédagogie hitlérienne en culture française : « Téméraire » (1943-1944) et la 2de Vie et Survie du « Téméraire » (1943-1944).
  • Nizan : Destin d'un révolté, Paris, Ramsay, , 331 p.
    Éd. rev. et augm. d'une préface : Bruxelles, Complexe, coll. « Destins » , 2005, 281 p. [présentation en ligne] [autre présentation en ligne] [aperçu en ligne].
  • Les Expositions universelles de Paris : Panorama raisonné, avec des aperçus nouveaux et des illustrations des meilleurs auteurs, Paris, Ramsay, coll. « Les Nostalgies », , 157 p.
  • L’Entre-deux-mai : Histoire culturelle de la France (mai 1968-mai 1981), Paris, Le Seuil, , 287 p.
  • L'Anarchisme de droite ou du mépris considéré comme une morale, le tout assorti de réflexions plus générales, Paris, Bernard Grasset, , 289 p.
  • 1889 : L'Expo universelle, Bruxelles, Complexe, coll. « Mémoire des siècles » (no 210), , 153 p. [aperçu en ligne]
  • Une nation pour mémoire : 1889, 1939, 1989, trois jubilés révolutionnaires, Paris, Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, , 282 p. (présentation en ligne)
  • L'Aventure culturelle française. 1945-1989, Paris, Flammarion, 1989, 241 p. (ISBN 9782080660756)
  • La Belle Illusion : Culture et Politique sous le signe du Front populaire (1935-1938), Paris, Plon, coll. « Civilisation et mentalités », , 1033 p. [présentation vidéo en ligne]
  • Le Discours gastronomique français : Des origines à nos jours, Paris, Gallimard, coll. « Archives » (no 105), , 203 p. [présentation vidéo en ligne] [autre présentation en ligne]
  • L'Europe ? L'Europe. Saint-Simon, Moses Hess, Victor Hugo (anthologie commentée), Paris, Omnibus, 900 p., 1998
  • Du fascisme, Paris, Perrin, 2003, 293 p. (ISBN 2-262-01980-0) ; éd. revue et augmentée, Perrin, coll. « Tempus », 374 p., 2010
  • L’Histoire culturelle, Paris, PUF, 128 p., 2004
  • Le Palais de Chaillot, Les grands témoins de l'architecture, éditions de la Cité de l’architecture et du patrimoine/Aristéas/Actes Sud, 2006
  • Goscinny (1926-1977) : La Liberté d'en rire, Paris, Perrin, , 307 p. [présentation vidéo en ligne] [autre présentation en ligne]
  • L’Invention du bronzage : Essai d’une histoire culturelle, Paris, Complexe, , 135 p. (présentation en ligne)
  • La Culture comme aventure : Treize exercices d'histoire culturelle, Paris, Complexe, , 302 p. (présentation en ligne)
  • Grande encyclopédie du presque rien, Éditions des Busclats, 2010, 128 p. (ISBN 9782361660031)
  • Vie de Damoclès : Fragments, Éditions des Busclats, 2012, 144 p. [présentation en ligne]
  • Ce que dit Charlie : treize leçons d'histoire, Paris, Gallimard, 2016, 248 p. (ISBN 978-2-07-011433-7)
  • Jouir comme une sainte et autres voluptés, Paris, Mercure de France, , 184 p.
  • Peuple Souverain. De la révolution populaire à la radicalité populiste. Collection Le Débat, Gallimard, octobre 2017.
  • Qu'est-ce qu'une nation ? Une histoire mondiale, Gallimard, 2020.
  • De la haine du Juif : essai historique, Paris, Bouquins, , 162 p. (ISBN 978-2-38292-058-9).
  • Ce Côté obscur du peuple, Bouquins, La Collection, 2022.

Ouvrages en collaboration[modifier | modifier le code]

  • Avec Jean-François Sirinelli, Les Intellectuels en France de l'affaire Dreyfus à nos jours, Paris, Armand Colin, coll. « U », , 263 p., 22 cm (ISBN 2-200-31223-7) ; rééd. Armand Colin, 1999, 264 p. ; rééd. revue et augmentée, Armand Colin, 2002 ; rééd. Paris, Perrin, coll. « Tempus », 435 p., 2004
  • Contribution dans Régis Debray (dir.), La France à l’Exposition universelle de Séville : Facettes d'une nation, Paris, Flammarion, coll. « Fonds », , 145 p., p. 176-178
    Catalogue officiel du pavillon de la France.
  • Théâtre citoyen : Du Théâtre du peuple au Théâtre du soleil, Avignon, Association Jean Vilar, , 95 p.
    Choix de citations et d'illustrations : Melly Puaux. Ouvrage en corrélation avec l'exposition éponyme de la Maison Jean-Vilar, en juillet 1995.
  • Jean Zay (1904-1944) : Le Ministre assassiné, Paris, Tallandier, , 156 p.
    Biographie de Jean Zay co-écrite avec Antoine Prost.
  • Avec Michel Pastoureau et Jérôme Serri, Les Couleurs de la France, Paris, Hoëbeke, 2016, 168 p.
  • Participation à L'Autre Siècle : et si les Allemands avaient gagné la bataille de la Marne ?, uchronie dirigée par Xavier Delacroix, Fayard, 2018

Direction d'ouvrages collectifs[modifier | modifier le code]

Rédaction de cinq chapitres.
1re éd. rev. et augm. : postface de René Rémond, coll. « Pluriel » (no 8537), 1989, 632 p. ; 2de éd. rev. et augm. : 1996, 832 p.
  • Olivier Barrot et Pascal Ory (préf. O. Barrot, postface P. Ory), Entre deux guerres : La création française entre 1919 et 1939, Paris, François Bourin, , 631 p. (présentation en ligne)
    Chapitre « Le Crime de M. Lange », pp. 263-285.
  • Albert Kahn (1860-1940) : Réalités d’une utopie, Boulogne-sur Seine, musée Albert-Kahn, , 407 p. (présentation en ligne).
    Codirigé avec Jeanne Beausoleil. Plusieurs contributions.
  • Pierre Larousse et son temps, co-direction avec Jean-Yves Mollier, Paris, Larousse, 549 p., 1995, (ISBN 2-03-511312-1)
  • Robert Abirached, Laurence Bertrand Dorléac, Jérôme Bourdon et al., La Censure en France à l'ère démocratique (1848-...), Bruxelles, Complexe, coll. « Histoire culturelle », , 357 p.
    Direction, présentation et conclusions.
  • Les Relations culturelles internationales au XXe siècle : De la diplomatie culturelle à l'acculturation, Bruxelles, Peter Lang, coll. « Enjeux internationaux », , 693 p. [aperçu en ligne]
    Introduction (p. 18-23) [aperçu en ligne] et co-direction avec Anne Dulphy, Robert Frank et Marie-Anne Matard Bonucci.
  • Dictionnaire des étrangers qui ont fait la France, avec la collaboration de Marie-Claude Blanc-Chaléard, Paris, Robert Laffont, 2013 (ISBN 978-2221113165)

Articles de revues[modifier | modifier le code]

  • « L'histoire culturelle de la France contemporaine : question et questionnement », Vingtième Siècle : Revue d'histoire, vol. 16, no 1,‎ , p. 67–82 (lire en ligne)
  • « Le premier siècle de la Fondation Thiers », dans Fondation Thiers : Annuaire 1893-1993, Paris, Association des anciens pensionnaires et amis de la Fondation Thiers, , 116 p. (lire en ligne), p. 9-25
  • « Histoire du lycée sans nom et de ce qui s'ensuivit », dans Jean-Noël Cloarec (dir.) (préf. Paul Ricœur), Zola : Le « Lycée de Rennes » dans l'Histoire, Rennes, Apogée, , 143 p. (présentation en ligne), p. 118-122

Actes[modifier | modifier le code]

  • « Front populaire et création artistique », Bulletin de la Société d’histoire moderne, 15e série, vol. 73, no 8 « Supplément à la Revue d'histoire moderne et contemporaine no 3 »,‎ , p. 5-21 (lire en ligne).
    Communication devant la Société d’histoire moderne du 6 janvier 1974.
  • « Plus dure sera la chute. Les pavillons français aux Expositions universelles de 1939 », Relations internationales, no 33,‎ , p. 81-90.
    Communication au colloque « Perception de la puissance en Europe occidentale » (université Paris-X, décembre 1981).
  • « Introduction à l’ère du doute : la “puissance française” dans les représentations culturelles vers 1948 », dans René Girault et Robert Franck (dir.), La Puissance française en question : 1945-1949, Paris, Publications de la Sorbonne, coll. « Publications de la Sorbonne / Série internationale » (no 37), , 471 p., p. 409-422 [aperçu en ligne].
    Communication au colloque « L’image de la puissance vers 1948 » (université d'Augsbourg, avril 1984).

Préfaces[modifier | modifier le code]

  • L'Arme de la culture : les stratégies de la diplomatie culturelle non gouvernementale, sous la direction de Jean-Michel Tobelem, Paris, L'Harmattan, 2007, 266 p.
  • Édition établie et annotée par Bénédicte Vergez-Chaignon, Le Dossier Rebatet : “Les Décombres” : L'Inédit de Clairvaux, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1131 p. (ISBN 978-2-221-13305-7, OCLC 928218195, lire en ligne)
  • Goscinny à New York, par Clément Lemoine, La Déviation, 2022.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Décorations[modifier | modifier le code]

Récompense[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Masson 2008.
  2. a et b Service de la documentation de Radio France, « Pascal Ory », biographie [html], sur France Inter, Radio France, (consulté le ).
  3. Voir sur lefigaro.fr.
  4. a et b Baudouin Eschapasse, « Pascal Ory élu à l'Académie française », sur Le Point, (consulté le ).
  5. « Pascal Ory », sur Le Huffington Post, Paris, SAS The Huffington Post (consulté le )
  6. Voir sur lejournaldesarts.fr.
  7. a b c d e et f Philippe-Jean Catinchi, « Pascal Ory, culture et volupté », L'Histoire n° 453, novembre 2018, p. 26-27.
  8. « Pascal Ory de retour au lycée rennais Zola », Ouest-France, Rennes, Ouest France SA,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. Ce lycée s'est aussi appelé un temps « lycée Chateaubriand » (à ne pas confondre avec l'actuel lycée Chateaubriand de Rennes). Cf. Ouest-France 2015
  10. Pascal Ory a écrit sur l'histoire de ce lycée dans Zola : Le « Lycée de Rennes » dans l'Histoire, publié en 2003 — cf. « Ouvrages ou participations à des ouvrages » — et fait partie de l'Amelycor (Association pour la mémoire du lycée et du collège de Rennes Émile-Zola) depuis sa création, en 1995. Cf. « Pascal Ory en conférence au lycée Émile-Zola », Ouest-France, Rennes, Ouest France SA,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. Tout comme Yves Allioux, Bernard Aubert, Louis Audibert, Patrick Delpuech, François Hartog, Michel Henry et Alain Houlou. Cf. « Les pensionnaires depuis 1893 : 76e promotion 1973-1976 », sur fondation-thiers.institut-de-france.fr, Fondation Thiers (consulté le ).
  12. « Pascal Ory | Nanterre, 50 ans d'histoire », sur 50ansnumerique.parisnanterre.fr (consulté le )
  13. Isabel Boussard, Les agriculteurs et la République, Paris, Economica, coll. « Économie agricole et agro-alimentaire », , 160 p. (ISBN 2-7178-1903-7), p. 16.
  14. Nicolas Gary, « Pascal Ory succède à Valentine Goby à la présidence du CPE », sur actualitte.com, (consulté le ).
  15. Voir sur francearchives.fr.
  16. Voir sur lemonde.fr.
  17. « Affaire Maurras : la lettre de démission de dix des douze membres du haut comité aux commémorations », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. « Affaire Maurras : dix membres du haut comité des commémorations nationales démissionnent », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. « Affaire Maurras : dix membres du Comité des commémorations nationales démissionnent », sur Franceinfo, (consulté le ).
  20. « Affaire Maurras: 10 des 12 membres du Comité des commémorations nationales claquent la porte », sur Le HuffPost, (consulté le ).
  21. « Commissions et sous-commissions », sur college-de-pataphysique.org, Collège de 'Pataphysique (consulté le ).
  22. « Pascal Ory », sur 50ansnumerique.u-paris10.fr, Université Paris Ouest Nanterre La Défense, (consulté le ).
  23. Voir sur europe1.fr.
  24. « Ordre de la Légion d'honneur (mars 2008) », sur france-phaleristique.com, Marc Champenois (consulté le ).
  25. Décret du 12 mai 1999 portant promotion et nomination.
  26. « Ordre des Arts et des Lettres (janvier 2012) », sur france-phaleristique.com, Marc Champenois (consulté le ).
  27. Liste des prix.

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

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Documents audio ou audiovisuels[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]