Parc des sports de Marville — Wikipédia

Parc départemental des sports de Marville
Nouvelle piscine de Marville.
Généralités
Adresse
Construction et ouverture
Ouverture
1910
Utilisation
Clubs résidents
Red Star (1998-1999)
Paris FC (2005-2006)
UJA Alfortville (2010-2011)
Red Star (depuis 2020)
Propriétaire
Département de la Seine-Saint-Denis (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Administration
Équipement
Patrimonialité
Patrimoine en péril (2024) (gradin)Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Coordonnées
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Le Parc départemental des sports de Marville, anciennement Parc interdépartemental des sports de Marville, est un complexe omnisports situé à cheval entre les communes de La Courneuve et de Saint-Denis. Il comprend notamment un centre aquatique et un stade d'environ 10 000 places ainsi que divers terrains d'entraînement[1], en lisière du parc Georges-Valbon.

Histoire[modifier | modifier le code]

Les tribunes de l'hippodrome, dans les années 1910.

Le stade Marville utilise en partie les anciennes installations de l'hippodrome[2] de Marville inauguré en 1921. Cette enceinte ne sera jamais utilisée comme hippodrome et est reconvertie en 1928 en un éphémère cynodrome[3].

Dès 1930, le lieu est en effet remodelé en terrain omnisports. Ce nouveau centre sportif est inauguré en 1932[4].

Après la constitution de la Seine-Saint-Denis, il est constitué en 1973 un Syndicat interdépartemental des parcs des sports associant à parité Paris et le conseil départemental de la Seine-Saint-Denis depuis 1973[5]. Il est alors l'est un des six stades interdépartementaux liant Paris aux départements limitrophes avec ceux du Parc de Puteaux, d'Antony, de Bobigny, de Choisy-le-Roi, du Tremblay à Champigny-sur-Marne[6]. Depuis septembre 2019, le Département a repris en gestion directe le parc des sports de Marville[7].

Depuis 2020, une partie du complexe sert de centre de formation et d'entrainement au club de football du Red Star. Ce dernier a engagé en 2021 des travaux de modernisation du site en partenariat avec le département de la Seine-Saint-Denis et de la région Île-de-France[8].

Football[modifier | modifier le code]

Championnats[modifier | modifier le code]

Présentation des équipes lors du match UJA Alfortville-AS Beauvais du 22 janvier 2011.

Alors aux normes pour la Ligue 2, Marville a surtout été utilisé par des clubs de région parisienne dont l'enceinte n'était pas conforme pour évoluer dans leur division. Le Red Star s'y est installé lors de ses matches à domicile de la saison de Division 2 1998-1999 en raison de la vétusté du stade Bauer.

Le Paris Football Club y a joué quelques matches lors de la saison 2005-2006 de CFA ainsi que trois matches lors de la saison de National 2006-2007 pendant les travaux du stade Déjerine.|

Lors de la saison 2010-2011, l'UJA Alfortville y joue ses matches de National à cause de la non-conformité du Parc interdépartemental des sports de Choisy-le-Roi, utilisé la saison précédente en CFA et des travaux non effectués au stade Nelson-Mandela de Sarcelles, un temps évoqué pour accueillir l'équipe val-de-marnaise. L'UJA ne remporte finalement aucun des douze matches à domicile disputés à Marville. En , l'UJA change de stade et emménage au stade Yves-du-Manoir à Colombes.

Par la suite, la tribune d'honneur est fermée au public pour raisons de sécurité. Elle doit être rénovée à l'horizon 2026. Elle est mise en lumière dans l'édition 2024 du Loto du patrimoine[9].

Coupes[modifier | modifier le code]

Utilisé comme solution de repli pour des équipes devant organiser un match dans l'urgence, l'enceinte courneuvienne a notamment accueilli :

Rugby[modifier | modifier le code]

Depuis l'année 2009 le XV Parlementaire y dispute toutes ses rencontres officielles, c'est sur cette pelouse que l'équipe de rugby de l'Assemblée Nationale et du Sénat a rencontré toutes les équipes Parlementaires de rugby, l'Angleterre, l'Irlande, l'Australie.

Football américain[modifier | modifier le code]

L'enceinte du stade Marville a été utilisée pour les matches de Coupe d'Europe à domicile du Flash de La Courneuve.

Entre 2001 et 2006, le stade a accueilli quatre finales du Casque de Diamant (Championnat de France de Football américain de première division).

Le Flash exprime en 2015 son souhait de s'y implanter[3].

Piscine[modifier | modifier le code]

Peu avant les Jeux olympiques de 2024, le site reçoit une piscine de water-polo conçue pour l'entraînement des équipes olympiques, puis à la population à compter de la fin de l'été 2024. S'y adjoindre un bassin annexe, un jardin d'éveil aquatique, un bassin nordique, un bassin estival, ainsi qu'un solarium végétal, ainsi que des espaces bien-être et fitness[10]. La piscine Annette-Kellermann est inaugurée officiellement en février 2024 pour une ouverture au grand public après les JOP, en septembre 2024[11].

Ouverte en 1975 et fermée en mars 2024, une première piscine comprenait un bassin intérieur de 25 mètres, un bassin extérieur de 50 mètres et une fosse à plongeon de 4,8 mètres[12]. Le site doit être reconverti, possiblement en centre culturel[10]. La réalisation de cette première piscine avait été retardée dans les années 1950 et il avait installé vers 1955 un bassin-école de natation préfabriqué non couvert, réalisé par la Société d’Études de Spécialités[13].

Autres aménagements[modifier | modifier le code]

En 2020, le parc accueille le centre de formation du Red Star et un complexe privé dédié au foot à 5 et au padel[10]. En 2024, les terrains voisins pourraient accueillir les entraînements de rugby à sept, ainsi qu'une fan zone[10].

Galerie photo[modifier | modifier le code]

Moyens d'accès[modifier | modifier le code]

La piscine est desservie par les bus 150 et 250, le tramway T1 à la station Six-Routes (à distance), en attendant à horizon 2026 l'ouverture de la station Six-Routes de la ligne 16 du métro[14].

Liens internes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Équipements et gymnases », Site officiel de la ville de Saint-Denis (consulté le )
  2. Hélène Caroux, « Le parc départemental des sports de Marville. Histoire d'un hippodrome devenu parc des sports. », sur Atlas de l'architecture et du patrimoine, (consulté le )
  3. a et b Thierry Raynal, « Le stade Marville suscite les convoitises », leparisien.fr, (consulté le )
  4. Un siècle de pratiques sportives (1906-2009), collection histoire et patrimoine de La Courneuve, p. 15.
  5. « Venez faire du sport dans un cadre d'exception », SIPS 75-93 (consulté le )
  6. « Parcs interdépartementaux », Mairie de Paris (consulté le )
  7. seinesaintdenis.fr, « Le parc départemental des sports de Marville », sur seinesaintdenis.fr, (consulté le ).
  8. https://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/seine-saint-denis-au-parc-des-sports-de-marville-le-red-star-presente-sa-nouvelle-maison-25-05-2021-GSR2OBXVCBEKDPUUAKS6WXQ5FI.php
  9. Faustine Mauerhan, « Loto du patrimoine 2024 : en Ile-de-France, le parc des sports de Marville à La Courneuve retenu comme site emblématique », sur francebleu.fr, (consulté le )
  10. a b c et d Gwenaël Bourdon, « JO 2024 : une autre piscine olympique se dessine à Saint-Denis », leparisien.fr, (consulté le )
  11. Agence France Presse, « Paris 2024 : inauguration d’une piscine flambant neuve à La Courneuve », lefigaro.fr, (consulté le )
  12. « Piscine », SIPS 75-93 (consulté le )
  13. Hélène Caroux, « Le parc départemental des sports de Marville », seinesaintdenis.fr, (consulté le )
  14. Anthony Lieures, « Piscine olympique, foot, tir… À La Courneuve, la « renaissance » du parc des sports de Marville », leparisien.fr, (consulté le )