Pascal Garray — Wikipédia

Pascal Garray
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Pascal Garray est un dessinateur et scénariste de bande dessinée belge, né le à Liège et mort le dans la même ville. Connu pour son travail au sein du studio Peyo et sa participation aux séries Benoît Brisefer et Les Schtroumpfs.

Biographie[modifier | modifier le code]

Pascal Garray naît le [1] à Liège. Après des cours de bande dessinée à l'Institut Saint-Luc de Liège[2], Pascal Garray collabore avec Frank Pé sur sa série Broussaille[2], pour laquelle il dessine des voitures et des décors. En 1990, il fait son entrée au journal Spirou[3] en illustrant diverses rubriques rédactionnelles. Il rejoint ensuite le studio Peyo, où il apprend auprès du maître éponyme, pendant deux ans, à maîtriser le dessin et la mise en scène des lutins bleus[4].

En 1992, Peyo s'apprête à relancer sa série Benoît Brisefer, laissée en jachère depuis 1978, à la suite de sa nouvelle association avec les éditions Le Lombard. Si le maître disparait à la fin de cette année, son fils Thierry Culliford décide de poursuivre l'aventure et de livrer la commande de deux albums : le dessin est confié à Pascal Garray, alors âgé de 27 ans. Le huitième album, Hold-up sur pellicule, sort en , sur un scénario de Thierry Culliford faisant appel à un personnage « mythique » de l'univers, la terrible Madame Adolphine. Il enchaîne aussitôt avec un neuvième album, L'Île de la désunion dont il est le coscénariste[5], qui sort en .

Le succès de cette reprise prolonge l'existence de l'univers de Benoît Brisefer pendant encore quatre aventures, publiées à un rythme biannuel, directement en albums. Le treizième, John-John, sorti en 2004, sera cependant le dernier avant longtemps.

Il commence alors à collaborer à la série phare Les Schtroumpfs, remplaçant au débotté, en 2001, le repreneur officiel de la série, Alain Maury, qui quitte le studio après seulement cinq albums (et quatre de Johan et Pirlouit). Assisté de Ludo Borecki, Pascal Garray dessine le tome 21 : On ne schtroumpfe pas le progrès.

C'est en 2007 qu'il reprend véritablement la série, avec le tome 26, Les Schtroumpfs et le Livre qui dit tout, et ce jusqu'au tome 29, Les Schtroumpfs et l'Arbre d'or, paru en . Puis il dessine le tome 31 Les Schtroumpfs à Pilulit, sorti en . Ensuite, c'est Jeroen De Coninck qui, après avoir réalisé la partie graphique des tomes 24, 25 et 30, assure officiellement le dessin de la série.

Pascal Garray retourne vers Benoît Brisefer le temps d'un quatorzième album, sorti en , mais celui-ci ne suffit pas à relancer le personnage, déjà pénalisé par l'échec commercial cuisant d'une adaptation cinématographique sortie quelques mois plus tôt[6].

Pascal Garray meurt le à Liège à l'âge de 51 ans[7],[8].

Œuvre[modifier | modifier le code]

Albums de bande dessinée[modifier | modifier le code]

Benoît Brisefer[modifier | modifier le code]

Prix[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Garray, Pascal - biographie © Le Lombard - bibliographie », sur BD Gest' (consulté le ).
  2. a et b Dictionnaire de la bande dessinée 2005, p. 768.
  3. Bernard Coulange, « Garray Pascal dans Spirou », sur bdoubliees.com (consulté le ).
  4. rédacteur institutionnel, « Mort de Pascal Garray, ami de Peyo et dessinateur des Schtroumpfs », sur Le Figaro, (consulté le ).
  5. Henri Filippini, « Pascal Garray a rejoint son maître… », BDzoom,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. Nicolas Bardot, « Box-office France : le Hobbit fait barrage aux Bélier, bide extraordinaire pour Benoît Brisefer », Film de culte,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. Didier Pasamonik, « Décès de Pascal Garray, dessinateur de Benoît Brisefer et des Schtroumpfs », sur ActuaBD, (consulté le ).
  8. rédacteur institutionnel, « Décès de Pascal Garray, dessinateur des Schtroumpfs et de Benoît Brisefer », sur 7sur7, (consulté le ).
  9. Thierry Bellefroid, « « Le secret d'Églantine », Benoît Brisefer N°11, paru aux éditions du Lombard. », BDParadisio,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. Patrick Pinchart, « Chocolats et coups fourrés - Benoît Brisefer, n°12 - Garray et Culliford (Le Lombard) », ActuaBD,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. Benoit Cassel, « Benoît Brisefer T13 John-John », Planète BD,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. D. Ollivier, « Les chroniques BD Gest' Benoît Brisefer T13 John-John », BD Gest',‎ (lire en ligne).
  13. Jonathan Bara, « Benoît Brisefer T14 Sur les traces du gorille blanc », Planète BD,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. Laurent Turpin, « Zoom sur les meilleures ventes de BD du 29 avril 2015 », BDzoom,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. (en) Bas Schuddeboom, « Pascal Garray (12 December 1965 - 17 January 2017, Belgium) », sur Lambiek, (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Livres[modifier | modifier le code]

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Périodiques[modifier | modifier le code]

  • Pascal Garray (interviewé par Hugues Dayez), « Pascal Garray : Benoît doit toujours rester le moteur de l'histoire », Spirou, Dupuis, no 4005,‎ (ISSN 0771-8071).
  • Jean-Jacques Lalanne, « Remember Pascal Garray », Hop !, AEMEGBD, no 153,‎ , p. 62 (ISSN 0768-9357).

Liens externes[modifier | modifier le code]