Paris-Turf — Wikipédia

Paris-Turf
Image illustrative de l’article Paris-Turf

Pays Drapeau de la France France
Zone de diffusion France
Langue Français
Périodicité Quotidienne
Format Tabloïd
Genre Presse hippique
Prix au numéro 2,10 € (en kiosque)
1,90 € (en ligne)
Diffusion 58 876 ex. (2011)
Date de fondation 1946
Éditeur Turf Éditions
Ville d’édition Châtillon

Site web paris-turf.com

Paris-Turf est un quotidien sportif français créé en 1946 qui est spécialisé dans l'information hippique à destination des parieurs mais aussi des professionnels. Il est le numéro un dans ce domaine en France, et compte 263 000 lecteurs quotidiens selon la dernière étude d'audience de la presse - Etude ONE 2011-2012 [1]. Le titre a été cédé par la Socpresse en au groupe Turf Éditions[2].

Description[modifier | modifier le code]

Le titre a connu différentes évolutions au fil des années avec le passage à la couleur, des articles plus nombreux, ainsi que le lancement d'un site internet qui compte actuellement 500 000 visiteurs uniques et 25 millions de pages vues par mois, et plus récemment le lancement d'un site mobile rassemblant environ 450 000 visiteurs uniques par mois[réf. nécessaire].

Paris-Turf est désormais accessible intégralement en version numérique sur ordinateur, tablette et smartphone.

Historique[modifier | modifier le code]

En , le quotidien France Libre Sportive devient Paris-Turf[3].

En 1951, le groupe Boussac en prend le contrôle, en même temps que celui du journal L'Aurore[4].

En , Paris-Turf fusionne avec le quotidien Sport complet[5].

Le , le tribunal de commerce de Bobigny valide le projet de reprise de Paris-Turf proposé par NJJ Presse, la holding de Xavier Niel[6]. Frappé de plein fouet par la crise liée au Covid-19 et aux difficultés de son distributeur Presstalis, Paris-Turf était dans une situation intenable[7]. Le projet de reprise de Xavier Niel prévoit de ne conserver que 121 journalistes titulaires et 30 pigistes alors que le groupe compte actuellement 250 journalistes et 50 pigistes[8]. Les salariés ont affiché leur désaccord avec cette décision alors qu'ils soutenaient l'offre concurrente qui prévoyait un impact plus minime sur l'emploi[9].

Le , l'autorité de la concurrence indique son accord pour le rachat de Paris Turf par NJJ Presse, sans condition[10].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Résultats Etude ONE 2011-2012
  2. « Le fonds Montagu acquiert Paris turf et Week-end », sur strategies.fr,
  3. « France libre sportive - Périodique - Ressources de la Bibliothèque nationale de France », sur data.bnf.fr (consulté le )
  4. Centre des archives du monde du travail, Boussac Saint-Frères, , 128 p. (lire en ligne), p. 1951 est une date marquante dans l'histoire du groupe Boussac : il prend le contrôle de l'Aurore et de ses satellites de presse (Paris-Turf, Sport complet). (page 8)
  5. « Paris-turf. Sport complet - Périodique - Ressources de la Bibliothèque nationale de France », sur data.bnf.fr (consulté le )
  6. Le Figaro avec AFP, « L'offre de reprise de Xavier Niel pour Paris-Turf retenue », sur Le Figaro.fr, (consulté le )
  7. « Paris-Turf : Xavier Niel nouveau propriétaire », sur CB News (consulté le )
  8. « Xavier Niel devient le nouveau propriétaire du groupe Paris-Turf », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. « Paris-Turf : le tribunal retient l'offre de Xavier Niel | Offremedia », sur www.offremedia.com (consulté le )
  10. « Le rachat de Paris-Turf par Xavier Niel autorisé sans condition », sur LEFIGARO (consulté le )

Lien externe[modifier | modifier le code]