Parti pour la liberté — Wikipédia

Parti pour la liberté
(nl) Partij voor de Vrijheid
Présentation
Chef Geert Wilders
Fondation [1]
Scission de Parti populaire pour la liberté et la démocratie
Siège Binnenhof, La Haye[2]
Positionnement Extrême droite[3]
Idéologie Nationalisme néerlandais[4],[5]
National-libéralisme[6]
Populisme de droite[4],[7],[8]
Euroscepticisme dur[4],[9],[10]
Anti-islam[4],[9],[11]
Opposition à l'immigration[4],[9]
Chauvinisme social (en)[12]
Groupe au Parlement européen Identité et démocratie
Adhérents 1 (Geert Wilders)[1],[13],[14]
Couleurs Gris et bleu
Site web www.pvv.nl
Présidents de groupe
Première Chambre Marjolein Faber (en)
Seconde Chambre Geert Wilders
Parlement européen Marcel de Graaff
Représentation
Sénateurs
4  /  75
Représentants
37  /  150
Députés européens
1  /  29
Conseillers provinciaux
34  /  572

Le Parti pour la liberté (en néerlandais : Partij voor de Vrijheid, abrégé en PVV) est un parti politique néerlandais d'extrême droite[3] fondé en 2006 par Geert Wilders[15].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le , le député Geert Wilders, élu du Parti populaire pour la liberté et la démocratie à la Seconde Chambre, quitte son groupe car en désaccord avec la politique menée par son parti. Il décide de ne pas rendre son siège et de créer son propre groupe, le Groep Wilders, dont il était le seul membre. Il adopte des positions fermes mais nuancées sur ses thèmes de prédilection que sont l'immigration et la justice[réf. nécessaire].

Le , le Parti pour la liberté est créé afin de se présenter aux élections législatives de 2006. Il n'est toutefois pas ouvert aux adhésions, choisissant d'être financé exclusivement par des financiers privés.

Au cours des années, le PVV connaît une ascension fulgurante : se présentant pour la première fois aux élections législatives en 2006, il obtient 5,9 % et 9 sièges à la Seconde Chambre, devenant ainsi la cinquième force politique du pays. Aux élections européennes de 2009, le parti parvient à recueillir 17 % des suffrages et remporte alors 4 sièges (sur 25) au Parlement européen, il devient alors la deuxième force politique du pays. Lors de sa première participation aux élections municipales en 2010, le PVV est arrivé en tête à Almere (9 sièges sur 39) et deuxième à La Haye (8 sièges)[16].

Une réunion publique durant la campagne électorale de 2009.
Pourcentage d'électeurs par commune ayant voté pour le PVV, en 2010.

Les élections législatives de 2010, provoquées par la démission du gouvernement néerlandais, confirment la percée du parti sur la scène politique des Pays-Bas : il est en effet considéré comme le grand gagnant de ces élections, rassemblant 15,4 % des suffrages et passant de 9 à 24 sièges (sur 150) et devenant ainsi la troisième force politique du pays. À la suite de ces résultats, la reine Beatrix a demandé d’envisager une future coalition entre les libéraux du VVD et le PVV[17]. C’est finalement un gouvernement minoritaire qui est formé entre le VVD et le CDA mais avec le soutien du PVV. Cette stratégie du PVV est payante puisqu’en 2011, un sondage montrait que 25 % des électeurs du PVV et un sixième de l’ensemble des électeurs pensent que Geert Wilders est ministre du gouvernement de Mark Rutte[18].

Le parti fait tomber le cabinet Rutte et de nouvelles élections ont lieu en . Elles sont un échec pour Geert Wilders. Le parti passe de 15 à 10 % des voix. Le PVV entre dans l'opposition tandis que le VVD (libéraux-conservateurs) et le PvdA (travaillistes) s'unissent pour gouverner et former ainsi le cabinet Rutte II (79 députés, soit 52,9 % des sièges).

Très vite, le gouvernement dévisse dans les sondages, en particulier les travaillistes. Le PVV part favori pour les élections de mars 2017. Néanmoins, tous les partis ont fermé la porte à son inclusion au gouvernement, y compris en cas de première place.

Le PVV arrive largement en tête des élections législatives anticipées du 22 novembre 2023 devançant largement la liste écologiste et socialiste emmenée par l’ex-commissaire européen Frans Timmermans. Il obtient trente-sept sièges de député sur les cent cinquante de la Seconde Chambre, soit vingt de plus qu’en 2021, un score jamais atteint par ce parti[19].

Ligne politique[modifier | modifier le code]

De nombreuses sources situent le Parti pour la liberté à l'extrême droite, dont de nombreux médias[20],[21],[22],[23],[24],[25],[26],[27],[28],[29],[30],[31], de même que des chercheurs comme Jean-Yves Camus[32] ou Nicolas Lebourg[33]. Pierre-André Taguieff estime qu'il « ne saurait [...] être inclus dans le paysage de l'extrémisme, quels que soient les excès de langage de son leader »[34]. Pour Jean-Pierre Stroobants, journaliste au Monde, il s'agit d'« un parti sans structure et sans argent » et « sans véritable programme, outre la défense des oubliés du système, la condamnation sans nuance de l’immigration, de l’islam et de l’Europe dont, à en croire son leader, Geert Wilders, les Pays-Bas gagneraient à délaisser la monnaie et le projet »[35].

Son programme[15] comprend des éléments nationalistes, conservateurs et libéraux : on compare les positions du parti sur certains sujets, notamment sa fermeté en ce qui concerne l’immigration et la justice, à celle de la populiste Liste Pim Fortuyn, mais il se définit davantage comme d’inspiration conservatrice et libérale[15].

D'après l'universitaire Jan Herman Brinks, « le pouvoir de séduction du PVV sur l’électorat néerlandais repose sur deux piliers principaux : des options sévèrement anti-islamiques, et une critique virulente de la classe politique dirigeante nationale ». Il intègre parmi ses priorités l’interdiction immédiate et totale de l’immigration en provenance des pays musulmans, l’interdiction de construire de nouvelles mosquées, la fermeture de toutes les écoles islamiques et l’introduction de lois interdisant le port de la burqa et bannissant « le Coran fasciste »[36].

Il est néolibéral sur le plan économique[36]. Il est opposé à l’allongement de l’âge légal de départ à la retraite et à la baisse des déductions fiscales sur l’épargne-retraite[33].

Geert Wilders prône le rattachement de la Flandre belge aux Pays-Bas et propose de consulter, par référendum, Néerlandais et Flamands sur ce projet ; le Vlaams Belang, parti flamand d'extrême droite, soutient cette idée[37]. D'après Nicolas Lebourg, « la question d’un espace pouvant aller du Nord de la France aux Pays-Bas [est] une proposition récurrente de l’extrême droite radicale dans cette zone »[33].

En 2010, Jan Herman Brinks estime que « sur l'UE, la position du PVV est ambiguë. Officiellement, le parti est sceptique vis-à-vis de la coopération entre États, à l'exception des affaires économiques et monétaires »[36]. Geert Wilders s'engage à partir de 2014 à organiser la sortie de son pays de l’Union européenne et de la monnaie unique ; il affirme alors que cette démarche entraînerait une forte croissance de l’économie néerlandaise et rapporterait chaque année environ 10 000 euros à chaque famille[38]. À l'occasion des élections européennes de 2014, Laurent de Boissieu le classe parmi « les souverainistes les plus radicaux » en Europe avec l'Union populaire républicaine de François Asselineau en France, en raison de leur projet de « sortir de la construction européenne », et pas seulement de l’Union européenne »[39]. Geert Wilders salue la décision des Britanniques de sortir de l'Union européenne en , et s'engage à organiser un référendum similaire en cas d'accès aux responsabilités aux Pays-Bas ; le PVV est le seul parti parlementaire néerlandais à proposer une telle mesure[38].

Sur le plan institutionnel, il défend l'introduction du référendum d’initiative populaire et du mandat impératif[33]. Jan Herman Brinks note que le PVV « prône l'introduction de référendums à force obligatoire – une opinion partagée bien au-delà de son parti »[36].

Le parti s'oppose à l’Accord de Paris sur le climat, signé en , et qualifie le texte d’ « inepties qui ne font qu’ajouter un fardeau supplémentaire sur notre peuple »[40].

Programme[modifier | modifier le code]

D'après le programme électoral publié sur le site officiel pour les élections législatives de 2010, le PVV réclame[41] :

Sur le plan international :

  • le maintien dans l'OTAN et l'appel à l'exclusion de la Turquie ;
  • le retrait du pays de l'UE et de la zone euro (retour au florin) ;
  • la fin de tout soutien à la Palestine ;
  • le soutien aux Afrikaners, en raison de l'héritage historique.

Contre l'islam :

  • la fermeture de toutes les écoles musulmanes (p. 15) ;
  • l'interdiction du halal (p. 55) - le cacher, aussi mentionné p. 55, fut retiré selon une déclaration de Wilders au Jerusalem Post[42] ;
  • l'inscription, dans la constitution, de la primauté de la culture judéo-chrétienne et humaniste (p. 35).

Sur le plan social :

  • la défense des droits LGBT (p. 33) ;
  • l'opposition à toute séparation des sexes (p. 15) ;
  • l'enregistrement de l'ethnie de tous les citoyens néerlandais (p. 11).

Organisation[modifier | modifier le code]

Le PVV est une association dont Geert Wilders est le seul membre : Béatrice Giblin-Delvallet note que « cette forme d'organisation permet à Wilders de contrôler personnellement les candidats sur les listes électorales du PVV et les élus. Cela lui permet aussi de ne rien révéler de son financement. Les efforts de certains élus pour démocratiser le PVV ont jusqu'ici échoué »[43],[33],[36].

Financement[modifier | modifier le code]

Le financement public des partis n'étant ouvert aux Pays-Bas qu'à partir de 1 000 membres[44], le PVV, qui n'a pas de système d'adhésion[45], n'est pas concerné.

La question des financements est taboue. Le PVV refuse de publier ses mécènes et a même promis de tout faire contre des lois qui le contraindrait à les divulguer[46]. Mais d'après Hero Brinkman (nl), un ancien député qui a quitté le PVV, le PVV est principalement financé par des groupes de pression (lobbies) américains[47]. D'après Reuters, le groupe néoconservateur Forum du Moyen-Orient dirigé par Daniel Pipes a payé les procès de Wilders ainsi que sa sécurité[48]. David Horowitz l'a aussi « grassement payé » pour deux discours aux États-Unis[49]. Ces financements se sont poursuivis les années suivantes, le PVV ayant notamment obtenu 108 244 euros en 2015 versés par David Horowitz Freedom Center, un think tank animé par David Horowitz[50].

Dirigeant[modifier | modifier le code]

Résultats électoraux[modifier | modifier le code]

Élections législatives[modifier | modifier le code]

Année Voix % Rang Sièges Gouvernement
2006 579 490 5,9 5e
9  /  150
Opposition
2010 1 454 493 15,4 3e
24  /  150
Soutien sans participation
2012 950 263 10,1 3e
15  /  150
Opposition
2017 1 372 941 13,1 2e
20  /  150
Opposition
2021 1 124 482 10,8 3e
17  /  150
Opposition
2023 2 450 855 23,5 1er
37  /  150
En cours
Evolution des résultats électoraux du PVV à la Seconde Chambre.

Élections européennes[modifier | modifier le code]

Année Voix % Rang Sièges Tête de liste Groupe
2009 772 746 17,0 2e
4  /  25
Barry Madlener NI
2014 633 114 13,3 3e
4  /  26
Marcel de Graaff NI (2014-2015), ENL (depuis 2015)
2019 194 178 3,5 10e
1  /  29

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b "Partij voor de Vrijheid (PVV)" (in Dutch), Parlement & Politiek. Retrieved 5 March 2017.
  2. (nl) « Contact », Party for Freedom (consulté le ).
  3. a et b (en) Hans Moors, Lenke Balogh, Jaap van Donselaar et Bob de Graaff, « Polarisatie en radicalisering in Nederland: Een verkenning van de stand van zaken in 2009 » [archive du ], IVA, (consulté le ).
  4. a b c d et e Teun Pauwels, Populism in Western Europe : Comparing Belgium, Germany and The Netherlands, Routledge, , 117–118 p. (ISBN 978-1-317-65391-2, lire en ligne).
  5. Partij voor de Vrijheid (PVV) — Europe Politique
  6. Patrick Moreau, The Victorious Parties : Unity in Diversity?, Vandenhoeck & Ruprecht, p. 106.
  7. Merijn Oudenampsen (2013). "Explaining the Swing to the Right: The Dutch Debate on the Rise of Right-Wing Populism". In Ruth Wodak, Majid KhosraviNik, Brigitte Mral. Right-Wing Populism in Europe: Politics and Discourse. A&C Black. p. 191.
  8. (en) Wolfram Nordsieck, « Parties and Elections in Europe », (consulté le ).
  9. a b et c Wayne C. Thompson, Western Europe 2014, Rowman & Littlefield, (ISBN 978-1-4758-1230-5, lire en ligne), p. 185.
  10. « La gauche de la gauche, favorite des élections législatives néerlandaises », sur robert-schuman.eu, (consulté le ).
  11. Samanth Subramanian, « Could the anti-Islam Party for Freedom come out on top in upcoming Netherlands election? », sur The National, (consulté le ).
  12. (en) Willem de Koster, Peter Achterberg et Jeroen van der Waal, « The new right and the welfare state: The electoral relevance of welfare chauvinism and welfare populism in the Netherlands », International Political Science Review, vol. 34,‎ , p. 3–20 (DOI 10.1177/0192512112455443, S2CID 154960588, lire en ligne).
  13. "Favorita en de duistere financiering van partijen" (in Dutch), de Volkskrant, 2008. Retrieved 20 February 2017.
  14. "Ondemocratische PVV" (in Dutch), NRC Handelsblad, 2010. Retrieved 20 February 2017.
  15. a b et c Voir les articles en français de Wilders sur Gatestone.
  16. Marion Brunet, « Nouvelle percée de l'extrême droite aux Pays-Bas », Le Figaro, .
  17. « Pays-Bas : la reine favorable à une alliance entre libéraux et extrême-droite », Le Monde, .
  18. « Presse néerlandaise du vendredi 11 février 2011 », sur Frankrijk in Nederland/ La France aux Pays-Bas (consulté le ).
  19. Jean-Pierre Stroobants, « Législatives aux Pays-Bas : pour l’extrême droite victorieuse, former une coalition est loin d’être gagné », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. « Norvège/extrême droite: "un camouflet" », sur Le Figaro.fr, Le Figaro, (ISSN 0182-5852, consulté le ).
  21. (en) « The End of the West », sur Google Books (consulté le ).
  22. « Attentats d'Oslo : les extrêmes droites européennes craignent "l'amalgame" », sur Le Monde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consulté le ).
  23. RFI, « Norvège : montrée du doigt, l’extrême droite européenne se défend », sur RFI, RFI, (consulté le ).
  24. (en) « Far-right anti-Islam party set to double seats in Dutch election », sur The Telegraph (consulté le ).
  25. (en) the CNN Wire Staff, « Beck: Norway camp smacks of 'Hitler Youth' - CNN.com », sur edition.cnn.com (consulté le ).
  26. « Victoire de l’extrême droite aux Pays-Bas : Geert Wilders et Marine Le Pen, alliés à fronts renversés », sur Libération, Libération (consulté le ).
  27. « Obsédé par le Coran, prorusse et partisan du Nexit : Geert Wilders, l’increvable figure de l’extrême droite néerlandaise et européenne », sur Libération, Libération (consulté le ).
  28. La-Croix.com, « Extrême droite : des Pays-Bas à la Finlande, une poussée dans plusieurs pays », sur La Croix, lacroix.journal, (consulté le ).
  29. « Pays-Bas : vers une victoire de l'extrême droite aux législatives », sur Franceinfo, (consulté le ).
  30. « Geert Wilders, tribun d’extrême droite néerlandais, des marges protestataires au vote utile », sur Le Monde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consulté le ).
  31. FRANCE24, « Anti-islam, anti-UE… Geert Wilders ou le triomphe bruyant de l'extrême droite aux Pays-Bas », sur France 24, FRANCE24, (consulté le ).
  32. « Pays-Bas: le parti anti-islamiste réalise une percée », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
  33. a b c d et e Nicolas Lebourg, « Les alliés du Front national au sein de l'Union européenne », Notes de la Fondation Jean Jaurès,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  34. Pierre-André Taguieff, « Les nouveaux sentiers de l'extrémisme », sur huffingtonpost.fr, (consulté le ).
  35. Jean-Pierre Stroobants, « Aux Pays-Bas, le populiste Geert Wilders fait la course en tête », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  36. a b c d et e Jan Herman Brinks (trad. Elsa Paroissien), « Fragilités du pacte démocratique aux Pays-Bas : Geert Wilders et l’islam », Politique étrangère, vol. 4,‎ , p. 899-911 (lire en ligne, consulté le ).
  37. Jean-Pierre Stroobants, « Les populistes néerlandais veulent annexer la Flandre », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  38. a et b Jean-Pierre Stroobants, « Les Pays-Bas et la tentation référendaire », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  39. Laurent de Boissieu, « Les populistes divisés au-delà de l’euroscepticisme », sur La Croix.com, (consulté le ).
  40. Sophie Chapelle, « Déni du réchauffement, mépris pour les renouvelables, haine des réfugiés climatiques : le « fascisme fossile » », sur Bastamag, .
  41. (nl) "De agenda van hoop en optimisme"
  42. Jerusalem post, "Group calls on Dutch rightists to support 'shechita'"
  43. Béatrice Giblin-Delvallet, L'extrême droite en Europe, La Découverte, , 198 p. (lire en ligne).
  44. (nl) Parlement & Politiek, site du parlement néerlandais
  45. (nl) "Wet financiering politieke partijen", Gouvernement des Pays-Bas
  46. (nl) "PVV zal alles doen om bekendmaking donateurs te vermijden - POLITIEK BINNENLAND - PAROOL". Parool.nl
  47. (nl) « Lobbykantoren VS steunen PVV », sur Nu.nl, .
  48. (en) Reuters: Exclusive: U.S. groups helped fund Dutch anti-Islam politician Wilders, 9-10-2012
  49. Partners Wilders in VS verdienen aan acties tegen moslimextremisme
  50. The Dutch far right’s election donors are almost exclusively American, Aamno Mohdin, Quartz, 10 mars 2017

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Parti pour la liberté.

Liens externes[modifier | modifier le code]