Pandora (périodique) — Wikipédia

Pandora
Image illustrative de l’article Pandora (périodique)
Logo du premier volume.

Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Langue Français
Périodicité Biannuelle
Genre Bande dessinée
Diffusion 14 000[1] ex. (avril 2016)
Date de fondation 2016
Éditeur Casterman

Rédacteur en chef Benoît Mouchart
Site web www.casterman.com/Pandora

Pandora est une revue de bande dessinée à parution biannuelle. Elle est éditée par Casterman depuis .

Présentation[modifier | modifier le code]

Pandora est créée en 2016 par Benoît Mouchart, directeur éditorial de Casterman, près de vingt ans après l'arrêt du magazine (À suivre)[2]. L'idée lui vient à la suite d'une discussion avec des auteurs de bande dessinée :

« Art Spiegelman et d’autres regrettaient qu’il n’y ait plus, aujourd’hui, d’espaces dédiés à des formats courts. Ils auraient apprécié d’avoir, entre deux livres, un petit sas créatif qui n’oblige pas à s’embarquer pendant un an ou un an et demi avec les mêmes personnages[1]. »

La revue, d'environ 260 pages et proche du format « mook », présente plusieurs histoires courtes sous forme de bande dessinée ainsi que quelques textes littéraires illustrés[3]. Elle emprunte son titre à Pandora Groovesnore, un personnage féminin d'Hugo Pratt que Corto Maltese rencontre dans l'album La Ballade de la mer salée[4],[5].

Réception[modifier | modifier le code]

La sortie du premier volume reçoit un accueil critique assez contrasté.

Pour Le Huffington Post, « le premier numéro de Pandora réussit à tracer une ligne (claire) éditoriale en brassant sur presque 300 pages des auteurs que rien n'unit. L'intelligence du projet réside d'ailleurs dans la décision de Casterman de ne pas se borner à commander des histoires aux seuls auteurs de la maison, ni de se limiter à la BD franco-belge »[6].

Anne Douhaire de France Inter.fr regrette quant à elle le manque d'auteurs peu connus et « l'accumulation d'histoires sans parti-pris éditorial qui rappelle un peu un catalogue de prépublications. Deux défauts cependant pas assez perturbants pour se priver de la lecture de Pandora »[2].

Pour BoDoï, « éclectique et épais, ce bel objet se déguste à petites louches. Baladant son lecteur d’un univers à l’autre, quitte à parfois le perdre, et à souvent le surprendre »[1].

Selon Marius Dupuis de Libération, « ce jeu de carambolages souffre rapidement d'un effet « all star » : les talents s'accumulent, mais l’ensemble reste un peu court. Mattotti déçoit, le One Page Graphic Novel préhistorique de Spiegelman est anecdotique, et même la guérilla afghane façon Otomo laisse de marbre… Étonnamment, le plaisir se niche moins dans les retrouvailles - notons tout de même la fugue cruelle du brillant Matthias Lehmann, le retour à l’envoyeur de Léon l’étron de Killoffer, le pied de nez nécrophile de Bastien Vivès - que dans la découverte d'auteurs colorés : les strips touffus du Finlandais Aapo Rapi ou le délire paléo solaire de l'américaine Eleanor Davis »[7].

Liste des numéros[modifier | modifier le code]

no  Original
Date de sortie ISBN
1 [fr 1] 978-2-203-10991-9[fr 1]
Couverture dessinée par Bastien Vivès.
2 [fr 2] 978-2-203-11951-2[fr 2]
Couverture dessinée par Grégory Panaccione.
3 [fr 3] 978-2-203-12436-3[fr 3]
Double couverture dessinée par Rubén Pellejero (recto) et Jean-Christophe Menu (verso).
4 [fr 4] 978-2-203-12435-6[fr 4]
Couverture dessinée par Matthias Lehmann.
5 [fr 5] 978-2-203-12435-6[fr 5]
Couverture dessinée par Christophe Blain.

Références d'édition[modifier | modifier le code]

Casterman

  1. a et b « Volume 1 »
  2. a et b « Volume 2 »
  3. a et b « Volume 3 »
  4. a et b « Volume 4 »
  5. a et b « Volume 5 »

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Laurence Le Saux, « Pandora, naissance d’une revue de création BD », sur BoDoï, (consulté en )
  2. a et b Anne Douhaire, « Que vaut la nouvelle revue BD Pandora ? », sur France Inter.fr, (consulté en )
  3. « Pandora », sur casterman.com (consulté en )
  4. « Casterman - Pourquoi Pandora ? », sur actuabd.com, (consulté en )
  5. « Casterman lance Pandora, une nouvelle revue de bande dessinée », sur actuabd.com, (consulté en )
  6. Jean-Samuel Kriegk, « Pandora: Casterman ressuscite la revue de bande dessinée », sur Le Huffington Post, (consulté en )
  7. Marius Chapuis, « Pandora : des BD pas sages en revue », sur next.liberation.fr, (consulté en )

Annexes[modifier | modifier le code]

Documentation[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]