Parti national d'Australie — Wikipédia

Parti national d'Australie
(en) National Party of Australia
Image illustrative de l’article Parti national d'Australie
Logotype officiel.
Présentation
Chef Barnaby Joyce
Fondation (Country Party)
Siège John McEwen House
7 National Circuit
Barton, Canberra
Chef adjoint David Littleproud
Président Larry Anthony
Positionnement Centre droit à droite
Idéologie Conservatisme
Agrarisme
Coalisé dans Coalition
Couleurs Vert et jaune
Site web nationals.org.au
Représentation
Chambre des représentants
15  /  151
Sénat
5  /  76

Le Parti national d'Australie (en anglais : National Party of Australia, souvent abrégé en Nationals, Nats ou NP[1]) est un parti politique conservateur et agrarien de centre droit australien.

Philosophie politique[modifier | modifier le code]

Récemment, le parti s'est décrit comme « le seul parti politique se consacrant à faire avancer les intérêts régionaux de l'Australie et de ceux qui font leurs vies et affaires dans les communautés australiennes régionales »[2].

Il s'agit d'un parti conservateur, agrarien, monarchiste et anti-socialiste (pourtant plus protectionniste et souvent moins enthousiaste au sujet de la privatisation que son associé de la coalition, le Parti libéral d'Australie).

Le chef du parti John Anderson déclara en 2005 : « j'ai toujours vu mon rôle, et celui de notre parti, comme devant soutenir les réformes économiques qui apporteront la richesse nationale et l'emploi aux niveaux les plus élevés, mais d'autre part qui redistribueraient certains de ces gains aux personnes et aux communautés qui en manqueraient autrement »[3].

Histoire[modifier | modifier le code]

Fondé par de petits agriculteurs en 1920 sous le nom de Country Party, son objectif était la défense des intérêts agraires et des populations rurales. Il est le membre minoritaire d'une coalition avec le Parti libéral d'Australie depuis les années 1940. L'apogée de sa représentativité fut dans les années 1950 et 1960, quand Arthur Fadden était ministre de l'économie au gouvernement fédéral et Joh Bjelke-Petersen Premier ministre de l'État du Queensland; le déclin du parti depuis cette époque accompagne la diminution de la population rurale australienne en faveur des grandes villes du littoral. En 1974, Eric Deeral, fut le premier indigène élu au Parlement d'un État. Il était candidat du parti national pour la circonscription de Cook[4]. En 1990, Bill O'Chee est élu sénateur fédéral pour le Queensland du parti national — devenant le premier parlementaire australien d'origine chinoise.

Au niveau provincial, le parti a eu le plus de réussite au Queensland, où il a fusionné avec le parti libéral (parti minoritaire au Queensland) en 2008 pour devenir le Parti libéral national du Queensland.

Les chefs du Parti national ont été nommés vice-Premiers ministres dans les cabinets fédéraux des gouvernements de coalition libéral-nationale. Earle Page est devenu brièvement Premier ministre après la mort du Joseph Lyons en 1939; Arthur Fadden était Premier ministre d'un coalition conservatrice en 1941 et John McEwen est brièvement devenu Premier ministre après la mort du libéral Harold Holt en 1967.

Actuellement, au niveau fédéral, le parti est mené par Barnaby Joyce, fermier. Celui-ci démissionne de sa fonction en , en raison d'une polémique sur sa liaison extra-conjugale avec une collaboratrice et des accusations de harcèlement sexuel[5].

Personnalités notables[modifier | modifier le code]

Chefs[modifier | modifier le code]

Premiers ministres d'Australie[modifier | modifier le code]

Premiers ministres du Queensland[modifier | modifier le code]

Premiers ministres du Victoria[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Commission électorale australienne, « Political party name abbreviations & codes, demographic ratings and seat status », sur aec.gov.au (consulté le )
  2. « nationals.org.au/AboutTheNatio… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  3. I’ve always seen my role, and that of our party, as being to support economic reforms that will bring national wealth and employment to the highest levels, but then to redistribute some of those gains to the people and communities who would otherwise miss out
  4. (en) « indigenous », sur aec.gov.au (consulté le )
  5. « Empêtré dans un scandale sexuel, le vice-Premier ministre australien démissionne - France 24 », France 24,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]