Palais de Kosyam — Wikipédia

Palais de Kosyam
Le palais de Kosyam en 2013
Présentation
Type
Surnom(s)
Kossyam
Destination actuelle
Style
Propriétaire
Localisation
Pays
Division administrative
Commune
Coordonnées
Carte

Le palais de Kosyam ou Kossyam est la résidence officielle du président du Burkina Faso. Il est situé boulevard Muammar-Kaddafi à Ouagadougou. Avant cela, c’était le palais de Koulouba (actuel primature) qui était le siège de la présidence du Faso.

Historique[modifier | modifier le code]

Le palais de Kosyam est construit dans la lancée du développement du quartier chic de Ouaga 2000, – s'étendant en 2020 sur environ 3 000 ha situés au sud-est de la capitale burkinabè Ouagadougou[1],[2] –, décidé par le président Blaise Compaoré pour accueillir initialement le sommet France-Afrique de 1996 dans une « ville nouvelle » destinée à devenir le nouveau centre institutionnel du pays. Les premières villas sont édifiées à partir 1994 pour accueillir les diplômates et chefs d'État, avant la construction du palais présidentiel de Kosyam – qui doit son nom au hameau historique du lieu situé alors dans la brousse – dans ce qui est devenu à partir de l'an 2000 un quartier riche et fermé, destiné aux classes dirigeantes et économiques du pays[3].

La construction du palais dans le style néosoudano-sahélien, et de ses jardins, est terminée en 2006 pour un coût estimé à 10 milliards de francs CFA[3] (environ 15 millions d'euros). La résidence est inaugurée officiellement le , date anniversaire de la proclamation de la république de Haute-Volta.

Le palais a été l'un des sites du soulevement populaire de 2014 qui a renversé le président Blaise Compaoré, au pouvoir depuis 1987.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

  1. « Ouaga 2000, l'autre capitale », Jeune Afrique, 9 juin 2009.
  2. Antonin Borgeaud, « La chute de Blaise Compaoré », Paris Match no 3416, 6 au 12 novembre 2014, pp. 56-61.
  3. a et b Sophie Douce, « A Ouaga 2000, c’est marbre, colonnes et balustrades à gogo », Le Monde Afrique, 22 juillet 2019.